Anastase II (empereur byzantin)

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Anastase II
Empereur byzantin
Image illustrative de l’article Anastase II (empereur byzantin)
Anastase II a gardé son nom, Artémios, même sur sa monnaie ; ce solidus porte la légende « APTEMIUS ANASTASIUS ».
Règne
-
Période Usurpateur
Précédé par Philippicos
Suivi de Théodose III
Biographie
Nom de naissance Artemios
Décès

Anastase II (grec : Ἀναστάσιος Βʹ), ou Artémios (en grec Άρτέμιος), mort le , est un empereur byzantin de 713 à 715 durant les années de chaos qui s’étendirent de 695 (fin de la dynastie des Héraclides) à 717 (début de la dynastie des Isauriens).

Haut fonctionnaire de la chancellerie impériale, rien n'est connu de sa biographie avant qu'il ne soit choisi par le Sénat byzantin pour succéder à Philippicos, tout juste renversé par l'armée en 713. Placé à la tête d'un Empire en pleine crise interne et exposé à des menaces fortes à l'extérieur, il tente tant bien que mal de stabiliser la situation. Conscient du danger d'une attaque imminente des Omeyyades contre Constantinople, il fait renforcer les défenses de la cité. Il essaie aussi d'apaiser le climat religieux, fragilisé par les tentations monophysites exposées par son prédécesseur. Il rétablit la foi issue du concile de Chalcédoine et consolide son pouvoir en éliminant certains de ses concurrents et en nommant des fidèles à diverses fonctions. Cependant, il ne peut durablement exercer son autorité dans ce contexte troublé. Dès 715, alors qu'il envoie une expédition combattre les Musulmans, un soulèvement de l'armée se produit à nouveau. Mené par le contingent de l'Opsikion, un obscur candidat du nom de Théodose est placé à la tête du mouvement. Anastase tente de s'y opposer mais il manque de troupes et finit par négocier son abdication en échange d'un exil à Thessalonique.

Toutefois, bien vite, un nouveau soulèvement mené par Léon l'Isaurien prétend agir au nom d'Anastase, contre Théodose. Bientôt, cette révolte se montre victorieuse alors que l'armée des Omeyyades se rapproche de Constantinople. Toutefois, Léon III prend le pouvoir pour lui-même et mène avec succès la défense de Constantinople lors du siège de 717-718. De son côté, Anastase n'abandonne pas le pouvoir et une conspiration se monte entre lui et plusieurs dignitaires, apparemment avec le soutien initial des Bulgares. Toutefois, ces derniers finissent par se détourner de lui et Anastase est capturé par Léon III en 719, puis exécuté avec ses principaux partisans.

Contexte historique[modifier | modifier le code]

L'Empire byzantin en 717. L'espace hachuré regroupe des régions européennes disputées entre Byzantins, Bulgares et peuples slaves.

Entre 695 et 717, plusieurs empereurs se succédèrent sur le trône entre la dynastie des Héraclides et la dynastie isaurienne. Au cours des six ans que dura son deuxième règne, Justinien II (685-695; 705-711), le dernier des Héraclides, donna libre cours à sa soif de vengeance sur les ennemis tant à l’intérieur qu’à l’étranger qui avaient précipité sa première déposition. Les deux usurpateurs Léonce et Tibère III furent exécutés de même que nombre d’officiers militaires et de hauts fonctionnaires civils; pour sa part, le patriarche Callinique qui avait couronné Léonce eut les yeux crevés[1],[2]. Justinien comptait également se venger de Cherson (aussi translittérée comme Chersonèse), la ville où il avait d’abord été exilé et dont les habitants avaient voulu le livrer à Tibère III. Il envoya une première expédition contre cette ville dont le gouverneur et ses adjoints furent envoyés à Constantinople pendant que nombre d’habitants étaient simplement noyés. Les Khazars vinrent alors au secours des survivants qui acclamèrent comme nouvel empereur un aristocrate du nom de Bardanes, exilé à Cherson pour sa participation à une rébellion durant le premier règne de Justinien. Ce dernier ayant envoyé une deuxième flotte sous le commandement du patrice Mauros pour se rendre maitre de la ville, Bardanès fit alliance avec les Khazars si bien que Mauros se retrouva dans l'incapacité remplir sa mission. Craignant la fureur de Justinien, Mauros changea de camp et retourna à Constantinople avec Bardanès. Leurs forces parvinrent à capturer la capitale pendant une absence de Justinien et Bardanès se fit proclamer empereur sous le nom de Philippikos (r. 711-713)[3].

Son court règne de moins d’une année et demie, devait présager la crise de l’iconoclasme qui allait bientôt amener l’empire au bord du gouffre. Probablement partisan du monophysisme, Philippikos, acceptait toutefois le compromis du monothélisme qu’il réussit à imposer à un concile purement byzantin, provoquant la fureur de Rome qui voyait le nouvel empereur adhérer à une hérésie condamnée trente ans auparavant par le Troisième Concile de Constantinople[4],[5]. Pendant ce temps, les Arabes pénétraient profondément en Anatolie pendant que le khan Tervel, après avoir traversé la Thrace arrivait devant les murailles de Constantinople, ravageant les faubourgs extérieurs. L'empereur n’eut d’autre choix que de rappeler en Europe des troupes du thème de l’Opsikion en Asie mineure[6],[7].

Avènement[modifier | modifier le code]

Portrait d'Anastase dans le Mutinensis gr. 122, manuscrit du XVe siècle.

Mais les soldats et officiers de ce thème n’ont aucun respect pour Bardanès qu’ils considéraient comme un parvenu. Aussi, le 3 juin 713, veille de la Pentecôte, Georges Bouraphos, commandant de l’Opsikion alors en Thrace pour éloigner les Bulgares, envoie un détachement de ses hommes au Grand Palais où ils surprennent Philippikos à l’heure de la sieste, le trainent à l’Hippodrome où ils lui crèvent les yeux, le rendant ainsi inapte à gouverner[8]. Il est probable que leur but était de faire acclamer leur chef, Georges Bouraphos, comme empereur. Au-delà, dans son étude sur les soulèvements militaires dans l'Empire, Walter Emil Kaegi souligne qu'il s'agit du premier succès d'une révolte des troupes de l'Opsikion alors qu'elles sont transférées en Thrace et non cantonnées à l'espace anatolien qui leur est réservé, démontrant tout à la fois le danger que peut faire peser une importante force armée dans la région européenne immédiatement proche de Constantinople autant que la difficulté à transférer sans mécontentement des troupes de l'Asie à l'Europe[9]. Ces risques sont démultipliés dans une période de revers importants et donc d'insatisfaction grandissante de l'armée[10].

Toutefois le contrôle des opérations leur échappe et le lendemain, jour de la Pentecôte, le Sénat et le peuple réunis à Hagia Sophia acclament plutôt un haut fonctionnaire du nom d’Artemios, protasekretis (chef de chancellerie), comme nouvel empereur[11]. Probablement en réaction contre les manœuvres des militaires, celui-ci prend comme nom de règne celui d’Anastase, en hommage à cet autre haut fonctionnaire, Anastase Ier (r. 491-518) arrivé au pouvoir de façon impromptue et dont le règne s’est distingué par la prudence et le rétablissement des finances publiques [12],[13],[14]. Toutefois, il continue à porter son propre nom comme en témoigne le solidus plus haut portant l’inscription « APTEMIUS ANASTASIUS ». La durée exacte du règne d'Anastase a pu faire l'objet de débats car Théophane le Confesseur, principale source de ce siècle, estime qu'il ne gouverne qu'un an et trois mois, ce qui aboutirait à l'année 714[15]. Toutefois, la comparaison avec d'autres sources comme Michel le Syrien et avec la chronologie des événements indique une fin de règne à l'automne 715[16]. Peu de choses sont connues de lui avant son accession au trône mais il a une femme du nom d'Irène.

Politique intérieure[modifier | modifier le code]

Follis émis sous Anastase et le représentant selon l'iconographie impériale traditionnelle, portant l'orbe crucigère dans la main droite et l'akakia dans la main gauche.

Son premier soin est de châtier ceux qui ont mis un terme au pouvoir de son prédécesseur : il fait aveugler Georges Bouraphos ainsi que l’officier qui a aveuglé Philippikos, peut-être pour éviter d'être accusé d'avoir ainsi porté atteinte physiquement à son prédécesseur[17],[18]. L’ancien empereur est envoyé dans un monastère de Constantinople et le reste des mutins exilé à Thessalonique. Puis il remplace la plupart des stratèges (officiers militaires servant de commandants militaires et civils) des divers thèmes, nommant comme stratège des Anatoliques Léon l’Isaurien (le futur Léon III) [12]; Artabasde est nommé stratège des Arméniaques et Scholastique exarque de Ravenne.

Puis, pour calmer les esprits, il annule les décisions du concile présidé par son prédécesseur qui a rétabli le monothélisme et reconnut comme orthodoxes les dispositions du Troisième Concile de Constantinople. La représentation de ce concile qui a été enlevée du Grand Palais, est remise en place alors qu’on détruir les images de son prédécesseur et de son patriarche Serge[19]. Toutefois, le patriarche Jean VI est maintenu en poste contre l’assurance qu’il adhérerait dorénavant aux décisions du concile et qu’il ferait part au pape de son adhésion à la doctrine orthodoxe des deux volontés du Christ. Lorsqu'il meurt à l'été 715, Anastase le remplace par Germain Ier de Constantinople, le métropolite de Cyzique.

Grâce aux troupes de l’Opsikion qui ont fait reculer les Bulgares, la frontière nord de l’empire est sécurisée. Cela permet à l’empereur de concentrer toute son attention sur les Arabes, les informations relayées par les agents byzantins étant à l’effet que le calife Al-Wālid, après avoir conquis en trois ans l’Espagne wisigothe (711-714) planifie une grande attaque à la fois par terre et par mer contre Constantinople[20]. Au printemps 714, alors que le général Maslama ben Abd al-Malik, demi-frère du calife, envahit la région d’Ancyre[21], Anastase II envoie une mission à Damas dirigée par l'éparque Daniel de Sinope[22], officiellement pour négocier avec les Musulmans mais surtout pour se renseigner sur l’état des préparatifs[23]. Pendant ce temps, il fait amasser des stocks de blé dans les greniers publics, ordonne aux habitants de Constantinople de se constituer une réserve de provision pour trois ans ou de quitter la ville, fait équiper une flotte de dromons et réparer les murs le long de la mer [24],[23],[25]. Ces préparatifs ont largement contribué à la résistance à venir de Constantinople lors du siège subi entre 717 et 718[26],[27].

Déposition[modifier | modifier le code]

Au début 715, Al-Wālid meurt, mais son successeur, Suleyman, continue les préparatifs contre Constantinople. Anastase est averti qu’une flotte arabe a débarqué près de Phoenix, en Lycie (sud de l’Anatolie), pour y couper du bois destiné à la construction navale. Anastase décide alors de prendre les devants et d’attaquer la flotte arabe pendant qu’elle en est encore au stade des préparatifs[14]. Les forces byzantines au grand complet doivent se réunir dans l’ile de Rhodes sous le commandement du logothète Jean le Diacre. Mais à peine arrivé, le contingent de l’Opsikion se révolte, probablement ulcéré par le fait qu’Anastase a fait aveugler leur ancien commandant Georges Bouraphos [28]. Au-delà, ce soulèvement démontre l'influence de ce contingent d'élite basé près de Constantinople. Les soldats assassinent le commandant Jean, dispersèrent les forces qui s’étaient regroupées et retournèrent sur le continent à Adramyttium dans le thème de Thrace avant de se diriger vers Constantinople[28],[29].

En cours de route, elles trouvent un percepteur de taxes du nom de Théodose sur qui, sans que l’on sache les motifs de leur choix, elles s’entendent pour remplacer Anastase. Le récit qu'en fait Théophane le Confesseur, suivi en partie par Nicéphore de Constantinople, est surprenant[30]. Théodose, plutôt que d’accepter l’honneur qui lui est fait préfère s’enfuir dans les montagnes ; il est cependant rattrapé et forcé à la pointe de l’épée de se joindre aux troupes[31]. Anastase quitte alors la capitale pour se diriger vers Nicée et y affronter les rebelles. Mais les mutins réussissent à se rallier les Ostrogoths hellénisés établis depuis les invasions dans cette région[32] et se dirigent vers Chrysopolis d’où elles lancent des attaques navales contre Constantinople. Vers la fin de l’été, elles réussissent à pénétrer dans la capitale qu’elles mettent à sac après avoir capturé les officiers laissés sur place par Anastase, lequel demeurait bloqué à Nicée[33]. Voyant la partie perdue, à la suite de la médiation du nouveau patriarche de Constantinople, Germain Ier, il accepte d’abdiquer en novembre moyennant promesse d’immunité et de se retirer dans un monastère de Thessalonique [34],[35].

Tentative de retour[modifier | modifier le code]

Solidus frappé par Léon III qui, après avoir réprimé la tentative d'Anastase de récupérer son trône, fait couronner son fils Constantin V comme coempereur et le fait figurer sur ses monnaies (à droite ici.

Le règne de son successeur, Théodose III, devait se révéler un peu plus court que le sien. Plusieurs hauts responsables, notamment Léon l'Isaurien, stratège des Anatoliques, et Artabasde, stratège des Arméniaques, refusent de le reconnaître. Dès juillet 716, Léon l’Isaurien se proclame empereur avec l’appui d’Artabasde et, se dirigeant vers Constantinople, capture plusieurs proches de Théodose dont son fils. Il n'est pas exclu qu'il ait prétendu agir au nom d'Anastase II mais cherche bien vite à prendre le pouvoir pour lui-même[26]. Walter E. Kaegi note d'ailleurs que ni Léon, ni Artabase, ne sont intervenus au moment de la révolte de 715 pour soutenir activement Anastase[36]. Après pourparlers, Théodose lui cède la place le 25 mars 717, se retirant comme l’a fait Anastase dans un monastère avec son fils[34].

C'est Léon qui doit, à partir de 717, faire face au siège de Constantinople auquel Anastase avait préparé la ville. À nouveau, les puissantes murailles de la ville permettent de résister aux assauts, alors que le feu grégeois fait des ravages dans la flotte arabe. Maslama ben Abd al-Malik qui commande l’expédition doit lever le siège et perd durant le voyage de retour une bonne partie de sa flotte, certains vaisseaux périssant dans une tempête dans la mer de Marmara, d’autres brulant à cause des cendres incandescentes lancées par un volcan près de l’ile de Thera[37].

