« Ploufragan » : différence entre les versions

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| maire = Rémy Moulin
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| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans les Côtes-d'Armor|2020]]-2026
| mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans les Côtes-d'Armor|2020]]-2026
| intercomm = [[Saint-Brieuc Armor Agglomération]]
| intercomm = * [[Saint-Brieuc Armor Agglomération|Communauté d'agglomération Saint-Brieuc Armor Agglomération]]
| longitude = -2.79444444444
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| latitude = 48.49
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=== Origines préhistoire et antiquité gallo romaine ===
=== Origines préhistoire et antiquité gallo romaine ===


La commune de Ploufragan recèle plusieurs monuments mégalithiques qui dénotent une occupation dès la Préhistoire, au moins depuis le [[Néolithique]]. Une riche villa d'un [[Citoyenneté romaine|citoyen romain]] d'origine gauloise, proche de [[Corseul|Corseuil]] ainsi que [[Gouarec]], fut retrouvée sur la commune. Sur l'emprise de la fouille, les premières traces d'implantations humaines remontent à la période gauloise ancienne. Elles consistent en un enclos fossoyé et plusieurs fosses qui correspondent aux vestiges d'un premier habitat réalisé en matériaux périssables (bois et terre). Au cours du Ier siècle de notre ère, un établissement gallo-romain, délimité par des fossés orientés selon les points cardinaux, fait son apparition. Il s'agit d'une ferme qui évolue au fil des années pour aboutir à la création d'une grande et luxueuse ''villa'', dont certains murs reprendront l'emplacement de fossés antérieurs. La dernière occupation, postérieure à l'époque gallo-romaine, se signale par des fossés parcellaires, dont certains coupent des murs de la ''villa''. La villa s'organise en U autour d'une cour centrale. Elle se déploie sur 65m de long et dispose d'une entrée à l'est figurée par les vestiges d'un porche. Cette entrée est elle-même précédée par un chemin qui se raccordait à une voie. La villa de Ploufragan se présente comme un assemblage de pavillons, reliés par des galeries couvertes, qui correspondent à la partie résidentielle. à l'ouest, on observe notamment une grande salle en abside, caractéristique des IIIe et IVe siècles, dans laquelle le propriétaire recevait ses hôtes et clients. Cette salle d'apparat est précédée d'un vestibule communiquant avec un portique de façade à l'ouest, un ensemble de salles, dont une circulaire, peut correspondre à des [[Thermes romains|thermes]].
La commune de Ploufragan recèle plusieurs monuments mégalithiques qui dénotent une occupation dès la Préhistoire, au moins depuis le [[Néolithique]]. Une riche villa d'un [[Citoyenneté romaine|citoyen romain]] d'origine gauloise, proche de [[Corseul|Corseuil]] ainsi que [[Gouarec]], fut retrouvée sur la commune. Sur l'emprise de la fouille, les premières traces d'implantations humaines remontent à la période gauloise ancienne. Elles consistent en un enclos fossoyé et plusieurs fosses qui correspondent aux vestiges d'un premier habitat réalisé en matériaux périssables (bois et terre). Au cours du Ier siècle de notre ère, un établissement gallo-romain, délimité par des fossés orientés selon les points cardinaux, fait son apparition. Il s'agit d'une ferme qui évolue au fil des années pour aboutir à la création d'une grande et luxueuse ''villa'', dont certains murs reprendront l'emplacement de fossés antérieurs. La dernière occupation, postérieure à l'époque gallo-romaine, se signale par des fossés parcellaires, dont certains coupent des murs de la ''villa''. La villa s'organise en U autour d'une cour centrale. Elle se déploie sur 65m de long et dispose d'une entrée à l'est figurée par les vestiges d'un porche. Cette entrée est elle-même précédée par un chemin qui se raccordait à une voie. La villa de Ploufragan se présente comme un assemblage de pavillons, reliés par des galeries couvertes, qui correspondent à la partie résidentielle. à l'ouest, on observe notamment une grande salle en abside, caractéristique des {{s2-|III|IV}}, dans laquelle le propriétaire recevait ses hôtes et clients. Cette salle d'apparat est précédée d'un vestibule communiquant avec un portique de façade à l'ouest, un ensemble de salles, dont une circulaire, peut correspondre à des [[Thermes romains|thermes]].


