Louis de Raguenel de Montmorel
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Louis de Raguenel de Montmorel |
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Europe 1 (depuis ) Valeurs actuelles ( - Police nationale ( - |
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Louis de Raguenel de Montmorel, plus connu sous le nom de Louis de Raguenel, est un journaliste français. Il est marié à Inès Carayon (https://gw.geneanet.org/wikifrat?lang=fr&n=carayon&p=ines), élue de Paris 15ème (https://www.paris.fr/pages/ines-de-raguenel-8021), fille de l'ex député Bernard Carayon et soeur du chef des jeunes LR, Guilhem Carayon.
Biographie
Militant
Louis de Raguenel milite pour l'Union pour un mouvement populaire (UMP). Il travaille au service de la Communication numérique, pour Claude Guéant au ministère de l'Intérieur, entre 2011 et 2012. Il est promu chef du groupe « nouvelles technologies et veille » au cabinet du directeur général de la Police nationale, Claude Balland. Ses prises de position « outrancières », selon Libération, sont remarquées[1]. Il est écarté par Manuel Valls en mars 2013[2].
Journaliste
Il devient rédacteur en chef Internet de Valeurs actuelles en 2013, et incarne le virage radical de l'hebdomadaire. En octobre 2014, il est mis en cause par le quotidien Libération dans une affaire de chasse aux sources de deux journalistes du Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme[1],[3].
En septembre 2020, il est pressenti pour être nommé chef du service politique à Europe 1[4]. En raison de l'opposition de la rédaction à cette nomination controversée[5], la direction de la chaine le nomme adjoint de Michaël Darmon[6],[7].
À la suite du départ de Darmon en septembre 2021, Raguenel prend formellement la tête du service politique d'Europe 1.
Manipulation d'influence de médias
En juillet 2023, une enquête conjointe de Mediapart, du Soir, de Heidi.news et du New Yorker l'identifie comme un des journalistes « sous-traitants » rémunérés par l’agence Alp Services pour ses missions au service des Émirats arabes unis. D'après l'enquête, il participe dans le cadre du projet Arnica au fichage de plus de 1 000 citoyens européens comme proches des Frères musulmans, bien souvent à tort[8],[9],[10].
Notes et références
- Emmanuel Fanstein, « «Valeurs actuelles» marche dans la barbouze », sur Libération (consulté le )
- Eric Pelletier, « Chasse aux sorcières au ministère de l'Intérieur », sur L'Express, (consulté le )
- « La polémique entre "Le Monde" et "Valeurs Actuelles" en trois actes », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Quand la droite conservatrice et identitaire mène un combat culturel et médiatique », sur France Inter, (consulté le )
- Sandrine Cassini, « La direction d’Europe 1 nomme finalement Louis de Raguenel adjoint au service politique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Louis de Raguenel, l'ex-journaliste controversé de "Valeurs actuelles", finalement nommé adjoint du service politique d'Europe 1 », sur Franceinfo, (consulté le )
- Elise Raque, « Europe 1 : Louis de Raguenel finalement nommé chef adjoint du service politique », sur www.telerama.fr, (consulté le )
- « Abou Dhabi Secrets : enquête sur les « journalistes amis » et les médias influencés », sur Le Soir, (consulté le )
- Yann Philippin, Antton Rouget, « Un pilier d’Europe 1, ex de « Valeurs actuelles », dans la main des barbouzes des Émirats », sur Mediapart (consulté le )
- (en-US) David D. Kirkpatrick, « The Dirty Secrets of a Smear Campaign », The New Yorker, (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )