Famille de Cardaillac

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Famille de Cardaillac
Image illustrative de l’article Famille de Cardaillac
Armes de la famille.

Blasonnement D'argent à la croix de gueules, au chef d'azur bastillé de cinq piècesref name="Valette"/>
Période XVIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Quercy

La famille de Cardaillac , alias de Cardailhac, est une famille subsistante de la noblesse française de noblesse d'extraction, originaire du Quercy. Issue de la famille de Cardaillac, seigneurs de Végennes, elle est maintenue noble en 1667 sur une filiation prouvée remontant à 1549.

Il y a des présomptions que cette famille de Cardaillac se rattache à l'ancienne famille de Cardaillac, aussi du Quercy, éteinte de nos jours (qui avait des armes différentes) et qui se divisa au Moyen-âge en un certain nombre de branches dont on ne connait pas la jonction, mais cette filiation n'est pas prouvée.

Il existe aussi une autre famille homonyme de Cardaillac, seigneurs de Lomné, en Bigorre, qui subsiste de nos jours et qui se revendique comme une branche détachée à une époque inconnue des Cardaillac du Quercy, mais cette communauté d'origine n'est pas prouvée et ne s'appuie que sur une longue tradition[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Régis Valette écrit que la famille subsistante de Cardaillac originaire du Quercy est une famille de noblesse d'extraction maintenue noble en 1667 sur preuves de 1549 et donne à cette famille les armes d'argent à la croix de gueules, au chef d'azur bastillé de cinq pièces[2].

Selon Henri Jougla de Morenas, la filiation de cette famille remonte à Jean de Cardaillac, écuyer, marié à Philippe de Caunac, dont il eut Edme de Cardaillac, écuyer, qui épouse en 1620 Antoinette de Vergnis, dont il eut Jean de Cardaillac, écuyer, seigneur de Végennes qui épouse en 1649 Jeanne de Fontanges et qui fut maintenu dans sa noblesse en 1667[3].

On trouve une ancienne famille de Cardaillac originaire du Quercy qui a pour origine le château de Cardaillac dont la construction remonterait au VIIIe siècle et qui au Moyen Âge était le chef-lieu d'une châtellenie qui comprenait 22 paroisses[1]. Cette famille de Cardaillac était déjà importante au XIe siècle[4].

Sur cette ancienne famille de Cardaillac en Quercy qui avait pour armes de gueules, au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or ; à l'orle de treize besants d'argent., P. Louis Lainé écrit en 1841 : « Famille originaire du Quercy et l'une des premières et des plus illustres de cette province. Elle s'éteint de nos jours »[5].

Selon Gustave Chaix d'Est-Ange, les différentes familles de Cardaillac en Quercy sont issues de la maison de Cardaillac qui s'est partagée dès le moyen âge en un certain nombre de lignes dont on ne connaît pas bien le point de jonction[1].

Louis de Ribier dans Recherche générale de la noblesse d'Auvergne (1907), mentionne les maintenues de noblesse pour deux familles de Cardaillac[6]:

- Famille de Cardaillac, seigneurs de Saint-Cernin et de Marival, qui a pour armes de gueules, au lion rampant d'argent, armé, couronné et lampassé d'or, sommé d'un lambel de même, accompagné de treize besants d'argent mis en orle : maintenue noble le 6 octobre 1666 sur preuves remontant à Gilbert de Cardaillac, baron de Saint-Sernin, conseiller au parlement de Toulouse, marié en 1573 à Victoire d'Aquino, des princes de Melphes[6]. Elle fut maintenue dans sa noblesse le 6 octobre 1666[1].
- Famille de Cardaillac, seigneurs de Végènes, qui a pour armes d'argent, à la croix de gueules, au chef d'azur bastillé de cinq pièces, maintenue noble le 7 janvier 1667 sur preuve remontant à Gabriel de Cardaillac, marié à Catherine de Corn par contrat du 22 mai 1541[6].

