Stéphanie Mörikofer
Stéphanie Mörikofer | |
Portrait de 1992. | |
Fonctions | |
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Conseillère d'État du canton d'Argovie | |
– | |
Législature | 1993-1997 et 1997-2001 |
Département | Santé (1993-1999) Finances (1999-2001) |
Prédécesseur | Victor Rickenbach (de) |
Députée au Grand Conseil argovien | |
– | |
Biographie | |
Nom de naissance | Stéphanie Zwez |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Coire |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti radical-démocratique |
Fratrie | Annelise Zwez (de) |
Diplômée de | École polytechnique fédérale de Zurich |
Profession | Chimiste Enseignante |
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Stéphanie Mörikofer, née en à Coire, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.
Elle est la première femme membre du Conseil d'État du canton d'Argovie, où elle dirige le département de la santé de 1993 à 1999.
Biographie
Origines et famille
Stéphanie Mörikofer naît Stéphanie Zwez en 1943 à Coire, dans le canton des Grisons[1],[2]. Sa sœur cadette est la critique en arts visuels Annelise Zwez (de). Leurs parents sont Georges Zwez et Marie-Louise Irlet[2].
Mariée et mère de deux enfants[1], elle habite depuis 1976 à Kaiseraugst[3].
Études et parcours professionnel
Après ses écoles primaires et secondaires à Schaffhouse, elle fait des études de biologie à l'École polytechnique fédérale de Zurich de 1962 à 1966. Elle occupe ensuite à partir de 1967 un poste d'assistante à l'Université de Berne , où elle obtient un doctorat en 1972[1],[4].
Elle enseigne la chimie à l'école cantonale de Schaffhouse de 1973 à 1976, puis occupe un poste de collaboratrice scientifique à l'Université de Bâle de 1977 à 1990, période au cours de laquelle elle obtient son habilitation (1985). Elle y est ensuite maître d'enseignement et de recherche en biochimie jusqu'en 1993[1].
Parcours politique
Elle adhère au Parti radical-démocratique en 1973[1].
Elle est membre du Grand Conseil du canton d'Argovie de 1985 à 1993[1].
Elle est candidate au Conseil d'État du canton d'Argovie lors des élections de 1984, qui voient le retrait du radical Victor Rickenbach (de) et du socialiste Arthur Schmid (fils) (de). Elle est élue au second tour, le , parvenant à conserver le deuxième siège de son parti attaqué par l'UDC[5]. Elle est réélue le aux côtés de tous les autres sortants[6].
Première femme à siéger au sein de ce gouvernement cantonal, elle y dirige le département de la santé de 1993 à 1999, puis le département des finances de 1999 à 2001[1]. Elle n'est pas réélue pour un troisième mandat lors des élections de [3].
Autres activités et fonctions
Elle est présidente de l'association suisse d'aide et de soins à domicile (de) à partir de 2002[1].
Notes et références
- (de) Esther Girsberger (de), Abgewählt. Frauen an der Macht leben gefährlich, Zurich, Xanthippe (de), , 229 p. (ISBN 3952286826), p. 92
- (de) Heidi Lüdi (dir.), Margrit Wick-Werder (dir.) et Annelise Zwez, seebutz : Heimatbuch des Seelandes und Murtenbiets, Bienne, W. Gassmann, , 146 p. (ISSN 2296-4347, lire en ligne), « Das Fraubrunnenhaus in Twann », p. 52
- (de) Peter Rombach, « Mörikofer - Was macht eigentlich Alt-Regierungsrätin Stéphanie Mörikofer? », Aargauer Zeitung, (consulté le )
- (de) « Aargau Solothurn - Stéphanie Mörikofer: «Gemischte Teams arbeiten erfolgreicher» », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
- (de) Matthias Rinderknecht, « Dossier: Kantonale Wahlen - Aargau. Regierungsratswahlen Aargau 1992 », sur Année politique suisse, (consulté le )
- (de) kfr, « Unzufriedenheit über Wahl ohne Auswahl », Neue Zürcher Zeitung, no 281, , p. 16 (lire en ligne)
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :