Jean-Pierre Deforis
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(à 61 ans) |
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Jean-Pierre Deforis, bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur, né à Montbrison le , guillotiné à Paris le .
Biographie[modifier | modifier le code]
Entré dans les ordres en 1753 chez les bénédictins, il s'installe à Paris au couvent des Blancs-Manteaux en 1774.
Il travaille sur la collection des Conciles des Gaules, et publie :
- Réfutation d'un nouvel ouvrage de Jean-Jacques Rousseau (L'Emile), 1762
- Réponse à la lettre de J. J. Rousseau à M. de Beaumont, 1764
- De la Vie monastique, 1768
- Doctrine de l'Église sur les vertus chrétiennes, 1776. Il a continué l'édition de Jacques-Bénigne Bossuet commencée par Claude Lequeux.
Engagé dans la mouvance janséniste, il transmet à Louis Silvy avant sa mort un recueil de lettres provenant de Port-Royal-des-Champs, appelé ensuite Recueil Silvy et contenant de nombreuses lettres de Jansenius et des Solitaires de Port-Royal. Ce recueil est conservé à la Bibliothèque de Port-Royal.
Il publie contre la Constitution civile du clergé un long texte dans la Gazette de Paris, qui lui vaut d'être arrêté le , condamné par le tribunal révolutionnaire, emprisonné successivement dans les prisons de La Force, du Luxembourg et à la Conciergerie, et guillotiné le .
Références[modifier | modifier le code]
- Les collections manuscrites de la Bibliothèque de Port-Royal, Jean Lesaulnier, in Publications électroniques de Port-Royal, 2006.
