Voir la source de Femme

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{{2autres|les définitions biologique et sociologique de la femme|l'être humain|Homo sapiens|les autres significations|Femme (homonymie)}}
 
[[Fichier:Woman Montage (1).jpg|vignette|upright=1.25|La [[reine de Saba]], [[Vénus (mythologie)|Vénus]], [[Jeanne d'Arc]], [[Eva Perón]], [[Marie Curie]], [[Indira Gandhi]], [[Vénus de Willendorf]], [[Wangari Muta Maathai]], [[Mère Teresa]], [[Grace Hopper]], Mamechiho, une [[geisha]], [[paysan]]ne [[Tibétains|tibétaine]], [[Marilyn Monroe]], [[Oprah Winfrey]], [[Aung San Suu Kyi]], [[Joséphine Baker]], [[Isis]], [[Laverne Cox]], [[Élisabeth Ire (reine d'Angleterre)|Élisabeth {{Ire}}]], une [[mère]] [[Quechuas|quechua]].]]

Une '''femme''' est un [[Homo sapiens|être humain]] de [[femelle|sexe]] ou de [[Genre (sciences sociales)|genre]] [[féminité|féminin]]. Avant l'âge [[adulte]], au stade infantile, on parle de [[fille]]. Il arrive cependant que le mot s'utilise indépendamment de l’âge.

Son sexe est généralement [[Système XY de détermination sexuelle|déterminé génétiquement]] par une paire de [[Gonosome|chromosomes sexuels]] composée de deux [[Chromosome X|chromosomes X]]. L'embryon est cependant physiologiquement indifférencié jusqu'à la septième semaine de grossesse. À partir de la huitième semaine, commence la différenciation des gonades et des [[Système reproducteur#Appareil génital de la femme|organes génitaux internes]] puis des [[Vulve|organes externes]] au cours du troisième mois de vie fœtale. La [[maturité sexuelle]] féminine ([[Reproduction humaine|capacité à se reproduire]]) est bornée par les étapes de la [[ménarche]] et de la [[ménopause]]. La période de gestation, d'une durée de neuf mois environ, est appelée « [[grossesse]] ».

Anatomiquement, la taille et la masse musculaire des femmes sont en moyenne inférieures à celles des hommes, et leur [[voix humaine|voix]] plus aigüe ; mais la différence anatomique principale concerne le bassin, plus large en moyenne, probablement du fait d'une [[Histoire évolutive de la lignée humaine|histoire évolutive]] facilitant l'accouchement. Avec la [[puberté]], le [[dimorphisme sexuel]] matérialisé par les [[Caractère sexuel secondaire|caractères sexuels secondaires]] (notamment les [[sein]]s) s'accentue.

L'[[espérance de vie]] des femmes est plus élevée que celle des [[homme]]s, mais leur espérance de vie en bonne santé est similaire.

La [[Droits des femmes|place des femmes dans la société]], tant en public qu'en privé, a beaucoup évolué au cours de l'histoire et en fonction des civilisations. La plupart des [[mythologie|mythes]] et [[religion]]s voient dans la femme la compagne de l'[[homme]], destinée à lui donner des enfants. Les rôles de la [[Virginité|vierge]], symboliquement associée à la [[pureté]], et de la [[mère]], associée au caractère protecteur et nourricier, y sont vus très positivement. Le rôle de la [[séduction|séductrice]], incarnation de la tentation, est en revanche lié à des représentations culturelles plus ambivalentes voire négatives.

Les [[Rôle de genre|différences comportementales entre hommes et femmes]] relèvent de la [[féminité]] et de la [[masculinité]] et sont l'objet [[Études de genre|d'études sociales]]. La réalité, l'ampleur, et le caractère [[Débat inné et acquis|inné ou acquis]] de nombreuses différences sont sujets à de nombreux débats.

== Terminologie ==
[[File:Human-woman.png|vignette|redresse|Dessin d'une femme sur les [[Plaque de Pioneer|plaques de Pioneer]].]]
Une femme est l'être qui, dans l'espèce [[Homo sapiens|humaine]], appartient au [[sexe]] [[Féminité|féminin]]<ref name="Académie">{{chapitre |langue=fr |titre =Femme |titre ouvrage=Dictionnaire de l'Académie française| numéro d'édition=9 |url=https://academie.atilf.fr/9/consulter/femme}} (Consulté le {{date-|9|5|2020}}.</ref>{{,}}<ref name="TLFI">{{chapitre |langue=fr |titre chapitre=Femme|titre ouvrage =[[Trésor de la langue française informatisé]] |url=http://www.cnrtl.fr/definition/femme}}.</ref>{{,}}<ref name="Larousse">{{chapitre |langue=fr |titre=Femme |url=http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/femme/33217 |titre ouvrage=Dictionnaire Larousse}}.</ref> — dans le langage courant, il est relatif à l'être concerné d'âge [[adulte]], à la différence du terme [[fille]]<ref name="TLFI"/>. Le terme « femme » est également utilisé par certains [[sociologue]]s et courants [[Féminisme|féministes]] pour désigner un individu de sexe masculin ou [[Intersexuation|intersexe]] s'identifiant comme de [[Genre (sciences sociales)|genre]] féminin<ref>Il s'agit alors de femmes transgenres.<br>Voir : {{Article|prénom1=Éric|nom1=Macé|titre=Ce que les normes de genre font aux corps/ Ce que les corps trans font aux normes de genre |périodique=Sociologie |volume=1 |numéro=4|date=2010|issn=2108-8845|issn2=2108-6915|doi=10.3917/socio.004.0497|lire en ligne=https://dx.doi.org/10.3917/socio.004.0497|consulté le=2018-12-18|pages=497}}.</ref>{{,}}{{Note|texte={{citation|Elle est de tous les événements mondains et est élue Femme de l'année par la société scandinave de New York<ref>{{Lien web|langue=fr |nom1=BFMTV |titre=Les pionnières: Christine Jorgensen, la première femme transgenre célèbre|url=https://www.bfmtv.com/international/les-pionnieres-christine-jorgensen-la-premiere-femme-transgenre-celebre-1484314.html|site=BFMTV|consulté le=2018-12-18}}.</ref>.}}|groupe=Note}}{{,}}{{note|texte={{citation étrangère|langue=en|Surgeons are becoming more capable of constructing artificial genitalia, but these “add-ons” do not change the biological sex of the recipients, who are no more capable of playing the reproductive roles of the opposite biological sex than they were without the surgery<ref>{{article|langue=en|titre=Part Three: Gender Identity – Sexuality and Gender|url=https://www.thenewatlantis.com/publications/part-three-gender-identity-sexuality-and-gender|périodique=The New Atlantis|date=automne 2016|numéro=50|passage=86-113|consulté le=2019-04-17}}.</ref>.}}|groupe=Note}}. Cette définition ne fait pas l'unanimité et est critiquée par de nombreuses féministes qui considèrent que {{Citation|la catégorie "femme" est fondée sur une différence biologique irréductible<ref>{{Lien web |auteur=Pauline Arrighi|url=https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/trans-suffit-il-de-s-autoproclamer-femme-pour-pouvoir-exiger-d-etre-considere |titre=Trans : suffit-il de s’autoproclamer femme pour pouvoir exiger d’être considéré comme telle ? |date= 17 février 2020|éditeur=''Marianne'' |consulté le=13 février 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Octave Larmagnac-Matheron|url= https://www.philomag.com/articles/trans-contre-feministes-radicales-la-nouvelle-fracture|titre=Trans contre féministes radicales : la nouvelle fracture |date=9 juillet 2020 |éditeur=''Philosophie Magazine'' |consulté le=13 février 2022}}.</ref>.}}

Le [[Nom (grammaire)|substantif]] [[Genre grammatical|féminin]] ''femme'' est [[Étymologie latine en français|issu]] du [[latin]] [[Latin classique|classique]] ''{{langue|la|texte=femina}}''<ref name="Académie"/>{{,}}<ref name="TLFI"/>{{,}}<ref name="Gaffiot">{{chapitre |langue=la fr |titre chapitre=fēmĭna |url=http://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?q=femina |auteur ouvrage=[[Félix Gaffiot]] |titre ouvrage=[[Dictionnaire illustré latin-français]] |lieu=Paris |éditeur=[[Hachette Livre|Hachette]] |année=1934 |numéro d'édition=1 |passage=658}}.</ref> dont l'[[étymologie]] a été [[Controverse scientifique|discutée]]. Les grammairiens latins rapprochaient ''{{langue|la|texte=femina}}'' de ''{{langue|la|texte=femen}}'' (« cuisse »<ref name="Gaffiot"/>) ou de ''{{langue|la|texte=femur}}''<ref>{{chapitre |langue=la fr |url=http://www.lexilogos.com/latin/gaffiot.php?q=femur |titre chapitre=fĕmŭr |auteur ouvrage=[[Félix Gaffiot]] |titre ouvrage=[[Dictionnaire illustré latin-français]] |lieu=Paris |éditeur=[[Hachette Livre|Hachette]] |année=1934 |numéro d'édition=1 |passage=659}}.</ref>)<ref>{{chapitre |langue=fr |titre chapitre=femina, -ae (f.) (substantif), § 5. Place dans le lexique latin |titre ouvrage=Dictionnaire Historique et Encyclopédie Linguistique du Latin |éditeur=Université Paris Sorbonne, Paris IV |url=www.dhell.paris-sorbonne.fr/dictionnaire:femina5}}.</ref>. Mais il s'agit d'une [[Étymologie populaire|étymologie erronée]]. Les [[Linguistique|linguistes]] considèrent aujourd'hui que ''{{langue|la|texte=femina}}'' est un [[participe]]<ref>{{chapitre |langue=fr |titre chapitre=femina, -ae (f.) (substantif), § 2. Morphologie |titre ouvrage=Dictionnaire Historique et Encyclopédie Linguistique du Latin |éditeur=Université Paris Sorbonne, Paris IV |url=http://www.dhell.paris-sorbonne.fr/dictionnaire:femina2}}.</ref> présent [[Voix passive|passif]]<ref>{{chapitre |langue=fr |prénom=Pierre |nom=Flobert |titre chapitre=Sur la validité des catégories de voix et de diathèse en latin |auteurs ouvrage=Claude Moussy et Sylvie Mellet (éd.) |titre ouvrage=La validité des catégories attachées au verbe |éditeur=Presses de l'université de Paris-Sorbonne |collection=Lingua latina : recherches linguistiques du Centre Alfred Ernout |numéro dans collection=1 |mois=septembre |année=1992 |numéro édition=1 |isbn=2-84050-009-4 |présentation en ligne=http://pups.paris-sorbonne.fr/catalogue/lingua-latina/la-validite-des-categories-attachees-au-verbe-ndeg1-coll |url={{Google Livres|id=IrbYEyiwD7MC}} |consulté le=3 février 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Sophie |nom1=Grimault |titre=La schizophrénie au féminin |sous-titre=approche historique, conceptuelle et pratique |éditeur= |nature ouvrage=thèse de doctorat en médecine |année= |passage={{§|2.2}} (« D'un point de vue sociologique et historique »), {{p.|87}} |isbn= |lire en ligne=http://psyfontevraud.free.fr/theses/thesegrimault2007.pdf |consulté le=3 février 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{chapitre |langue=fr |titre=femme |auteur ouvrage=[[Alain Rey]] (dir.) |titre ouvrage=[[Dictionnaire historique de la langue française]] |lieu=Paris |éditeur=[[Dictionnaires Le Robert]] |mois=octobre |année=2010 |réimpression=octobre 2011 |numéro d'édition=4 |isbn=978-2-84902-646-5 |lire en ligne={{Google Livres|id=Pi8wQTpjJ34C}} |consulté le=3 février 2017}}.</ref>. Il a d'abord signifié « femelle » puis « femme, épouse » et a concurrencé ''{{langue|la|texte=mulier}}'' (« femme ») et ''{{langue|la|texte=uxor}}'' (« épouse »)<ref name="TLFI"/>.

En [[français]], ''femme'' est [[Occurrence#Linguistique|attesté]] dès la fin du {{s|X}} ; d'après le ''[[Trésor de la langue française informatisé]]'', sa première [[Occurrence#Linguistique|occurrence]] se trouve dans la ''[[Passion du Christ (Clermont)|Passion de Clermont]]''<ref name="Académie"/>{{,}}<ref name="TLFI"/>.

Le terme [[fille]] désigne la femme à ses stades [[enfant|infantile]] et [[puberté|pubère]]<ref name="TLFI"/>.

== Biologie ==
La femme présente toutes les caractéristiques biologiques communes aux [[Homo sapiens|êtres humains]] adultes, chez qui un [[dimorphisme sexuel]] existe entre individus féminins et masculins. Cette distinction est déterminée par l'analyse des caractères sexuels, dont la variabilité est liée à la [[génétique]] et aux [[chromosomes humains]]. Aux caractères sexuels primaires concernant le [[système reproducteur]], s'ajoute l'observation des [[Caractère sexuel secondaire|caractères sexuels secondaires]], physiques ou comportementaux, qui s'affirment à la [[puberté]]. La [[Reproduction humaine|procréation humaine]] implique l'ensemble des organes sexuels primaires et se matérialise chez la femme par des étapes commençant à l'[[ovulation]] et se finissant avec le [[Sevrage (alimentation)|sevrage]] de son descendant.

=== Différenciation sexuelle ===
{{Article détaillé|Système XY de détermination sexuelle|Comparaison biologique entre la femme et l'homme}}

Dans l'espèce humaine, le sexe génétique des individus est déterminé par la [[Gonosome|{{23e|paire}} de chromosomes]] ou chromosomes sexuels, dont les deux possibilités sont XX (féminin) et XY (masculin). Pour le sexe féminin, la paire de chromosomes sexuels XX  est constituée à la [[fécondation]] par l'union d'un [[ovule]] maternel, qui est toujours porteur d'un [[chromosome X]], et d’un [[spermatozoïde]] paternel, qui est porteur ici d'un chromosome X également<ref name="bases"/>.