Les auteurs de l'Annuaire de la noblesse de 1900 écrivent : « Le nom de Cardaillac, ou Cardeilhac, et ses dérivés, est très répandu en Languedoc et en Quercy. Il a été porté notamment par trois familles d'ancienne noblesse, qui ne paraissent pas avoir entre elles de communauté d'origine, ou qui n'ont pu l'établir par des preuves authentiques. Celle des barons de Cardaillac en Quercy, d'origine chevaleresque, à laquelle ont voulu se rattacher les deux suivantes, s'est éteinte au milieu du siècle dernier. La seconde, aussi originaire du Quercy, a hérité de la première en 1757, en vertu d'un testament, et est représentée de nos jours par le marquis de Cardaillac, appelant du procès que nous relatons ci-après. Enfin la troisième, originaire du Bigorre, a été maintenue dans sa noblesse sur preuves établissant sa filiation depuis le XVe siècle et est représentée de nos jours notamment par un conseiller à la cour de Poitiers.»[7].

Bien qu'il existe de sérieuses présomptions en faveur d'un rattachement, la généalogie de la famille de Cardaillac subsistante, issue des seigneurs de Végennes, présente des lacunes et des obscurités qui ne permettent pas d'en induire avec certitude qu'elle se rattache à l'ancienne maison de Cardaillac en Quercy : le Cardaillac qui se présenta devant le commissaire du roi, en 1667, pour faire retenir l'acte de maintenue de noblesse, n'établit pas d'une manière précise et indiscutable qu'il faisait partie de la famille des Cardaillac-Quercy; la sentence du sénéchal de Brives, de 1742, rendue à la suite de difficultés ayant existé entre les curés de Vogennes et les Cardaillac, ne contient aucune mention qui puisse permettre d'affirmer que Bernard de Cardaillac qui y figure se rattachait à la maison de Quercy; le testament du marquis de Vareix en 1757 en faveur de Joseph de Cardaillac ne saurait avoir une sérieuse influence, puisqu'il n'est pasjustifié qu'il ait existé un lien de parenté entre le testateur et son légataire; l'enquête des chevaliers de Malte de 1772 ne remonte qu'à Géraud et Elie de Cardaillac que rien ne rattache d'une manière certaine à la maison de Cardaillac-Quercy[8].

Généalogie[modifier | modifier le code]

Cette famille était fixée au château de Végennes en Corrèze.

  • Edme de Cardaillac, seigneur de Végennes, se maria
  • Jean de Cardaillac (? - 1752), seigneur de Végennes, capitaine d'artillerie, chevalier de Saint-Louis, épousa en 1711, Marie de La Ramière, héritière du château de La Treyne à Lacave[Laquelle ?], dont il eut un fils:
  • François-Emmanuel de Cardaillac de La Treyne (? - 1782). Il épousa le 28 février 1748 Jeanne de Montalembert[9], qui lui donna six enfants, dont Joseph et Séverin:
    • Joseph de Cardaillac (1752-1822), seigneur de La Treyne à Pinsac, lieutenant du roi pour la province de Guyenne, marié en 1783 à Charlotte de Roquemaurel (1758-1804), fille de Jean de Roquemaurel, seigneur d'Espinassol à Ytrac, dont deux fils:
      • Auguste de Cardaillac, chef de bataillon dans le Ier régiment d'infanterie de la garde royale de Louis XVIII au moment de son mariage le 15 mars 1815 à Saint-Priest-Ligoure avec Marie Anne Pétronille de Bony de Lavergne, dont deux fils, Étienne et Frédéric :
        • Étienne de Cardaillac (1818-1879), membre de l'Académie des beaux-arts ;
        • Frédéric de Cardaillac, marié le 10 septembre 1817 à Monflanquin avec Elisabeth de Poulain de Trémons qui lui a donné au moins un fils:
          • Henri de Cardaillac né le 4 juin 1818 au château de la Treyne, marié en 1843 à Souillac avec Rosalie Dufour, dont descendance masculine subsistante.
    • Séverin de Cardaillac (1766-1845), philosophe, sans alliance.

