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Les '''Deux Ewald''' (''Ewaldi'' ou ''Hewald''), également connus sous le nom de '''Saint Ewald le Brun''' et '''Saint Ewald le Blond''', sont des [[Martyr|martyrs chrétiens]] du [[VIIIe siècle|VIIIème siècle]] vénérés en [[Saxe primitive|Vieille-Saxe]], une région qui correspond en grande partie à la [[Westphalie]] moderne<ref>{{Article|prénom1=Frederick Charles|nom1=Hicks|titre=Federal Usurpation. By Franklin Pierce. (New York: D. Appleton and Company. 1908. Pp. xx, 437.)|périodique=American Political Science Review|volume=3|numéro=1|date=1909-02|issn=0003-0554|issn2=1537-5943|doi=10.2307/1945945|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.2307/1945945|consulté le=2023-10-03|pages=135–137}}</ref>.
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Ils ont commencé leur travail d'évangélisation vers l'année [[690]], contribuant ainsi à l'expansion du christianisme dans la région. Ces deux [[Saint|saints]] étaient frères et partageaient le même prénom, se distinguant principalement par la différence de couleur de leurs cheveux et de leur teint.
Ils ont commencé leur travail d'évangélisation vers l'année [[690]], contribuant ainsi à l'expansion du christianisme dans la région. Ces deux [[Saint|saints]] étaient frères et partageaient le même prénom, se distinguant principalement par la différence de couleur de leurs cheveux et de leur teint.
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Cependant, les Saxons païens, témoins de l'activité évangélique des deux Ewald, commencèrent à soupçonner qu'ils convertissent leur seigneur et détruisent leurs temples païens. Une révolte s'ensuivit rapidement et les deux prêtres furent rapidement capturés. Ewald le Blond fut tué par l'épée, tandis qu'Ewald le Brun fut torturé et démembré, membre par membre, après quoi leurs corps furent jetés dans le [[Rhin]]. Cela se serait produit le 3 octobre à [[Aplerbeck]], aujourd'hui un quartier de [[Dortmund]], où subsiste encore une chapelle à leur nom. Lorsque le comte apprit ce qui s'était passé, il se mit en colère et craignit des représailles, punissant les meurtriers en les mettant à mort et en incendiant leurs villages.
Cependant, les Saxons païens, témoins de l'activité évangélique des deux Ewald, commencèrent à soupçonner qu'ils convertissent leur seigneur et détruisent leurs temples païens. Une révolte s'ensuivit rapidement et les deux prêtres furent rapidement capturés. Ewald le Blond fut tué par l'épée, tandis qu'Ewald le Brun fut torturé et démembré, membre par membre, après quoi leurs corps furent jetés dans le [[Rhin]]. Cela se serait produit le 3 octobre à [[Aplerbeck]], aujourd'hui un quartier de [[Dortmund]], où subsiste encore une chapelle à leur nom. Lorsque le comte apprit ce qui s'était passé, il se mit en colère et craignit des représailles, punissant les meurtriers en les mettant à mort et en incendiant leurs villages.

=== Héritage ===
=== Héritage ===
Les sources chrétiennes rapportent divers miracles survenus après la mort des deux Ewald, notamment que leurs corps martyrs auraient été transportés miraculeusement à contre-courant sur une distance de soixante kilomètres, jusqu'à l'endroit où se trouvaient leurs compagnons. Pendant leur déplacement, l'[[Catholic Encyclopedia|Encyclopédie catholique]] nous dit "''qu'une lumière céleste, telle une colonne de feu, fut observée au-dessus d'eux''." Même leurs meurtriers auraient été témoins de cette luminosité miraculeuse. De plus, l'un des martyrs serait apparu en vision au moine [[Tilmon|Tillmann]] (un compagnon des Ewald), lui indiquant l'endroit où les corps seraient retrouvés : "''l'endroit se trouve là où tu verras une colonne de lumière montant du sol vers le ciel''". Tillmann se leva et trouva les corps, les ensevelissant avec les honneurs dus aux martyrs.[[Fichier:Ewalde.jpg|vignette| Monument des deux Ewald debout à Dortmund-Aplerbeck, Allemagne]]Après leur mort, la mémoire des Ewald fut célébrée tous les ans dans cette région, le 3 octobre, et une source d'eau aurait jailli à l'endroit du martyre. La datation exacte de cet événement est une tâche difficile, mais on estime généralement qu'il s'est déroulé entre 691 et 693.<ref>{{Article|prénom1=E.|nom1=van Montfoort|titre=Lexikon für Theologie und Kirche. Begründet von Dr. M. Buchberger. Zweite, völlig neu bearbeitete Auflage unter dem Protektorat von Erzbischof Dr. M. Buchberger †, Regensburg, und Erzbischof Dr. Hermann Schäufele, Freiburg im Breisgau. Hrsg. von Josef Höfer, Rom, und Karl Rahner, Innsbruck. Achter Band: Palermo bis Roloff. Freiburg, Verlag Herder, 1963. 26 x 18½, 12 S., 1368 Kol., DM 76,—.|périodique=Het Christelijk Oosten en Hereniging|volume=16|numéro=4|date=1963-10-01|issn=2949-7671|doi=10.1163/29497671-01604006|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1163/29497671-01604006|consulté le=2023-10-03|pages=298}}</ref> [[:de:Tillmann_von_Solignac|Saint Tillmann de Solignac]] aurait présidé les funérailles des deux frères.
Les sources chrétiennes rapportent divers miracles survenus après la mort des deux Ewald, notamment que leurs corps martyrs auraient été transportés miraculeusement à contre-courant sur une distance de soixante kilomètres, jusqu'à l'endroit où se trouvaient leurs compagnons. Pendant leur déplacement, l'[[Catholic Encyclopedia|Encyclopédie catholique]] nous dit "''qu'une lumière céleste, telle une colonne de feu, fut observée au-dessus d'eux''." Même leurs meurtriers auraient été témoins de cette luminosité miraculeuse. De plus, l'un des martyrs serait apparu en vision au moine [[Tilmon|Tillmann]] (un compagnon des Ewald), lui indiquant l'endroit où les corps seraient retrouvés : "''l'endroit se trouve là où tu verras une colonne de lumière montant du sol vers le ciel''". Tillmann se leva et trouva les corps, les ensevelissant avec les honneurs dus aux martyrs.[[Fichier:Ewalde.jpg|vignette| Monument des deux Ewald debout à Dortmund-Aplerbeck, Allemagne]]Après leur mort, la mémoire des Ewald fut célébrée tous les ans dans cette région, le 3 octobre, et une source d'eau aurait jailli à l'endroit du martyre. La datation exacte de cet événement est une tâche difficile, mais on estime généralement qu'il s'est déroulé entre 691 et 693.<ref>{{Article|prénom1=E.|nom1=van Montfoort|titre=Lexikon für Theologie und Kirche. Begründet von Dr. M. Buchberger. Zweite, völlig neu bearbeitete Auflage unter dem Protektorat von Erzbischof Dr. M. Buchberger †, Regensburg, und Erzbischof Dr. Hermann Schäufele, Freiburg im Breisgau. Hrsg. von Josef Höfer, Rom, und Karl Rahner, Innsbruck. Achter Band: Palermo bis Roloff. Freiburg, Verlag Herder, 1963. 26 x 18½, 12 S., 1368 Kol., DM 76,—.|périodique=Het Christelijk Oosten en Hereniging|volume=16|numéro=4|date=1963-10-01|issn=2949-7671|doi=10.1163/29497671-01604006|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1163/29497671-01604006|consulté le=2023-10-03|pages=298}}</ref> [[:de:Tillmann_von_Solignac|Saint Tillmann de Solignac]] aurait présidé les funérailles des deux frères.
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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* [https://seaxeducation.substack.com/p/hewald-the-white-and-hewald-the-black The byname-nicknames of the two Hewalds]
* [https://seaxeducation.substack.com/p/hewald-the-white-and-hewald-the-black The byname-nicknames of the two Hewalds]
{{Portail|christianisme}}


== Notes et références ==
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{{Références}}

== Liens externes ==
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[[Catégorie:Chrétien martyr au VIIe siècle]]
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[[Catégorie:Saxe médiévale]]
[[Catégorie:Saxe médiévale]]
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[[Catégorie:Christianisme]]

Version du 3 octobre 2023 à 17:50

Saint Ewald le Blond et Saint Ewald le Brun
Image illustrative de l’article Les Deux Saints Ewald
Peinture du reliquaire des deux Ewald dans la Basilique Saint-Cunibert de Cologne, vers 1400, perdue depuis 1945.
Saint, moine, martyr
Naissance ca. VIIe siècle
Northumbrie Drapeau de l'Angleterre Angleterre
Décès ca. 691-693, le 3 octobre 
Cologne Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Vénéré par Vieille-Saxe
Fête 3 octobre

Les Deux Ewald (Ewaldi ou Hewald), également connus sous le nom de Saint Ewald le Brun et Saint Ewald le Blond, sont des martyrs chrétiens du VIIe siècle vénérés en Vieille-Saxe, une région qui correspond en grande partie à la Westphalie moderne[1].