Jusqu'à la septième semaine de développement, l'[[embryon]] humain mâle ou femelle est morphologiquement indifférencié. À 4 semaines apparait la crête génitale, qui est une première ébauche de gonades (organes de reproduction) encore indifférenciées à ce stade<ref>Françoise Jauzein, Solange Magre, [http://acces.ens-lyon.fr/biotic/procreat/determin/html/diffsex.htm La différenciation sexuelle morphologique], Institut national de recherche pédagogique, 2001.</ref>.
Entre 4 et 5 semaines les [[Canal de Wolff|canaux de Wolff]] et à 6 semaines, les [[Canal de Müller|canaux de Müller]] se développent pour former deux types de canaux déférents dont chaque sexe, sous l'action de ses hormones caractéristiques, n'en développera qu'un type au détriment de l'autre : les canaux de Wolff pour les embryons masculins, les canaux de Müller pour les embryons féminins<ref>Amélie Sabouret, Gilles Furelaud, Nabila Devos, [http://planet-vie.ens.fr/article/1487/mise-place-appareil-genital-etre-humain La mise en place de l'appareil génital chez l'être humain], Planet-Vie, lundi 20 mai 2002.</ref>. Les [[Crête mammaire|crêtes mammaires]] se développent dans les deux sexes au cours de la {{7e}} semaine de la vie embryonnaire et portent 5 à 7 paires de bourgeons mammaires qui se résorbent à la {{8e|semaine}}, sauf la {{4e|paire}} dans la région thoracique qui formera les [[mamelon]]s dans les deux sexes.

Chez les embryons de sexe féminin, la transformation des gonades indifférenciées en [[ovaire]]s a lieu entre 8 et 10 semaines de développement embryonnaire. C'est la différenciation ovarienne. Les follicules ne se formeront qu'après la naissance. Les ovaires produisent des [[œstrogène]]s. C'est cette hormone qui va maintenir les canaux de Müller<ref name="bases3"/>, et les amener à se transformer peu à peu en [[oviducte]]s<ref name="bases2"/>. Les canaux de Wolff, eux, dégénèrent par l'absence de [[testostérone]]<ref name="bases2"/>{{,}}<ref name="stress"/> et la différenciation est favorisée par le [[DAX1|gène DAX1]], qui inhibe les caractères masculins<ref name="bases3"/>.
Les canaux de Müller se modifient pour former, dans leur partie supérieure, les trompes de Fallope, dans les segments moyens, deux cornes utérines qui se souderont en un utérus unique au {{4e|mois}} de l'embryon. Dans le segment inférieur, les deux canaux fusionnent pour constituer le canal utéro-vaginal et le renflement postérieur, le tubercule de Müller, constitue le col de l'utérus alors que la cavité du vagin se forme. Chez le fœtus féminin, les orifices génital et urinaire sont distincts. Les organes génitaux externes féminins se forment au cours du {{3e|mois}} de la vie fœtale.

À la naissance, la structure de la glande mammaire est inachevée et comporte une ramification de canaux galactophores primordiaux. L'arrêt du fonctionnement placentaire s'accompagne d'une suppression des œstrogènes maternels qui provoque de manière transitoire, dans les deux sexes, un état congestif des seins et une sécrétion lactée<ref>Comité éditorial pédagogique UVMaF, [http://campus.cerimes.fr/maieutique/UE-obstetrique/glandemammaire/site/html/cours.pdf Anatomie de la glande mammaire], Université virtuelle de maïeutique francophone, 2011.</ref>. À ce stade, les glandes mammaires n'évoluent plus chez le garçon. Chez la fille, elles restent au repos jusqu’à la puberté, où leur évolution amène le développement des [[Sein|seins]].

==== Caractères primaires ====
{{Article connexe|Système reproducteur#Appareil génital de la femme{{!}}Système reproducteur (§ Appareil génital de la femme)}}
===== Organes génitaux internes =====
{{Article détaillé|Appareil reproducteur féminin}}
L'[[Appareil reproducteur féminin|appareil génital interne féminin]] se compose du [[clitoris]] (qui dispose de larges racines internes)<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=équipe rédactionnelle du cosmopolitan|titre=Le clitoris en photo... ou presque !|périodique=Cosmopolitan.fr|date=13.10.2016|lire en ligne=http://www.cosmopolitan.fr/,photos-clitoris,2117,1327246.asp|consulté le=2017-05-27}}</ref>, du [[vagin]], de l'[[utérus]], des [[Trompe utérine|trompes utérines]] et des [[Ovaire (anatomie)|ovaires]]<ref name="anatomieVagin"/>. Ses fonctions sont très différentes de celles de l'[[appareil génital masculin]] : il permet la migration des [[spermatozoïde]]s du fond du vagin jusqu’à la trompe utérine, puis la migration de l’embryon jusqu'à la cavité utérine et enfin l'implantation de l’embryon et son développement dans l’utérus jusqu'à l'accouchement. Toutefois, il existe des similitudes avec l'appareil masculin, notamment en ce qui concerne la production et le transport des [[gamète]]s depuis les gonades, la production des [[Hormone sexuelle|hormones sexuelles]] et le rôle dans l'[[excitation sexuelle]] et l'[[orgasme]]<ref name="coursGyneco"/>.

S’étendant de l’utérus à la vulve et situé entre la [[vessie]] et l’[[urètre féminin|urètre]] en avant et le [[rectum]] en arrière, le vagin est un conduit musculo-membraneux<ref name="coursGyneco"/> mesurant environ huit centimètres<ref name="definitionVagin"/>. Il reçoit le [[pénis]] et l'[[éjaculat]] lors des rapports sexuels<ref name="anatomieVagin"/>. Le vagin est très élastique et extensible, puisqu'il s'agrandit considérablement lors de l'accouchement<ref name="anatomieVagin"/>. Sa sensibilité est sujette à une grande variabilité individuelle<ref name="coursGyneco"/> ; elle est plus importante dans sa partie inférieure et dépend des muscles du [[périnée]]<ref name="coursGyneco"/>.

L'utérus est l'organe de la [[nidation]] et du développement du [[fœtus]]. Il est composé de trois couches musculaires lisses et l'intérieur comprend l'[[endomètre]], soumis aux [[menstruation|variations menstruelles]]. L'utérus est en forme de cône, la pointe du bas formant le [[col de l'utérus]] {{incise|qui mène au vagin}} et les extrémités latérales supérieures débouchant sur les [[trompe utérine|trompes utérines]] ou trompes de Fallope<ref name="definitionUterus"/>. Le col de l'utérus secrète la [[glaire cervicale]] produite par les glandes du canal cervical en période pré-ovulatoire.

La taille de l'utérus varie entre l'enfance, la puberté, la grossesse — où il s'adapte à la taille du fœtus — et la ménopause<ref name="anatomieVagin" />.

Les deux trompes utérines conduisent l'[[ovule]] de l'ovaire jusqu'à l'utérus. C'est également dans cet organe que se produit la [[Fécondation humaine|fécondation]]. Elles sont souvent représentées symétriques, en forme de cornes recourbées vers la partie inférieure du corps, bien que la dissymétrie soit fréquente<ref name="anatomieTrompe"/>. Les deux ovaires produisent les ovules et sécrètent une partie des hormones sexuelles<ref name="definitionOvaire"/>.

===== Organes génitaux externes =====
[[File:Vulvae.jpg|thumb|left|upright=1.15|Représentation artistique de 1850, à propos de l'auto-examen féminin.]]
{{Article détaillé|Vulve}}
Située entre les faces internes des cuisses, la vulve forme une fente qui s'étend du bas du ventre à {{unité|3 cm}} en avant de l’[[anus]]<ref name="definitionVulve"/>. La vulve contient l'ensemble des [[Appareil reproducteur féminin|organes génitaux externes de la femme]]<ref name="anatomieVulve"/>. Elle est constituée du [[mont de Vénus]], des [[grandes lèvres|grandes]] et des [[petites lèvres]] enserrant l'entrée du [[vagin]], de la partie externe du [[clitoris]] et du [[méat urinaire]]<ref name="definitionVulve"/>.

Les grandes lèvres forment les replis externes de la vulve. Leur face externe est recouverte de poils, tandis que la face interne est glabre, de couleur rosée et humide<ref name="coursGyneco"/>. Les petites lèvres, situées à l'intérieur des grandes, sont aussi glabres, rosées et humides : elles ont un aspect de [[muqueuse]] bien qu'il s'agisse de [[peau]]<ref name="anatomieVulve"/>. À l'avant, les petites lèvres forment deux replis autour de la partie externe du [[gland du clitoris]] : le [[prépuce du clitoris|prépuce]] et le frein. Le [[Vestibule vulvaire|vestibule]], à l'intérieur des petites lèvres, se compose du [[méat urétral]] et des orifices du [[vagin]] avec l'[[Hymen (biologie)|hymen]], des [[Glande de Bartholin|glandes de Bartholin]] et des [[Glande de Skene|glandes de Skene]] qui produisent les [[sécrétion vaginale|sécrétions vaginales]]<ref name="coursGyneco"/>.

La vulve est richement vascularisée, innervée et comporte un grand nombre de [[récepteur sensoriel|récepteurs sensoriels]], la sensibilité étant la plus fine au niveau du clitoris<ref name="anatomieVulve"/>. {{refconf|Du [[tissu érectile]] est présent sur le clitoris, les petites lèvres et les [[bulbe du vestibule|bulbes du vestibule]]<ref name="anatomieVulve"/>}} et des zones semi-érectiles sur les grandes lèvres<ref name="coursGyneco"/>.

Le clitoris est un organe de l'[[appareil reproducteur féminin]] dont la partie visible se situe au sommet des [[petites lèvres]] ; il forme une proéminence d’environ 0,7 à {{nobr|1 centimètre}} de diamètre, et s’avère être la conjonction, en profondeur, de deux racines de dix centimètres qui entourent le [[vagin]] et l’[[Urètre féminin|urètre]]. Cet organe joue un rôle important dans l’[[excitation sexuelle]] et le [[comportement de reproduction]], en particulier en favorisant le développement de la motivation sexuelle et de la jouissance.

===== Période de maturité sexuelle =====
La [[maturité sexuelle]] d'une femme, période de la vie pendant laquelle elle a la capacité de se reproduire, est bornée par les étapes de la [[puberté]] et de la [[ménopause]]. Elle commence à l'adolescence<ref>{{article|langue=fr| url=http://www.thesundaytimes.co.uk/sto/news/uk_news/Health/article316180.ece|lieu=London|périodique=The Sunday Times|prénom=Lois|nom=Rogers|titre=Girls now begin puberty aged 9|traduction titre=Maintenant, la puberté des filles commence à 9 ans|date=2010-06-13}}</ref>, à notre époque de façon de plus en plus précoce<ref>{{article|langue=fr|url=https://www.letemps.ch/sciences/2016/10/03/puberte-survient-un-age-plus-precoce|prénom=Sahli|nom=Khadidja|périodique=[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]|titre=La puberté survient à un âge plus précoce|date=3 octobre 2016}}</ref>, pour se terminer entre 45 et 55 ans<ref>{{Lien web|url=http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/menopause/niv2/menopause-premiers-symptomes.htm|titre=Symptômes de la ménopause|auteur=Sarah Laîné|éditeur=[[Doctissimo]]|en ligne le=17 septembre 2010|consulté le=30 août 2016}}</ref>.

==== Caractères secondaires ====
{{Article connexe|Caractère sexuel secondaire#Dans l'espèce humaine{{!}}Caractère sexuel secondaire (§ Dans l'espèce humaine)}}
===== Anatomie =====
Avant la puberté, la masse grasse et la masse maigre (qui comprend les tissus non adipeux, la masse osseuse et la masse musculaire) sont quasiment équivalentes dans les deux sexes. Après la puberté, chez la femme, la masse osseuse représente {{unité|2,7 à 3 kg}} (homme : {{unité|4,5 à 5 kg}}), la masse musculaire 20 à 25 % de la masse corporelle (homme : 45 à 50 %) et la masse graisseuse 26 à 28 % de la masse corporelle (homme : 14 %)<ref>[[Institut français de l'éducation]], [http://acces.ens-lyon.fr/biotic/procreat/determin/html/puberNor.htm La puberté dans l'espèce humaine], 2002.</ref>.

En moyenne, les femmes ont une [[stature]], une masse et une puissance musculaire inférieure  à celle des [[homme]]s. Leur [[Pilosité humaine|système pileux]] est en général moins développé. L'[[anatomie]] de la femme présente aussi de nombreux [[caractère sexuel secondaire|caractères sexuels secondaires]] : [[sein]]s proéminents même en dehors des périodes de [[gestation]] et d'[[allaitement]], [[rapport taille/hanches]] prononcé, et [[tessiture]] de la [[Voix humaine|voix]] plus aigüe.

====== Bassin ======
{{Article détaillé|Bassin (anatomie){{!}}Bassin}}
[[Fichier:Male vs female pelvis LT.PNG|vignette|Bassin d'homme (à gauche) et de femme (à droite).]]
Le [[squelette]] de la femme est généralement plus petit que celui de l'homme, mais il n'y a pas de différences fondamentales entre les deux sexes, hormis la forme du [[Bassin (anatomie)|bassin]]<ref name="anatomieGuide"/>. Pour les deux sexes, celle-ci est avant tout adaptée à la [[bipédie]], mais, pour la femme, permet également l'[[accouchement]]<ref name="bassin"/>. Le sexe est souvent aisément identifiable à la forme du bassin : c'est un indicateur de diagnostic sexuel pour la [[médecine légale]] et l'[[archéologie]]<ref name="bassin"/>.

Le diamètre latéral du [[petit bassin]] s'est agrandi au cours de l'[[histoire évolutive de la lignée humaine]], pour suivre l'augmentation du volume du crâne : s'il est de {{unité|99,1 mm}} chez les [[australopithèque]]s, il augmente peu à peu depuis ''[[Homo habilis]]'' jusqu'à ''[[Homo erectus]]'', dont le diamètre du pelvis couvre celui de l'humain moderne<ref name="pelvisEvolution"/>.

Le bassin de la femme est plus léger, plus large et plus fin que celui de l'homme. Les [[détroit inférieur|détroits inférieur]] et [[détroit supérieur|supérieur]] sont plus grands<ref name="bassin"/>. L'angle subpubien, formé par les deux branches ischio-pubiennes à la jonction avec la [[symphyse pubienne]], est d'environ 75°<ref name="dicoAnatomie"/> tandis que chez l'homme, il est rarement supérieur à 60°. Toutefois, les trois formes les plus courantes de bassin (androïde, gynécoïde et anthropoïde) peuvent être partagées chez l'un ou l'autre sexe<ref name="bassin"/>.

====== Seins ======
{{Article détaillé|Sein}}
[[Fichier:Breast anatomy normal scheme.png|vignette|Anatomie du sein.]]
Les [[sein]]s des femmes sont plus développés que ceux des hommes. Implantés entre la {{3e}} et la {{6e|[[Côte (os)|côte]]}}, les seins reposent sur le [[grand pectoral]]<ref name="seinAnatomie"/>. Richement vascularisés, ils sont essentiellement composés de [[tissu adipeux]]. Souvent asymétriques<ref name="coursGyneco"/>, ils ont des dimensions et des formes différentes selon les individus, qui dépendent de la [[génétique]] et de la [[diététique]]<ref name="seinAnatomie"/>.

