Aller au contenu

J'aurais pu virer malhonnête

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.

J'aurais pu virer malhonnête
Auteur Bernard Lonjon
Pays Drapeau de la France France
Genre Récit Biographie
Éditeur Du Moment
Date de parution 2010
ISBN 2-35-417064-5

J'aurais pu virer malhonnête est un récit biographique du chanteur Georges Brassens écrit par Bernard Lonjon.

Introduction

J'aurais pu virer malhonnête, Secrets d'une jeunesse tumultueuse précise Bernard Lonjon en sous-titre.

C'est Brassens lui-même qui disait mi figue, mi raisin : « J’aurais pu être un gangster. Si je n’étais pas chanteur, c’est voleur que j’aurais été. Piquer du fric… ça doit être bath ! » Il le dit expressément dans une de ses chansons Stances à un cambrioleur[1]. Il y fera allusion dans d'autres chansons comme La mauvaise réputation, La mauvaise herbe ou Je suis un voyou[2].

Adolescent à Sète, il participa à une 'ténébreuse affaire' de petits larcins qui lui valut effectivement une mauvaise réputation et de partir se faire oublier chez sa tante Antoinette à Paris, dans ce quartier qu'il ne quittera plus guère par la suite, histoire qu'il mettra plus tard en vers dans une chanson intitulée Les quatre bacheliers.

Présentation et synthèse

Les chansons de Brassens servent de fil conducteur à cet ouvrage qui présente aussi nombre d'histoires inédites. Comme tous les anarchistes, Brassens est fiché aux Renseignements Généraux comme « anarchiste intellectuel qui écrit des chansons inspirées des théories libertaires, qui insulte la Police, la Gendarmerie et l’Armée et est poursuivi pour complicité d’adultère ». On y trouve sa fiche de police, les rapports qu'avait alors le chanteur avec les francs-maçons ou les communistes, ce qui peut paraître assez curieux pour cet anarchiste impénitent qui disait aussi : « Quand on est anarchiste, on le reste, c’est congénital. Je n’ai pas de maître. »
Il est vrai que l'on retrouve tout Brassens dans ces paroles et d'abord 'son violent amour' pour la liberté.

Bibliographie

  • Émile Miramont dit Corne d’aurochs, Brassens avant Brassens – De Sète à l’impasse Florimont, éd. L’Archipel, 2001 (ISBN 978-284187-327-2).
  • René Iskin, Dans un camp, Basdorf 1943, Georges Brassens et moi avions 22 ans, éd. Didier Carpentier, novembre 2005 (ISBN 2-841-67365-0)

Voir aussi

  • Jean-Louis Garitte, Parlez-vous le Brassens ?, Éditions Le Bord de l'eau, 2007 (ISBN 978-2-915651-65-2)

Notes et références

  1. Voir son avant-dernier album intitulé Fernande
  2. Voir ses albums intitulés Les Sabots d'Hélène et La Mauvaise Réputation

Liens externes