Peu après, au début de 719, Anastase II est impliqué dans un soulèvement contre Léon III, pour reprendre son trône. Il est soutenu par Nicéphore Xylnitès, le magister officiorum, l'un des plus hauts fonctionnaires de l'Empire, qui pourrait être à l'origine même du plan selon Théophane le Confesseur[38]. D'autres personnalités de premier plan se mêlent à cette conspiration, dont l'archevêque de Thessalonique, le protasekretis Théoctiste, le commandant des remparts Nicétas Anthrax[39] et surtout Isoès, le comte de l'Opsikion, l'un des plus hauts commandements militaires de l'Empire, qui dispose de troupes à proximité directe de la capitale[40],[37]. Surtout, il est possible qu'Anastase ait négocié le soutien de Tervel, le khan des Bulgares, pourtant en paix avec l'Empire depuis le traité byzantino-bulgare (716). Il lui aurait confié une armée et une importante somme d'or[41]. La réalité de cette alliance avec Anastase demeure incertaine. Elle est surtout citée par Théophane le Confesseur, souvent prompt à dénigrer les Bulgares mais apparaît sous un jour différent dans le récit de Nicéphore Ier de Constantinople tandis que l'éventualité d'un double jeu de la part de Tervel n'est pas à exclure[42]. Quoi qu'il en soit, si Tervel a bien soutenu Anastase, il l'abandonne bien vite quand il s'avère qu'il ne peut s'emparer de Constantinople et pourait l'avoir livré à Léon III tout en exécutant Sisinnios, un proche d'Anastase et obtenu une importante récompense de la part de l'empereur[43].

Le récit de Nicéphore fait d'Anastase l'initiateur du complot, en lien avec Sisinnios, alors en terres bulgares. Anastase lui aurait demandé de négocier une alliance, tout en écrivant aux divers protagonistes déjà cités (dont Nicéphore Xylinitès), pour obtenir leur soutien. Toutefois, Léon III aurait eu connaissance de ces lettres et aurait saisi les destinataires pour les faire torturer et exécuter. Dans le même temps, Anastase s'avance avec le soutien d'une flotte de monoxyles bulgares mais Léon leur demande bien vite de revenir aux termes du traité signé en 716, ce qu'ils acceptent. Ils lui livrent alors Anastase et l'archevêque de Thessalonique et lui envoient la tête de Sisinnios[44]. Les historiens se disputent encore sur le sens à donner à cette intervention des Bulgares. Pour certains, comme Vasil Zlatarsky, il faut plutôt y voir une coalition entre les Bulgares et les Slaves qui peuplent alors la Macédoine dans le cadre des sklavinies qui ont émergé depuis plusieurs décennies comme autant de principautés autonomes des Bulgares et des Byzantins. Pour d'autres, comme Genoveva Cankova-Petkova, les Bulgares en question sont ceux qui vivraient aux alentours directs de Thessalonique comme descendants d'une armée de Koubrat[45]. Dans son article à ce sujet, Grigoriou-Ioannidou rejette ces hypothèses, soulignant le manque de preuves sur l'existence de descendants de sujets de Koubrat à Thessalonique et préfère voir dans le soutien bulgare celui du khan Tervel[46].

Quoi qu'il en soit, Léon III fait exécuter Artabasde aux côtés des principaux protagonistes de ce soulèvement. Les autres partisans d'Anastase ont leurs propriétés confisquées et leur nez tranché. Malgré tout, estimant peut-être qu'Anastase n'est pas à l'origine de la révolte, il lui organise des funérailles impériales et l'inhume dans le mausolée impérial de l'église des Saints-Apôtres de Constantinople[47].

Sources et postérité[modifier | modifier le code]

L'essentiel des connaissances sur le règne d'Anastase proviennent de Théophane le Confesseur, dont la chronique basée sur les écrits de Georges le Moine, est composée quelques décennies plus tard. Si elle n'est pas exempte d'erreurs, à l'image de sa mention d'un règne de seulement un an et demi pour Anastase, elle demeure la principale source byzantine. En complément, les écrits de Nicéphore de Constantinople sont complémentaires, en particulier sur l'épisode de la rébellion d'Anastase en 719[48]. Dans l'ensemble, le règne d'Anastase jouit d'une image plutôt positive, comparativement à celle de son prédécesseur, critiqué pour sa politique religieuse et du fait de ses efforts pour consolider l'Empire en grand péril[49]. Les historiens soulignent régulièrement l'impact de ses préparatifs à la défense de Constantinople dans le succès de Léon III face aux Arabes en 717-718.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Source primaire[modifier | modifier le code]