=== Le {{s-|XX|e}} ===
=== Le {{s-|XX|e}} ===
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==== Les guerres du XXe siècle ====
==== Les guerres du XXe siècle ====


Le monument aux Morts porte les noms de 168 soldats morts pour la Patrie<ref>{{Lien web |titre=MémorialGenWeb Relevé |url=http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=22215&pays=France&dpt=22&idsource=4495&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0 |site=www.memorialgenweb.org |consulté le=2021-03-02}}.</ref> :
Le monument aux Morts porte les noms de 168 soldats morts pour la Patrie<ref>{{Lien web |titre=MémorialGenWeb Relevé |url=http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=22215&pays=France&dpt=22&idsource=4495&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0 |site=memorialgenweb.org |consulté le=2021-03-02}}.</ref> :
* 148 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
* 148 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
* 17 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
* 17 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
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=== Climat ===
=== Climat ===
{{Article général|Climat de la Bretagne|Climat des Côtes-d'Armor}}
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des [[climat de la France|climats de la France]] qui compte alors huit grands types de climats en [[France métropolitaine|métropole]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1= Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre= Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique= Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date= 18 juin 2010|pages= |doi= https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=25 juillet 2021}}</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par [[Météo-France]], qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/comprendre-climat/france/le-climat-en-france-metropolitaine |titre= Le climat en France métropolitaine |site = http://www.meteofrance.fr/ |date=4 février 2020|consulté le= 25 juillet 2021}}</ref>.
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T5|climat océanique franc]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=20 décembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R5| Finistère nord]], caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver ({{tmp|6| °C}}), fraîches en été et des vents forts<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=20 décembre 2023}}</ref>. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique<ref>{{Lien web|url= https://bretagne-environnement.fr/node/137783|titre=Les zones climatiques en Bretagne.|date=2009 |site =bretagne-environnement.fr|consulté le=20 décembre 2023}}</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les [[précipitations]], dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>{{Lien web |url=http://www.meteofrance.fr/publications/glossaire/152891-normale-climatologique#:~:text=Les%20climatologues%20estiment%20qu%27un%20bon%20compromis%20entre%20ces,alors%20appel%C3%A9e%20la%20normale%20climatologique%20de%20cette%20 |titre= Définition d’une normale climatologique |site = http://www.meteofrance.fr/|consulté le=25 juillet 2021}}</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

{| align="center" bgcolor="#F8F8F8" | style="border: 1px solid #999
|<center>'''Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>'''</center>
----
* Moyenne annuelle de température : {{tmp|11.1| °C }}
* Nombre de jours avec une température inférieure à {{tmp|-5| °C}} : 1,1 j
* Nombre de jours avec une température supérieure à {{tmp|30| °C}} : 0,6 j
* Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : {{tmp|11.5| °C }}
* Cumuls annuels de précipitation{{note|texte= Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres{{note|texte= [http://www.meteofrance.fr/publications/glossaire/153276-precipitation Glossaire – Précipitation], Météo-France}}. |groupe=Note}} : {{Unité|800 mm}}
* Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
* Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j
|}