Les seins s'accroissent à la [[puberté]] par le développement du système glandulaire et l'apport de [[tissu adipeux]]. Chez la plupart des femmes, la taille des seins augmente durant le [[cycle menstruel]] et durant la grossesse. Lorsqu'une femme a eu plusieurs enfants, les seins sont plus volumineux et pendants. Chez une femme âgée, le sein rétrécit, du fait de l'atrophie des glandes mammaires et de la diminution du tissu adipeux<ref name="seinAnatomie"/>.

L’[[Aréole (anatomie)|aréole]] est une zone circulaire, pigmentée et en relief qui contient quinze à vingt [[glande sébacée|glandes sébacées]]. Le [[mamelon]] se situe dans l'aréole et contient les [[Canal galactophore|canaux galactophores]]. Cette zone est fortement [[nerf|innervée]] et donc sensible<ref name="coursGyneco"/>. Lors de l'allaitement, les glandes sébacées produisent une huile qui protègent le sein du mâchonnement et les glandes mammaires sécrètent le [[Lait maternel humain|lait]]<ref name="seinAnatomie"/>.

===== Autres =====
{{Article connexe|Caractère sexuel tertiaire|amorce=Article connexe — notion désuète}}
====== Santé ======
Les femmes ont une [[Espérance de vie humaine|espérance de vie]] plus élevée que celle des hommes. En 2010, dans les pays de l'[[Union européenne]], les femmes vivent en moyenne {{nobr|3,5 ans}} de plus que les hommes, l'écart variant entre les pays, de {{nobr|1,9 an}} en [[Grèce]] à {{nobr|5,3 ans}} en [[Estonie]]. Toutefois l'[[espérance de vie en bonne santé]] est en Europe quasiment identique, avec des écarts entre hommes et femmes de 0,2 à {{nobr|0,8 ans}} en moyenne, en faveur des femmes<ref name="esperance"/>.

Il nait légèrement moins de femmes que d'hommes (environ {{nobr|104 garçons}} pour {{nobr|100 filles}}). Ce phénomène est appelé [[Sex-ratio|surmasculinité à la naissance]].

====== Sens ======
La sensibilité [[olfaction|olfactive]] est meilleure pour les femmes que pour les hommes, notamment pour les femmes en âge de procréer<ref name="coursMarieCurie"/>. L'[[olfaction]] évolue au cours de [[cycle menstruel]] et est le plus fort durant l'[[ovulation]]<ref name="coursMarieCurie"/>. Lors de la grossesse, de nombreux témoignages font état de l'accroissement de la sensibilité de l'odorat, toutefois, plusieurs études ne sont pas parvenues à prouver une hyperosmie lors de la grossesse<ref name="olfactionReview"/>.

====== Psychomotricité ======
Selon certaines études<ref name="cerveau"/>, les femmes présenteraient des [[Psychomotricité|aptitudes psychomotrices]] différentes de celles des hommes : elles seraient notamment plus aptes à maîtriser les subtilités du [[langage]] et auraient plus d'adresse manuelle, tandis que les hommes seraient plus performants en matière d'orientation dans l'espace et de raisonnement logique<ref name="cerveau2"/>{{,}}<ref name="cognition"/>. Ces études sont sujettes à des critiques portant notamment sur les tailles d'[[Échantillon (statistiques)|échantillons]] [[statistique]]ment trop restreints.

Il existe d'autres études démontrant quant à elles, l'absence de [[dimorphisme sexuel]] [[Cognition|cognitif]]<ref name="cognitive"/>.

=== Reproduction ===

==== Cycle menstruel ====
La femme est féconde dès la [[ménarche]], qui survient en général vers l'âge de onze ans, jusqu'à la [[ménopause]] qui survient, elle, vers la cinquantaine, et qui est [[Hypothèse de la grand-mère|propre à l'espèce humaine]]. Le [[cycle ovarien]] dure environ {{nobr|28 jours}}, et est marqué par les [[menstruation]]s. Contrairement à la plupart des espèces de [[primate]]s, il n'existe pas de [[Œstrus|chaleurs]], et la période de meilleure fécondité n'est donc pas décelable par les [[mâle]]s. Cependant, il est avéré que le [[comportement sexuel]] des femmes, notamment lors de la recherche d'un partenaire sexuel, est sensiblement différent pendant l'[[œstrus]]. L'attirance sexuelle augmente avec l'[[Âge d'une personne|âge]], ainsi que la [[maturité sexuelle]]<ref name="oestrus"/>.

==== Fécondation ====
{{article détaillé|Fécondation humaine|Embryogenèse humaine}}

==== Grossesse ====
[[Fichier:Pregnancy 26 weeks 1.jpg|vignette|redresse|Femme enceinte depuis 26 semaines.]]
{{Article détaillé|Grossesse}}
La [[gestation]] chez la femme est appelée ''[[grossesse]]'', et dure neuf mois. Une femme gravide est dite enceinte. La grossesse est le plus souvent mono-embryonnaire. En France, entre 1995 et 1996, un [[accouchement]] sur 70 donne lieu à des [[naissance]]s multiples, [[jumeau]]x ou triplés<ref name="grossesse"/>. La [[parturition]], quant à elle, est appelée accouchement. L'accouchement s'effectue le plus souvent dans la douleur, en raison du volume de la boîte crânienne de l'[[enfant]]. Le [[placenta]] est éliminé<ref>Le placenta, quoique comestible et [[Placenta#Placentophagie|consommé]] par certains mammifères ne l'est plus dans l'espèce humaine.</ref>.
{{Article connexe|Grossesse transgenre}}

==== Accouchement ====
{{article détaillé|Accouchement}}

==== Allaitement ====
[[Fichier:Zanzibar 31.JPG|thumb|Femme [[Allaitement|allaitant]] son [[nourrisson]].]]
{{article détaillé|Allaitement|Lactation}}
La lactation humaine est liée à la maternité. En fin de grossesse, les cellules mammaires évoluent en cellules sécrétoires, entamant la phase colostrale ([[lactogénèse]] de stade I) qui perdure deux ou trois jours après la naissance. Elle est suivie par la montée laiteuse, déclenchée par la chute du taux des hormones placentaires qui installe la phase lactée (lactogénèse de stade II). La production de lait augmente et s'adapte aux besoins de l'enfant<ref>{{pdf}} Comité éditorial pédagogique UVMaF, [http://campus.cerimes.fr/maieutique/UE-obstetrique/lactation/site/html/cours.pdf Physiologie de la lactation], 2011.</ref>.

==== Sevrage ====
{{Article détaillé|Sevrage (alimentation)}}

== La femme dans la société ==
{{Article détaillé|Condition féminine|Rôle social}}

=== Sociétés contemporaines ===
==== Données socio-démographiques ====
===== Taux de féminité =====
{{article détaillé|Sex-ratio}}
{{clr}}
[[Fichier:Sex ratio total population.PNG|center|vignette|upright=3.5|Sexe majoritaire dans la population totale par pays en 2015. Source : [[ONU]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=World Population Prospects The 2015 Revision|sous-titre=Key Findings and Advance Tables|traduction titre=Perspectives sur la population mondiale en 2015 : Constatations principales et tableaux détaillés|url=https://esa.un.org/unpd/wpp/Publications/Files/Key_Findings_WPP_2015.pdf|date=2015 |site=Nations unies, Département des affaires économiques et sociales |consulté le=31/12/2018 |description=Tableau S.1. Population totale par sexe en 2015 et taux de masculinité par pays en 2015|page=13-17}}</ref>. {{Légende/Début}}{{légende|#FF8080|Population féminine plus importante}}
{{légende|#80FF50|Populations masculine et féminine équivalentes}}
{{légende|#80D0FF|Population masculine plus importante}}
{{légende|#B2B2B2|Données manquantes}}
{{Légende/Fin}}]]

===== Développement =====
{{Article détaillé|Indice de développement humain}}
Les femmes sont en général plus durement touchées que les hommes par les problèmes de développement. Le [[Programme des Nations unies pour le développement]] (Pnud) mesure cela avec deux indices composites de développement humain :
* l'ISDH, indicateur sexo-spécifique de développement humain ;
* l'IPF, indicateur de la participation des femmes.

Dans son rapport<ref name="unfpa"/> paru en [[2005]] sur l'état de la population mondiale, le [[Fonds des Nations unies pour la population]] (UNFPA) dresse une liste de chiffres montrant l'inégalité dont font l'objet les femmes par rapport aux hommes dans le monde. Parmi tous ces chiffres, on peut noter celui du nombre de femmes [[Analphabétisme|analphabètes]], {{nobr|600 millions}}, soit le double de celui des hommes.

En 2014, deux tiers des analphabètes adultes dans le monde sont des femmes. Plus de trois quarts des {{unité|758000000 analphabètes}} dans le monde se trouvent en [[Asie du Sud|Asie du sud]] et en [[Afrique subsaharienne]]<ref>{{Lien web|auteur institutionnel=[[Central Intelligence Agency|CIA]]|langue=en|titre=Literacy|url=https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/fields/2103.html#xx|site=[[The World Factbook]]|consulté le=2018-07-08}}</ref>.

==== Dans la sphère publique ====

===== Droits et citoyenneté =====
{{section à sourcer|date=janvier 2019}}
{{article détaillé|Droits des femmes|Chronologie des droits des femmes autres que le suffrage|Inégalités homme-femme}}
{{article connexe|Mariage|Union civile|Filiation|Filiation naturelle|Filiation légitime}}
Les femmes ont acquis bien après les hommes et à des périodes différentes suivant les pays, un statut de citoyenne à part entière. Ainsi le [[Droit de vote des femmes|droit de vote]] leur a été reconnu pour la première fois en [[1869]] dans le [[Wyoming]], [[1893]] en [[Nouvelle-Zélande]], en [[1907]] en [[Finlande]] russe (où pour la première fois elles peuvent aussi être élues), en [[1918]] au [[Canada]] (au niveau fédéral, les provinces ayant déjà accordé le droit de vote au niveau provincial entre 1916 et 1922 mais seulement en 1944 au Québec), [[1919]] en [[Allemagne]] et 25 ans plus tard en [[1944]] en [[France]]. Depuis les [[années 1960]], le mouvement féministe a fortement contribué à faire inscrire dans le droit civil l'égalité entre hommes et femmes<ref name=":0">{{Article |prénom1=Ute |nom1=Gerhard |lien auteur1=Ute Gerhard (sociologue)|prénom2=Jane |nom2=Jenson |prénom3=Anne-Marie |nom3=Devreux |prénom4=Jacqueline |nom4=Heinen |titre=Féminismes : théorie et politique |périodique=Cahiers du Genre |volume=HS 1 |numéro=3 |date=2006 |issn=1298-6046 |issn2=1968-3928 |doi=10.3917/cdge.hs01.0159 |lire en ligne=http://dx.doi.org/10.3917/cdge.hs01.0159 |consulté le=2020-12-04 |pages=159 }}</ref>.

Dans un grand nombre{{combien}} de pays du monde, les femmes et les hommes ont légalement les mêmes droits et donc théoriquement accès aux mêmes fonctions et positions. Le passage réel d'une égalité théorique à une égalité factuelle constitue un sujet de débat, en raison entre autres d'une persistance d'une [[division sexuée du travail]]<ref name=":0" />.

====== Divorce ======
Les femmes sont plus susceptibles de demander le [[divorce]] que les hommes, elles sont à l’origine de près de trois quarts des divorces contentieux. Dans plus de 80 % des cas, ce sont les femmes qui obtiennent la garde des enfants. En France, dans les deux tiers des cas, la résidence du ménage est attribuée à la femme<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=La vérité sur le divorce en France : les statistiques|périodique=Jurifiable|date=2018|lire en ligne=https://www.jurifiable.com/conseil-juridique/droit-de-la-famille/divorce-france-statistiques|consulté le=2018-07-08}}</ref>.

===== Représentation politique =====
{{article détaillé|Féminisme|Intersectionnalité}}
{{article connexe|Antiféminisme|Égalitarisme}}

Selon le rapport annuel d'[[Oxfam International|Oxfam]] sur les inégalités mondiales de janvier 2020, 18 % des ministres et 24 % des parlementaires dans le monde sont des femmes<ref name="OrangeOxfam">{{Lien web |auteur=[[Martine Orange]] |titre=Les femmes, premières victimes des inégalités, dénonce Oxfam |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/200120/les-femmes-premieres-victimes-des-inegalites-denonce-oxfam |date=20 janvier 2020 |site=[[Mediapart]] |consulté le= 20 janvier 2020}}.</ref>.

===== Domaines socio-professionnels =====
[[File:Knight-Daniel-Ridgway-Women-Washing-Clothes-by-a-Stream.jpg|thumb|left|''Les Lavandières'', activité traditionnellement associée aux femmes, par [[Daniel Ridgway Knight]] vers 1898.|alt=Deux femmes agenouillées au bord d’une rivière, lavant du linge.]]
[[Fichier:Ulrike Flender.jpg|thumb|upright|alt=Une femme en uniforme de pilote devant le cockpit ouvert d'un avion de chasse|En Occident, depuis le {{s|XX}} de plus en plus de femmes exercent des métiers autrefois réservés aux hommes.]]
{{Article connexe|Travail des femmes}}

Depuis le {{s-|XIX}}<ref name="lafargue" />{{Référence à confirmer}} et jusqu'à aujourd'hui, les professions se sont asexuées même si des différences subsistent et que les salaires ne sont pas les mêmes{{Référence nécessaire|date=31 décembre 2018}}. Les femmes occupent majoritairement des emplois dans le [[secteur tertiaire]] (services), notamment dans des postes relationnels ou touchant aux fonctions domestiques ([[cuisine]], ménage, soins, garde et [[éducation des enfants]]){{Référence nécessaire|date=31 décembre 2018}}.

====== Inégalités face à l'emploi et aux salaires ======
{{Article détaillé|Inégalités de revenus salariaux entre hommes et femmes}}
Les femmes et les hommes sont inégaux devant les [[emploi]]s et les [[salaire]]s. En moyenne, les femmes ont un [[revenu]] inférieur à celui des hommes dans tous les pays du monde. L'indice d'égalité salariale développé par le [[forum économique mondial]] est inférieur à 1 pour l'ensemble des pays du monde<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Les droits des femmes dans le monde : de très fortes disparités entre Nord et Sud|url=https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/03/08/les-droits-des-femmes-dans-le-monde-de-tres-fortes-disparites-entre-nord-et-sud_5090982_4355770.html|site=Le Monde.fr|consulté le=2018-07-08}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|titre=The Global Gender Gap Report|éditeur=[[Forum économique mondial]]|année=2016|isbn=978-1-944835-05-7|lire en ligne=http://www3.weforum.org/docs/GGGR16/WEF_Global_Gender_Gap_Report_2016.pdf}}</ref>.

