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Hispaniques et Latino-Américains

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L’immigration hispanique.


1) Introduction.

L’Amérique est un pays de taille très importante (+/-9 300 000 km²) sur lequel vit une population de 300 millions habitants. En effet les Etats-Unis sont le 3e pays le plus peuplé au monde Bien que nommé Etats-Unis, on ne peut pas en dire autant pour sa population qui se compose de nombreuses couches de populations de richesse et d’origine très différentes. Parmi cette population, on retrouve le groupe hispanique. Les hispaniques sont relativement nombreux aux Etats-Unis, près de 23 millions de représentants. Pour la plupart ils viennent du Mexique et sont arrivés aux alentours des années 60. Les mexicains immigrés représentent quasiment 2/3 de la population hispanique. Les autres sont principalement cubain (600 000) ou portoricains. On peut également observer des habitants d’Amérique Centrale, voire même du Nord de l’Amérique du Sud. Ces populations s’installent au Nouveau-Mexique, ou Texas et en Californie. Dans ces anciens états mexicains, la population hispanique représente la moitié de la population. Un autre élément à citer c’est que les hispaniques furent les premiers à s’installer au Nouveau Monde. Il n’y a pas de date précise mais on peut supposer que le début de l’immigration se situe dans le siècle qui suit la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, càd de 1500 à 1600. Toute fois, la véritable vague d’immigration américaine à du se produire plus tard, aux environs de 17e ou du 18e siècle.

2) Intégration.

Les hispaniques, comme la plupart des autres groupes d’immigrés se sont relativement peu intégrés dans la société américaine. Pour la plupart, ils vivent dans des grandes villes, dans des zones « ghetto », dans les quartiers misérables de la ville. Il existait une véritable attitude raciste contre cette tranche de la population.

La naissance des quartiers ghetto n’est certainement pas due au hasard. Bien sûr le fait que les gens de même nationalité se regroupe peut paraître évident, cela n’explique pas l’importance de ceux-ci au Etats-Unis. L’explication remonte au 19e siècle. A cette époque, il est interdit de vendre des terres aux immigrés, à l’exception de petits territoires délimités par le gouvernement.

Dans ces conditions, la vie était beaucoup plus aisée lorsque l’on était blanc de peau, ou « Caucasien », comme disait les Américains de l’époque.

Même si aujourd’hui ce phénomène s’est largement estompé, les séquelles, elles, ne se sont pas volatilisées du jour au lendemain.

De plus, on constate qu’encore aujourd’hui, il existe une grande inégalité dans le secteur de l’éducation. En effet, les « Caucasiens » représentent la très grande partie des gens diplômés, laissant loin derrière les autres nationalités. Ainsi, dans les grandes universités américaines, on constate que très peu de professeurs sont d’origine noire ou hispanique. Cela est dû au fait que très peu de gens de ces nationalités peuvent prétendre avoir les compétences requises pour accéder à des postes de telles importances.

Le facteur qui crée cette inégalité raciale par rapport à l’école est probablement le fait que l’école est rarement gratuite. Donc seuls les gens d’une certaine aisance peuvent envoyer leurs enfants à l’école, d’où la différence importante de brevets décernés pour chacune des tranches de la population.

3) Influence sur la société américaine.

Malgré cela, les premiers hispaniques arrivés en conquérants ont laissé des traces dans la civilisation américaine. On peut surtout le remarquer au niveau de l’architecture des villes « pauvres » du Sud, principalement habitée par des hispaniques, qui présente de nombreuses similitudes avec l’architecture espagnole et portugaise. L’espagnol est aussi une langue qui a de l’importance aux Etats-Unis, car on la parle souvent, principalement dans le Sud. On constate d’ailleurs la naissance d’un dialecte, mélange d’anglais et d’espagnol.

Un autre exemple est la gastronomie hispanique. La gastronomie hispanique se développe depuis quelques années autour de produits phares, comme les tortillas, etc. Ce sont principalement la Corona, la tequila et la Salsa (la sauce) dont la consommation est désormais supérieure au traditionnel Ketchup. Si les produits hispaniques envahissent le marché, ils sont néanmoins adaptés aux goûts des Américain.

Les hispaniques ont aussi conservé leur musique, leur langue, … ce qui fait d’eux une partie à part de la population.

4) Conclusion.

La culture hispanique a de l’importance aux Etats-Unis, mais a du mal à s’intégrer réellement dans la société américaine, qui, pendant longtemps, est restée fermée à cette partie d’elle-même.

Auteur

Francois Remy