Avec le [[changement climatique]], ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la [[Direction générale de l'Énergie et du Climat]]<ref>{{Lien web |url=https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Climat_France_XXI_Volume_4_VF.pdf|titre= Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer|site= https://www.ecologie.gouv.fr/ |consulté le=12 juin 2021}}.</ref> complétée par des études régionales<ref>{{Lien web |url=http://www.chambres-agriculture-bretagne.fr/ca1/PJ.nsf/TECHPJPARCLEF/33440/$File/Oracle-Bretagne-Livret-agriculture-et-changement-climatique2019.pdf?OpenElement |titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne |site =www.chambres-agriculture-bretagne.fr|date=2019|consulté le= 25 juillet 2021}}</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Saint-Brieuc », sur la commune de [[Saint-Brieuc]], mise en service en 1997<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_22278005.pdf|titre= Station Météo-France Saint-Brieuc - métadonnées|site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=25 juillet 2021}}</ref> et qui se trouve à {{unité|3|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Ploufragan,Côtes-d'Armor/Saint-Brieuc,Côtes-d'Armor |titre=Orthodromie entre Ploufragan et Saint-Brieuc |site=fr.distance.to |consulté le=25 juillet 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de {{ tmp |12|°C}} et la hauteur de précipitations de {{Unité|730.8|mm}} pour la période 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_22278005.pdf|titre= Station Météo-France Saint-Brieuc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records |site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=25 juillet 2021}}.</ref>.
Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de [[Trémuson]], mise en service en 1985 et à {{unité|6|km}}<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Ploufragan,Côtes-d'Armor/Trémuson,Côtes-d'Armor |titre=Orthodromie entre Ploufragan et Trémuson |site=fr.distance.to |consulté le=25 juillet 2021}}.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de {{ tmp |11|°C}} pour la période 1971-2000<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1971-2000/saint-brieuc-armor/valeurs/07120.html |titre= Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 25 juillet 2021}}</ref> à {{ tmp |11.2|°C}} pour 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1981-2010/saint-brieuc-armor/valeurs/07120.html |titre= Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 25 juillet 2021}}</ref>, puis à {{ tmp |11.4|°C}} pour 1991-2020<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/saint-brieuc-armor/valeurs/07120.html |titre= Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 |site =https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 25 juillet 2021}}</ref>.


Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|11.1| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|11.5| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|800 mm}}, avec {{Unité|13|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|6.7|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Trémuson]] à {{Unité|6|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Ploufragan,Côtes-d'Armor/tremuson,Côtes-d'Armor |titre=Orthodromie entre Ploufragan et Trémuson |site=fr.distance.to |consulté le=20 décembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|11.4| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|757.3|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_22372001.pdf|titre= Station Météo-France « Saint-Brieuc » (commune de Trémuson) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=20 décembre 2023}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_22372001.pdf|titre= Station Météo-France « Saint-Brieuc » (commune de Trémuson) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=20 décembre 2023}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d’[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=20 décembre 2023}}</ref>.
== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
=== Typologie ===
[[Fichier:Map commune FR insee code 22215.png|vignette|Carte de la commune.]]
[[Fichier:Map commune FR insee code 22215.png|vignette|Carte de la commune.]]


Ploufragan est une [[Commune urbaine (France)|commune urbaine]], car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine-définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>.
Ploufragan est une [[Commune urbaine (France)|commune urbaine]], car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1472|titre=Commune urbaine-définition |site=le site de l’[[Insee]] |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de [[Unité urbaine de Saint-Brieuc|Saint-Brieuc]], une agglomération intra-départementale regroupant {{Unité|9|communes}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202022501-saint-brieuc |titre=Unité urbaine 2020 de Saint-Brieuc|site=https://www.insee.fr/ |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref> et {{Unité|95528|habitants}} en 2017, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref name="UU2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4802589 |titre=Base des unités urbaines 2020 |date=21 octobre 2020|site=www.insee.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806684 |titre=Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines |auteur=Vianney Costemalle |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>.
Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de [[Unité urbaine de Saint-Brieuc|Saint-Brieuc]], une agglomération intra-départementale regroupant {{Unité|9|communes}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202022501-saint-brieuc |titre=Unité urbaine 2020 de Saint-Brieuc|site=insee.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref> et {{Unité|95528|habitants}} en 2017, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref name="UU2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4802589 |titre=Base des unités urbaines 2020 |date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806684 |titre=Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines |auteur=Vianney Costemalle |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>.


Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Saint-Brieuc]], dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en {{date-|octobre 2020}} celle d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|51|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Saint-Brieuc]], dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en {{date-|octobre 2020}} celle d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|51|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:200000}} à moins de {{Unité|700000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] |consulté le= 25 mars 2021}}.</ref>.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
[[Fichier:22215-Ploufragan-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (27,1 %), [[terres arables]] (26,4 %), zones urbanisées (17,6 %), forêts (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), prairies (6,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,5 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 3 mai 2021}}</ref>.
zones agricoles hétérogènes (27,1 %), [[terres arables]] (26,4 %), zones urbanisées (17,6 %), forêts (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), prairies (6,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,5 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 3 mai 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=-2.79444444444&y=48.49&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:22215-Ploufragan-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]

L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= -2.79444444444&y= 48.49&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 3 mai 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.


=== Morphologie urbaine ===
=== Morphologie urbaine ===
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=== Projets d'aménagement ===
=== Projets d'aménagement ===
[[Image:Ploufragan - Quartier Iroise - Bâtiment H (démolition).jpg|vignette|Démolition au quartier Iroise, en 2019.]]
[[Image:Ploufragan - Quartier Iroise - Bâtiment H (démolition).jpg|vignette|200px|Démolition au quartier Iroise, en 2019.]]
Plusieurs immeubles du quartier Iroise (près du centre-ville) sont prévus pour la démolition dans le cadre d'un projet de réhabilitation du quartier. [[quartier prioritaire de la politique de la ville|Classé prioritaire]], il compte près de {{nombre|800}} habitants en 2018<ref>[https://sig.ville.gouv.fr/Territoire/QP022003 Quartier Prioritaire : Iroise] sur ''sig.ville.gouv.fr''</ref>.
Plusieurs immeubles du quartier Iroise (près du centre-ville) sont prévus pour la démolition dans le cadre d'un projet de réhabilitation du quartier. [[quartier prioritaire de la politique de la ville|Classé prioritaire]], il compte près de {{nombre|800}} habitants en 2018<ref>[https://sig.ville.gouv.fr/Territoire/QP022003 Quartier Prioritaire : Iroise] sur ''sig.ville.gouv.fr''</ref>.


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=== Liste des maires ===
=== Liste des maires ===
{{Article détaillé|contenu=L'article [[histoire des maires de France]] retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination des [[Maire (France)|maires]] de la commune.}}

