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Kiwi

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Kiwi
Nom vulgaire ou nom vernaculaire ambigu :
l'appellation « Kiwi » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Description de cette image, également commentée ci-après
Trois kiwis, dont l'un coupé en deux

Taxons concernés

Parmi la famille des Actinidiaceae,
Plusieurs espèces du genre Actinidia :

Kayla ou Kayla-May chatagnon, nee le 31/102007, a Paris 13eme.

Différentes variétés de kiwis (fruits de l'Actinidia) :
A = A. arguta ; C = A. chinensis ; D = A. deliciosa ; E = A. eriantha ; I = A. indochinensis ; P = A. polygama ; S = A. setosa.
Différents cultivars de kiwis
Actinidia deliciosa
Actinidia deliciosa
(cultivar Hayward).
Actinidia chinensis
Actinidia chinensis
(cultivar Hort16A).

Commerce

Le kiwi le plus souvent commercialisé (variété Hayward, un cultivar d’Actinidia deliciosa) pèse en moyenne entre 100 g et 125 g[1].
Un kilogramme de kiwi comporte donc généralement 8 à 10 fruits.

Le kiwi issu de l’agriculture française est commercialisé de novembre à mai. Ainsi, en trouvant des kiwis dans les commerces en France en été et au début de l’automne, ils viendront probablement de Nouvelle-Zélande[1].

Pays producteurs

Plantation de kiwis dans le sud des Landes.

En 2009, environ 2,8 millions de tonnes de kiwis ont été produites dans le monde dont près de la moitié en Chine et environ le quart dans le bassin méditerranéen. L’Italie, avec 16 % de la production mondiale, est le premier producteur européen. La Nouvelle-Zélande (14 %) suit ces deux leaders mondiaux.

Entre 2009 et 2013, la production mondiale a augmenté d'environ 25 % avec un accroissement de la part de la Chine qui représente désormais plus de la moitié (51 %) des 3,5 millions de tonnes de kiwis produits. Bien que leurs productions respectives soient en augmentation, l’Italie et la Nouvelle-Zélande, qui conservent leur rang mondial, ne représentent plus que 13 % et 11 % (respectivement) de la part mondiale.

Entre 2013 et 2019, la production mondiale a de nouveau augmenté d'environ 25 %. La Chine consolide son statut de premier producteur mondial (51 % des 4,3 millions de tonnes de kiwis produits dans le monde). La Nouvelle-Zélande devance désormais l'Italie en devenant le deuxième producteur mondial, en conséquence d'une augmentation de près de 41 % de sa production nationale.

La France (8e producteur mondial et 3e européen) produisait près de 56 000 tonnes en 2019, un volume en baisse continue depuis 2009. Son premier client est l'Espagne. La zone de production française se répartit dans l'Ariège, dans le Tarn-et-Garonne et sur la façade atlantique, du Pays basque à la Bretagne. Commercialisé pour la première fois en France dans les années 1970, le kiwi de l'Adour obtient le label rouge en 1992 et une indication géographique protégée (IGP) en 2009[2].

Production en tonnes en 2019[3]
Données de FAOSTAT (FAO)

Pays Production Part mondiale
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 2 196 727 51 %
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 558 191 13 %
Drapeau de l'Italie Italie 524 490 12 %
Drapeau de l'Iran Iran 344 189 8 %
Drapeau de la Grèce Grèce 285 860 7 %
Drapeau du Chili Chili 177 206 4 %
Drapeau de la Turquie Turquie 63 798 1 %
Drapeau de la France France 55 830 1 %
Drapeau des États-Unis États-Unis 46 720 1 %
Drapeau du Portugal Portugal 32 360 1 %
Drapeau de l'Espagne Espagne 24 510 1 %
Drapeau du Japon Japon 23 286 1 %
Autres pays 14 844 < 1 %
Monde Monde 4 348 011 100 %

Production en tonnes en 2013[3]
Données de FAOSTAT (FAO)

Pays Production Part mondiale
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 1 765 847 51 %
Drapeau de l'Italie Italie 453 737 13 %
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 397 287 11 %
Drapeau du Chili Chili 266 620 8 %
Drapeau de l'Iran Iran 251 218 7 %
Drapeau de la Grèce Grèce 106 822 3 %
Drapeau de la France France 62 312 2 %
Drapeau de la Turquie Turquie 41 635 1 %
Drapeau du Japon Japon 30 400 1 %
Drapeau des États-Unis États-Unis 25 038 1 %
Drapeau du Portugal Portugal 21 306 1 %
Drapeau de l'Espagne Espagne 19 800 1 %
Autres pays 18 198 < 1 %
Monde Monde 3 460 220 100 %