Les recherches menées aux États-Unis montrent qu'il reste un écart salarial de 7 % qui ne peut pas être causé par le nombre d'heures travaillées, le métier, le niveau d'étude ou le secteur d'emploi<ref name="GPI"/>. Par exemple en France, les salaires sont en moyenne plus faibles que ceux des hommes<ref name="inegalite"/> et selon l'observatoire de l'[[Ingénieurs et scientifiques de France|IESF]], les femmes [[ingénieur]]es sont en moyenne payées {{euro|2000}} annuels de moins que leurs homologues masculins à la sortie de l'école en 2016, cet écart s'agrandissant au cours de la carrière<ref name="lesEchos"/>. Au Royaume-Uni, les femmes [[Traders|tradeurs]] bien qu'ayant le même [[salaire]] que les hommes, reçoivent deux fois moins de [[Prime (rémunération)|bonus]] qu'eux<ref name="Independent"/>.

Dans les entreprises, les femmes sont de moins en moins présentes à mesure que l'[[Hiérarchie|échelon hiérarchique]] augmente<ref name="pourLaSciencesA">{{Article|lire en ligne=https://www.pourlascience.fr/theme/pouvoir/femmes-de-pouvoir-ennemies-de-la-parite-9616.php|titre=Femmes de pouvoir, ennemies de la parité ?|auteur1=Klea Faniko|journal=[[Pour la Science]]|jour=21|mois=avril| année=2017}}</ref>. Par exemple, en France et en Allemagne, 70 % des chefs d'entreprise sont des hommes<ref name="pourLaSciencesB">{{Article|lire en ligne=https://www.pourlascience.fr/theme/pouvoir/leadership-attribut-feminin-7660.php|titre=Le leadership est (aussi) un attribut féminin|auteur1=Claudia Clos|journal=[[Pour la Science]]|jour=15|mois=novembre| année=2013}}</ref>. Bien que les inégalités salariales sont en grande partie explicables par des différences de postes, d'expérience et de volume horaire<ref name="WP" />, les femmes restent moins payées que les hommes après ajustement de ces variables<ref name="WP" />{{,}}<ref name="GPI" />. C'est particulièrement vrai pour les postes les plus qualifiés, que ce soit en raison d'une solidarité masculine ou de la division familiale du travail<ref name="1aout2017_www.economist.com"/>.

La persistance d'un choix de métiers différents entre homme et femme, ainsi que la prise de congés parentaux et de temps partiels plus importante chez les femmes lorsqu'un couple a un enfant, sont des facteurs eux-mêmes analysés comme résultants de normes sociales sexistes<ref>{{Lien web|titre="Les hommes se dirigent vers des professions plus rémunératrices que les femmes" : une économiste cherche à comprendre les inégalités salariales|jour=06|mois=mars|année=2018|url=https://www.francetvinfo.fr/economie/disparites-salariales/les-hommes-se-dirigent-vers-des-professions-plus-remuneratrices-que-les-femmes-une-economiste-cherche-a-comprendre-les-inegalites-salariales_2643202.html|site=Franceinfo|consulté le=22 avril 2021}}.</ref>.

{{pertinence détail|Après trente-quatre ans d'existence de la [[Loi Roudy du 13 juillet 1983 sur la parité|loi pour l'égalité professionnelle]], la France se classe, en 2017, {{129e}} sur 144 pays en matière de réduction des inégalités salariales, les femmes gagnant environ 25 % de moins que les hommes et un écart salarial inexplicable d'environ 10 % persistant entre une femme et un homme possédant un contrat, un diplôme, une expérience et des responsabilités identiques. De nombreuses femmes sont encore l'objet de [[discrimination]]s à l'[[Embauche en France|embauche]], lors du renouvellement d'un [[Contrat de travail à durée déterminée en France|contrat à durée déterminée]], à leur retour de [[congé de maternité]] ou [[Congé parental en France|parental]]<ref>{{Lien web|url=http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/ega/l15b0979_rapport-information.pdf|titre=Rapport d'information fait au nom de la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes sur le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Annexe 2. Plan interministériel en faveur de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes|auteur=[[Pierre Cabaré]], rapporteur|date=23 mai 2018|site=[[Assemblée nationale (France)|assemblee-nationale.fr]]}}</ref> mais également du fait de leur [[grossesse]] comme le montre l'exemple des [[matermittente]]s, « inemployables » et sans [[revenu]]s durant huit semaines<ref>{{Lien web|url=https://juridique.defenseurdesdroits.fr/doc_num.php?explnum_id=1529|titre=Décision du Défenseur des droits n° MLD 2012- 39|auteur=[[Dominique Baudis]]|site=[[Défenseur des droits|juridique.defenseurdesdroits.fr]]}}</ref>.}}

Plus largement, les hommes détiennent 50 % de richesses de plus que les femmes dans le monde, selon le rapport annuel d'Oxfam sur les inégalités mondiales de janvier 2020<ref name="OrangeOxfam"/>.

====== Politique ======
[[Fichier:33rdG8Leaders.jpg|thumb|left|alt=une femme blonde en vert au milieu d'hommes en costume sombre|[[Angela Merkel]] (en vert), seule femme parmi les chefs d'État et de gouvernement du [[Groupe des sept (économie)|G8]], le 7 juin 2007.]]
{{Article connexe|Liste de dirigeantes politiques|Liste des femmes les plus puissantes du monde selon Forbes|Liste de femmes monarques}}

Avant même qu'elles n'obtiennent le droit de vote, certaines femmes étaient déjà actives politiquement, en particulier les [[suffragette]]s, et au sein des [[Socialisme|mouvements socialistes]] ([[Flora Tristan]], [[Clara Zetkin]], [[Rosa Luxemburg]], [[Alexandra Kollontaï]]).

Dans le domaine politique, la seconde moitié du {{s-|XX}} a vu des femmes occuper des postes de premier plan, avec par exemple [[Golda Meir]], première ministre d'Israël, [[Margaret Thatcher]], première ministre du Royaume-Uni, [[Angela Merkel]] devenue chancelière ou [[Tarja Halonen]], présidente de Finlande, et au [[Pakistan]] en [[1988]], [[Benazir Bhutto]] devient la première femme à devenir chef de gouvernement dans un pays musulman. Elles restent cependant largement minoritaires dans les différentes instances du pouvoir<ref name="politique"/>.
{{clr}}

====== Sciences ======
{{Article détaillé|Place des femmes en sciences|Place des femmes en médecine}}
En science, les femmes sont moins présentes que les hommes. Par exemple, seuls 3 % des détenteurs de [[prix Nobel]] sont des femmes<ref name="pourLaSciencesC">{{Article|lire en ligne=https://www.pourlascience.fr/theme/inegalites-hommes-femmes/les-femmes-nulles-en-maths-9416.php|titre=Les femmes, nulles en maths ?|auteur1=Christophe André|journal=[[Pour la Science]]|jour=14|mois=décembre| année=2016}}</ref>. Les historiens [[Margaret W. Rossiter]], [[Londa Schiebinger]], [[Éric Sartori]] et [[Yaël Nazé]] ont mis en lumière les inégalités entre les hommes et les femmes dans les milieux scientifiques. Margaret Rossiter a développé les concepts de ségrégations hiérarchique et territoriale<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Schiebinger|nom1=Londa|lien auteur1=Londa Schiebinger|titre=Has Feminism Changed Science|éditeur=First Harvard University Press|lieu=United States of America|année=2001|pages totales=252|passage=34–35|isbn=0-674-38113-0}}.</ref> comme l'[[effet Matilda]] {{incise|par lequel les contributions des femmes scientifiques sont dévaluées, puis attribuées à des collègues masculins}} et l'[[effet de harem]]<ref>Margaret W. Rossiter, ""Women's Work" in Science", ''ISIS'' 71 (1980): 381-398.</ref>{{,}}<ref>Margaret W. Rossiter, "Women Scientists in the United States Before 1920," ''American Scientist'' 62 (1974).</ref>.

Attirer davantage de filles et de femmes dans l’éducation et les carrières liées aux sciences permettrait de progresser vers une plus grande égalité des genres. Les filles sont souvent élevées pour croire que les sciences sont des matières « masculines » et que les aptitudes féminines dans ce domaine sont intrinsèquement inférieures à celles des hommes. Cela peut saper la confiance en soi de filles, leur intérêt et leur inclination à étudier les matières des [[STEM (disciplines)|STEM]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=UNESCO|titre=Déchiffrer le code : l’éducation des filles et des femmes aux sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM)|passage=Page 12|lieu=Paris|éditeur=UNESCO|date=2017|isbn=978-92-3-200139-9|lire en ligne=https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000259816}}</ref>.

Le manque d’intérêt des filles pour l’étude des sciences signalé dans divers contextes est souvent considéré comme lié à une inégalité dans l'accès et l’expérience d’activités éducatives liées aux sciences au domicile ou dans d’autres environnements<ref>{{Ouvrage|auteur1=Sammet, K. et Kekelis, L.|titre=Changing the Game for Girls in STEM. Findings on high impact programs and system-building strategies|éditeur=Techbridge|date=2016|lire en ligne=https:// www.itu.int/en/ ITU-D/Digital-Inclusion/Women-and-Girls/Girls-in-ICT-Portal/Documents/changing-the-game-for-girls-in-stem-white-paper.pdf}}</ref>. Selon l’étude PISA 2012, les garçons avaient plus de chances que les filles de participer à des activités extrascolaires se rapportant aux sciences, telles que le visionnement d’émissions de télévision sur les sciences, la visite de sites web sur les sujets scientifiques ou la lecture d’articles sur les sciences dans des journaux ou des magazines. Les familles aux ressources limitées n’ont peut-être pas les moyens, le temps ou les contacts nécessaires pour promouvoir l’apprentissage par leurs enfants des mathématiques et des sciences. Cela a été documenté comme un facteur affectant la participation des filles aux programmes d’ingénierie en République de Corée et aux États-Unis, entre autres contextes<ref>{{Article |auteur1=Youn, J. T. and Choi, S. A. |titre=Factor analysis for women in engineering education program to increase the retention rate of female engineering students. |périodique=International Journal of Applied Engineering Research, Vol. 11, No. 8 |date=2016 |lire en ligne=https://docplayer.net/43391263-Factor-analysis-for-women-in-engineering-education-program-to-increase-the-retention-rate-of-female-engineering-students.html |pages=p. 5657-5663 }}</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Bystydzienski, J. M., Eisenhart, M. et Bruning, M. 2015. High school is not too late: Developing girls’interest and engagement in engineering careers. The Career Development Quarterly, Vol. 63, No. 1, p. 88-95. |titre=High school is not too late: Developing girls’interest and engagement in engineering careers |périodique=The Career Development Quarterly, Vol. 63, No. 1 |date=2015 |lire en ligne=DOI: 10.1002/j.2161-0045.2015.00097.x |pages=p. 88-95 }}</ref>.

====== Sport ======
[[File:Burka Jelagat Doha 2010.jpg|thumb|right|200px|Un groupe de coureuses en 2010.]]
[[Fichier:Football Women Podium Pan 2007.jpg|thumb|left|Podium du [[football féminin]] : [[Brésil]] (or), [[États-Unis]] (argent) et [[Canada]] (bronze) lors des [[Jeux panaméricains de 2007]], à [[Rio de Janeiro]].]]
{{section à sourcer|date=décembre 2018}}
{{Article détaillé|Sport féminin|}}
Certaines disciplines [[sport]]ives, comme les sports de ballons, sont organisées sans mixité<ref>{{chapitre |auteur1=[[Bernard Merdrignac]] |titre ouvrage=Le sport au Moyen Âge |éditeur=Presses Universitaires de Rennes |année=2005 |titre=Le deuxième sexe |pages=120-125}}.</ref>. Pour les disciplines pratiquées à la fois par des hommes et par des femmes, la règle courante consiste à comparer les performances des femmes exclusivement entre elles. Dans la plupart des compétitions mixtes, telles que le marathon, où les hommes et les femmes sont ensemble, les organisateurs appliquent cette règle de comparaison entre hommes d'un côté et entre femmes d'un autre : cette pratique peut provoquer des problèmes d'équité si une concurrente bénéficie de la présence de "lièvres" masculins à ses côtés. Les disciplines qui ne réservent aux femmes aucune catégorie particulière et, donc où la performance de chacun est comparée sans distinction homme/femme, sont peu nombreuses ; la plupart des sports hippiques, la course automobile et la voile appartiennent à ce dernier type de discipline.

Dans le sport professionnel, les salaires et les primes des femmes sont le plus souvent inférieurs à ceux des hommes : le sport masculin étant plus diffusé dans les médias et suscitant donc plus de revenus. Le [[football]] et le [[cyclisme]] sont des exemples frappants. Les principales disciplines qui comptent des femmes comme athlètes de renommée internationale sont l'athlétisme, la gymnastique, la natation, le tennis, le patinage artistique et la voile.

Dans le monde échiquéen, des prix spéciaux sont souvent attribués aux femmes ; parfois, les catégories sont distinctes, ou bien les joueurs/joueuses sont ensemble mais les classements sont distincts. Ceci est dû à une volonté d'encourager la participation féminine dans une activité notoirement masculine, encouragement dont les effets ont pu être constatés. Cependant ce système de récompenses est souvent compris comme s'adaptant à une différence de capacités entre hommes et femmes (et peut être parfois adopté pour ce motif). La seule mesure en faveur de la mixité qui n'encourt pas cette supposition est le quota : une équipe de division trois ou plus doit présenter au moins une femme. Si cette femme est le plus souvent au dernier échiquier, c'est dû à la faible population de joueuses laquelle induit une faible population de fortes joueuses. Là encore, ce fait est souvent perçu comme le signe de la supériorité des capacités masculines.

==== Dans la sphère privée ====
===== Droits familiaux et sexuels =====
{{section à sourcer|date=décembre 2018}}
{{article connexe|Sexualité féminine|Révolution sexuelle}}
Des droits et devoirs familiaux différents sont attribués traditionnellement en fonction du sexe. Dans les pays où la polygamie est autorisée<ref group="Note">La polygamie n'existe plus de nos jours que dans quelques rares sociétés comme les [[Guanches]] aux [[îles Canaries]], ainsi que dans des peuples minoritaires ou aux faibles effectifs (comme au [[Mali]]). Voir les articles [[Polygamie]] et [[Polyandrie]]</ref>, celle-ci est presque toujours [[polygynie|polygyne]].

