Québec

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Québec
Fichier:Drapeau quebec.png
Devise nationale: Je me souviens
Capitale
Métropole
Québec
Montréal
Superficie

 - Totale
 - % d'eau potable
2e plus grande
1 542 056 km²
11,5%
Population


 - Total (2001)


 - Densité
2e rang


7 410 500


5,43/km²
Arrivée dans la Confédération


 - Date


 - Ordre


1867


1ère
Fuseau horaireUTC -5
Informations sur les postes


Abréviation postale
Préfixe de code postal

 
QC
G, H, J

Représentation au
Parlement


 Sièges à la chambre des communes
 Sièges au Sénat

 

75

24
Premier ministreBernard Landry (P.Q.)
Lieutenant-GouverneureLise Thibault
Gouvernement du Québec

Cet article traite de la province du Québec. Pour sa capitale, voir Ville de Québec.


Le Québec est une province canadienne avec une population de 7 410 504 habitants (Québécois) (Satistique Canada, 2001). La plupart des habitants parle la langue française, faisant du Québec l'endroit où on retrouve le plus de Canadiens français. La capitale est la ville de Québec et la métropole est Montréal.

Géographie du Québec

Le Québec est situé à l'est du Canada, bordé par l'Ontario et la baie d'Hudson à l'ouest, l'océan Atlantique à l'est, les États-Unis (Maine, New Hampshire, Vermont et l'état de New York) au sud et l'océan Arctique au nord.

La province, la plus grande du Canada, occupe un vaste territoire (six fois la superficie de la France), la plupart très peu densément peuplé. Plus de 90 pourcent de la superficie du Québec fait partie du bouclier canadien, un grand territoire qui, historiquement, était appellée la région d'Ungava. Au temps de la Confédération canadienne en 1867, la province du Québec consistait en une lisière de terre de seulement quelques kilomètres de large longeant le fleuve St-Laurent, où les premiers colons se sont installés pour cultiver la terre. En 1912, une partie majeure de la région d'Ungava canadienne, apparetenant auparavent aux Territoires-du-Nord-Ouest, a été intégrée au Québec par le Parlement du Canada. Cette région du nord vaste et pratiquement inhabitée a crée la province du Québec massive comme on la connait aujourd'hui. Cette addition à la province bordait la baie James, où les trois plus grands projets hydroélectriques de la province ont été construits (sur la rivière La Grande).

Fichier:1867.jpg
Le Québec (brun) en 1867

Cette nouvelle région au nord du Québec est extrèmement riche en ressources avec ses forêts de conifères, ses lacs et ses rivières; le papier, le bois et l'hydroélectricité sont parmi les plus importantes industries de la province. L'extrème nord du Québec, appellé Nunavik, est arctique ou subarctique et est la terre de communautés Inuit.

La région la plus populée est la vallée du fleuve Saint-Laurent, dans le sud, où la capitale, Québec, et la métropole, Montréal, sont situées. Dans le nord de Montréal sont les Laurentides, une vielle chaîne de montagne, et au sud, les Appalaches se rendent jusqu'au "Eastern Township" (?). La péninsule gaspésienne s'étend dans le Golfe du Saint-Laurent à l'est. La vallée du Saint-Laurent est une région fertile, où sont produits des fruits, végétaux, produits laitiers, du sirop d'érable (le Québec en est le plus grand producteur au monde) et du bétail.

Les habitants du Québec sont appellés les Québécois.

Fichier:Can2002.jpg
Québec (brun) en 2002

Histoire du Québec

Le Québec était habité par les Premières Nations avant l'arrivée des Français et l'est encore aujourd'hui - les Inuit au Nunavik, les Cris dans les forêts de conifères, les Huron et les Iroquois (Modawks) dans la vallée du fleuve et les Micmac à l'est, pour nommer les plus importants peuples.

Le premier explorateur européen du Québec est le Français Jacques Cartier, qui a planté une croix à Gaspé en 1534 et a navigué sur le fleuve Saint-Laurent en 1535. C'est Samuel de Champlain qui a fondé la ville de Québec en 1608; la ville est devenue le noyau de la Nouvelle-France et le point de départ de l'exploration française de l'Amérique du Nord, en plus de donner son nom à la province. Après 1627, le roi de la France Louis XIII a interdit la colonisation de quiconque autre que les Catholiques, assurant que l'éducation et la santé soient pris en charge uniquement par l'Église. La Nouvelle-France est devenue une colonie royale en 1663 sous le reigne du roi Louis XIV et de l'intendant Jean Talon.