Ils ont commencé leur travail d'évangélisation vers l'année 690, contribuant ainsi à l'expansion du christianisme dans la région. Ces deux saints étaient frères et partageaient le même prénom, se distinguant principalement par la différence de couleur de leurs cheveux et de leur teint.

Considérés comme des saints en Westphalie, ils sont célébrés le 3 octobre dans le martyrologe romain.

Histoire

De la Northumbrie à la Germanie

Ewald le Blond et Ewald le Brun étaient deux frères originaires de Northumbrie, en Angleterre.

Suivant l'exemple de nombreux individus de cette époque, ils passèrent plusieurs années à étudier dans les écoles d'Irlande. Ewald le Brun était le plus érudit des deux, tandis qu'Ewald le Blond était plutôt renommé pour sa sainteté de vie.

Il semble qu'ils aient été en contact avec saint Willibrord, qui venait aussi de Northumbrie avant de devenir l'apôtre évangélisateur de la Frise. Ils auraient partagé le même zèle que Willibrord pour la conversion des Germains. Certaines sources les comptent même parmi les onze compagnons du saint. Il est cependant plus probable qu'ils aient quitté l'Angleterre après le départ de saint Willibrord.

Le martyr des deux Ewald

Leur mission débuta vers 690. Leur champ d'action se situait dans la région des anciens Saxons, qui fait aujourd'hui partie de la Westphalie et est couverte par les diocèses de Münster, Osnabrück et Paderborn.

Vitrail du martyre des saints Ewald.

Dans un premier temps, les deux Ewald s'installèrent chez l'intendant d'un certain comte saxon (ou ealdorman). Selon Bède le Vénérable : « les anciens Saxons n'avaient pas de roi, mais ils étaient gouvernés par plusieurs échevins (ealdormen) qui, en temps de guerre, tirent au sort les chefs, mais qui, en temps de paix, sont égaux en pouvoir. »[2] L'intendant accueillit les deux invités pendant plusieurs jours et promit de les conduire chez le comte, car ils avaient l'intention de le convertir et affirmaient avoir un message d'une grande importance à lui délivrer.

Cependant, les Saxons païens, témoins de l'activité évangélique des deux Ewald, commencèrent à soupçonner qu'ils convertissent leur seigneur et détruisent leurs temples païens. Une révolte s'ensuivit rapidement et les deux prêtres furent rapidement capturés. Ewald le Blond fut tué par l'épée, tandis qu'Ewald le Brun fut torturé et démembré, membre par membre, après quoi leurs corps furent jetés dans le Rhin. Cela se serait produit le 3 octobre à Aplerbeck, aujourd'hui un quartier de Dortmund, où subsiste encore une chapelle à leur nom. Lorsque le comte apprit ce qui s'était passé, il se mit en colère et craignit des représailles, punissant les meurtriers en les mettant à mort et en incendiant leurs villages.

Héritage

Les sources chrétiennes rapportent divers miracles survenus après la mort des deux Ewald, notamment que leurs corps martyrs auraient été transportés miraculeusement à contre-courant sur une distance de soixante kilomètres, jusqu'à l'endroit où se trouvaient leurs compagnons. Pendant leur déplacement, l'Encyclopédie catholique nous dit "qu'une lumière céleste, telle une colonne de feu, fut observée au-dessus d'eux." Même leurs meurtriers auraient été témoins de cette luminosité miraculeuse. De plus, l'un des martyrs serait apparu en vision au moine Tillmann (un compagnon des Ewald), lui indiquant l'endroit où les corps seraient retrouvés : "l'endroit se trouve là où tu verras une colonne de lumière montant du sol vers le ciel". Tillmann se leva et trouva les corps, les ensevelissant avec les honneurs dus aux martyrs.

