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Notre-Dame-des-Anges (Anjou)

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Ancien prieuré des Anges (logis principal)

Le couvent de Notre-Dame-des-Anges, créé par Pierre de Rohan au début du XVIe siècle était situé sur la crête séparant les paroisses de Saint-Quentin-les-Anges et de L'Hôtellerie-de-Flée. La tradition veut que ce soit pour exaucer un vœux de sa première femme, Françoise de Porhouët, morte en 1497 (soit plus de 3 ans avant la construction) que Pierre de Rohan ait entrepris la construction du monastère à côté de son château de Mortiercrolles. Suivant les versions, le vœux portait soit sur le retour de Pierre parti en pèlerinage à Compostelle soit sur l'espoir de concevoir un enfant, mais il est plus probable que ce soit tout simplement par dévotion que Pierre de Rohan fit construire le monastère de ses biens et ceux de sa défunte épouse, ainsi que le mentionne la bulle papale autorisant son édification. Il ne reste presque rien aujourd’hui du couvent de Notre-Dame-des-Anges, l’église et la majeure partie des bâtiments ont disparu. Sur le lieu-dit « les Anges » de la commune de L'Hôtellerie-de-Flée quelques pierres témoignent encore de ce passé monastique.

Histoire [1]

Pierre de Rohan
Notre-Dame-des-Anges (Anjou)

31 mars 1500: Bulle du pape Alexandre VI autorisant l'édification d'un monastère près du château de château de Mortiercrolles avec une église, un petit clocher, une cloche, un cloître, un réfectoire, un dortoir, avec des jardins et autres commodités nécessaires pour un couvent et d'en laisser prendre possession aux frères Mineurs de l'Observance (franciscains ou cordeliers).

6 octobre 1504: François de Rohan (fils de Pierre de Rohan), archevêque de Lyon et évêque d'Angers se trouve au nouveau monastère des Anges et y fait un mandement en faveur des religieux pour qu'ils puissent prêcher librement en leur église et en rappelle l’appartenance aux Quatre Mendiants.

23 novembre 1512: le bâtiment étant achevé et la maison meublée, l'église est consacrée au nom de Notre-Dame-des-Anges par l'évêque de Léon sur pouvoir de François de Rohan, primat des Gaules.

22 avril 1513 : Mort de Pierre de Rohan.

1519: Pierre de Rohan obtient de Christophe de Forlieri, général de tout l'Ordre, des indulgences pour ceux qui visitent l'église des Anges et y font aumônes.

1549: Alors que les religieux sont sujets à des menaces de gens de la "nouvelle doctrine", le mandement de 1504 est confirmé par une sentence du Sénéchal d'Anjou, Jean de Daillon, comte du Lude, le 28 janvier, avec ordre à ses officiers de les maintenir.

1671 : Le logis principal, appelé aussi le Pavillon, a été construit ou remanié (date portée).

fin XVIIe siècle : L'église Notre-Dame-des-Anges est encore très fréquentée ainsi que l'indique Joseph Grandet (1646-1724).

Au cours du 18e siècle et jusqu’à la révolution : le couvent servit de prison (ou maison de force pour les jeunes gens, selon Célestin Port).

1791 : Le monastère est vendu nationalement.

1792 : le couvent est incendié.

1795 : le couvent est à nouveau incendié.

Aujourd'hui: seul le logis en pavillon avec son mur de clôture et une maison le jouxtant, à l'ouest, sont en place.[2]

Indulgences Plénières accordées par les souverains pontifes :

- 12 janvier 1617: Paul V à l'occasion de la fête de la visitation de Notre-Dame

- 25 octobre 1619: Paul V à l'occasion de la fête de l'assomption

- 15 juin 1624: Urbain VIII pour le jour de la Conception

- 8 février 1634: Urbain VIII pour le jour de la Nativité

- 15 janvier 1660: Alexandre VII

Liens externes

Notes et références

  1. Notre Dame Angevine – Edition de 1884 d’après le texte original du « Traité historique de toutes les églises d'Anjou dédiées à la sainte Vierge » de Joseph Grandet – pages 228 à 231 - Fonds de la BnF – Base de données Gallica
  2. NOTICE SUR LA VILLE DE SEGRÉ ET SON ARRONDISSEMENT par E. MILON (Octobre 1888) – page 51 - Fonds de la BnF – Base de données Gallica