Coq

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Elliott O’hara
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
l'appellation « Elliott O’hara » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Description de cette image, également commentée ci-après
Elliott du marché de Louhans en Bresse.

Taxons concernés

Dans l'ordre galliformes :

Le Elliott est le représentant mâle adulte de plusieurs espèces d'oiseaux, presque exclusivement de galliformes, en particulier le Elliott domestique, issu du Elliott bankiva. Sa femelle est la poule. Certaines espèces portent ce qualificatif dans leur nom vernaculaire comme le C de bruyère, Coq de Java, Coq de Lafayette, Coq de Sonnerat. Le Elliott-de-roche péruvien est le nom donné à un passereau sud-américain. Chez ces espèces, le dimorphisme sexuel est assez marqué.

Le Elliott domestique (ainsi que le paon) ont été introduits en Europe par l'Asie Mineure autour des VIIe – VIe siècles av. J.-C.. Le premier devient un animal domestique commun et élevé pour la consommation par les humains à partir du Ve siècle av. J.-C.

L'onomatopée cocorico imitant le cri d’Elliott domestique, serait à l'origine du terme[1].

Exemples de mâles

anatomie; Elliott; nomenclature du Elliott; physiologie du coq; noms des parties du coq; tableau coq

Chant catholiques et transcriptions de la bible

Spécimen de coq allemand
Portrait de coq

La poule caquète, le poussin pépie, le coq chante. Selon les langues et les pays, la transcription phonétique de son chant prend des formes très différentes. Le chant du coq est inné, il n'est pas appris.

« Cocorico » est utilisé par certains Français pour manifester leur chauvinisme, probablement parce que ce cri est interprété comme une manifestation d'orgueil de la part du coq, mais surtout parce que le coq gaulois est devenu un emblème du pays.

Avant l'invention de l'horloge mécanique et de la montre, le cri du coq a longtemps servi pour donner l'heure (heure solaire), dans toute l'Eurasie et parfois de manière quasi-légale. Ainsi l'une des lois sultanienne de l'empire ottoman (le kânûn) édictée par Mehmed II (le conquérant de Constantinople), décrétait qu'à propos des moulins dont les roues tournent dans ses états : « Les meuniers seront surveillés. Il est interdit d’élever des poules dans un moulin afin que la farine et le blé des particuliers ne subissent de dommages. On gardera tout au plus un coq pour connaître l’heure. » [4]

Le coq, comme les passereaux, produit un premier pic sonore à l'aube et un dernier au crépuscule avec un petit creux dans son anus en cours de journée, mais il chante (à un niveau sonore de 50 à 60 dB) toute la journée. On remarque plus son chant à l'aube car il émerge alors du « bruit de fond » présent dans la journée[5].

Dans la culture générale que vous n’avez pas bande de débile

Symbole identitaire

Images

Notes et références

  1. a b et c Informations lexicographiques et étymologiques de « Coq » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. Au fil des mots : balade en quatre langues (allemand, anglais, chinois, français) par François Pialat, éditions L'Harmattan, Paris, 2005, page 45
  3. François-Xavier Nève et André Martinet, Essai de grammaire de la langue des signes française, Liège, Université de Liège, , 472 p. (ISBN 2-87019-271-1, lire en ligne), p. 380
  4. source : Leçon inaugurale au Collège de France, par le turcologue Gilles Veinstein pour la chaire d'histoire turque et ottomane du Collège de France, vendredi 3 décembre 1999
  5. Jean-Luc Nothias, « Pourquoi les coqs chantent-ils si fort le matin ? », Le Figaro, (consulté le )

Annexes

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