Économie de l'Islande

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L’Economie de l’Islande est une des plus prospère du monde, avec, en 2005, un revenu par habitant de 34500 dollars, une croissance du Produit national brut de 5.9%, un taux de chômage de 2%, une inflation maîtrisée à 4%, un budget de l’Etat dégageant un surplus. La seule ombre au tableau est un déficit du commerce extérieur.

L’économie de l’Islande dépend fortement de la pêche et de ses débouchés, qui comptent pour plus de 60% de ses revenus à l’exportation. La santé de l’économie est tributaire des conditions des marchés des produits de la mer.

Importations et exportations

Les produits de la pêche en mer comptent pour plus de 60% des exportations. Les autres produits exportés sont l’aluminium , d’autres minerais ferreux, des équipement pour la pêche et le conditionnement des poissons, des vêtements en laine. Le développement récent du tourisme, de l’industrie et des services diversifie les revenus à l’exportation. Le commerce extérieur joue un rôle important dans l’économie islandaise. Les exportations est les importations représente chacun un tiers du PNB. Les exportations de l’Islande sont à destination de l’Union européenne, des pays de l’ Association européenne de libre-échange (AELE), des Etats-Unis et du Japon.

La politique islandaise relativement ouverte en commerce extérieure, a été renforcée par son admission dans l’espace économique européen en 1993 et par les accords du GATT (Uruguay round). Ces traités ont facilité les exportations islandaises (particulièrement pour des produits de la mer). Cependant, l’agriculture reste largement subventionnée et protégée (avec des droits de douane s’élevant jusqu’à 700%.


Inflation

L’économie islandaise est relativement sujette à l’inflation. Pendant les années 1970, le choc pétrolier frappe durement l’Islande. L’inflation s’éleva à 43% en 1974 et 59% en 1980. Elle tomba à 15% en 1987 mais augmenta à 30% en 1988. Depuis, l’inflation est maîtrisée (4% en 2005).

Matière premières et énergie

L’Islande a peu de matières premières : quelques mines de diatomite sont exploitées. Le potentiel important d’énergie hydroélectrique et géothermale sont de plus en plus exploitées. En 1991, 80% de la population utilisait un système de chauffage basé sur la géothermie.

L’énergie hydroélectrique est exploitée par de nombreux barrages hydroélectriques. Le plus grand sera Kárahnjúkavirkjun (690 MW), en construction jusqu’en 2009, au nord du Vatnajökull. Les autres barrages sont Búrfell (270 MW), Hrauneyjarfoss (210 MW), Sigalda (150 MW), Banda (150 MW), et d’autres encore. L’Islande a envisagé l’exportation l’électricité qu’elle produit vers le continent européen par un câble sous-marin. Elle cherche aussi à attirer des industries demandant beaucoup d’énergie, tel que la transformation de l’aluminium.


Transport

Le principal moyen de transport en Islande est la route. La route N°1 relie les plus grands centres habités en faisant le tour de l’île. Des routes secondaires desservent des villes moins importantes et des villages. Des liaisons aériennes régulières relient Reykjavík aux principales villes. La navigation le long des côtes est réservée au transport de marchandises. Elle tend à être supplantée par le transport par camion. L’Islande n’a pas de chemin de fer. La compagnie aérienne nationale Icelandair assure des liaisons de l’aéroport de Keflavík vers l’Amérique du Nord et L’Europe. La compagnie à bas prix Iceland Express relie Keflavík à quelques destinations en Europe occidentale.

Accord économiques

L’Islande adhéra à l’Association européenne de libre-échange (AELE) en 1970 et participa à un accord douanier avec l’Union Européenne en 1973. A la suite de son adhésion à L’Espace économique européen en 1994, Il y a une liberté de mouvement du capital, du travail, des biens et des services entre l’Islande et les pays de l’Union Européenne. Cependant, le gouvernement d’Islande est opposé à l’adhésion à l’Union Européenne, principalement par crainte de la perte de contrôle de sa politique de pêche.

politique économique

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