Armes et titres[modifier | modifier le code]

  • D'argent à la croix de gueules, au chef d'azur bastillé de cinq pièces[2].

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit en 1909 que la famille de Cardaillac, issue des seigneurs de Végennes, est connue sous le titre de courtoisie de marquis de Cardaillac[1].

Le titre de marquis de Cardaillac a éte relevé par après l'extinction des branches du Quercy par François-Emmanuel de Cardaillac qui fut investi de la propriété du fief noble de Cardaillac par lettres du 20 décembre 1759 de Louis XV[10], qui lui fit don de prélation de la baronnie et marquisat de Cardaillac en Quercy (le roi l'avait racheté au sieur de la Carrière qui l'avait lui-même acheté au comte de Bioules, des Cardaillac-Quercy)[11].

Charondas dans A quel titre? (1970) indique que le titre de marquis de Cardaillac est un titre « emprunté »[12].

Régis Valette dans son Catalogue de la noblesse française (2007) ne donne pas de titre à la famille de Cardaillac subsistante, originaire du Quercy[2].

Personnalités[modifier | modifier le code]

Ancienne famille de Cardaillac (Quercy)[modifier | modifier le code]

Selon Hippolyte de Barrau « La maison de Cardaillac, l'une des plus anciennes et des plus considérables de la Guienne, se divisait, au XIVe siècle, en cinq branches, possédant par indivis la baronnie de Cardaillac, dans le Haut-Quercy, et se distinguant entre elles par des surnoms empruntés à leurs principales seigneuries. Ces branches étaient celles 1) de Bioule; 2) de la Capelle-Marival; 3) de Thémines-Espédallac; 4) de Varayre et Privezac; 5) de Brengues et Montbrun »[13].

seigneurs de Cardaillac[modifier | modifier le code]

Selon Jacques-Antoine Delpon, le premier Cardaillac connu est un Bertand, chevalier, qu'il place au VIIIe siècle; il aurait combattu en 768 pour Pépin le Bref contre le dernier duc d'Aquitaine[14] : Waïfre. Selon Edgar Laparra, il aurait reçu de Pépin la terre de Cardaillac dont il aurait pris le nom[15].

La filiation commence avec Hugues Ier de Cardaillac (1030 - après 1064), qui fait construire le château de Cardaillac sur un promontoire rocheux, et rendit hommage à Raymond de Saint-Gilles, alors comte du Quercy et du Rouergue, (acte expédié à Moissac en novembre 1064) d'après la Généalogie de la famille de Cardaillac de M. Martin, imprimée à Paris en 1654[16],[15]. Il eut pour fils Géraud Ier de Cardaillac, né vers 1070, seigneur de Cardaillac, marié à la fille du vicomte de Millau. En 1095, le seigneur de Cardaillac fait partie des excomuniés par le pape Urbain II avec les seigneurs de Montmurat, Felzins, Lentillac, Capdenac, Béduer et Thémines, pour s'être emparés de biens appartenant à l'Église. À la même époque, un Géraud de Cardaillac est abbé d'Aurillac, peut-être le même que Géraud de Cardaillac (1083-1112), évêque de Cahors[14].

de Cardaillac, seigneurs de Bioule, de Saint-Cirq, de la Capelle-Marival[modifier | modifier le code]

Un tableau généalogique conservé dans le Cabinet d'Hozier et qui pour Chaix-d'Este-Ange ne parait pas s'appuyer sur des preuves très sérieuses pour les premiers degrés, fait remonter la filiation de cette branche à Hugues Ier de Cardaillac, qui était dès 1064 seigneur baron de Cardaillac[1].

