Charles Binamé

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Charles Binamé
Biographie
Naissance
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HerveVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction

Charles Binamé, né le [1] à Herve en Belgique, est un réalisateur, scénariste et acteur québécois.

Biographie

Originaire de Belgique[2], Charles Binamé arrive au Québec par bateau à l’âge de 7 ans, avec sa famille qui s'installe à Montréal[2],[3].

Après des études classiques au Collège Stanislas[4], il s’inscrit au programme Communications à l’Université du Québec à Montréal.

Carrière

En 1971, il entre à l’Office National du Film où il passera deux ans comme assistant de production, assistant réalisateur, puis comme coréalisateur, avec Jacques Giraldeau, de la série documentaire Bobo-z-arts sur la situation des arts plastiques au Québec en 1972.

De 1974 à 1976, il travaille comme réalisateur à Radio-Québec où il tourne des documentaires sur Pierre Vallières et Denis Vanier[2],[5], ainsi que le documentaire Juste pour partir le monde sur les Innus de Pessamit.

Il poursuit dans le privé avec la série documentaire Grandeur Nature, et des films sur les peintres Paul-Émile Borduas et Émily Carr, et la chanteuse d’opéra Emma Albani. Pendant cette période, il tourne à compte d’auteur le film Maïa Fauve sur les maquillages de corps de Mikie Hamilton avec, entre autres, Joséphine Bacon et la musique Pulau Dewata, de Claude Vivier.

En 1980, il est choisi pour tenir le rôle-titre de Hyacinthe Bellerose dans la série Les Fils de la liberté d’après le roman de Louis Caron.

Puis il travaille comme metteur en scène au théâtre, et dans le domaine de la publicité au Québec. Il tourne notamment des pubs de Pepsi avec Claude Meunier et des publicités de Bell[2].

En cherchant de nouveaux horizons Charles Binamé part en Angleterre, où il termine sa formation en publicité[5].

En 1990, Binamé réalise son premier film Un autre homme. En 1993, il tourne la télésérie Blanche (la suite de Les Filles de Caleb), pour laquelle il reçoit le Prix Gémeaux de la meilleure réalisation et le FIPA d'or à Cannes[3],[5],[6].

En 2017, la Cinémathèque québécoise de Montréal lui consacre une importante rétrospective, Charles Binamé : la méthode créative.[7]

Filmographie

Comme réalisateur

Comme scénariste

Comme acteur

Récompenses et nominations

Notes et références

  1. « Entrevue et biographie », sur CabineC.com,
  2. a b c et d « Charles Binamé: le goût du risque », sur La Presse, (consulté le )
  3. a et b « Charles Binamé », sur En Primeur (consulté le )
  4. André Lavoie, « Collège Stanislas - Il y a 75 ans, un collège «laïque» et «français» s’implantait à Montréal », sur Le Devoir, (consulté le )
  5. a b et c « Charles Binamé UniversCiné VoD – Films de Charles Binamé à télécharger en VoD – biographie, filmographie. Tout le cinéma indépendant sur UniversCiné », sur www.universcine.com (consulté le )
  6. « Charles Binamé | Réalisation | Films du Québec », sur www.filmsquebec.com (consulté le )
  7. « Charles Binamé | Revoir 45 ans de travail », sur La Fabrique culturelle (consulté le )
  8. Combat pour la justice qui retrace l'action de Louise Arbour comme procureur du TPIY ; la fiche du film sur IMDB

Voir aussi

Liens externes