Monument des deux Ewald debout à Dortmund-Aplerbeck, Allemagne

Après leur mort, la mémoire des Ewald fut célébrée tous les ans dans cette région, le 3 octobre, et une source d'eau aurait jailli à l'endroit du martyre. La datation exacte de cet événement est une tâche difficile, mais on estime généralement qu'il s'est déroulé entre 691 et 693.[3] Saint Tillmann de Solignac aurait présidé les funérailles des deux frères.

Pépin, duc d'Austrasie, ayant entendu parler des miracles autour de ces deux prêtres, fit enterrer les corps, où ils furent solennellement enchâssés dans l'église Saint-Cunibert de Cologne. Les têtes des martyrs furent données à Frédéric, évêque de Münster, par l'archevêque Annon de Cologne, lors de l'ouverture du reliquaire en 1074.

Ces reliques furent probablement détruites par les Anabaptistes en 1534.

Lorsque saint Norbert visita Cologne en 1121, il obtint deux petits récipients contenant les reliques de plusieurs saints, parmi lesquelles figuraient des os des saints Ewald. Ces derniers furent déposés soit à l'abbayé de Prémontré, soit à Floreffe, un monastère prémontré de la province de Namur.

Les deux Ewald sont vénérés comme patrons en Westphalie et sont mentionnés dans le Martyrologe romain le 3 octobre. Leur fête est célébrée dans les diocèses de Cologne et de Münster. Les Saxons furent finalement convertis au christianisme au VIIIe siècle sous Charlemagne.

Jusqu'au martyre de saint Boniface en 754, les Ewald furent les derniers missionnaires à être martyrisés dans cette région. Leurs décès étaient incontestablement dus à un manque de soutien des dirigeants séculiers :

« Ohne den fränkischen Schutz lebte ein Missionär nicht lange genug, um seine Lehre genauer zu erläutern » ("Sans la protection franque, un missionnaire ne vivait pas suffisamment longtemps pour expliquer sa doctrine en détail"), selon Franz Staab[4].

Druten, à l'est des Pays-Bas, possède une église dédiée aux Ewald, avec des statues des deux prêtres réalisées dans le studio Atelier Cuypers-Stoltzenberg, appartenant à Pierre Cuypers et F. Stoltzenberg.[5]

Tour de l'hôtel de ville de Cologne avec les figures d'Agilolf de Cologne, d'Ewald le Brun et d'Ewald le Blond.

Dans le cadre de la rénovation des sculptures de la tour de l'Hôtel de Ville de Cologne dans les années 1980, Ewald le Brun et Ewald le Blond ont été immortalisés sous forme de sculptures par Hans-Otto Lohrengel et Klaus Balke, au quatrième étage sur le côté sud de la tour.

Bibliographie

Notes et références

  1. Frederick Charles Hicks, « Federal Usurpation. By Franklin Pierce. (New York: D. Appleton and Company. 1908. Pp. xx, 437.) », American Political Science Review, vol. 3, no 1,‎ , p. 135–137 (ISSN 0003-0554 et 1537-5943, DOI 10.2307/1945945, lire en ligne, consulté le )
  2. Bede, « Historia Ecclesiastica: The Ecclesiastical History », dans Venerabilis Baedae: Historiam Ecclesiasticam Gentis Anglorum, Vol. 1, Oxford University Press, (lire en ligne)
  3. E. van Montfoort, « Lexikon für Theologie und Kirche. Begründet von Dr. M. Buchberger. Zweite, völlig neu bearbeitete Auflage unter dem Protektorat von Erzbischof Dr. M. Buchberger †, Regensburg, und Erzbischof Dr. Hermann Schäufele, Freiburg im Breisgau. Hrsg. von Josef Höfer, Rom, und Karl Rahner, Innsbruck. Achter Band: Palermo bis Roloff. Freiburg, Verlag Herder, 1963. 26 x 18½, 12 S., 1368 Kol., DM 76,—. », Het Christelijk Oosten en Hereniging, vol. 16, no 4,‎ , p. 298 (ISSN 2949-7671, DOI 10.1163/29497671-01604006, lire en ligne, consulté le )
  4. « 5. HEILSBRONN UND DIE BISTÜMER BAMBERG, EICHSTÄTT UND WÜRZBURG », dans Heilsbronn von der Gründung 1132 bis 1321, DE GRUYTER, (lire en ligne), p. 149–264
  5. « Over bevordering van landbouw in Nederland en verschaffing van arbeid aan Nederlanders », sur Dutch Pamphlets Online (consulté le )

Liens externes