À cette branche appartenait Bertrand, seigneur de Cardaillac, sénéchal du roi d'Angleterre en Limousin, Périgord et Quercy, qui de son mariage avec Aimais de Périgord eut deux fils; Bertrand et Géraud auteurs de deux grandes branches[1] :

  • Bertrand, seigneur de Cardaillac, de Saint-Cirq, de Bieule, etc., vivant en 1280, marié à Contors de Turenne puis à Alix de Peyre fut l'auteur de la branche aînée, dite des seigneurs de Bieule. De cette branche se détacha le rameau des seigneurs de Saint-Cirq en la personne de Bertrand de Cardaillac qui épousa vers 1406 Souveraine d'Hébrard de Saint-Sulpice[1].
  • Géraud de Cardaillac, seigneur de la Capelle-Marival, de Saint-Maurice, de Rudelle, etc., fut l'auteur de la seconde branche, dite de la Capelle-Marival[1].

Seigneurs de Saint-Cirq[modifier | modifier le code]

Le fief de Saint-Cirq-Lapopie appartenait à la famille de Cardaillac depuis 1229[17].

Seigneurs de Lacapelle-Marival[modifier | modifier le code]

Selon la généalogie rapportée par le Docteur Labat[18], cette famille était installée en 1270 au château de Lacapelle-Marival avec:

  • Géraud Ier, (? - 1299), fils de Bertrand III de Cardaillac et de Almod de Périgord, qui hérit en 1266[18]. En 1294, il confirma les franchises accordées en 1250 par son père aux habitants de Lacapelle-Marival.
  • Géraud II de Cardaillac, seigneur de Lacapelle-Marival succéda très jeune à son père Géraud Ier en 1299. Il confirma les franchises accordées en 1294 par son père[18]. Il eut six fils : Bertrand Ier, Guillaume (évêque de Saint-Papoul de 1328 à 1347), Hugues, Gaillard, Guy, Bertrand II (évêque de Rieux de 1321 à 1324, puis évêque et comte de Cahors de 1324-1367, familier du pape Jean XXII).
  • Bertrand Ier de Cardaillac, fils aîné de Géraud II, lui succéda vers 1325. Il donna à cens aux consuls de Rudelle en 1328 tous les fours de ce lieu et restitua par testament les amendes levées à Lacapelle-Marival, Saint-Maurice, Rudelle, Saint-Cernin et Soulomès[18].
  • Bertrand II de Cadaillac, fils ainé de Bertrand Ier, lui succéda vers 1340, assista avec une petite troupe sous les ordres du Comte d'Armagnac pour le roi de France Philippe de Valois. Il en reçut une rente annuelle de 50 livres[18].
  • Bertrand III de Cardaillac, deuxième fils de Bertrand II, resta fidèle au roi de France et lutta contre les anglais[18].
  • Guillaume II de Cardaillac, fils unique de Bertrand III, lui succéda vers 1400. Il eut deux fils et quatre filles[18].
  • Guisbert de Cardaillac, fils aîné ou petit-fils de Guillaume II, lui succéda le . Il fit hommage au roi de France le , rédigea son testament le .
  • Astorg de Cardaillac, fils aîné de Guisbert, lui succéda vers 1475, comme son père, encouragea une verrerie[18].
  • Jean de Cardaillac, fils aîné d'Astorg, lui succéda vers 1500, mort en 1521[18].
  • Gilbert de Cardaillac, deuxième fils d'Astorg, lui succéda en 1521, mort en 1536[18].
  • Antoine de Cardaillac, deuxième fils de Gilibert, lui succéda en 1536, teste en 1586[18]. Seigneur de Lacapelle, de Saint-Cernin en Auvergne. Gouverneur de Figeac, gentilhomme ordinaire de la Chambre de Charles IX, chevalier des ordres du roi, conseiller au parlement de Toulouse, sénéchal de Quercy. Il épouse le 15 février Victoire d'Aquino, fille d'Antoine, prince de Castillon et d'Isabelle Caracciolo, qui lui donna pour fils et héritier qui lui succéda en 1586:
  • Gilbert II de Cardaillac dit aussi François, seigneur de Lacapelle, Saint-Cernin, Rudelle, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi. Il lutta contre les calvinistes et fut blessé mortellement à Fons, et mourut au château du Roc le [18]. Il avait épousé le 15 août 1595 Madeleine de Bourbon, fille d'Henri, vicomte de Lavedan, et de Françoise de Saint-Exupéry, qui était calvinistes. De cette union sont nés sept enfants: François, qui suit; Henri-Victor, Rose mariée à Antoine de Durfort, Claude mariée à Antoine de Moret, Madeleine et Béraud, seigneur de Marival.
  • François de Cardaillac, fils cadet de François, seigneur de Saint-Cernin et de Clavières en Auvergne, capitaine, épousa le 22 janvier 1658 Marguerite de Montal, qui lui donna deux garçons sans postérité et une fille Claude, dame de La Sepouse, mariée à François Brachet
  • Henry-Victor de Cardaillac, fils ainé de François, lui succéda en 1622, le vengea et passa une grande partie de sa vie à la cour de Louis XIII, puis de Louis XIV. Il épousa Elisabeth de Pluvinel, fille d'Antoine de Pluvinel, écuyer principal de Louis XIII. La seigneurie de Lacapelle fut érigée en marquisat le par le roi pour ses services lors des opérations militaires. Il avait dirigé le ban et l'arrière-ban de la noblesse du Quercy dans le Roussillon sous le prince de Condé[14]. Il décéda vers 1693[18].
  • Thomas Jean-Baptiste de Cardaillac, 3e fils d'Henry-Victor, lui succède en 1622. Il fut Capitaine d'une compagnie de chevaux léger, puis commandant d'un régiment de cavalerie. Il se brouille avec ses parents, et engage de nombreux procès, assiège le château de ceux-ci. Il meurt le sans enfants, c'est la fin de la lignée directe des Cardaillac-Lacapelle. Après sa veuve, c'est Bertrand de Cardaillac de Sérignac qui hérita du marquisat de Lacapelle en 1719. Il fut suivi de son frère Thomas Jean-Baptiste II qui, ruiné, vendit titres et terres le [18].

