Irano-Américains
Los Angeles San Francisco New York Washington DC |
115 000 27 000 22 000 20 000[1],[2],[3] |
---|---|
Population totale | 377 618 à 3 500 000[1],[2],[3] |
Régions d’origine | Iran |
---|---|
Langues |
Anglais Persan |
Religions |
Islam Baha'i Zoroastrisme Christianisme Judaïsme |
Ethnies liées | Diaspora iranienne en France |
Les Irano-Américains sont les Américains d'origine iranienne. Bien qu'une très petite partie de la diaspora iranienne se soient installée aux États-Unis jusque dans les années 1930, on assista à une forte immigration depuis la révolution islamique de 1979. Selon le US Census Bureau, le pays comptait 377 618 Iraniens en 2005, dont plus de 300 000 citoyens américains[1].
Histoire
La communauté iranienne aux États-Unis est la plus nombreuse se trouvant hors d'Iran. Selon le recensement américain de 2000, il y avait 283 225 personnes nées en Iran qui vivaient aux États-Unis, dont 115 000 dans la région métropolitaine de Los Angeles[4], surnommée « Tehrangeles » ou « Irangeles » ou son quartier iranien « Little Persia », 27 000 dans la région de San Francisco, 22 000 dans la région de New York et 20 000 dans la région de Washington DC. La Californie est l'État qui comprend la majorité des immigrés iraniens aux États-Unis, totalisant 56% du total. L'État de New York suit avec 6%, le Texas 5,5%, la Virginie 3,8% et le Maryland 3,4%.
En incluant les personnes nées aux États-Unis et se reconnaissant d'origine iranienne, le nombre total d'Irano-Américains atteignait 338 000 personnes en 2000[5], mais une étude de la prestigieuse MIT en 2004 a avancé le chiffre de 691 000 individus[6].
Malgré ces études quantitatives Trita Parsi, président du NIAC (Conseil national irano-américain) affirme en arguant de nombreux défauts dans la technique de sondage de l' US Census de 2000 que cette diaspora dépasserait le million de membres[7]. Aussi il faudra attendre le US Census de 2010 pour avoir plus de précisions sur le sujet.
La diaspora iranienne aux États-Unis présente par ailleurs de nombreuses institutions et sièges politiques représentant à la fois la communauté dans le système politique américain et une force transnationale ayant une influence sur l'Iran[8].
Le prince héritier Reza Pahlavi II, fils ainé du Shah d'Iran habite Washington et souhaite organiser les réseaux de la diaspora afin d'avoir une incidence politique sur la République islamique.[9]. Le livre qu'il publia en 2009 suite à l'entretien qu'il eut avec Michel Taubmann, "l'Iran: L'heure du choix"[10] est de cette manière explicite sur les objectifs de changement de régime qu'il envisage pour l'Iran.
Voir aussi
Notes et références
- United States Census Bureau, « US demographic census » (consulté le )
- Raymond G. Gordon, Jr. (ed.), « Ethnologue: Languages of the World, Fifteenth edition. Dallas, Tex.: SIL International. Online version » (consulté le )
- Phyllis McIntosh, « Iranian-Americans reported among most highly educated in U.S. » (consulté le )
- http://www.migrationinformation.org/USfocus/display.cfm?ID=404
- US census
- THE IRANIAN: Iranian-American stats, Phyllis McIntosh
- Trita Parsi , « Strength in numbers: the relative concentration of iranian americans across the United States ». NIAC, 2003, p.6.
- http://www.regardcritique.ulaval.ca/accueil/la_diaspora_iranienne_aux_etatsunis_la_puissance_du_spectre/
- http://www.rezapahlavi.org/
- Reza Pahalavi, L'Iran l'heure du choix: Entretiens avec Michel Taubmann, Paris: Éditions Denoel, 2009, 254p.ISBN 978-2-207-26103-3
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Iranian American » (voir la liste des auteurs).