Production en tonnes en 2009[3]
Données de FAOSTAT (FAO)

Pays Production Part mondiale
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 1 250 000 45 %
Drapeau de l'Italie Italie 447 608 16 %
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 386 389 14 %
Drapeau du Chili Chili 227 000 8 %
Drapeau de l'Iran Iran 163 215 6 %
Drapeau de la Grèce Grèce 88 085 3 %
Drapeau de la France France 75 130 3 %
Drapeau du Japon Japon 35 000 1 %
Drapeau du Portugal Portugal 26 927 1 %
Drapeau de l'Espagne Espagne 25 285 1 %
Drapeau de la Turquie Turquie 23 689 1 %
Drapeau des États-Unis États-Unis 23 224 1 %
Autres pays 20 987 < 1 %
Monde Monde 2 792 539 100 %

Pays exportateurs

Le fruit conditionné est transporté dans des conteneurs réfrigérés[4] et sous atmosphère contrôlée fortement réduite en dioxygène[5],[6].

En 2019, les exportations mondiales de kiwis atteignent environ 1,5 million de tonnes, pour une valeur globale d'environ 2,9 milliards de dollars américains.

La Nouvelle-Zélande est le premier exportateur avec un peu plus du tiers du marché mondial (en volume) et environ la moitié (en valeur) grâce à une valeur unitaire avantageuse (2,82 $ par kg en moyenne). De plus, ce pays se caractérise aussi par le fait d'exporter la quasi-totalité (95 %) de sa production[4]. La logistique maritime du kiwi néo-zélandais nécessite environ un mois de transport par navires frigorifiques en provenance de Tauranga pour fournir les ports européens de Zeebruges, Tarragone et Vado Ligure[4].
L'Italie est le deuxième exportateur mondial (20 % du marché) et le premier en Europe.

Exportations en volume et en valeur (en 2019)[7]
Données de FAOSTAT (FAO)

Pays Exportations
(en tonnes)
Part mondiale Exportations
(en millions $)
Valeur unitaire
(en $/kg)
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 528 791 35 % 1 494 2,82
Drapeau de l'Italie Italie 304 147 20 % 485 1,59
Drapeau de la Grèce Grèce 172 161 11 % 161 0,93
Drapeau du Chili Chili 153 380 10 % 175 1,14
Drapeau de l'Iran Iran 93 447 6 % 81 0,87
Drapeau de la Belgique Belgique 71 737 5 % 219 3,05
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 40 755 3 % 78 1,90
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 27 664 2 % 39 1,41
Drapeau de l'Espagne Espagne 22 242 1 % 33 1,50
Drapeau du Portugal Portugal 17 967 1 % 24 1,31
Autres pays 66 398 4 % 101 1,52
Monde Monde 1 498 689 100 % 2 888 1,93

Pays importateurs

En 2019, les importations mondiales de kiwis atteignent environ 1,5 million de tonnes, c'est-à-dire un volume équivalent aux exportations mondiales.

En plus d'être le premier producteur mondial de kiwis, la Chine est aussi le premier importateur mondial dans un volume très proche de celui de la Belgique (10 % de la part mondiale pour chacun d'eux).

Importations en volume (en 2019)[8]
Données de FAOSTAT (FAO)

Pays Importations
(en tonnes)
Part mondiale
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 157 225 10 %
Drapeau de la Belgique Belgique 154 436 10 %
Drapeau de l'Espagne Espagne 136 624 9 %
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 108 405 7 %
Drapeau du Japon Japon 106 500 7 %
Drapeau de la Russie Russie 77 840 5 %
Drapeau de la France France 75 403 5 %
Drapeau des États-Unis États-Unis 69 265 5 %
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 65 748 4 %
Drapeau de l'Italie Italie 63 355 4 %
Autres pays 483 236 32 %
Monde Monde 1 498 037 100 %

Composition nutritionnelle

Apport énergétique et composition générale

L'apport énergétique pour 100 g de kiwis frais est en moyenne de 61 kcal (soit 255 kJ)[9]. Du fait de sa forte proportion en eau (environ 84 %), l'apport énergétique de cet aliment est relativement faible.