Seigneurs de Thémines[modifier | modifier le code]

Bertrand II de Cardaillac pris en 1212 le titre de seigneur de Thémines[14].

  • Béranger, né vers 1200, frère de Bertrand II et fils de Hugues II, reçut en héritage la terre de Thémines[14].
  • Géraud Ier, né vers 1235 et mort après 1299, fils de Béranger, se qualifiait de seigneur de Thémines, d'Espédaillac et coseigneur de Cardaillac[14].
  • Raymond.
  • Géraud II, né vers 1310 et mort en 1370, fils de Raymond, n'a comme enfant que Hélène qui se mariera avec Ratier de Penne vers 1370. Ces derniers n'auront que deux filles, dont Catherine qui se maria avec Rostaing de Lauzières.

Seigneurs de Varayre et de Brengues[modifier | modifier le code]

Ces branches ont pour souche commune Gaillard de Balaguier (+1278) marié à Domesga de Cardaillac, dame de Brengues, fille de Marquès de Cardaillac, seigneur de Brengues et de Montbrun en Quercy, et de Bernarde Lombarde, dame en partie de Laguépie, dont deux fils:

  • Bertrand de Cardaillac, seigneur de Varaire,
  • Hugues de Cardaillac, seigneur de Brengues[19].

Branche de Varaire et de Murat[modifier | modifier le code]

Hippolyte de Barrau fait remonter sa filiation à Bertrand, coseigneur de Cardaillac et seigneur de Varayre, qui vivait en 1227.

  • Guillaume de Cardaillac, seigneur de Varaire, Privezac, Valady, Prévinquières et Malville, s'est marié à Béatrix d'Olargues dite de Caylus, qui lui a donné :
  • Bertrand de Cardaillac, qui a épousé le 13 mars 1329 à Murat Helipze de Murat, fille et héritière en 1359 de Bégon de Murat, vicomte de Murat, et de Brayde de Caylus. Leur fils, petit fils et arrière petit fils furent en guerre jusqu'en 1413 contre la branche cadette représentée par Renaud de Murat (1404), seigneur de Vigouroux, Turlande, Albepierre qui faisait valoir son droit de retrait lignagier.