Les Français se sont alliés avec les Huron contre les Iroquois, qui étaient les alliés des Anglais. Les guerres entre l'Angleterre et la France en Europe et en Amérique du Nord se sont conclues en 1759 par la défaite de Louis-Joseph de Montcalm face au général anglais James Wolfe, sur les Plaines d'Abraham, près de Québec.

La Grande-Bretagne a acquis la Nouvelle France par le traité de Paris, en 1763, quand le roi Louis XV et ses conseillers ont choisi de garder la Guadeloupe pour son sucre plutôt que le Québec, qui était vu comme un vaste territoire gelé sans importance aux yeux de l'Empire Français. Le nouveau gouvernement britannique a passé l'Acte de Québec en 1774, permettant à la colonie de continuer à pratiquer son langage et sa religion. Le Québec a aussi eu la permission de garder ses lois civiles françaises plutôt que les lois anglaises. De plus, la province a maintenu son régime seigneurial et ses coutumes. Cet acte de tolérance était l'une des réclamations listées par les Américains dans la déclaration d'indépendance des États-Unis, mais cet effort a failli dans son but de rallier les Canadiens-Français à la cause de la rébéllion américaine.

Construite en 1779, la première librairie canadienne fut la Librairie de Québec, rendue possible grâce aux efforts du gouverneur britannique, Sir Frederick Haldimand. Après la fuite des Loyalistes de la [[révolution américaine]] vers le Québec, l'acte constitutionnel de 1791 a divisé la région à la rivière Ottawa, créant le Haut-Canada (Ontario d'aujourd'hui) et le Bas-Canada (Québec d'aujourd'hui). La première législature élue a aussi été crée durant cette année.

Des partisans du Haut-Canada et du Bas-Canada se sont révoltés contre l'empire britannique en 1837; au Québec, la révolte a été menée par [[Louis-Joseph Papineau]] et les patriotes. Les rébéllions furent écrasées, mais elles réussirent leur but quand le rapport de Lord Durham recommenda un gouvernement responsable pour les colonies. Il fallu attendre en 1849 pour voir ce dernier apparaître, sous les conseils de Robert Baldwin du Haut-Canada et de Louis-Hippolyte Lafontaine du Bas-Canada.

La rapport Durham recommendait l'assimilation des Canadiens-Français; ceci fut tenté en fusionnant les deux Canada en une Province du Canada en 1841. Le territoire du Québec d'aujourd'hui devint alors le Canada-Est. Ceci fut par contre instable, et quand la Province du Canada a joint le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse lors de la confédération (1867), elle a été divisée une fois de plus, formant les provinces du Québec et de l'Ontario.

Histoire du 20e siècle

Lorsque le Québec devint l'une des quatre provinces fondatrices de la Confédération, des garanties quant à la conservation de son langage, de sa culture et de sa religion furent spécifiquement écritent dans la Constitution; le Français et l'Anglais sont alors devenus les langues officielles du Canada et un double système d'éducation a été établi, basé sur la religion. Par contre, les tentatives de diminution du contrôle catholique sur l'éducation au Manitoba et en Ontario ont augmenté le sentiment d'isolation auprès des Québécois. Plus tard, dans les années 1960, le Québec a retiré le contrôle de l'éducation à l'Église; dans les années 1990, le système devint basé sur le langage plutôt que sur la religion, à l'opposé de la province de l'Ontario, où les écoles catholiques sont toujours garanties. Les Canadiens-Français sont restés fermement opposés à la conscription lors de la première et de la deuxième guerre mondiale.

Le Québec a été très catholique durant son histoire ; la religion est arrivée à son sommet dans les années 1950, sous le gouvernement de l'Union Nationale de Maurice Duplessis, qui a maintenu le contrôle religieux sur les services sociaux comme les écoles et les hôpitaux. En retour, le clergé utilisait son influence pour convaincre les voteurs de garder ce gouvernement conservateur, qui a aussi pris des mesures contre la réforme sociale et le syndicalisme. Cependant, après que le parti n'est plus été réélu, sous le nouveau gouvernement Libéral de Jean Lesage, le pouvoir de l'Église s'est vu grandement affaibli. Durant les années 1960, le Québec est devenue une société en grande progression, ce qui a été appellé la Révolution Tranquille.

