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Boulevard du crime

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Le Boulevard du crime en 1842.

« Boulevard du crime » est le surnom donné au XIXe siècle au boulevard du Temple à Paris, sur lequel se trouvaient plusieurs théâtres mélodramatiques dans lesquels étaient fréquemment représentés des faits divers, assassinats et vols.

Les théâtres du boulevard du Temple

Peinture de 1862 représentant le boulevard du Temple avec, de gauche à droite, le Théâtre historique, le Cirque-Olympique, les Folies Dramatiques, la Gaîté, les Funambules, les Délassements-Comiques (tableau d'Adolphe Martial Potémont, musée Carnavalet).

Sur le Boulevard du crime se trouvaient le Théâtre-Lyrique, le premier théâtre de l'Ambigu (incendié en 1826), le Cirque-Olympique, les Folies-Dramatiques, la Gaîté, les Funambules, les Délassements-Comiques, le théâtre des Associés (Théâtre-Patriotique sous la Révolution, puis le théâtre de Mme Saqui), le théâtre des Pygmées, le Petit-Lazari, ainsi que de nombreux cabarets et café-concerts.

Tous ces théâtres étaient situés dans la partie est du boulevard[1]. Ils ont été détruits lors de la réorganisation de Paris par le baron Haussmann en 1862. Seules les Folies-Mayer échappent à la démolition lors de la création de la place de la République — car situées sur le trottoir opposé à celui où elles se trouvent aujourd'hui sous le nom de « théâtre Déjazet ».

Culture populaire

Cinéma

Théâtre

Musique

Notes et références

Bibliographie

  • Mario Proth, Le Boulevard du crime, Paris, Balitout-Questroy et Cie, , 20 p. (lire en ligne).

Annexes

Article connexe

Liens externes

  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :