Uptempo (genre musical)
Origines stylistiques | Techno hardcore, frenchcore, gabber |
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Origines culturelles | Début des années 2010 |
Instruments typiques | Boîte à rythmes, clavier, échantillonneur, séquenceur, synthétiseur |
Popularité | Faible |
Scènes régionales | Pays-Bas, Belgique |
L'uptempo ou uptempo hardcore est un genre musical dérivé de la techno hardcore et du gabber ayant émergé aux Pays-Bas au début des années 2010. Il est plus rapide, plus bruitiste et plus énergique que le gabber des années 2000.
Caractéristiques
La vitesse de l'uptempo fluctue généralement entre 185 et 220 BPM et le style musical lui-même présente une production de qualité inférieure, des synthétiseurs à la rythmique élevé, des kicks distordus agressifs et peu ou pas de mélodies.
Le kick du genre évolue à la fin des années 2010 avec l'introduction du « piep kick »[1], c'est-à-dire une grosse caisse dont le punch est hautement filtré et aigu. Le mot néerlandais piep signifiant « bip » en français.
Depuis la fin des années 2010, la durée des morceaux est souvent comprise entre 2 minutes et 3 minutes 30.
Terminologie
Dans le milieu musical de la techno hardcore, le mot « Uptempo » n'est pas nouveau au XXIe siècle. En effet, dès 1992, l'artiste Sperminator produit un morceau appelé Uptempo (Slow Down Mix)[2] et, en 1996, The Beatsquad sort un morceau happy hardcore dénommé Uptempo Beatz[3].
Histoire
La presse spécialisée et le public attribuent généralement la création de l'uptempo au DJ néerlandais Partyraiser[4]. Ce dernier a initialement accéléré les faces B des albums de techno hardcore, avant que cela ne devienne un style à part entière. Lors d'une interview en 2018, l'intéressé confie que : « la scène uptempo actuelle ramène les vieux souvenirs, à mon avis. Plus de kicks lourds, un tempo plus rapide, des breaks de même pas trois minutes. Je suis assez heureux d'avoir joué "the rough beats" déjà depuis 2007 »[5].
Après la concrétisation du genre, certains artistes ont commencé à expérimenter des kicks sans punch, des kicks plus aigus, des kicks à basse fréquence et un BPM plus lent vers 2019. Le genre est ainsi diffusé dans des événements et festivals de renom comme Tomorrowland[6] et Dream Nation[7].
Certains artistes de la scène hardcore s'opposent de façon musicale à l'existence de l'uptempo : par exemple Hellfish avec le morceau Uptempians Must Die (2020)[8] ou encore Paranoizer avec le morceau Front Anti Piep Kicks (2020)[9].
Artistes et labels
Les artistes et groupes notoires du genre incluent donc Partyraiser[4],[5], mais aussi et notamment F. Noize[10] et DRS[11]. Ainsi que GPF, unicorn on ketamine et kimmercore.
Parmi les labels discographiques, on peut citer Partyraiser Recordings, fondé par Partyraiser ; Footworxx, Darkside Unleashed, Barbaric Records, Offensive Rage Records, Megarave Records et Triple Six Records.
Notes et références
- « GPF X Sleazy – Piep Kicks », sur www.discogs.com
- « Sperminator – No Woman Allowed »
- « Various – Happy Rave 5 », sur www.discogs.com
- (nl) « Partyraiser », sur hardcorenews.nl (consulté le ), The year 2011 held another peak for the uptempo legend as he had the honor to close the main area at Reverze in Belgium [...].
- (en) « BKJN vs. Partyraiser Review & Interview with Partyraiser », sur The Hard Data, (consulté le ).
- Overdrax, « Que penser de la programmation Hard Music à Tomorrowland 2022 ? », sur guettapen.com, (consulté le ), Amateurs de Da Tweekaz, évitez peut être cette scène. Ici, c’est Hardcore à 13h pour évoluer sur de l’Uptempo bien énervé.
- « On était au Dream Nation Festival 2021… Et c’était incroyable ! », sur stayawake.fr (consulté le ), Hardstyle, Hardcore, Uptempo tous les styles s’enchaînent et c’est un Warm Up réussi..
- « Hellfish – King Of Ironfist », sur www.discogs.com
- « The Vizitor Vs Paranoizer – Ugly Bastards EP », sur www.discogs.com
- « Interview : F. NøIzE (EN + FR) », sur valliue.com, (consulté le ).
- (en) « DRS SIGNS TO MOST WANTED DJ », sur Hardstyle Magazine, (consulté le ), He is one of the leading Uptempo giants – DRS..