Jean-Pierre Cottet

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Jean-Pierre Cottet est un journaliste, auteur, écrivain, producteur et dirigeant de l'audiovisuel.

Biographie.

Après une formation en sociologie à l'université d'Aix-en-Provence, et une formation complémentaire à l'école de journalisme, il débute de sa vie professionnelle dans la presse régionale (presse écrite et radio, carte de presse 37915)

Le producteur.

En 1978, il crée à Marseille la première société de production de programmes audiovisuels (Col-Ima-Son). Avec cette société, grâce au soutien de Bernard Faivre d'Arcier et la SEPT, en compagnie de Jean Claude Izzo, ils conçoivent et dirigent un magazine littéraire consacré aux romans policiers intitulé: Carte Noire. ( Ce sera le seul de l'histoire de la télévision !)

EN 1983, il s'installe à Paris et avec l'éditeur Alain Moreau, ils font partie des pionniers de la production privée. Ils créent une société de production de programmes pour la télévision : "Caméras Continentales".

La production de cette société est principalement culturelle.

Parmi les centaines d'heures de programmes produites par Caméras Continentales :

1) De nombreuses captations d'opéras et d'émissions musicales, en particulier:

Une "Histoire de la Musique Contemporaine" dirigée par Pierre Boulez avec l'IRCAM

Un cycle consacré aux œuvres de Mozart.M,

Musique maestro, une émission hebdomadaire, diffusée en prime-time sur France 3, consacrée à la musique classique et présentée par Frédéric Lodeon

2) Des pièces de théâtre destinée à la télévision, notamment :

des pièces de théâtre destinée à la télévision, notamment :

"En attendant Godot" et "La Dernière Bande", en collaboration avec Les Éditions de Minuit et la mise en scène est dirigées par Walter Ashmus sous la tutelle de Samuel Beckett,

"La Classe morte" de T. Khantor,

Dans le domaine de la fiction : entre autres téléfilms, il produit avec des sociétés allemandes, américaines et canadiennes quatre films adaptés des romans de Mary Higgins Clark.

Jean-Pierre Cottet est également rédacteur en chef et producteur de "La Science et la Vie", un magazine scientifique diffusé sur TF1. .

À la même époque, il produit un portrait de Chico Buarque réalisé par le cinéaste brésilien Walter Salles, ainsi qu'une série de 12 portraits consacrés aux grands de la chanson française.

Il produit pour le cinéma avec Jean-Pierre Gallo : La Vouivre, de Georges Wilson. Gauguin, le loup dans le soleil, d’Henning Carlsen avec Donald Sutherland dans le rôle de Gauguin. L’argent fait le bonheur, de Robert Guédiguian.

Le dirigeant de l'audiovisuel.

En 1991, il est Chargé de Mission pour le gouvernement par: Georges Kiejman alors Ministre délégué à la Communication qui lui demande de rédiger un rapport sur : « la place de la culture à la télévision en Europe. »

En décembre 1993, il est nommé Directeur de l'antenne et des programmes de France 3 par Jean-Pierre Elkabbach sur propositiion de Xavier Gouyou-Beauchamps. Il rénove profondément une chaîne alors vieillissante. Militant contre le SIDA, il installe à l’antenne le seul magazine hebdomadaire mondial d’information sur cette maladie : Ruban rouge

.Il conçoit et lance la plus grande collection européenne de documentaires consacrés à la littérature : « Un siècle d’écrivains » (276 épisodes de 52 minutes chacun)

.Il double les investissements de la chaîne dans les programmes Jeunesse. France 3 devient le premier producteur européen de films d’animation. Il rénove une politique de fiction qui permet à la chaîne de trouver ses premiers grands succès d'audience. Sous sa direction, en deux ans, l’audience de la chaîne passe de 14.3 % à 17.7 %. C'est la plus forte progression d'audience jamais enregistrée par une chaîne dans des délais aussi courts.

En juin 1996, Xavier Gouyou-Beauchamps devenu président de France Télévision Le nomme Directeur Général en charge de l'antenne de France 2. Il lui demande de quitter France 3 pour venir reprendre en main les programmes de France 2. La chaîne est alors affaiblie et déstabilisée par l’affaire des animateurs producteurs. Il est chargé d'assainir la situation juridique et financière des programmes. Il traite les dossiers tapageurs qui ont nourri la presse pendant plusieurs mois. En quelques semaines, il remet la chaîne sur pieds, restructure la grille et met un terme aux contrats litigieux sans bourse délier. Il lance les premières séries de fiction de 52 minutes en prime time et les premiers programmes courts de fiction.

En 1999, il est à nouveau chargé de mission pour le gouvernement : La Ministre de la Culture et de la Communication Catherine Trautmann les charge avec Gérard Eymery d'un rapport sur la migration numérique et d'étudier l'hypothèse du développement de la télévision hertzienne numérique terrestre (TNT). La Ministre leur demande de répondre à la question : "Faut-il numériser les réseaux analogiques et lancer la télévision numérique terrestre hertzienne ?" Le rapport conclut positivement.

En février 2000, il est nommé Directeur Général de la 5e par Marc Tessier devenu Président de France Télévision. Il transforme la chaîne en France 5 qui devient alors le symbole du dynamisme et de l’exigence du service public. C'est l'époque où sont mises à l'antenne des émissions comme Les Maternelle avec Maïtena Biraben ou C'est dans l'air présenté par Yves Calvi. Les documentaires et les programmes destinés à la jeunesse occupent une place centrale dans la grille des programmes.

En janvier 2004, il rejoint le Groupe Lagardère avec les fonctions de directeur des activités broadcast et directeur du business development " rattaché à Arnaud Lagardère. Pendant cette période, il lance les chaînes thématiques TNT du groupe (il crée Gulli) et réorganise la production audiovisuelle.

Il initie et devient Président le pôle de compétitivité parisien Cap Digital, consacré à la R&D et à l’innovation dans le domaine des contenus numérique.

Il est nommé Président de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle (sous tutelle des Ministères de l’Industrie et de la Culture). Il quitte ce post en 2010

En 2009, il décide de quitter le groupe Lagardère pour lancer une nouvelle société de production audiovisuelle "io production".

En mai 2013, il publie, aux Éditions PLON, son premier roman : La Vie déplorable de Charles Buscarons. Il est par ailleurs l'auteur de nombreux articles pour des revues littéraires ou professionnelles.

Il est chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Ordre Nationale du Mérite et chevalier des arts et Lettres.