Cette branche s'éteignit au XVe siècle avec Guillaume, coseigneur de Cardaillac, baron de Varayre, Privezac, Valady, marié en 1458 à Marguerite de Narbonne, qui rend hommage en 1483 au roi Charles V1II. Sa fille unique épousa en 1475 Gui de Lévis, baron de Caylus et de Bournac[1].

Branche de Brengues[modifier | modifier le code]

Le château de Brengues fut séparé des biens qui restaient à la branche ainée en 1227[20].

  • Hugues Ier de Cardaillac, mort après 1277, fils de Hugues II de Cardaillac de la branche ainée, fondateur de la branche[20].
  • Marquès de Cardaillac, mort après 1265, lui-même fils de Hugues Ier, seigneur de Brengues.
  • Hugues II de Cardaillac (vers 1240- mort entre 1292 et 1299), seigneur de Brengues.
  • Hugues III de Cardaillac (1270-1334), un descendant du précédent, acheta une partie de la baronnie de Montbrun et le château de Balayer en 1333 à Arnaud Duèze, vicomte de Carmaing, neveu du pape Jean XXII[20].
  • Marquès II de Cardaillac (vers 1320-vers 1405), baron de Foissac et de Montbrun, seigneur de Brengues, co-seigneur de Montpezat. Il s'est marié avec Marguerite de Calmont, fille de Hugues de Calmont, baron de Castelnau-Bretenoux.
  • Marquès III de Cardaillac, marié à Isabelle de Montal.
  • Mathurin de Cardaillac, baron de Montbrun et de Foissac, sire de Brengues.

Cette branche s'éteignit au XVIe siècle avec Marguerite de Cardaillac, dame de Brengues, qui épousa en 1553 François de Suzanne, seigneur de Sorny, grand fauconnier du roi de Navarre[1].

Armes[modifier | modifier le code]

  • Seigneurs de Cardaillac : de gueules, au lion d'argent, armé, lampassé et couronné d'or ; à l'orle de treize besants d'argent.' (armes figurant aux salles des Croisades)[21].

Couronne : de marquis
Cimier : un demi-lion issant d'argent
Supports : deux griffons au naturel
Cri de guerre : Cardaillac !
Devise : Toto noscuntur in orbe

  • de Cardaillac, seigneurs de Saint-Cernin et de Marival : de gueules à un lion d'or armé, lampassé et couronné de même à l'orle de treize besants d'argent.[1],[22].

Titres[modifier | modifier le code]

de cardaillac, branches de Bioule et de la Capelle-Marival :

  • Comte de Bioule (éteint) : par lettre patentes de 1610 pour Antoine de Cardaillac qui pour héritier son frère, Louis, marquis de Cardaillac, comte de Bioule, lieutenant-général en Languedoc, chevalier des ordres du roi, qui mourut sans postérité en 1666[1].
  • Marquis de Cardaillac (éteint) : par lettres patentes de mai 1645 pour Henri-Victor de Cardaillac de la Capelle-Marival, maréchal de camp. Son fils unique Thomas, marquis de Cardaillac parait avoir été le dernier représentant de sa branche[1].

Personnalités[modifier | modifier le code]

