Sarah Cohen-Scali

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 28 avril 2024 à 18:29 et modifiée en dernier par Fougere du nord (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Sarah Cohen-Scali
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (65 ans)
FèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Œuvres principales

Sarah Cohen-Scali, née le est une écrivaine française.

Biographie

Elle possède une licence en philosophie et a suivi des études de lettres et d'art dramatique[1],[2].

Auteure d'une soixante d'ouvrages, elle est lauréate de plusieurs prix de littérature jeunesse.

En 2012 est publié son roman Max[3], qui évoque la Seconde guerre mondiale et le nazisme. Pour l'avis de le lecture de Ricochet : « Ce livre de Sarah Cohen-Scali constitue un roman historique d’un genre nouveau dans la littérature jeunesse en ce sens où une importante documentation vient nourrir une fiction seule apte à rendre compte d’un pan terrifiant de l’histoire européenne du XXème siècle. Comment par le détour de la fiction, le lecteur parvient-il à prendre conscience d’une réalité historique effrayante et encore méconnue ? Comment la fiction devient-elle pour l’auteure de ce roman une arme efficace de dénonciation ? »[4]. L'ouvrage est récompensé de plusieurs prix jeunesse, dont en 2013, le Prix Sorcières[5], catégorie « Roman pour adolescents », et le Prix jeunesse des libraires du Québec[6].

Parmi ses romans jeunesse, elle écrit des « thrillers »[7],[8] dont Gueule de loup[7] en 2010 ou Phobie[8] en 2017, ou des polars, dont Phobie, pour lequel elle obtient le Prix Polar du roman jeunesse 2017[9] au Festival Polar de Cognac.

En 2019 est publié son roman jeunesse Août 61, autour du personnage de Ben, « Atteint de la maladie d’Alzheimer[10] » qui était en 1945 « un enfant juif rescapé des camps[10] » . Selon La Revue des livres pour enfants, avec cet ouvrage, « l'autrice clôt ainsi son triptyque sur les séquelles de la Seconde Guerre mondiale entamé avec Max (2012) et poursuivi avec Orphelins 88 (2018)[11] ».

Œuvre

  • La Puce, détective rusé, ill. par Christophe Besse, Casterman, 1989
  • Histoires que j'aime beaucoup, beaucoup, ill. de Annick Delhumeau, Larousse, 1991
  • Histoires que j'aime passionnément, ill. de Annick Delhumeau, Larousse, 1991
  • Danger d'amour, ill. par Catherine Louis, Casterman, 1991
  • Meurtres au pays des peluches, illustré par Christophe Besse, Casterman, 1992
  • Tête de lune, ill. Maïté Laboudigu, Rageot, 1993
  • En grandes pompes, illustré par Christophe Besse, Casterman, 1994
  • Le Voleur de tendresse, ill., Bruno Mallart, Hachette, 1994
  • Arthur Rimbaud, le voleur de feu, Hachette, 1994 (Prix ados Rennes 1995)
  • L'École frissonnière, illustré par Christophe Besse, Casterman, 1996
  • Une sirène dans la ville, ill. par Maïté Laboudigue, Rageot, 1996
  • L'Homme au chapeau, Magnard, 1998
  • Dodo la terreur, ill. par Christophe Besse, Casterman, 1998
  • Danse avec les spectres, Rageot, 1998
  • Mauvais sangs, Flammarion, 2000
  • Les Doigts blancs, Éditions du Seuil, 2000
  • Vue sur crime, Flammarion, 2000
  • Cauchemar à Noël, Éditions Magnard, 2000
  • Bleu de peur, ill. de Alain Gauthier, Rageot, 2000
  • Un bisous, sorcière ! , ill. de Jean-François Martin, Père Castor, 2001
  • Connexions dangereuses, Flammarion, 2002 (Prix Farniente 2004)
  • Un gorille à ma fenêtre, Magnard, 2002
  • Collapsus, Rageot, 2003
  • Noël sans frontières (recueil collectif), Rageot, 2003
  • Elle reviendra, Grasset, 2004
  • Douée pour le silence, La Martinière, 2004
  • Ombres noires pour Noël rouge, Rageot, 2004
  • Crimes glacés (recueil collectif), Rageot, 2004
  • Ogres, vampires et démons, Éditions Scènes de crime, 2005
  • Créature contre créateur, Éditions Nathan, 2005
  • Tu te maries et moi j'aime, Rageot, 2005
  • Cadeau mortel (collectif), Rageot, 2005
  • Disparus, Grasset, 2006
  • Une histoire sans nom, Hachette, 2006
  • Les Mille et un jours, Nathan, 2006
  • Un parfum de meurtre, Rageot, 2007
  • Mauvais délires, Flammarion, 2008
  • Les Dents de la nuit, Hachette Livre, 2009
  • Gueule de loup[7], Éditions de l'Archipel, 2010
  • Max[4], 2012 (plusieurs prix littéraires dont le prix Sorcières[5] 2013, et le Prix des libraires du Québec[5] 2013), Gallimard Jeunesse, coll.
  • Phobie[8], Gulf stream Éditeur, 2017 (Prix meilleur Polar jeunesse, Cognac 2017)
  • Gingo, Gulf stream Éditeur, 2018
  • Orphelins 88, Robert Laffont, 2018
  • Août 61[10],[11], Albin Michel, 2019
  • Le dernier petit singe, Casterman, 2020
  • L'Oeil de la mort, les Éditions du 38, 2022