{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
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{{Élu |Début= septembre 1942 |Fin= octobre 1944 |Identité= Pierre Rebours |Parti= |Qualité= Cultivateur<br><small>Nommé par arrêté préfectoral</small>}}
{{Élu |Début= septembre 1942 |Fin= octobre 1944 |Identité= Pierre Rebours |Parti= |Qualité= Cultivateur<br><small>Nommé par arrêté préfectoral</small>}}
{{Élu |Début= octobre 1944 |Fin= mai 1945 |Identité= Jean-François Le Maux |Parti= |Qualité= Retraité de la SNCF}}
{{Élu |Début= octobre 1944 |Fin= mai 1945 |Identité= Jean-François Le Maux |Parti= |Qualité= Retraité de la SNCF}}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}
{{ÉluFin}}
}}
}}
{{Élu |Début= mai 1945 |Fin= mai 1952<br><small>(décès)</small> |Identité= Henri Montfort |Parti= [[SFIO]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= mai 1945 |Fin= mai 1952<br><small>(décès)</small> |Identité= Henri Montfort <small>(1896-1952)</small> |Parti= [[SFIO]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= juillet 1952 |Fin= mai 1953 |Identité= Pierre Gourio |Parti= |Qualité= Maraîcher}}
{{Élu |Début= juillet 1952 |Fin= mai 1953 |Identité= Pierre Gourio |Parti= |Qualité= Maraîcher}}
{{Élu |Début= mai 1953 |Fin= février 1956<br><small>(décès)</small> |Identité= Jean Toquet |Parti= |Qualité= Commerçant, comptable}}
{{Élu |Début= mai 1953 |Fin= février 1956<br><small>(décès)</small> |Identité= Jean Toquet |Parti= |Qualité= Commerçant, comptable}}
{{Élu |Début= mars 1956 |Fin= mars 1977 |Identité= Marcel Cosson |Parti= [[Divers droite|DVD]] |Qualité= Maire honoraire}}
{{Élu |Début= mars 1956 |Fin= mars 1977 |Identité= Marcel Cosson <small>(1910-1999)</small> |Parti= [[Divers droite|DVD]] |Qualité= Maire honoraire}}
{{Élu |Début= mars 1977 |Fin= novembre 1997<br><small>(démission)</small> |Identité= [[Jean Dérian]] |Parti= [[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= Cheminot<br>[[Conseil général des Côtes-d'Armor|Conseiller général]] du [[canton de Ploufragan]] <small>(1982-2008)</small><br>[[Sénat (France)|Sénateur]] des [[Côtes-d'Armor]] <small>(septembre 1997-septembre 1998)</small>}}
{{Élu |Début= mars 1977 |Fin= novembre 1997<br><small>(démission)</small> |Identité= [[Jean Dérian]] |Parti= [[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= Cheminot<br>[[Liste des sénateurs des Côtes-d'Armor|Sénateur des Côtes-d'Armor]] <small>(1997 → 1998)</small><br>[[Canton de Ploufragan|Conseiller général de Ploufragan]] <small>(1982 2008)</small>}}
{{Élu |Début= novembre 1997 |Fin= mai 2006<br><small>(démission)<ref>{{Lien web|url=https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20060421&article=11930239&type=ar|titre=Janine Tardivel démissionne pour raison de santé|site=letelegramme.fr|en ligne le=21 avril 2006|consulté le=10 avril 2023}}.</ref></small> |Identité= Janine Tardivel |Parti= [[Parti communiste français|PCF]] |Qualité=Enseignante }}
{{Élu |Début= novembre 1997 |Fin= mai 2006<ref>{{Article |titre= Janine Tardivel démissionne pour raison de santé |périodique= [[Le Télégramme]] |date= 21 avril 2006 |url= https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20060421&article=11930239&type=ar |consulté le= 10 avril 2023}}.</ref><br><small>(démission)</small> |Identité= Janine Tardivel |Parti= [[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= Professeure de mathématiques<br>Adjointe au maire <small>(1989 → 1997)</small>}}
{{Élu actuel |Début= mai 2006 |Fin= |Identité= Rémy Moulin |Parti= [[Apparenté|App.]] [[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= Employé}}<br><small>Réélu en 2014 et 2020<ref>{{Lien web|url=https://www.ouest-france.fr/elections/municipales/ploufragan-remy-moulin-entame-un-troisieme-mandat-de-maire-avec-cinq-nouveaux-adjoints-6846062|titre=Ploufragan. Rémy Moulin entame un troisième mandat de maire avec cinq nouveaux adjoints|auteur=Thibaud Grasland|site=[[Ouest-France]]|en ligne le=25 mai 2020|consulté le=10 avril 2023}}.</ref></small>
{{Élu actuel |Début= mai 2006 |Fin= |Identité= Rémy Moulin<ref group=Note>Réélu en 2014 et 2020 : {{Article |auteur= Thibaud Grasland |titre= Ploufragan. Rémy Moulin entame un troisième mandat de maire avec cinq nouveaux adjoints |périodique= [[Ouest-France]] |date= 25 mai 2020 |url= https://www.ouest-france.fr/elections/municipales/ploufragan-remy-moulin-entame-un-troisieme-mandat-de-maire-avec-cinq-nouveaux-adjoints-6846062 |consulté le= 10 avril 2023}}.</ref> |Parti= [[Apparenté|App.]] [[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= Employé<br>{{4e}} vice-président de [[Saint-Brieuc Armor Agglomération]] |Date à jour= 7 juillet 2022}}