  • Un sire de Cardaillac prit part à la première croisade en 1096[1].
  • Guillaume de Cardaillac, évêque de Cahors de 1209 à 1234[1].
  • Bertrand de Cardaillac, sénéchal du roi d'Angleterre en Limousin, Périgord et Quercy au XIIIe siècle[1].
  • Bertrand et Hugues de Cardaillac fondèrent en 1316 le monastère de Campoliba[1].
  • Guillaume de Cardaillac, évêque de Saint-Papoul en 1367[1].
  • Jean de Cardaillac, d'abord évêque d'Orense (1351) puis archevêque de Braga au Portugal, fut emprisonné par Pierre-le-Cruel; il reçut du pape Grégoire XI le titre de patriarche d'Alexandrie et fut archevêque de Toulouse depuis 1370 jusqu'à sa mort arrivée en 1390 ; il a laissé plusieurs ouvrages[1].
  • François de Cardaillac, évêque de Cavaillon de 1366 à 1387 puis évêque de Cahors jusqu'à sa mort en 1404[1].
  • Bertrand de Cardaillac, seigneur de Cardaillac et de Bieule, sénéchal du roi d'Angleterre en Limousin, Périgord et Quercy[1].
  • Henri-Victor de Cardaillac de la Capelle-Marival, maréchal de camp en 1654, marquis de Cardaillac par lettres patentes de mai 1645[1].
  • Louis, marquis de Cardaillac et comte de Bioule, lieutenant-général en Languedoc, chevalier des Ordres du roi, mort sans postérité en 1666[1].
  • Gilbert de Cardaillac, baron de Saint-Cernin, conseiller au parlement de Toulouse[6].
  • François Gilbert de Cardaillac, baron de Lacapelle-Marival, gentilhomme ordinaire du roi, tué à Fons par les calvinistes en 1622[23].

Châteaux[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w et x Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. VIII, Paul Hérissey, (lire en ligne), p. 251-253.
  2. a b et c Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, page 56.
  3. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, vol. passage=327, Société du Grand armorial de France, (lire en ligne [PDF])
  4. Edgar Laparra, Cardaillac en Quercy et son histoire, Edgar Laparra, (lire en ligne), p. 27-28.
  5. P. Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la Noblesse de France, vol. 7, (lire en ligne), p. 28.
  6. a b c et d Louis de Ribier, Recherche générale de la noblesse d'Auvergne, H. Champion, (lire en ligne), p. 129.
  7. Annuaire de la noblesse, 1900, page 311.
  8. Annuaire de la noblesse de France, 1900, page 314.
  9. a et b Jacques de Roquemaurel, Généalogie de Cardaillac, Douillac, 2007, p. 1-41.
  10. Bulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, 1903, page 128.
  11. Annuaire de la noblesse de France, Volume 56, 1900, page 314.
  12. Charondas, A quel titre?, Les cahiers nobles, 1970, page 15.
  13. Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue, tome 2, 1854, page 1.
  14. a b c d e et f Jacques-Antoine Delpon, Statistique du département du Lot, t. 1, Bachelier, (réimpr. 1979), 554 p. (ISBN 2-902422-00-8), « Du Château de Milhac, canton de Gourdon », p. 473-476.
  15. a et b Edgar Laparra, Cardaillac en Quercy et son histoire, , 196 p.
  16. Anonyme, Généalogie de la famille de Cardaillac, rue Saint Jacques, Paris, M. Martin, , qui avait été établie à la demande de Louis de Cardaillac et Lévis, comte de Bioule.
  17. a b c d e et f Jacques-Antoine Delpon, Statistique du département du Lot, t. 1, Bachelier, (réimpr. 1979), 554 p. (ISBN 2-902422-00-8), « Du Château de St.-Circq-Lapopie », p. 473.
  18. a b c d e f g h i j k l m et n Dr Jacques Labat, Lacapelle-Marival, son château, ses seigneurs (les Cardaillac-Lacapelle), Paris, Archéologie nouvelle, , 64 p., « Tableau synoptique des Cardaillac-Lacapelle de 1266 au 8 floréal an 8 », p. 57-63.
  19. Jacques de Roquemaurel, Généalogie Cardaillac, pages 6 à 41.
  20. a b et c Jacques-Antoine Delpon, Statistique du département du Lot, t. 1, Bachelier, (réimpr. 1979), 554 p. (ISBN 2-902422-00-8), « Des Châteaux de Brengues, de Montbrun et de Larroque-Toirac. », p. 476-477.
  21. Louis Esquieu, Essai d'un armorial quercynois, , p. 47
  22. Louis Esquieu, Essai d'un armorial quercynois, , p. 48
  23. J. B. Gluck, Album historique du département du Lot, avec les vues des principaux monuments et sites de cette partie du Quercy, Gluck frères, (lire en ligne), p. 149.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]