L'activité sexuelle et amoureuse des femmes est discriminée en rapport à celle des hommes, ce qui constitue un [[double standard]]. En effet, l'un des clichés les plus frappants concerne la discrimination sur l'âge des partenaires, la femme ayant socialement injonction à être (ou au minimum à paraître) plus jeune que son compagnon, ce qui est constitutif d'une discrimination importante.

===== Violences =====
{{article détaillé|Violence conjugale|Violence contre les femmes}}
Si les femmes sont globalement moins exposées aux assassinats que les hommes, dans la sphère familiale et conjugale les statistiques s'inversent, et  en 2014 elles représentent 75 % des victimes dans le monde<ref>[http://www.unric.org/fr/actualite/2532-homiciden-un-apercu-global-des-meurtres-en-2012n Homicide : un aperçu global des meurtres en 2012], UNRIC, 14/4/2014</ref>.

Selon les pays, la violence conjugale touche entre 15 % et 70 % des femmes<ref>{{en}} [http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140673606695238/abstract ''Prevalence of intimate partner violence: findings from the WHO multi-country study on women's health and domestic violence''], C Garcia-Moreno, H Jansen, M Ellsberg, L Heise, C Watts, Lancet 2006; 368:1260-1269</ref>.

====== En France ======
{{Pertinence section|date=janvier 2019}}
{{article connexe|Chronologie du statut des femmes|Discrimination des femmes en France}}
En France, entre 2010 et 2012, une étude de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] et de l'[[Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales|ONDRP]] sur les Français de 18 à {{nobr|59 ans}} montre que {{unité|201000 femmes}} et {{unité|74000 hommes}} déclarent avoir été victimes de [[Violence conjugale|violences conjugales]]<ref name="egaliteReeelle">{{lien web|langue=fr|auteur institutionnel=[[Ministre chargé des Droits des femmes|Secrétariat d'Etat chargé de l'égalité entre les femmes et les hommes]]|titre=Vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes|sous-titre=Chiffres Clés 2014|date=2014|lire en ligne=https://femmes.gouv.fr/wp-content/uploads/2014/03/Egalite_Femmes_Hommes_2014.pdf|format=pdf|pages=3}}</ref>. Le [[Plainte|taux de plainte]] pour les violences conjugales est de 16 % pour les femmes et 7 % pour les hommes<ref name="egaliteReeelle"/>, le plus faible taux de plainte des hommes s'explique par un [[biais culturel]], les hommes n'osant pas porter plainte contre leur conjointe<ref name="figaro">{{article|titre=«Il est rare qu'un homme battu dépose plainte»|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/19/01016-20121119ARTFIG00562-il-est-rare-qu-un-homme-battu-depose-plainte.php|journal=[[Le Figaro]]|lien journal=Le Figaro|auteur1=Jean-Marie Guénois|jour=19|mois=novembre|année=2012}}</ref>.

{{unité|83000 femmes}} et {{unité|13000 hommes}} sondés déclarent avoir été victimes de [[viol]]s et le taux de plainte est de 11 % pour les femmes et un taux non significatif pour les hommes<ref name="egaliteReeelle"/>{{,}}<ref name="hce" />. En dehors du ménage, les femmes sont plus exposées aux violences sexuelles que les hommes (0,6 % des femmes pour 0,2 % des hommes en moyenne entre 2012 et 2016<ref name="CVS2017_150"/>, soit trois fois plus<ref name="hce" />)<ref name="CVS2017_150">{{Ouvrage|auteur1=Insee|lien auteur1=Institut national de la statistique et des études économiques|auteur2=[[Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales|ONDRP]]|lien auteur2=Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale|auteur3=Hélène Guedj|titre=Rapport d’enquête « cadre de vie et sécurité » 2017|éditeur=Ministère de l'Intérieur|année=2017|page=150|format=pdf|isbn=|lire en ligne=https://www.interieur.gouv.fr/content/download/99046/778274/file/Rapport%20d'enqu%C3%AAte%20CVS%202017.pdf}}</ref>.

Selon le rapport d'enquête « Cadre de vie et sécurité » 2017, en moyenne entre 2012 et 2016, les femmes sont plus concernées par les violences au sein du ménage que les hommes : en moyenne, chaque année entre 2012 et 2016, 1,1 % des femmes âgées de 18 à {{nobr|75 ans}} déclarent avoir subi des violences tandis que cette proportion est de 0,6 % des hommes du même âge<ref name="CVS2017_154-161"/>. Le [[conjoint]] est l'auteur dans 59 % des cas des violences physiques et dans 61 % des cas des violences sexuelles subies au sein du ménage<ref name="CVS2017_154-161">{{Ouvrage|auteur1=Insee|lien auteur1=Institut national de la statistique et des études économiques|auteur2=Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale|auteur3=Hélène Guedj|titre=Rapport d’enquête« cadre de vie et sécurité » 2017|éditeur=Ministère de l'Intérieur|année=2017|page=154-161|format=pdf|isbn=|lire en ligne=https://www.interieur.gouv.fr/content/download/99046/778274/file/Rapport%20d'enqu%C3%AAte%20CVS%202017.pdf}}</ref>.

==== Périodes de guerre ====
[[Fichier:A Vietnamese woman weeps over the body of her husband, one of the Vietnames Army casualties suffered in the war with... - NARA - 542295.tif|thumb|Femme en pleurs devant son mari tué]][[File:Defense.gov photo essay 100309-D-0653H-018.jpg|thumb|right|200px|Des femmes vétéranes des forces armées lors d'une cérémonie commémorative.]]
{{section à sourcer|date=décembre 2018}}
{{article détaillé|Femmes pendant la Première Guerre mondiale|Femmes pendant la Seconde Guerre mondiale|Femmes dans la Résistance intérieure française}}

De nombreuses femmes dans le monde sont victimes de la guerre : victimes de la violence, déplacées, détenues, veuves, séparées de leurs proches et plus spécifiquement victimes de viols. Si la guerre et la violence, aujourd’hui, n’épargnent personne, les hommes, les femmes, les garçons et les filles sont touchés de façons différentes<ref name="cicr" />.

L’impact de la guerre sur les femmes dépend en grande partie de la mesure dans laquelle leur sécurité personnelle est touchée, des moyens qu’elles ont pour assurer leur survie et celle de leur famille, des éventuelles blessures ou pertes qu’elles subissent et, en pareil cas, de la manière dont elles en sont affectées. Leur sort résulte aussi, souvent, de ce qui est arrivé aux hommes de la famille.

En effet, par exemple pendant la [[Première Guerre mondiale]], les femmes françaises ont été appelées par le gouvernement pour assurer les tâches masculines puisque les hommes sont partis au combat. Elles ont assuré les récoltes des champs, elles ont travaillé également dans les usines d'armement (les munitionnettes) afin de contribuer à l'effort de guerre. Elles jouaient également le rôle de soutien moral auprès des troupes en étant marraine de guerre. Les femmes s'engagent comme infirmières, elles sont conductrices de tramway. Certaines sont même au combat comme les ''amazones russes''. À la suite de ces différents rôles, les femmes souhaitent avoir le droit de vote et leur émancipation. Elles obtiendront seulement le droit de vote en 1944 pour la France, de même que pour le Québec. Au retour des hommes traumatisés, l'émancipation de la femme semble difficile car ils préfèrent une femme consolatrice<ref name="Thebaud"/>.

La protection des femmes en temps de guerre est consacrée par le [[droit international humanitaire]] (DIH), qui lie aussi bien les [[État]]s que les groupes d’opposition armés. Cette branche du droit, dont les quatre [[Conventions de Genève|Conventions de Genève de 1949]] et leurs deux protocoles additionnels ([[Protocole I]], [[Protocole II]]) du {{date|8|juin|1977}}, protège les femmes en tant que personnes civiles et que combattantes capturées ou blessées. Nombre de ses règles relèvent du [[Coutume|droit coutumier]] et ont donc force obligatoire pour les parties à un conflit que celles-ci aient ratifié ou non les traités pertinents.

=== Histoire de la condition féminine ===
{{Article connexe|Histoire des femmes|Histoire des femmes (historiographie)|Histoire du genre}}

C'est à partir de la prise de conscience de l'inégalité de condition et de statut social entre les hommes et les femmes au {{s-|XX}}, que s'est développée l'étude de la place des femmes dans les différentes cultures, aux époques contemporaine et antérieures. Les mouvements [[féminisme|féministes]] et [[égalitarisme|égalitaristes]] combattent les inégalités de droits et de statuts entre les hommes et les femmes. Plusieurs chercheurs ont tenté, notamment à partir des années 1970, de lutter contre ce qu'ils percevaient comme un biais [[Sexisme|sexiste]] des [[sciences sociales]], par exemple en [[Histoire des femmes|histoire]] et ont montré l'absence des [[Études de genre|femmes en tant qu'objet d'étude]]<ref>{{Article|auteur=[[Denyse Baillargeon]]|titre=Pas d'histoire des femmes ! Réflexions d'une historienne indignée by Micheline Dumont (review)|périodique=The Canadian Historical Review|volume=95|numéro=3|date=2014-09-20|issn=1710-1093|lire en ligne=https://muse.jhu.edu/article/554494|consulté le=2017-05-27|pages=457–459}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Micheline|nom1=Dumont|titre=Pas d'histoire, les femmes!|sous-titre=Réflexions d'une historienne indignée|éditeur=Remue-ménage|date=2013-04-08|isbn=978-2-89091-447-6|lire en ligne=https://www.amazon.ca/Pas-dhistoire-femmes-Micheline-Dumont/dp/289091447X|consulté le=2017-05-27}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Micheline|nom1=Dumont-Johnson|prénom2=Collectif|nom2=Clio|titre=L'Histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles|éditeur=Le Jour|année=1992|pages totales=646|isbn=978-2-89044-440-9|lire en ligne=https://books.google.ch/books/about/L_Histoire_des_femmes_au_Qu%C3%A9bec_depuis.html?id=pTlKAQAAIAAJ&redir_esc=y|consulté le=2017-05-27}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Les femmes, éternelles oubliées de l’histoire|lire en ligne=https://www.letemps.ch/culture/2013/11/19/femmes-eternelles-oubliees-histoire|consulté le=2017-05-27|date=19 novembre 2013|périodique=[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Anne-Lise Head- König, Liliane Mottu-Weber|titre=Femmes et discriminations en Suisse: le poids de l'histoire, XVIe-début XXe siècle (droit, éducation, économie, justice)|périodique=Revue suisse d'histoire|date=2000|lire en ligne=http://www.e-periodica.ch/cntmng?pid=szg-006:2000:50::855|pages=434 à 436}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Fabrice|nom1=Virgili|titre=L'histoire des femmes et l'histoire des genres aujourd'hui, Abstract|périodique=Vingtième Siècle. Revue d'histoire|volume=no 75|numéro=3|date=2006-01-01|issn=0294-1759|lire en ligne=http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=VING_075_0005|consulté le=2017-05-27|pages=5–14}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Karen|nom1=Offen|titre=Geneviève FRAISSE, Les Femmes et leur histoire, Paris, Gallimard, Collection Folio histoire, 1998, 614 p. ; Michelle PERROT, Les Femmes ou les silences de l'Histoire, Paris, Flammarion, 1998, 493 p.|périodique=Clio. Femmes, Genre, Histoire|numéro=12|date=2000-11-01|issn=1252-7017|lire en ligne=https://clio.revues.org/199|consulté le=2017-05-27}}.</ref>{{interprétation abusive}}. D'après [[Micheline Dumont]], l'historiographie aurait un biais d'exclusion des femmes<ref name="Nadeau2017">{{Article|langue=fr|prénom1=Jean-François|nom1=Nadeau|titre=L’histoire invisible des femmes|périodique=Le Devoir|date=04/03/2017|issn=0319-0722|lire en ligne=https://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/493173/les-grandes-oubliees-l-histoire-invisible-des-femmes|consulté le=27/05/2017}}.</ref>.

==== Antiquité ====
Lors des guerres des civilisations proche-orientales, quelques femmes souveraines se sont investies dans les actions militaires et les femmes de cours, possession du vaincu, étaient  considérées comme [[butin de guerre]]. Les femmes du peuple subissaient les exactions de guerre, dont les déportations, comme le reste de la population<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Philippe|nom1=Clancier|titre=Hommes guerriers et femmes invisibles. Le choix des scribes dans le Proche-Orient ancien|périodique=Clio. Femmes, Genre, Histoire|numéro=39|date=2014-06-01|issn=1252-7017|doi=10.4000/clio.11831|lire en ligne=https://journals.openedition.org/clio/11831#text|consulté le=04/01/2019|pages=19–36}}.</ref>.

===== Grèce =====
{{Article détaillé|Place des femmes en Grèce antique|Place des femmes à Sparte}}
[[Fichier:NAMA Gynécée 2.jpg|thumb|left|upright=0.8|Scène familiale de [[gynécée]], [[lébès]] [[nuptial]] à figures rouges, v.&nbsp;[[-430|430 av. J.-C.]], [[Musée national archéologique d'Athènes]].]]

Les filles, n'étant pas formées à l'art de la guerre ne pouvaient donc pas défendre la cité. Considérées comme moins utiles que les garçons, elles étaient plus souvent [[exposition (ethnologie)|exposées]] qu'eux, c'est-à-dire abandonnées dans la nature, ou vendues comme [[esclavage|esclaves]] ([[Jean de Stobée|Stobée]]<ref name="brule"/> rappelle la formule : « Un garçon, on l'élève toujours, même si on est pauvre ; une fille, on l'expose, même si on est riche. ») Dans les cas où elles étaient élevées, elles bénéficiaient de moins de soins et d'attention.

La misogynie est courante et les femmes sont éloignées de la vie intellectuelle de la cité. Sémonide d'Amorgos dit d'ailleurs que {{Citation|c'est [[Zeus]] qui a créé le mal suprême : les femmes}}, faisant référence au [[mythologie grecque|mythe]] de [[Pandore]]. On trouve, cependant, quelques exceptions, notamment à l'[[école pythagoricienne]] qui avait en son sein la [[mathématiques|mathématicienne]], [[médecine|médecin]] et [[philosophie|philosophe]] [[Théano (mathématicienne)|Théano]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Théano, et al.|titre=Femmes Pythogoriennes. Fragments et lettres de Théano, Périctioné, Phintys, Mélissa et Myn|lieu=Paris|éditeur=L'artisan du livre|date=1932|consulté le=16 05 2022}}</ref>.

De plus, à Sparte les femmes sont considérées, sinon comme égales des hommes, du moins comme jouant un rôle primordial dans la Cité. Ainsi reçoivent-elles une éducation fondée sur l'apprentissage de la musique et de la danse, mais ayant aussi pour but de développer leur solidité physique : course à pied, lancer du disque et du javelot. Il n'est pas rare de voir des femmes monter à cheval et, à l'instar des hommes, une partie de leur formation (l'[[Éducation spartiate|Agôgè]]) inclut des activités de lutte. Les [[Spartiates]] considéraient en effet que seules des femmes solides et vigoureuses pouvaient donner naissance à de futurs grands soldats, et cela conformément à la structure belliciste de leur société{{refnec}}.