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Le centre technique Henri Guérin de la ligue de Bretagne de [[football]] est un centre fédéral de préformation de football. Il a accueilli<ref>http://www.ctr-foot.com/page/pole.</ref>, entre autres, [[Yoann Gourcuff]] et [[Sylvain Marveaux]]. Il a été créé en 1995 à l’initiative d’[[Henri Guérin (football)|Henri Guérin]] et de [[Paul Le Hersan]]. Le [[Tournoi des centres de formation]] s'y déroule tous les ans.
Le centre technique Henri Guérin de la ligue de Bretagne de [[football]] est un centre fédéral de préformation de football. Il a accueilli<ref>http://www.ctr-foot.com/page/pole.</ref>, entre autres, [[Yoann Gourcuff]] et [[Sylvain Marveaux]]. Il a été créé en 1995 à l’initiative d’[[Henri Guérin (football)|Henri Guérin]] et de [[Paul Le Hersan]]. Le [[Tournoi des centres de formation]] s'y déroule tous les ans.


Jusqu'en 2012, il y avait trois clubs de football à Ploufragan : L'Association sportive de Saint-Hervé (ASSH), la Société Sportive Ouvrière Ploufraganaise (SSOP) et Gazélec Sports mais à la suite de la fusion de ces deux derniers en {{date-|juillet 2012}}, une nouvelle entité est créée, le Ploufragan Football Club, évoluant en [[Ligue de Bretagne de football|Régionale 2]] durant la saison 2022-2023<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=recherche clubs – DISTRICT DE FOOTBALL DES COTES D'ARMOR |url=https://foot22.fff.fr/recherche-clubs/ |consulté le=2022-08-06}}</ref>.
Jusqu'en 2012, il y avait trois clubs de football à Ploufragan : L'Association sportive de Saint-Hervé (ASSH), la Société Sportive Ouvrière Ploufraganaise (SSOP) et Gazélec Sports mais à la suite de la fusion de ces deux derniers en {{date-|juillet 2012}}, une nouvelle entité est créée, le Ploufragan Football Club, évoluant en [[Ligue de Bretagne de football|Régionale 2]] durant la saison 2022-2023<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=recherche clubs – DISTRICT DE FOOTBALL DES COTES D'ARMOR |url=https://foot22.fff.fr/recherche-clubs/ |consulté le=2022-08-06}}.</ref>.


Le joueur de [[tennis]] professionnel [[Marc Gicquel]] a été formé à l'ATG (Amicale Tennis Griffon).
Le joueur de [[tennis]] professionnel [[Marc Gicquel]] a été formé à l'ATG (Amicale Tennis Griffon).


Le club de [[rink hockey]] de Ploufragan (le [[Stade ploufraganais roller-skating|SPRS]]) joue en [[Championnat de France de rink hockey|National 1]] et a accueilli le championnat d'Europe U17 en {{date-|août 2012}}<ref>{{Lien web |titre=Ligue de Bretagne - Euro 17 - Ploufragan 2012 |url=http://bretagne.ffroller.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=1143&Itemid=4 |site=bretagne.ffroller.fr |consulté le=2022-08-06}}</ref>.
Le club de [[rink hockey]] de Ploufragan (le [[Stade ploufraganais roller-skating|SPRS]]) joue en [[Championnat de France de rink hockey|National 1]] et a accueilli le championnat d'Europe U17 en {{date-|août 2012}}<ref>{{Lien web |titre=Ligue de Bretagne - Euro 17 - Ploufragan 2012 |url=http://bretagne.ffroller.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=1143&Itemid=4 |site=bretagne.ffroller.fr |consulté le=2022-08-06}}.</ref>.