  • Liber pontificalis Ecclesiae Romane. Nathalie Desgrugilliers (ed.) « Liber Pontificalis, de Pierre à Sylvestre », éditions Paleo, coll. l'encyclopédie médiévale, 2012 (ISBN 978-2-84909-811-0).
  • (en) Cyril Mango et Roger Scott, The Chronicle of Theophanes Confessor. Byzantine and Near Eastern History, AD 284–813, Oxford University Press, (ISBN 0-19-822568-7)
  • (en) Cyril Mango, Nikephoros, Patriarch of Constantinople, Short History, Dumbarton Oaks, Research Library and Collection, (lire en ligne)

Sources secondaires[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ostrogorsky (1983) p. 172
  2. Treadgold (1995) p. 341
  3. Ostrogorsky (1983) p. 173
  4. Ostrogorsky (1983) pp. 181-182
  5. Kazhdan (1991) « Philippikos », vol. 3, p. 1654
  6. Ostrogorsky (1983) p. 183
  7. Norwich (1989) p. 348
  8. Treadgold 1997, p. 342.
  9. Kaegi 1981, p. 199-200.
  10. Kaegi 1981, p. 201.
  11. Sumner 1976, p. 289.
  12. a et b Treadgold (1997) p. 343
  13. Norwich (1994) p. 348
  14. a et b Ostrogorsky (1983) p. 182
  15. Mango et Scott 1997, p. 536-537 (note 11).
  16. Sumner 1976, p. 290.
  17. Kaegi 1981, p. 191.
  18. Mango et Scott 1997, p. 533.
  19. Ostrogorsky (1983) p. 181
  20. Kazhdan (1991) « Anastasios II », vol. 1, p. 87
  21. Treadgold (1997) pp. 343-344
  22. Haldon 2016, p. 173.
  23. a et b Mango et Scott 1997, p. 534.
  24. Théophane, Chronique, cité par Bréhier (1969) p. 71
  25. (en) Cyril Mango, « The shoreline of Constantinople in the fourth century », dans Nevra Necipoğlu, Byzantine Constantinople: Monuments, Topography and Everyday Life, Istanbul, BRILL, , 19-28 p. (ISBN 90-04-11625-7)
  26. a et b Brubaker et Haldon 2015, p. 74.
  27. Haldon 2016, p. 53.
  28. a et b Treadgold (1997) p. 344
  29. Mango et Scott 1997, p. 535.
  30. Sumner 1976, p. 291.
  31. Norwich (1994) p. 349
  32. Théophane. 385, cité par Ostrogorsky (1983) p. 183
  33. Mango et Scott 1997, p. 536.
  34. a et b Treadgold (1997) p. 345
  35. Haldon 2016, p. 52.
  36. Kaegi 1981, p. 192.
  37. a et b Treadgold 1997, p. 349.
  38. Mango et Scott 1997, p. 552.
  39. (el) Stylianos Lambakis, « Οψικίου Θέμα », sur Encyclopédie du monde hellénique,‎ (consulté le )
  40. Kaegi 1981, p. 211-212.
  41. Grigoriou-Ioannidou 1998, p. 181-182.
  42. Mango et Scott 1997, p. 552-553 (note 8).
  43. Grigoriou-Ioannidou 1998, p. 182.
  44. Grigoriou-Ioannidou 1998, p. 182-183.
  45. Grigoriou-Ioannidou 1998, p. 186-190.
  46. Grigoriou-Ioannidou 1998, p. 190-195.
  47. (en) Philip Grierson, « The Tombs and Obits of the Byzantine Emperors (337-1042) », Dumbarton Oaks Papers, vol. 16,‎ , p. 33.
  48. (en) Martha Grigoriou-Ioannidou, « Monoxyla, Slavs, Bulgars, and the Coup Organised by Artemios-Anastasios II (719) », Balkan Studies, vol. 39-2,‎ , p. 181-195
  49. Sumner 1976, p. 287-291.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]