Dans ''[[Lysistrata]]'', une [[comédie grecque antique|comédie]] de [[-411|411 av. J.-C.]], [[Aristophane]] imagine les femmes faisant une {{Citation|grève du sexe}}, afin de raisonner leurs maris et établir la paix entre les cités : {{Citation|Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris.}}

===== Rome =====
{{Article détaillé|Place des femmes dans la Rome antique}}
À [[Rome]], le statut civil de la femme est initialement déterminé par son rôle par rapport aux hommes :
# ''puella'', ''virgo'' (jeune fille) : la fille reçoit essentiellement une instruction domestique ; elle porte, comme le garçon, [[Bulla (pendentif)|une bulle]] qu'elle abandonne le jour de son mariage ;
# ''uxor'', ''conjux'' (épouse) : les filles se [[mariage en Rome antique|marient]] à partir de 14 ans environ, puis de plus en plus tôt au cours des siècles (vers 12 ans à la fin de l'Empire romain d'occident)<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Morizot Pierre|titre=Remarques sur l'âge du mariage des jeunes Romaines en Italie et en Afrique.|périodique=Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 133ᵉ année, N. 3, 1989.|date=1989|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1989_num_133_3_14779|accès url=libre|pages=656-669}}</ref> ; la femme est considérée comme une mineure qui passe par le mariage de l'autorité du père à celle de son mari ; il convient cependant de remarquer que ce statut est aussi celui de la plupart des hommes de la maison, soumis à l'autorité du patriarche ;
# ''matrona'', ''materfamilias'' (mère de famille) : en tant que mère, la femme est gardienne du foyer.

Le [[Code de Théodose]] comporte plus de deux cents lois détaillant le statut de la femme au Bas-Empire romain<ref name="laurence"/>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr+en+it|auteur1=Sylvie Crogiez-Pétrequin et Pierre Jaillette (dir.)|titre=Société, économie, administration dans le Code Théodosien|lieu=Villeneuve d'Ascq|éditeur=Presses universitaires du Septentrion|date=04 03 2020|pages totales=560|isbn=9782757421734|lire en ligne=https://books.openedition.org/septentrion/48443|consulté le=16 05 2022}}</ref>.

===== Perse =====

{{Article détaillé|Histoire des femmes en Iran}}
Le [[zoroastrisme]] affirme l'égalité entre hommes et femmes. Il y a peu de sources sur la place des femmes dans la Perse antique mais les tablettes élamites retrouvées à [[Persépolis]] montrent cependant qu'elles travaillaient au même titre que les hommes et recevaient le même salaire. À noter aussi que sous la dynastie sassanide deux femmes sont brièvement montées sur le trône.

==== Moyen Âge ====
{{article détaillé|Femmes au Moyen Âge}}

== Symbolique de la femme ==
[[Fichier:Eve with a Stag.jpg|thumb|upright|[[Ève]], figure biblique de la ''mère de l'humanité'', s'apprête à succomber au [[péché originel]] et à en provoquer les conséquences.]]
=== Dans les religions ===
==== Les déesses mères ====
{{Article détaillé|Déesse mère}}
[[File:Wien NHM Venus von Willendorf.jpg|thumb|left|upright=0.5|La [[Vénus de Willendorf]].]]
[[File:Goddess Ishtar stands on a lion and holds a bow, god Shamash symbol at the upper right corner, from Southern Mesopotamia, Iraq.jpg|thumb|upright|La déesse [[Ishtar]] debout sur un lion tenant un arc de la Mésopotamie du Sud, Iraq, daté entre le {{s mini-|XIX}} et {{s-|XVII}} AC.]]
De nombreuses [[statue]]ttes féminines, nommées [[Vénus paléolithique|Vénus]], ont été retrouvées en Europe et au Proche-Orient et datées du [[Paléolithique supérieur]]. Ces statuettes présentent généralement des proportions exagérées du ventre, des fesses, des seins et de la vulve. Du fait de l'absence d'écriture, le fait qu'elles soient l'objet d'un [[culte]] est débattu par la communauté scientifique. [[Marija Gimbutas]] plaide cependant pour l'apparition dans une société indo-européenne primitive d'un culte de la [[déesse mère]]. Les proportions exagérées sont très certainement reliées à la [[fécondité]] et aux mystères de la [[grossesse|génération de la vie]]<ref name="femmeReligion_12-33"/>.

De nombreuses religions ont une [[déesse mère]] associée à la [[fertilité]] : [[Déméter]] dans la [[mythologie grecque]] et son pendant [[mythologie romaine|romain]] [[Cérès (mythologie)|Cérès]], [[Devî]], divinité indienne ou encore [[Isis]] dans la [[mythologie égyptienne]]<ref name="femmeReligion_12-33"/>. En [[Mésopotamie]], bien avant les cultes romains et grecs on trouve le culte d'[[Ishtar|Innana]] ou Ishtar, déesse guerrière, de l'amour et de la sexualité, octroyant également le pouvoir de régner<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Jeremy Black|auteur2=Anthony Green|titre=Gods, Demons and Symbols of Ancient Mesopotamia|éditeur=British Museum Press|lieu=Londres|année=1998|isbn=}}</ref>.

==== Religions antiques ====
À partir de l'utilisation des métaux, la société s'oriente vers une organisation [[Fonctions tripartites indo-européennes|tripartite]] {{citation|prêtre, guerrier, producteur}} [[Patriarcat (sociologie)|patriarcale]]<ref name="femmeReligion_34-55"/>. Les déesses s'effacent devant les dieux, qui deviennent de plus en plus nombreux<ref name="femmeReligion_12-33"/>. Les déesses représentent l'[[amour]] (par exemple [[Aphrodite]]) ou le foyer comme [[Frigg]], bien qu'il subsiste des figures féminines aux rôles guerriers telles [[Artémis]] ou [[Athéna]]<ref name="femmeReligion_34-55"/>. Elles sont fortement associées à la [[sexualité]], sont souvent en couple, parfois [[inceste|incestueux]] comme [[Isis]] et [[Osiris]] et les temples antiques sont des lieux de [[prostitution]] dès le [[IIIe millénaire av. J.-C.|{{IIIe}} millénaire av. J.-C.]]<ref name="femmeReligion_34-55"/>. On retrouve toutefois dans de très nombreuses cultures et religions l'archétype d'une Déesse-mère, ou Grande-mère, {{citation|femme maternelle et bienfaisante}} : [[Astarté]], [[Isis]], Dea, Syria, Mâyâ, [[Mari (mythologie basque)|Mari]], Marica, [[Magna Mater]] (Cybèle), Anaïstis, [[Aphrodite]] , [[Rhéa (mythologie)|Rhéa]], [[Déméter]], Myriam, [[Chalchiuhtlicue]] ou Shing-Moo<ref>{{article|auteur=Martine Xiberra|titre=Figures d’Eros : mythes et cultures |périodique=Comunicação e Sociedade-volume=18|année=2010|passage=32|lire en ligne=http://revistacomsoc.pt/index.php/comsoc/article/view/983/940}}</ref> ou encore [[Guanyin]].

==== Religions contemporaines ====
La plupart des religions contemporaines possèdent un livre sacré ([[Bible]], [[Coran]], [[Mahabharata]]...). Les femmes sont rarement présentes dans les textes : 80 % des personnages de la Bible sont des hommes, trois sourates sur 114 ont partiellement ou totalement pour objet une femme dans le Coran et un livre sur dix-huit du Mahabharata est consacré à la femme<ref name="femmeReligion_52-65"/>. Cette sous-représentation s'explique souvent par les thèmes guerriers abordés qui laissent peu de place aux femmes<ref name="femmeReligion_52-65"/>.

La représentation féminine ne ressort donc que par les récits populaires, tels le culte des [[Icône (religion)|icône]]s de la [[Christianisme orthodoxe|religion orthodoxe]] ou les célébrations [[hindouisme|hindoues]] autour de [[Shiva]]. Les religions qui n'admettent que l'« écriture officielle », comme l'[[islam]], le [[judaïsme]] ou le [[protestantisme]], accordent aux femmes un rôle mineur<ref name="femmeReligion_52-65"/>.

===== Judaïsme =====
{{Article détaillé|Niddah}}
Le [[judaïsme]] assigne des rôles précis aux hommes et aux femmes, en particulier chez les [[judaïsme orthodoxe|juifs orthodoxes]] : les femmes n’ont généralement pas accès au [[femme rabbin|rabbinat]] et sont perçues comme {{citation|impures}} pendant leur période [[menstruation|menstruelle]]. Les [[comportement sexuel|relations sexuelles]] hors [[mariage juif|mariage]] sont prohibées et les couples doivent se soumettre aux règles de la [[niddah]] ({{citation|lois de la pureté familiale}}). Le [[divorce]] et la [[répudiation]] sont permis mais découragés. L’[[avortement]] est autorisé dans les cas suivants : si le fœtus met en danger la vie de la mère, le fœtus est mal formé, ou que la mère soit incapable mentalement d'assumer la grossesse. La [[contraception]] n'est tolérée que dans certains cas et pour une durée définie. La [[polygamie]], traditionnellement permise, est interdite depuis le {{s-|XI}}.

===== Christianisme =====
====== Église catholique ======
{{Article détaillé|Place des femmes dans l'Église catholique}}
Avec la mise en valeur de la [[Marie (mère de Jésus)|Vierge Marie]], le [[christianisme]] va progressivement renverser les valeurs attribuées à la sexualité des femmes. Il faudra dix siècles pour que les déesses du plaisir charnel laissent la place à la [[chasteté]] et à l'amour spirituel de Marie<ref name="femmeReligion_34-55"/>.

L'[[Église catholique]] n’admet pas la confusion des rôles masculin et féminin<ref>{{Lien web|titre=Lettre aux Femmes (29 juin 1995) {{!}} Jean Paul II|url=https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/letters/1995/documents/hf_jp-ii_let_29061995_women.html|site=w2.vatican.va|consulté le=2018-07-08}}</ref>, [[ordination des femmes dans l'Église catholique romaine|exclut les femmes de l'ordination]], ne reconnaît pas le [[divorce]] (sauf dans de rares cas<ref group="Note">Dans le catéchisme de l'Église catholique, au numéro 2383, on lit en effet {{Citation|La séparation des époux avec maintien du lien matrimonial peut être légitime en certains cas prévus par le Droit canonique (cf. ⇒ CIC, cann. 1151-1155). Si le divorce civil reste la seule manière possible d’assurer certains droits légitimes, le soin des enfants ou la défense du patrimoine, il peut être toléré sans constituer une faute morale}}.</ref> et assimile le remariage à l'[[adultère]]<ref group="Note">L’Église catholique romaine ne reconnaît ni le [[divorce]], ni la [[répudiation]], sauf en cas d'[[adultère]], conformément aux textes néotestamentaires ({{BFR|Mt|19|9}}; {{BFR|Mc|10|2-12}}; {{BFR|Lc|16|18}}). Le remariage n'est possible qu'après le décès du conjoint.</ref>), ne permet ni la [[sexualité humaine|sexualité]] en dehors de l’[[mariage catholique|union du couple]], ni l’[[avortement]], ni la [[contraception]] par des méthodes non naturelles. Elle a dès l'origine proscrit la [[polygamie]] et la [[répudiation]] qui étaient des pratiques courantes dans le monde antique, et elle est soumise en son sein même aux questions du [[féminisme chrétien]].

====== Protestantisme ======
Le [[protestantisme]] prône le sacerdoce universel et donc celui des femmes. Néanmoins les libertés et interdits décrétés par la religion concernant les femmes varient très fortement selon les courants protestants, du plus libéral jusqu'au plus orthodoxe.

===== Islam =====
[[Fichier:Hina Rabbani Khar.png|thumb|left|upright|[[Hina Rabbani Khar]], ministre des affaires étrangères du [[Pakistan]] de 2011 à 2013.]]
{{Article détaillé|Place des femmes dans l'islam}}

L'[[islam]] n’admet pas la confusion des rôles masculin et féminin, ni la [[sexualité humaine|sexualité]] en dehors de l’[[Droit du mariage dans la tradition musulmane|union du couple]]. Cette religion offre la possibilité de [[divorce]] sous certaines conditions<ref group="Note">Le divorce en islam, Coran S.65:1-7 ou S.2:226/30.</ref>. L'homme musulman a le devoir de protéger son épouse et de lui laisser libre choix de ses activités. La femme a le droit de travailler ou de divorcer sans le consentement de son époux<ref group="Note">Sourate 4 verset 34</ref>. La femme est perçue comme « impure » en période de menstruation et pour « soulager » ce phénomène biologique elle est interdite de prière. L'islam permet l'[[avortement]] dans certaines situations précises, quand par exemple la conservation du [[fœtus]] met la vie de la mère en danger. La [[polygamie]] est permise par le Coran à la condition que la femme soit consentante et que l'homme ne privilégie aucune de ses femmes ; il devra leur donner de l'argent et s'occuper d'elles de manière strictement égale, il ne pourra avoir que quatre épouses au plus et sous le consentement de ses premières épouses.

===== Bouddhisme =====
[[Guanyin|Kannon]] (et tous ses alias en Asie) est l'archétype de la Mère miséricordieuse<ref>Robert Duquenne, [https://journals.openedition.org/civilisations/1646 Archétypes et types dans les religions du Japon], ''Civilisations'', 1991</ref>.

Le Bouddha [[Gautama Bouddha|Sakyamuni]] a donné aux femmes la pleine ordination. Cependant, au fil du temps, le nombre de nonnes s'est moins développé que celui des moines dans les pays [[Bouddhisme|bouddhistes]]. Ainsi, au [[Tibet]], elles étaient {{formatnum:27000}} avant l'invasion chinoise de [[1959]]<ref name="combats"/> alors qu'il y avait environ {{unité|592000 moines}}<ref name="tibet"/>.

Par contre, les femmes laïques ont joué un grand rôle au Tibet par le fait que Padmasambhava - le fondateur du bouddhisme tantrique au Tibet - et son équipe ont fondé la communauté rouge, donc monastique composée de moines et de nonnes, et la communauté blanche formée de laïcs tant hommes et femmes. Les femmes et les hommes de cette communauté blanche pouvaient se marier, et devenir lamas. Parmi les nombreuses femmes dont s'honore le bouddhisme tibétain, citons Yeshe Tsogyal, Jomo Manmo, Nigouma, Matchik Labrön et Ashi Khandro. Il y a eu aussi des lignées familiales de maîtres à disciples, voire de mère à fille. Les maîtres femmes ont surtout existé au sein de l'école nyingma, et moins dans les écoles sakya et géloug.