L’équilibre entre saveurs sucrée et acide des kiwis dépend principalement de leur teneur en acide citrique[10] . Ces fruits ont d'ailleurs une teneur en acide totale élevée (de 1 à 3 %) parmi lesquels l’acide quinique, l’acide citrique et, dans une moindre mesure, l'acide malique[10].

La composition nutritionnelle générale moyenne pour 100 g de kiwis frais est détaillée[9] dans le tableau ci-dessous :

Composition générale (pour 100 g)
Composant Masse
Eau 83,5 g
Protides 0,9 g
Lipides 0,6 g
dont acides gras poly-insaturés 0,25 g
dont acides gras mono-insaturés 0,16 g
dont acides gras saturés 0,13 g
Glucides 11,0 g
dont sucres 8,9 g
Fibres 2,4 g

Minéraux, oligo-éléments et vitamines

La composition nutritionnelle moyenne en sels minéraux, en oligo-éléments et en vitamines pour 100 g de kiwis frais est détaillée[9] dans les tableaux ci-dessous :

Composition moyenne
(pour 100 g)
Sels Minéraux Masse
Potassium 290 mg
Chlorure 35 mg
Calcium 29 mg
Phosphore 26 mg
Magnésium 12 mg
Sodium < 5 mg
Composition moyenne
(pour 100 g)
Oligo-éléments Masse
Fer 160 µg
Cuivre 150 µg
Zinc 120 µg
Manganèse 50 µg
Iode traces
Sélénium traces
Composition moyenne
(pour 100 g)
Vitamines Masse
Vitamine C 81 900 µg
Vitamine E 960 µg
Vitamine B5 240 µg
Vitamine B3 230 µg
Vitamine B6 36 µg
Vitamine B9 22 µg
Vitamine B2 21 µg
Vitamine K 17 µg
Provitamine A 38 µg
équivalent vitamine A 63 UI

Le kiwi est exceptionnellement riche en vitamine C puisque 100 g de ce fruit frais couvrent la totalité des apports journaliers recommandés (AJR)[11]. C'est donc bien plus que l'orange avec 59 % des AJR pour 100 g d'orange fraîche. Le kiwi est aussi source de vitamines K et B9 (22 % et 11 % respectivement des AJR) et fournit, dans une moindre mesure, de la vitamine E (contenue dans ses graines noires)[11]. Le kiwi est également source de cuivre et de potassium (15 % des AJR pour chacun d'eux)[9].

Du fait de sa composition en oligo-éléments et en vitamines, le kiwi fait partie des fruits ayant l'activité antioxydante la plus élevée[12].

Une étude de scientifiques néo-zélandais a établi en septembre 2020 que, grâce à sa composition riche en vitamines et en minéraux, le kiwi a une action bénéfique sur la fatigue et l'humeur[13].

Une étude de gastroentérologie parue en 2023 montre une amélioration de la constipation par la consommation de deux kiwi verts par jour[14].

Reproduction

Une fleur femelle de kiwi.
Une fleur mâle de kiwi.
Graines d’Actinidia deliciosa
Graine germée d’Actinidia deliciosa

Les kiwis sont les fruits d'une plante grimpante dioïque[12] : les fleurs des plants mâles ne produisent que du pollen et celles des plants femelles produisent les fruits (leurs étamines sont stériles).

Culture

Les Actinidia apprécient les sols profonds et légers, bien drainés au pH compris entre 6,0 et 6,5 avec une exposition ensoleillée abritée du vent. La plante est sensible au froid (de −10 °C à −15 °C) selon les variétés alors que le kiwaï résiste jusqu'à −30 °C.

La pollinisation des kiwis est difficile, car leurs fleurs ne sont pas très attirantes pour les abeilles. Certains producteurs pollinisent artificiellement avec du pollen récolté[15] et d'autres placent des ruches dans les champs pour optimiser les chances de pollinisation[16].

Depuis les années 1990, on trouve des plants hermaphrodites qui permettent théoriquement de ne cultiver que des pieds « productifs ».

Le kiwi apprécie la mycorhization[17].