Les sentiments nationalistes se sont transformés en souverainisme dans les années 1960. Le mouvement souverainiste a éclaté au grand public avec la crise d'octobre de 1970, alors qu'un groupe terroriste, le Front de Libération du Québec (FLQ), a kidnappé un diplomate britannique, James Cross, et le ministre du travail du Québec, Pierre Laporte. Cross a été libéré, mais Laporte fut assassiné. Même s'il fut plus tard reconnu que le FLQ était composé d'extrémistes marginaux, la déclaration des mesures de guerre par le premier ministre Trudeau, la suspension des les libertés civiles, l'intervention de l'armée à Montréal et l'arrestation de dissidents aggrava la situation aux yeux de la population générale.

C'est aussi en 1970 que s'est formé le Parti Québecois, un parti souverainiste dirigé par René Lévesque. C'est ce parti qui a gagné les élections provinciales et qui a instauré une série de lois faisant la promotion de l'usage du Français. (Le Français devint le seul langage officiel en 1974.) Une forte émigration de la population anglaise et de ses compagnies fut attribuée à ces mesures.

En 1980, le projet de Lévesque pour un Québec indépendant, appellé souveraineté-association, a été rejeté par la population lors d'un référendum. Néanmois, le PQ a été réélu en 1981, et a rejeté la nouvelle constitution de 1982. De 1985 à 1994, le Parti Libéral du Québec a gouverné sous Robert Bourassa et Daniel Johnson Jr. ; l'avancement sur la problématique constitutionnelle a résulté en l'accord du lac Meech (1987), mais celui-ci a échoué en 1990. Une autre entente, l'accord de Charlottetown, qui devait résoudre une longue liste de problèmes en plus de régler la relation du Québec avec le reste du Canada, a été rejeté par un référendum à la grandeur du pays, en 1992.

Le Parti Québécois a été réélu en 1994, alors mené par Jacques Parizeau, qui a tenu un autre référendum sur la souveraineté. Le 30 octobre 1995, la mesure a été rejetée par une très faible marge, moins d'un pourcent, pour laquelle le Parti Libéral de Jean Chrétien fut très critiqué.

Le premier ministre québécois Jacques Parizeau a dénoncé le vote ethnique comme cause de la perte du référendum, et, sous la pression des medias sur sa remarque raciste, a annoncé sa démission et a été remplacé par le chef du Bloc Québécois fédéral, Lucien Bouchard. Sous le gouvernement de Bouchard, le statut du Québec comme un société distincte a été reconnu par le Parlement. Depuis lors, le PQ, présentement au pouvoir avec le premier ministre Bernard Landry, a vu sa popularité diminuer, spécialement par la montée en popularité d'un parti de droite, l'Action Démocratique du Québec de Mario Dumont.

En ce moment, la question de l'indépendance du Québec est en attente. Sur une base journalière, les Québécois, spécialement à Montréal, vivent dans un équilibre culturel relativement stable. De plus grandes préoccupations politiques existent, comme l'état du système d'éducation et de santé.

Symboles provinciaux

La devise nationale du Québec est Je me souviens; elle est gravée sur le batiment de l'Assemblée Nationale à Québec.

L'emblême du Québec est le fleur-de-lis, habituellement sur un fond bleu, comme sur le drapeau provincial (voir plus haut), appellé le Fleurdelisé, symbole de la monarchie française.

La fleur provinciale est l'iris versicolore. Elle était auparavent le lis blanc, pour rappeller le fleur-de-lis, mais a été changé pour l'iris qui est natif du Québec.

L'oiseau provincial du Québec est l'harfang des neiges.

Le patron saint du Québec est Saint Jean-Baptiste. La Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin, est la fête nationale du Québec. La fête nationale canadienne du 1er juillet, qui célèbre l'indépendance du pays face à la Grande-Bretagne en 1867, n'est pas reconnue par le gouvernement du Québec.

Voir aussi :

Liens externes

Canada
Alberta C.-B. Manitoba Î.-P.-É. N.-B.
N.-É. Ontario Québec Saskatchewan T.-N.-L.
T.N.-O. Nunavut Yukon