Tannage amérindien

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 8 décembre 2007 à 17:06 et modifiée en dernier par Carolinesigouin (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Contrairement aux Européens qui transformaient la peau d’animaux en cuir luisant (leather) à l’aide d’une solution contenant un agent tanin (une décoction d’écorce de saule, par exemple), les amérindiens, eux, transformaient la peau en cuir souple et mat (buckskin) à l’aide d’une bouillie de cervelle ou d’œufs d’oiseaux.

Précédemment, ils devaient toutefois avoir enlevé en grattant (souvent à l’aide d’un fémur d’orignal fendu en deux sur la longueur), toute la chaire et le gras du côté intérieur de la peau, et de l’autre, le poil et la couche superficielle de la peau (le grain, qui fait qu’un cuir est luisant ou non).

Après avoir fait tremper la peau dans la mixture, un long travail de séchage et d’assouplissement commence. Le plus souvent, on attache la peau à l’intérieure d’un cadre de perches de façon à ce qu’elle soit bien tendue. On l’étire ensuite en poussant avec un bâton tout le long du séchage.

À la fin, pour éviter que la peau ne durcisse à nouveau ou ne soit attaquée par des moisissures ou des insectes, il faut la fumer au dessus d’un feu de boucane, ce qui lui donne couleur et odeur.


Notes et références de l'article

Voir aussi

Articles connexes

Liens et documents externes