Arrosage

À la plantation, positionner au centre d'une cuvette qu'on remplira une fois par semaine à la belle saison. Mettre un bon paillis de paille, BRF ou encore du gravier pour établir une isolation thermique des racines superficielles très fragiles. Quand le plant est adulte, il protège ses racines par l'ombrage de son feuillage abondant. Lorsqu'il est jeune, il faut à tout prix ombrer le sol et en tous cas éviter les expositions trop sévères. Pour ces raisons, il faut déconseiller sa culture en zone venteuse, ou bien créer des coupe-vent au moyen de haies, ou encore de filets.

Taille

Dès la chute des feuilles, il est important de tailler cette liane. Éliminer les rameaux ayant produit du fruit. Couper au niveau du « rameau de l'année » qui n'a aucune ramification latérale. Les fruits vont pousser sur les premiers nœuds. On peut donc ne laisser que 20 ou 30 cm de bois mais on peut aussi garder plus de longueur pour palisser en pergola ou verticalement. Il n'y a pas de « charpentière ». Il faut éviter le foisonnement et remplacer les rameaux anciens par des plus récents (un peu comme les rosiers grimpants). Trop de bois diminue la taille des fruits.

Taille « en vert » : dès le mois de juillet, éliminer les vrilles et les rameaux très fins. Pour augmenter le diamètre des fruits, éliminer le rameau au-delà du fruit et supprimer les petits fruits d'une grappe trop chargée.

Multiplication

Le marcottage est très facile. Le bouturage est plus complexe. Les bois de taille se conservent au réfrigérateur dans du polyéthylène. Vers le , planter sous cloche à l'ombre ou demi-ombre. Après apparition des feuilles, soulever de 2 cm la cloche pour éviter le dessèchement car les racines tardent à apparaître.

On peut aussi procéder par semis mais on obtient en général quatre plants mâles pour un plant femelle. On ne peut différencier les mâles et les femelles qu'au moment de la première floraison. Les fleurs femelles ont un ovaire et un pistil assez volumineux au centre de la fleur. Les étamines sont très voyantes sur les fleurs mâles. On peut greffer les plants mâles avec un greffon femelle. Un semis fructifie de 3 à 8 ans après le semis, le pic de production a lieu entre 10 et 15 ans et la durée de vie d'un plant est d'environ 30 ans.

Greffe

Elle est déconseillée en zone très froide (< -8 °C) où il ne faut cultiver que des plants « directs » car, si les plants greffés gèlent, ils repartiront en « sauvage ». En zone plus favorable, on peut greffer des pieds obtenus par semis (sauvages) de graines ou des mâles en excès ou encore une partie du plant mâle. On peut procéder dès la mi-février en fente ou encore à l'anglaise.

Sur les grosses sections, il faut greffer par « incrustation ». Retirer un cinquième environ du diamètre du rameau sur environ cm. Tailler le greffon pour qu'il s'adapte (système tenon/mortaise) et mastiquer.

Fumure

Un peu de cendre et de compost bien décomposé à la fin de l'hiver. Attention aux nitrates et à la tonte de gazon trop riche. Plante très sensible à l'azote. Les symptômes sont le jaunissement des feuilles et le brunissement des bordures des feuilles.

Pesticides

Certains pesticides sont autorisés en France pour lutter contre les parasites du kiwi[18]. Pendant longtemps, il ne connaissait ni ravageur, ni maladie ou champignon et se cultivait donc aisément en agriculture biologique, mais depuis 2010, une maladie commence à toucher les vergers européens : la bactérie qui la propage, Pseudomonas syringae pv. actinidiae (psa), est transportée par le vent et mute fréquemment, on ne connait pas encore de remède, les arbres touchés sont donc coupés et détruits.

Utilisation

Conservation

Pour obtenir un taux de sucre optimal, le kiwi doit être cueilli le plus tard possible à la fin de l'automne, si possible avant ou juste après la première gelée pas trop sévère.

Le kiwi est un des rares fruits qui continue de mûrir après la récolte[1]. Selon son niveau de maturation, il peut se conserver deux à quatre semaines dans le bac à légumes d'un réfrigérateur[1],[2]. À maturité, il devient plus souple et sa durée de conservation se réduit alors à 7 jours à température ambiante[1].

En tant que fruit climactérique, il mûrit plus vite à proximité de pommes, à cause de l'éthylène qu'elles dégagent. La durée de mûrissement est toutefois très variable ; il faut les trier de temps en temps et consommer prioritairement les moins rigides. Cueillis à l'automne, les kiwis de la dernière récolte peuvent tenir jusqu'à l'été suivant (neuf mois).

