Aller au contenu

Léandre (commedia dell'arte)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
Léandre, d’après Callot.

Léandre est l’un des types d’amoureux de la commedia dell'arte.

Ce fut d’abord un jeune dameret, élégant, aimable, bien vu des femmes, et c’est sous cet aspect que l’incarnait Charles Romagnesi, peu d’années avant la fermeture du premier théâtre de la Comédie-Italienne de Paris. Plus tard, le type se modifia, et Léandre, confondant un peu son caractère avec celui du Capitan, devint une espèce de bellâtre vaniteux et insupportable, qui était souvent la victime de sa propre sottise. C’est ainsi qu’en dégénérant il s’est introduit dans la pantomime française, où il n’est plus qu’un amoureux berné, toujours repoussé par Colombine, tandis qu’il est joué et souvent battu par Arlequin, et même par Pierrot.

En France, Léandre a été mis à la scène sous sa première forme, aimable et gracieuse, par Pierre Corneille, puis par Molière, qui l’a montré à trois reprises dans L'Étourdi, Les Fourberies de Scapin et Le Médecin malgré lui, et enfin par Destouches, dans La Fausse Agnès.

Bibliographie

  • Arthur Pougin, Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre et des arts qui s’y rattachent, Paris, Firmin-Didot, 1885, p. 468.