=== Dans les arts ===
{{Section vide ou incomplète|à faire=détailler dans les domaines : [[cinéma]], [[musique]]}}

==== Littérature ====
{{Catégorie connexe|Personnage de fiction féminin}}
{{article détaillé|Représentation de la femme dans Les Fleurs du mal|Pouvoir des femmes}}
[[Cassandre]] et [[Hélène_(mythologie)|Hélène]] sont deux figures féminines de la [[mythologie grecque]]. [[Rosalinde (Comme il vous plaira)|Rosalinde]] est un personnage du [[théâtre]] de [[William Shakespeare]] présent dans une [[intrigue]] jouant de l'ambiguïté entre sexes, [[Mademoiselle de Maupin (roman)|Mademoiselle de Maupin]] reprendra ce thème à l'époque moderne. [[Madame Bovary]] est le personnage d'un [[Roman (littérature)|roman]] [[Réalisme_(littérature)|réaliste]] qui a été accusé d'immoralité et d'obscénité à sa parution en 1857<ref>{{lien web |langue=fr |auteur=Laurence Liban |titre=Le procès de Madame Bovary|url=https://www.lexpress.fr/informations/le-proces-de-madame-bovary_681644.html|date=07/06/2007|site=L'Express|consulté le={{1er}} janvier 2019}}</ref>.

==== Arts visuels ====
La représentation de la femme dans les [[arts visuels]] est le reflet des [[pudeur]]s et des [[tabou]]s imposés ou des audaces permises dans les sociétés humaines selon les époques et les cultures :

* Durant la [[préhistoire]], les sculpteurs accentuent les caractères sexuels apparents chez des [[vénus paléolithique]]s comme la [[Vénus de Willendorf]] et des gravures [[Art rupestre|rupestres]] représentent fréquemment les parties génitales féminines, aussi bien que masculines<ref>Brigitte Delluc, Gilles Delluc, ''[https://www.hominides.com/html/art/representations-humaines-art-prehistorique-perigord.php Les représentations humaines dans l'art préhistorique du Périgord]'', dans ''[https://www.hominides.com/index.php Hominidés]'', consulté le 5 janvier 2019.</ref>.
* Les [[Sculpture grecque antique|sculptures grecques antiques]] de femmes nues ne détaillent pas leur intimité en ne présentant {{citation|aucune ouverture ou légère séparation des monticules pelviens}}, mais ne cachent pas leurs seins<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=[[Syreeta McFadden]]|titre=The lack of female genitals on statues seems thoughtless until you see it repeated|traduction titre=Le manque de parties génitales féminines sur les statues semble inconsidéré jusqu'à ce que vous le voyiez se répéter|url=https://www.theguardian.com/commentisfree/2015/apr/13/absent-female-genitals-art-repeated|date=13/04/2015|site=The Guardian|consulté le=5 janvier 2019}}</ref>.
* Les artistes occidentaux, jusqu'au milieu du {{s-|XIX}}, vont dès lors principalement représenter des corps de femmes plus ou moins idéalisées, jusqu'aux scandales provoqués par des toiles comme ''[[Olympia (Manet)|L'Olympia]]'' d'[[Edouard Manet]] peinte en 1863'' et [[L'Origine du monde]]'' de [[Gustave Courbet]] en 1866. Au {{s-|XXI}}, des artistes revendiquent le sexe féminin comme moyen d'expression, s'efforçant ainsi de casser toujours plus les tabous hérités du {{s mini-|XIX}}<ref>Cécile de Kervasdoué, ''[https://www.franceculture.fr/societe/le-sexe-feminin-cest-de-lart Le sexe féminin, c'est de l'art ?]'', 21/10/2017 sur le site de ''[https://www.franceculture.fr/ France culture]'', consulté le 5 janvier 2019.</ref>.

===== Sculpture =====
<gallery style="text-align:center;" mode="packed" heights="170px">
Fichier:Head of a roman mature woman archmus Heraklion.jpg|Femme [[Rome antique|romaine]]. [[Chersonèse]], {{s-|II}}.
Fichier:Venus de Milo in the Musee de Louvre.jpg|[[Vénus de Milo]].
Fichier:Statues 2, Jardin des Tuileries, Paris 2010-reframe.jpg|[[Cassandre]] sous la protection de ''Pallas'' — nom [[Épiclèse_(Antiquité)|épliclèse]] d'[[Athéna#Épithètes, attributs et sanctuaires|Athéna]].
Fichier:Vigeland Park 6 Oslo.jpg|Statue du [[Parc de sculptures Vigeland]].
</gallery>

===== Peinture et dessin =====
<gallery style="text-align:center;" mode="packed">
Fichier:Vladimirskaya.jpg|[[Notre-Dame de Vladimir|La Théotokos de Vladimir]].
Fichier:Mona Lisa, by Leonardo da Vinci, from C2RMF retouched.jpg|''[[La Joconde]]'' de [[Léonard de Vinci]].
Fichier:El nacimiento de Venus, por Sandro Botticelli.jpg|''[[La Naissance de Vénus (Botticelli)|La Naissance de Vénus]]'' de [[Sandro Botticelli]].
Fichier:Ingre, Grande Odalisque.jpg|''[[La Grande Odalisque]]'' de [[Jean-Auguste-Dominique Ingres]].
Fichier:L'Origine du monde.jpeg|''[[L'Origine du monde]]'' de [[Gustave Courbet]].
Fichier:Jean Béraud L'escrimeuse.jpg|''L'escrimeuse'' de [[Jean Béraud]].
Fichier:Alfons Mucha - 1898 - Dance.jpg|''La danse'' d'[[Alfons Mucha]].
Fichier:KlimtPanna.jpg|''Les vierges'' de [[Gustav Klimt]].
</gallery>

==== Architecture ====
Dans les cultures préhistoriques, les formes architecturales sont inspirées des femmes, la forme primitive essentielle étant la « [[grotte]]-utérus »<ref name="HildeHeynen">{{Référence Harvard|Heynen|2007|id=HildeHeynen}}</ref>{{,}}<ref>Lobell, 1989, p. 143</ref>. Au {{Ier siècle av. J.-C.}}, [[Vitruve]] fait les liens entre l'[[ordre ionique]] et les proportions féminines — le diamètre de la colonne ionique correspondant à un huitième de sa hauteur — , tandis que l'[[ordre corinthien]] « représente la délicatesse d’une jeune fille, à qui l’âge rend la taille plus dégagée et plus susceptible de recevoir les ornements qui peuvent augmenter la beauté naturelle »<ref name="HildeHeynen" />{{,}}<ref>Vitruve, [1673] 1999, p. 51</ref>. Plus récemment, une symbolique féminine a été identifiée dans « les espaces et les caractéristiques architecturaux ''utérins'' – grotte, salle, formes organiques, l’englobant, l’accueillant »<ref name="HildeHeynen" />{{,}}<ref>Feuerstein, 1997.</ref>.

=== Dans la philosophie ===
{{article détaillé|Philosophie féministe|Théorie féministe|Différentialisme}}
{{section vide ou incomplète}}
Le sujet a été l'objet des réflexions de philosophes ou écrivains<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Dico Philo : Citations sur les femmes|url=https://la-philosophie.com/citations-sur-les-femmes|date=2013|site=La-Philo|consulté le=2 janvier 2019}}</ref>{{Référence incomplète|date=janvier 2019}} :
* [[Denis Diderot]] : « Il n’y a que les femmes qui sachent aimer ; les hommes n’y entendent rien » ;
* [[Sigmund Freud]] : « Après trente ans passés à étudier la psychologie féminine, je n’ai toujours pas trouvé de réponse à la grande question : Que veulent-elles au juste? » ;
* [[Honoré de Balzac]] : « La femme est une lyre qui ne livre ses secrets qu’à celui qui sait en jouer » ;
* [[Simone de Beauvoir]] : « On ne naît pas femme : on le devient. Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine ; c'est l'ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu'on qualifie de féminin. » ;
* [[Emmanuel Kant]] : « Par le mariage la femme devient libre, par lui, l’homme perd sa liberté » ;
* [[Victor Hugo]] : « Une moitié de l’espèce humaine est hors de l’égalité, il faut l’y faire rentrer : donner pour contrepoids au droit de l’homme le droit de la femme ».

=== Dans la psychologie ===

=== Dans la culture populaire ===
==== Symbolisme ====
{{double image|right|Venus symbol (fixed width).svg|80|Astrological symbol for Black Moon.svg|80|Symboles de Vénus et Lilith.}}
Des [[Objet_céleste|astres]] ont reçu des symboles liés à la femme, c'est le cas de [[Vénus_(planète)#Symbolisme|Vénus]], une planète du [[système solaire]] nommée d'après la déesse romaine de l'amour [[Vénus_(mythologie)|Vénus]]. Un astre fictif nommé [[Lune noire (astrologie)#Symbolisme|Lune noire]] est associé à [[Lilith]], potentielle première femme d'[[Adam]] et démon de la nuit{{référence souhaitée}}.

==== Mythes et légendes ====
{{article détaillé|Papesse Jeanne|Femme biche|Femme-cygne|Sorcellerie}}

==== Figures populaires ====
{{article détaillé|Femme à chats|Femme fatale|Super-héros{{!}}Super-héroïne}}