Consommation

Le kiwi est idéal à déguster en dessert et peut ainsi être consommé nature, intégré en salade de fruits ou encore en version smoothie[12]. Il peut aussi faire partie des fruits utilisés en agrément dans un gâteau (comme la pavlova)[19] ou plus rarement être consommé en jus (seul ou associé à d'autres fruits).

Il est préférable de choisir le kiwi avec une peau souple mais pas trop molle. Pour une consommation ultérieure, mieux vaut les sélectionner plutôt durs puisqu'ils mûrissent rapidement à température ambiante et se conserveront ainsi dix jours sans difficultés (et plus longtemps au réfrigérateur dans le bac à légumes).

En cuisine, il faut rester prudent quant à l'utilisation du kiwi : il empêche la gélatine de figer et rend les produits laitiers amers, conséquence de l'action de l’actinidaine, une enzyme (de type protéase à cystéine) présente dans ce fruit[2]. De plus, grâce à cette enzyme digestive, la consommation de kiwis permet une meilleure digestion des protéines[11],[20],[21] et pourrait soulager de certains symptômes digestifs[11] comme les ballonnements et la constipation[12].
Enfin, les kiwis font partie des aliments pouvant provoquer des allergies alimentaires rares (notamment le syndrome oral croisé)[12],[22].

Différentes consommations du kiwi
Kiwi en coupe transversale.
Jus de kiwi et concombre
aux grains de grenade
(Copenhague Drapeau du Danemark).
Pavlova aux fraises, kiwis
et fruits de la passion
(Origine : Drapeau de l'Australie/Drapeau de la Nouvelle-Zélande).
Purée de kiwis déshydratée
(« cuir de kiwis »)
(Origine : Drapeau des États-Unis/Drapeau du Liban).

Notes et références

  1. a b c d et e Groupe Marché Frais, « Kiwi : tout savoir sur un fruit » Accès libre (Informations générales concernant les variétés et caractéristiques du kiwi), sur Marche-Frais.com, Villemomble, Groupe Marché Frais, (consulté le ).
  2. a b et c Béatrice Gaffory (dir.) et Sylvain Tallon (rédacteur en chef) (photogr. Xavier Remongin), « C'est de saison : le kiwi », sur Agriculture.gouv.fr, Paris, Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation, (consulté le ).
  3. a b et c « FAOSTAT : Pays par produits - Kiwis », sur www.fao.org (consulté le )
  4. a b et c Cécilia Céleyrette, Catherine Sanchez (rédactrice en chef) et Hubert de Bon (dir.) (trad. de l'anglais par James Brownlee & Tradeasy, ill. Martine Duportal), « Le kiwi en Nouvelle-Zélande : Fiche pays producteur » (Dossier d'analyse sur la production de kiwis en Nouvelle-Zélande), FruiTrop Magazine, Montpellier & Paris, Cirad, no 249,‎ , p. 16-21 (ISSN 1256-544X et 1256-5458, OCLC 472830553, BNF 34518589, lire en ligne [[PDF]], consulté le ).
  5. Arielle Dolphin (secrétaire de rédaction) et Jean-Luc Grégorini (dir.) (photogr. CMA CGM), « Plus de 21 millions de conteneurs. » (Article de webzine de la filière "Fruits & Légumes"), sur Vegetable.fr, Morières-lès-Avignon, L’Echo Edition, (consulté le ).
  6. Marie-Josée Cougard et Bérénice Lajouanie (dir.), « Fos-sur-mer, la porte d'entrée des fruits tropicaux en France : site clé du trafic maritime, le port traite 500 000 tonnes de fruits et légumes par an. », sur LesEchos.fr, Les Échos, Paris, Groupe Les Échos-Le Parisien, (ISSN 0153-4831, e-ISSN 2270-5279, consulté le ).
  7. « FAOSTAT : Exportations (Pays par produits - Kiwis) », sur www.fao.org (consulté le )
  8. « FAOSTAT : Importations (Pays par produits - Kiwis) », sur www.fao.org (consulté le )
  9. a b c et d « Ciqual Table de composition nutritionnelle des aliments », sur ciqual.anses.fr (consulté le )
  10. a et b (en) Ken B. Marsh (Plant and Food Research, Auckland), Helen L. Boldingh, Rebecca S. Shilton et William A. Laing, « Changes in quinic acid metabolism during fruit development in three kiwifruit species » [« Changements dans le métabolisme de l'acide quinique pendant le développement du fruit dans trois espèces de kiwis. »], Functional Plant Biology (Funct Plant Biol.), Clayton (État de Victoria, Australie), CSIRO Publishing, vol. 36, no 5,‎ , p. 463-470 (ISSN 1445-4408, e-ISSN 1445-4416, PMID 32688660, DOI 10.1071/FP08240 Accès libre, résumé).
  11. a b c et d Anne Dufour (Journaliste) et Gautier Normand (dir.) (photogr. iStockphoto), « Zoom sur le kiwi, une mine de vitamine C » (Article de presse), Top Santé, Bagneux, Reworld Media Magazines,‎ (ISSN 1152-7137, e-ISSN 2273-1989, BNF 43805195, www.topsante.com/nutrition-et-recettes/les-vitamines/vitamine-c/zoom-sur-le-kiwi-une-mine-de-vitamine-c-615185 Accès libre, consulté le ).
  12. a b c d et e Léa Zubiria (Diététicienne-Nutritionniste) et Frédéric De Vincelles (dir.), « Le kiwi : Bienfaits, Conservation, Vitamines et Allergies. » Accès libre (Dossier d'études nutritionnelles), sur PasseportSante.net, Neuilly-sur-Seine, M6 Digital Services, (consulté le ).
  13. Claude Vincent et Carole Barraud (dir.), « Ces fruits qui ont un effet bénéfique sur l'humeur : bourrés de vitamine C, ces fruits jouent sur notre état d'esprit. », sur LesEchos.fr, Les Échos, Paris, Groupe Les Échos-Le Parisien, (ISSN 0153-4831, e-ISSN 2270-5279, consulté le ).
  14. (en-US) Richard Gearry, Shin Fukudo, Giovanni Barbara et Barbara Kuhn-Sherlock, « Consumption of 2 Green Kiwifruits Daily Improves Constipation and Abdominal Comfort—Results of an International Multicenter Randomized Controlled Trial », Official journal of the American College of Gastroenterology | ACG,‎ , p. 10.14309/ajg.0000000000002124 (ISSN 0002-9270, DOI 10.14309/ajg.0000000000002124, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Tacconi Gianni and Michelotti Vania, « Artificial Pollination in Kiwifruit and Olive Trees », sur www.intechopen.com, june 6th, 2018 (consulté le )
  16. (fr) « Pollinisation du kiwi », sur jardin.secret (consulté le )
  17. Effect of mycorrhizal inoculation and phosphorus fertiliser on the growth of hardwood cuttings of kiwifruit (Actinidia deliciosa cv. Hayward) in containers
  18. Liste sur Le catalogue des produits phytopharmaceutiques et de leurs usages des matières fertilisantes et des supports de culture homologués en France - Ministère de l'agriculture et de la pêche
  19. Régis Carisey (dir.) (photogr. Johanne), « Pavlova : Pâtisserie » Accès limité (Article d'encyclopédie gastronomique), sur Gastronomiac.com, Genève (Suisse), Carisey & consorts, (consulté le ).
  20. (en) Alan J. Barrett, Neil D. Rawlings et J. Fred Woessner, Handbook of Proteolytic Enzymes, Academic Press, (ISBN 978-0-12-382220-8, lire en ligne), p. 1882
  21. (en) Mike Boland (Université Massey, Palmerston North, Nouvelle-Zélande), « Kiwifruit proteins and enzymes: actinidin and other significant proteins » [« Protéines et enzymes du kiwi : actinidaine et autres protéines importantes. »], Advances in food and nutrition research, Amsterdam, Elsevier, vol. 68 « Nutritional Benefits of Kiwifruit »,‎ , p. 59-80 (ISBN 978-0123942944, PMID 23394982, DOI 10.1016/B978-0-12-394294-4.00004-3, résumé).
  22. Cédrid Bandelier (CHUV), Annette Leimgruber (CHUV), Jacqueline Wassenberg (CHUV), Pierre-Alexandre Bart (CHUV, UNIL) et François Spertini (CHUV), « Allergies alimentaires rares », Revue médicale suisse, Lausanne (Suisse), Médecine & Hygiène, vol. 6, no 154 « Allergo-immunologie »,‎ , p. 1024-1029 (ISSN 1660-9379, e-ISSN 1660-9379, OCLC 494557199, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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