Prix et distinctions

  • Prix Ados Rennes/Ille-et-Vilaine[5] 1995 pour Arthur Rimbaud : le voleur de feu
  • Prix de la Semaine Paul Hurtmans du livre de jeunesse[5] 2002 pour Vue sur crime
  • Prix Farniente 2004[12] pour Connexions dangereuses
  • Prix jeunesse des libraires du Québec[5] 2013, catégorie Hors Québec , pour Max
  • Prix Sorcières[5] 2013, catégorie Roman ado, pour Max
  • Prix Tatoulu[5] 2014 pour Max
  • Prix des dévoreurs de livres[5] 2014 pour Max
  • Prix Polar du roman jeunesse 2017[9], Festival Polar de Cognac, pour Phobie
  • Prix Livrentête[5] 2018 pour Phobie
  • Prix du roman historique jeunesse[5] 2021 pour Août 61

Notes et références

  1. Fiche de Sarah Cohen-Scali sur Ricochet (site).
  2. Sarah Cohen Scali, Connexions dangereuses, Paris, Flammarion jeunesse, , 185 p. (ISBN 978-2-08-142219-3), notes sur l'auteur page 187
  3. Sonia Sarfati, « Max, un livre dérangeant », sur La Presse, (consulté en ).
  4. a et b Hélène Dargagnon, « Avis critique de Max  », sur Ricochet, (consulté en ).
  5. a b c d e f g h i j et k Prix et lauréats via la page Prix littéraires du site Ricochet.
  6. Lauréats du Prix des libraires du Québec, catégorie Jeunesse, sur le site ricochet-jeunes.org.
  7. a b et c Aline Eisenegger, avis critique de Gueule de loup, dans La Revue des livres pour enfants, du 3 mai 2010 ; avis repris sur la notice BnF de l'ouvrage. (consulté en avril 2024)
  8. a b et c Stéphane Martinati, avis critique de Phobie, dans La Revue des livres pour enfants, du 1er septembre 2017 ; avis repris sur la notice BnF de l'ouvrage. (consulté en avril 2024)
  9. a et b Antoine Oury, « Michel Moatti reçoit le Prix du meilleur roman au Festival Polar de Cognac », sur ActuaLitté, 33 octobre 2017 (consulté en )
  10. a b et c Sophie Pilaire, « Avis critique de Août 61  », sur Ricochet, (consulté en ).
  11. a et b Viviane Ezratty, avis critique de Août 61, dans La Revue des livres pour enfants, du 1er février 2020 ; avis repris sur la notice BnF de l'ouvrage. (consulté en avril 2024)
  12. [PDF] Lauréats 2004 sur La Revue des livres pour enfants n°218, 2004.

Liens externes