Chloé Charles
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Gaelle Bardout |
Chloé Charles, née le [réf. nécessaire], est une cheffe cuisinière indépendante. Elle est notamment connue pour promouvoir des pratiques plus écoresponsables dans l'univers de la cuisine et de la restauration.
Biographie[modifier | modifier le code]
Parcours professionnel[modifier | modifier le code]
Chloé Charles grandit à Paris et s'initie à la cuisine lors de vacances chez ses grands-parents en Bretagne[1]. Au lycée, elle obtient son baccalauréat littéraire tout en suivant des cours de cuisine[2]. Elle passe ensuite un CAP Cuisine[3] à l'école Ferrandi[2].
À partir de 2004, elle entre en apprentissage et travaille pour plusieurs restaurants : l'Épi Dupin, le restaurant Lasserre où elle apprend à cuisiner le poisson, l'Astrance où elle travaille les légumes, à Paris ; puis la Maison Pic à Valence ; et le restaurant Versance à Paris, où elle apprend la pâtisserie[2]. Entre 2011 et 2012, Chloé Charles est cheffe de partie auprès du chef David Toutain au restaurant Agapé Substance, puis seconde au restaurant Septime entre 2012 à 2014, avec le chef Bertrand Grébault[4].
En 2017, elle devient cuisinière indépendante et est la première cheffe accueillie au restaurant Fulgurances[5] à Paris. Elle fonde ensuite son entreprise et fournit des prestations culinaires à des entreprises, collectivités ou des particuliers[6],[7]. En 2021, elle participe à la douzième saison de la série de téléréalité culinaire Top Chef[8].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Chloé Charles épouse en 2019 la sommelière Gaelle Bardout[9]. Elles ont une fille, prénommée Olga, en 2020[10]. Selon un article du Fooding, la participation de Chloé Charles à l'émission Top Chef a contribué à améliorer la visibilité des femmes lesbiennes qui travaillent dans le monde de la cuisine[11].
Engagements[modifier | modifier le code]
Chloé Charles est décrite comme une cuisinière « engagée »[12], voire une « cheffe militante »[13] pour une cuisine écoresponsable et « anti-gaspillage »[14]. Elle conseille notamment des restaurants et des collectivités pour réduire leurs déchets en ne produisant que la nourriture qui sera effectivement consommée[15], et en cuisinant les restes[16]. Elle recommande aussi de favoriser un approvisionnement local et de valoriser une cuisine plus végétale[12],[17]. En 2019, elle est nommée marraine du label « Écotables » qui certifie des établissements de restauration écoresponsables[17].
Chloé Charles s'engage également pour rendre la cuisine accessible au plus grand nombre, en travaillant à éduquer les enfants au goût[12], en s'engageant auprès d'associations caritatives[17], ou en rendant la cuisine gastronomique accessible dans des endroits défavorisés[18].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Chloé Charles : « L’oseille sauvage a le goût des prés de ma grand-mère » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Chloé Charles, 27 ans, Septime », sur Mint Magazine, (consulté le )
- « Chloé Charles, second de cuisine chez Septime : apprendre, créer, transmettre », sur www.lhotellerie-restauration.fr (consulté le )
- Prisma Média, « Top Chef 12 : qui est Chloé Charles, la cheffe itinérante de la saison ? - Voici », sur Voici.fr (consulté le )
- Elvire von Bardeleben, « Prendre la place du chef », sur Libération (consulté le )
- « Chloé Charles de “Top chef” : “Les cuisiniers peuvent contribuer à faire bouger la société” », sur Télérama (consulté le )
- « Chloé Charles Cuisine / Expériences / Evénementiel », sur chloecharlescuisine (consulté le )
- « Chloé Charles : la reine de l'anti-gaspi éliminée en semaine 8 de Top Chef », sur cuisine.journaldesfemmes.fr (consulté le )
- « Chloé Charles : une cuisinière nomade - Ép. 2/4 - Chaud devant ! », sur France Culture (consulté le )
- « “Top Chef” 2021 : Chloé, jeune maman, se confie sur sa vie de couple avec sa femme Gaëlle », sur Femme Actuelle (consulté le )
- Ella Martin-Gachot, « Le Génie lesbien mijote aussi en cuisine », sur lefooding.com (consulté le )
- Le JDD, « Chloé Charles, portrait d'une affranchie des fourneaux », sur lejdd.fr (consulté le )
- « Resto : Vent de liberté chez Kémia », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Chloé Charles : « On ne perd rien à tenter de cuisiner ce qu’on allait jeter » - Oui ! Le magazine de la Ruche Qui Dit Oui ! », sur Oui !, (consulté le )
- « Cuisine responsable : oui chefs ! », sur Les Echos, (consulté le )
- « Chloé Charles, cuisinière fulgurante et écolo », sur Télérama (consulté le )
- Madame Figaro, « Chloé Charles : « L'être humain devient fou avec la nourriture gratuite » », sur Madame Figaro, (consulté le )
- « Chloé Charles exerce sa créativité culinaire au cœur de la banlieue », sur L'Humanité, (consulté le )