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|group="Note"}}

=== Références ===
{{Références nombreuses|taille=24|références=
<ref name="esperance">{{Article|titre=Les espérances de vie en bonne santé des Européens|journal=Population & Sociétés|numéro=499|mois=avril|année=2013|lire en ligne=http://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/19167/population_societes_2013_499_esperances_vie.fr.pdf|consulté le=1 mars 2015|prénom1=Jean-Marie|nom1=Robine|prénom2=Emmanuelle|nom2=Cambois|éditeur=[[Institut national d’études démographiques]]}}.</ref>
<ref name="oestrus">{{Article|langue=en|nom1=Gangestad |prénom1=S.W.|prénom2= R. |nom2=Thornhill |année=2008|titre=Human oestrus|journal= [[Proceedings of the Royal Society|Proceedings of the Royal Society, série B]] |numéro= 275|pages= 991-1000| doi =10.1098/rspb.2007.1425}}.</ref>
<ref name="grossesse">{{Lien web|url=http://www.insee.fr/fr/insee_regions/limousin/themes/focal/la_revue/rev996A.pdf | titre = Les naissances multiples | prénom1=Alain |nom1 = Malmartel | éditeur= [[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] | consulté le = 1{{er}} mars 2015}}.</ref>
<ref name="cerveau">{{Ouvrage|prénom1=Catherine|nom1=Vidal|titre=Cerveau, sexe et pouvoir|éditeur=Belin|année=2005|pages totales=110|isbn=978-2-7011-3858-9}}.</ref>
<ref name="cerveau2">{{Ouvrage|prénom1=Doreen|nom1=Kimura|titre=Cerveau d'homme, cerveau de femme ?|éditeur=Odile Jacob|collection=Psychologie|année=2001|pages totales=247|pages=247|isbn=978-2-7381-0955-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=NwdjcYapd5EC&printsec=frontcover}}.</ref>
<ref name="cognition">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Doreen|nom1=Kimura|titre=Sex and Cognition|éditeur=MIT Press|année=2000|pages totales=217|pages=230|isbn=0-262-61164-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=vRS0zgnls78C&printsec=frontcover}}.</ref>
<ref name="brule">{{Ouvrage|prénom1=Pierre|nom1=Brulé|titre=La fille d'Athènes : La religion des filles à Athènes à l'époque classique : mythes, cultes et société|éditeur=Presses Universitaires de Franche-Comté|collection=Annales littéraires de l'université de Besançon|année=1989|pages totales=455|pages=455|passage=370|isbn=978-2-251-60363-6|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=gyfZq3FgRV4C&printsec=frontcover}}.</ref>
<ref name="hce">{{lien web|url=http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/violences-de-genre/reperes-statistiques-79/|titre=Repères statistiques|éditeur=Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes|consulté le = 1{{er}} mars 2015}}.</ref>
<ref name="cognitive">{{Article|langue=en|titre=Cognitive Strategies Dependent on the Hippocampus and Caudate Nucleus in Human Navigation: Variability and Change with Practice |journal=[[The Journal of Neuroscience]]| mois=juillet| jour=2|année=2003|prénom1=Giuseppe |nom1=Iaria|prénom2=Michael |nom2 = Petrides | prénom3= Alain | nom3=Dagher | prénom4=Bruce |nom4=Pike | prénom5 = Véronique D. | nom5 =Bohbot| volume= 23 | numéro = 13 | pages =5945-5952|lire en ligne=http://www.jneurosci.org/content/23/13/5945.full.pdf+html}}.</ref>
<ref name="lafargue">{{Lien web|url=http://www.marxists.org/francais/lafargue/works/1904/pl19040000.htm#ftn1 |prénom1=Paul |nom1=Lafargue| titre=La question de la femme | année = 1904 | site=[https://www.marxists.org/ www.marxists.org] |lien auteur1= Paul Lafargue | consulté le = 1{{er}} mars 2015}}.</ref>
<ref name="laurence">{{Ouvrage| prénom1=Patrick| nom1=Laurence| titre=Les droits de la femme au Bas-Empire romain| sous-titre=le Code Théodosien| éditeur=Chemins de tr@verse| lieu=Paris| année=2012| pages=884| isbn=| présentation en ligne=http://bouquineo.myshopify.com/products/les-droits-de-la-femme-au-bas-empire-romain-le-code-theodosien-version-papier}}.</ref>
<ref name="tibet">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Anne-Marie|nom1=Blondeau|lien auteur1=Anne-Marie Blondeau|directeur1=oui|prénom2=Katia|nom2=Buffetrille|lien auteur2=Katia Buffertrille|directeur2=oui|titre=[[Le Tibet est-il chinois ?]]|sous-titre=réponses à cent questions chinoises|éditeur=Albin Michel|lieu=Paris|année=2002|pages totales=463|isbn=2-226-13426-3}}.</ref>
<ref name="combats">{{Ouvrage|langue=fr|langue originale=en|auteur1=Havnevik Hanna|titre=Combats des nonnes tibétaines|sous-titre=religieuses bouddhistes du Pays des neiges|éditeur=Dharma|lieu=Saint-Michel-en-l'Herm|année=1995|pages totales=302|isbn=2-86487-025-8}}.</ref>
<ref name="cicr">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Carol|nom1=Mann|lien auteur1=Carol Mann|titre=Femmes dans la guerre (1914-1945) : Survivre au féminin devant et durant deux conflits mondiaux|éditeur=Pygmalion|lieu=Paris|année=2010|pages totales=380|pages=380|isbn=978-2-7564-0289-5}}.</ref>
<ref name="unfpa">{{Ouvrage|prénom1=Thoraya Ahmed|nom1=Obaid|directeur1=oui|titre=La promesse d’égalité|sous-titre=Egalité des sexes, santé en matière de procréation et objectifs du Millénaire pour le développement|éditeur=[[Fonds des Nations unies pour la population]]|collection=État de la population mondiale|année=2005|isbn=|consulté le=1 mars 2015}}.</ref>
<ref name="politique">{{Article|journal=[[Libération (journal)|Libération]]|lire en ligne=http://www.liberation.fr/evenement/2006/10/12/la-femme-pas-encore-un-homme-politique_54090|titre=La femme pas encore un homme politique|auteur1=Charlotte Rotman|jour=12|mois=octobre|année=2006|consulté le=1 mars 2015}}.</ref>
<ref name="inegalite">{{Lien web|url=http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=972&id_groupe=15&id_mot=104&id_rubrique=151|titre=Les inégalités de salaires hommes-femmes : état des lieux|jour=29|mois=janvier|année=2013|éditeur=[[Observatoire des inégalités]]}}.</ref>
<ref name="Thebaud">{{Article|prénom1=Françoise |nom1 =Thébaud | titre = L'épreuve de la guerre|journal = [[L'Histoire]]| numéro = 245 |mois = juillet |année =2000}}.</ref>
<ref name="coursMarieCurie">{{Lien web|titre=Gustation et olfaction|sous-titre=Les sens chimiques|prénom1=Jean-François|nom1=Vibert|éditeur=Faculté de médecine Pierre et Marie Curie|url=http://www.uvp5.univ-paris5.fr/wikinu/docspecialites/NEUROPHYSIOLOGIE/Neurophysiologie_UPMC/2007-neurophysio-gustationOlfaction-jfv.pdf|site=[http://www.uvp5.univ-paris5.fr Université virtuelle Paris V]|consulté le=1 mars 2015}}.</ref>
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<ref name="bassin">{{Ouvrage|prénom1=Keith Lean|nom1=Moore|prénom2=Arthur F.|nom2=Dalley|titre=Anatomie médicale : aspects fondamentaux et applications cliniques|éditeur=De Boeck Supérieur|année=2001|pages=1177|passage=337-338|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=w1K6RaRlbBsC}}.</ref>
<ref name="seinAnatomie">Keith Lean Moore et Arthur F. Dalley, {{opcit}}, p. 72-77</ref>
<ref name="anatomieVulve">Keith Lean Moore et Arthur F. Dalley, {{opcit}}, p. 411-412</ref>
<ref name="anatomieVagin">Keith Lean Moore et Arthur F. Dalley, {{opcit}}, p. 371-377</ref>
<ref name="anatomieTrompe">Keith Lean Moore et Arthur F. Dalley, {{opcit}}, p. 383-384</ref>
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<ref name="dicoAnatomie">{{Lien web|titre=Angle subpubien|url=http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=angle%20subpubien|site=[http://dictionnaire.academie-medecine.fr/ dictionnaire.academie-medecine.fr]|éditeur=[[Académie nationale de médecine]]|année=2015|consulté le=3 mars 2015}}.</ref>
<ref name="definitionVulve">{{Lien web|titre=Vulve|url=http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=vulve|site=[http://dictionnaire.academie-medecine.fr/ dictionnaire.academie-medecine.fr]|éditeur=[[Académie nationale de médecine]]|année=2015|consulté le=8 mars 2015}}.</ref>
<ref name="definitionVagin">{{Lien web|titre=Vagin|url=http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=vagin|site=[http://dictionnaire.academie-medecine.fr/ dictionnaire.academie-medecine.fr]|éditeur=[[Académie nationale de médecine]]|année=2015|consulté le=8 mars 2015}}.</ref>
<ref name="definitionOvaire">{{Lien web|titre=Ovaire|url=http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=ovaire|site=[http://dictionnaire.academie-medecine.fr/ dictionnaire.academie-medecine.fr]|éditeur=[[Académie nationale de médecine]]|année=2015|consulté le=15 mars 2015}}.</ref>
<ref name="definitionUterus">{{Lien web|titre=Utérus|url=http://dictionnaire.academie-medecine.fr/?q=utérus|site=[http://dictionnaire.academie-medecine.fr/ dictionnaire.academie-medecine.fr]|éditeur=[[Académie nationale de médecine]]|année=2015|consulté le=15 mars 2015}}.</ref>
<ref name="pelvisEvolution">{{Article|langue=en|titre=Progressive Changes in Brain Size and Musculo-Skeletal Traits in Seven Hominoid Populations|nom1=Rushton|prénom1=J.P.|nom2=Rushton|prénom2=E.W.|journal=Human Evolution|volume=19|numéro=3|pages=173-196|année=2004|lire en ligne=http://psychology.uwo.ca/faculty/rushtonpdfs/2004%20Human%20Evolution.pdf}}.</ref>
<ref name="coursGyneco">{{Lien web|titre=Anatomie et physiologie sexuelle de la femme|auteur=Jeanine Ohl|url=http://www.cgoa.fr/a_anatomie-feminine_ohl.pdf|éditeur=Collège des Gynécologues et Obsétriciens d'Alsace|site=[http://www.cgoa.fr www.cgoa.fr]|consulté le=4 mars 2015}}.</ref>
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<ref name="bases">{{Lien web|titre=La mise en place de l'appareil génital|sous-titre=Bases génétiques de la détermination du sexe|url=http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/sexegene/1bases.htm|site=[http://www.snv.jussieu.fr www.snv.jussieu.fr]|éditeur=Faculté de Biologie UFR|auteur=Gilles Furelaud, Nabila Devos et Amélie Sabouret|consulté le=9 mars 2015}}.</ref>
<ref name="bases2">{{Lien web|titre=La mise en place de l'appareil génital|sous-titre=Différenciation morphologique de l'appareil génital|url=http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/sexegene/2anotomie.htm|site=[http://www.snv.jussieu.fr www.snv.jussieu.fr]|éditeur=Faculté de Biologie UFR|auteur=Gilles Furelaud, Nabila Devos et Amélie Sabouret|consulté le=9 mars 2015}}.</ref>
<ref name="bases3">{{Lien web|titre=La mise en place de l'appareil génital | sous-titre = Contrôle génétique des différentes étapes|url=http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/sexegene/3genes.htm| site =[http://www.snv.jussieu.fr www.snv.jussieu.fr] | éditeur = Faculté de Biologie UFR | auteur = Gilles Furelaud, Nabila Devos et Amélie Sabouret | consulté le = 9 mars 2015}}.</ref>
<ref name="femmeReligion_12-33">{{Ouvrage| langue=fr| prénom1=Odon| nom1=Vallet| lien auteur1=Odon Vallet| titre=Déesses ou servantes de Dieu ? Femmes et religions| éditeur=[[Gallimard]]| collection=Découvertes Gallimard Religions| lieu=Paris| année=1994| mois=avril| pages totales=160| isbn=2-07-053257-7}}, {{citation|Les avatars de la déesse-mère}}, {{p.|12-33}}.</ref>
<ref name="femmeReligion_34-55">[[Odon Vallet]], {{opcit}}, {{citation|Le lignage de la Vierge}}, {{p.|34-51}}.</ref>
<ref name="femmeReligion_52-65">[[Odon Vallet]], {{opcit}}, {{citation|Les Servantes de Dieu}}, {{p.|34-51}}.</ref>
<ref name="WP">{{Article|langue=en|titre=Can we talk about the gender pay gap? | nom1=Xaquín |prénom1=G.V. |url=https://www.washingtonpost.com/graphics/2017/business/women-pay-gap/?noredirect=on|date=26 octobre 2017 | journal=Washington Post | consulté le = 22 septembre 2018 }}.</ref>
<ref name="lesEchos">{{Article|langue=fr|titre=Pour les femmes ingénieures, les inégalités débutent dès le diplôme|url=https://start.lesechos.fr/rejoindre-une-entreprise/actu-recrutement/pour-les-femmes-ingenieures-les-inegalites-debutent-des-le-diplome-8738.php|prénom1=Clémence |nom1=Boyer | date=28 juin 2017|journal=[[Les Échos]] | consulté le = 22 septembre 2018 }}.</ref>
<ref name="Independent">{{Article|langue=en|titre=Gender pay gap: Male traders get double the bonuses of women | prénom1=Nick |nom1=Goodway | date= 8 mars 2016 | url=https://www.independent.co.uk/news/business/news/male-traders-get-double-the-bonuses-of-women-a6918371.html | journal =Independent  | consulté le = 22 septembre 2018 }}.</ref>
<ref name="GPI">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=J. Elizabeth|nom1=Campos|titre=Gender Pay Inequality|éditeur=[[Université d'État de Californie|Université d’État de Californie]]|date=Printemps 2015|isbn=|lire en ligne=https://digitalcommons.csumb.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1488&context=caps_thes|consulté le=22 septembre 2018}}.</ref>
<ref name="1aout2017_www.economist.com">{{Lien web |langue=en |titre=Are women paid less than men for the same work? |url=https://www.economist.com/graphic-detail/2017/08/01/are-women-paid-less-than-men-for-the-same-work |site=The Economist |jour=01 |mois=août |année=2017 |consulté le=22 avril 2021}}.</ref>
}}

== Sources ==
{{Crédit d'auteurs|type=externe|titre=Déchiffrer le code: l'éducation des filles et des femmes aux sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM)|auteur=UNESCO|source=https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000259816|licence=CC BY-SA 3.0 IGO|URL licence=https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000259816}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
|wikisource=Catégorie:Femme
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{{catégorie principale}}
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Auguste |nom1=Grisay |prénom2=Georges |nom2=Lavis |prénom3=Micheline |nom3=Dubois-Stasse |titre=Les dénominations de la femme dans les anciens textes littéraires français |éditeur=[[Groupe De Boeck|J. Duculot]] |collection=Publications de l'Institut de lexicologie française de l'[[université de Liège]] |lieu=Gembloux |numéro dans collection=1 |année=1969 |mois=janvier |numéro d'édition=1 |pages totales={{nobr|1 vol.}}, {{XV}}-259 |format livre=in-8{{o}} ({{unité|25|cm}}) |isbn erroné=978-2-600-04394-6 |oclc=301561682 |bnf=35438103m |sudoc=002318237 |présentation en ligne=http://www.droz.org/france/fr/1276-9782600043946.html |lire en ligne={{Google Livres|id=smaQOEhcX78C}} |consulté le=4 février 2017}}.
* [[Olympe de Gouges]] ''[[s:Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne|Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne]]''
* [[Jean-Jacques Rousseau]], ''[[s:Émile, ou De l’éducation\Livre cinquième|Sophie ou La Femme]]''
* [[Voltaire]], ''[[s:Femmes, soyez soumises à vos maris|Femmes, soyez soumises à vos maris]]''
* [[Denis Diderot|Diderot]], ''[[s:Sur les femmes|Sur les femmes]]''
* [[Johann Wolfgang von Goethe|Goethe]], ''[[s:Les Bonnes Femmes|Les Bonnes Femmes]]''
* [[John Stuart Mill]], ''[[s:De l'assujettissement des femmes|De l'assujettissement des femmes]]''
* [[Simone de Beauvoir]], ''[[Le Deuxième Sexe]]''
* [[Élisabeth Badinter]], [http://www.lplm.info/spip/spip.php?article673 ''La place des femmes dans la société française'']
* [[Paul Lafargue]], [http://www.marxists.org/francais/lafargue/works/1904/pl19040000.htm#ftn1 ''La question de la femme''], 1904
* [[Nathalie Heinich]], ''États de femme. L'identité féminine dans la fiction occidentale'', Collection NRF Essais, Gallimard, avril 1996
* [[Maryse Vaillant]], ''Comment aiment les femmes. Du désir et des hommes'', Seuil, 2006
* [[Élisabeth Badinter]], ''Le Conflit - la femme et la mère'', Le livre de Poche, 2011, 124 p.
* [[Maryse Vaillant]], ''Sexy soit-elle'', Les Liens qui libèrent, 2012
* [[Maud de Belleroche]], ''Des femmes'', La Jeune Parque, 1970
* {{Article|langue=fr|auteur1=[[Hilde Heynen]]|titre={{nl}} In de ruimte gevestigd: gendermodellen in architectuur|traduction titre= L’inscription du genre dans l’architecture|périodique=Onze Alma Mater|date=août 2001|pages=p. 306-329|lire en ligne=https://journals.openedition.org/perspective/3575|consulté le={{1er}} janvier 2019|plume=1|id=HildeHeynen}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Evelyne Pisier|auteur2=Françoise Collin|auteur3=Eleni Varikas|titre=Les Femmes de Platon à Derrida|sous-titre=Anthologie critique|éditeur=Plon|lieu=Paris|année=2000|pages totales=830|isbn=2-259-18715-3}}

=== Articles connexes ===
* [[Histoire des femmes]] | [[Chronologie du statut des femmes]] | [[Chronologie de la place des femmes dans les sciences]]
* [[Féminisme]] | [[Transféminisme]] | [[Condition féminine]] | [[Journée internationale des femmes]]
* [[Gynécologie]] | [[Grossesse|Maternité]] | [[Mère]] | [[Obstétrique]] | [[Ménopause]]
* [[Femme au foyer]]
* [[Femmes de réconfort]]
* [[Femme de ménage]]
* [[Animus]] 
* [[Matriarcat]] | [[Gynocratie]] | [[Misogynie]] | [[Transmisogynie]] | [[Lesbophobie]]
* [[Liste de femmes scientifiques]]
* [[Liste des femmes les plus puissantes du monde selon Forbes]]
* [[YL (radio)|YL]] abréviation [[Télégraphie sans fil|radiotélégraphique]] de « Young Lady » sans distinction d'âge
* Symbole {{Page h|♀}}
* [[Genre (sciences sociales)]] | [[Études de genre]] | [[Études sur la transidentité]]
* [[Homme]]

=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Bases}}
* {{Dictionnaires}}
* [http://clio.revues.org/ ''Clio : Histoire, femmes et sociétés''], une revue française
* [http://www.britannica.com/women/ Section de l'encyclopédie Britannica consacrée à l'histoire des femmes]
* [http://signets.bnf.fr/html/categories/c_305femmes.html Rubrique « Études de genre »] des Signets de la [[Bibliothèque nationale de France|BnF]]

{{Palette|Identités de Genre et Sexuelles}}
{{Portail|femmes|société|sociologie|biologie|genre}}

[[Catégorie:Femme|*]]