== Personnalités liées à la commune ==
== Personnalités liées à la commune ==
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=== Notes ===
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=== Cartes ===
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=== Références ===
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=== Cartes ===
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=== Références ===
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:Ploufragan
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=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Liste des communes des Côtes-d'Armor]]
* [[Liste des communes des Côtes-d'Armor]]
* [[Saint-Brieuc Armor Agglomération]]
* [[Saint-Brieuc Armor Agglomération|Communauté d'agglomération Saint-Brieuc Armor Agglomération]]


=== Liens externes ===
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* [http://www.geoportail.fr/visu2D.do;jsessionid=E4C355C6220D7B8657DB38FBB7B63DF8.F2B3AF30E8AEFE67F5B7B63EE1ADAB6FB6B0visu2D.do?cg=djoxLjEqYzptZXRyb3BvbGUqY3Y6MS4wKnZ2OjEuMSp4eTotMi43OTU4MzMzMzMzMzMzM3w0OC40ODk0NDQ0NDQ0NDQ0KnM6NipwdjoxLjAqcDpkZWNvdXZlcnRlKmw6UGhvdG98MXwxMDB8MA%3D%3D Ploufragan sur le site de l'Institut géographique national]

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[[Catégorie:Aire d'attraction de Saint-Brieuc]]
[[Catégorie:Ploufragan| ]]

Dernière version du 22 mars 2024 à 14:30

Ploufragan
Ploufragan
L'allée couverte du Grimolet.
Blason de Ploufragan
Blason
Ploufragan
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité
Maire
Mandat
Rémy Moulin
2020-2026
Code postal 22440
Code commune 22215
Démographie
Gentilé Ploufraganais
Population
municipale
11 369 hab. (2021 en augmentation de 0,38 % par rapport à 2015)
Densité 420 hab./km2
Population
agglomération
170 779 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 24″ nord, 2° 47′ 40″ ouest
Altitude 127 m
Min. 30 m
Max. 181 m
Superficie 27,06 km2
Unité urbaine Saint-Brieuc
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Brieuc
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Ploufragan
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Ploufragan
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Ploufragan
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Voir sur la carte topographique des Côtes-d'Armor
Ploufragan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Ploufragan
Liens
Site web Site officiel de la commune

Ploufragan [plufʁaɡɑ̃] est une commune française située près de Saint-Brieuc en Bretagne dans le département des Côtes-d'Armor.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Plofragan en 1167, Ploufragan en 1230, Ploefragan en 1368, Plefragan en 1369, Parochia de Ploefragan en 1371, Plouffragan en 1427[1], Pluffragan en 1477 et en 1480, Plouffragan en 1513, Plufragan en 1536, Ploffragan en 1575, Ploufragan en 1622[2].

En breton, Ploufragan signifie le Plou de Fragan. Plou désigne une paroisse, tandis que Lan désigne un ermitage (ex : Landivisiau, Langueux). Quant à Fragan, il s'agit sans doute de saint Fragan.

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines préhistoire et antiquité gallo romaine[modifier | modifier le code]

La commune de Ploufragan recèle plusieurs monuments mégalithiques qui dénotent une occupation dès la Préhistoire, au moins depuis le Néolithique. Une riche villa d'un citoyen romain d'origine gauloise, proche de Corseuil ainsi que Gouarec, fut retrouvée sur la commune. Sur l'emprise de la fouille, les premières traces d'implantations humaines remontent à la période gauloise ancienne. Elles consistent en un enclos fossoyé et plusieurs fosses qui correspondent aux vestiges d'un premier habitat réalisé en matériaux périssables (bois et terre). Au cours du Ier siècle de notre ère, un établissement gallo-romain, délimité par des fossés orientés selon les points cardinaux, fait son apparition. Il s'agit d'une ferme qui évolue au fil des années pour aboutir à la création d'une grande et luxueuse villa, dont certains murs reprendront l'emplacement de fossés antérieurs. La dernière occupation, postérieure à l'époque gallo-romaine, se signale par des fossés parcellaires, dont certains coupent des murs de la villa. La villa s'organise en U autour d'une cour centrale. Elle se déploie sur 65m de long et dispose d'une entrée à l'est figurée par les vestiges d'un porche. Cette entrée est elle-même précédée par un chemin qui se raccordait à une voie. La villa de Ploufragan se présente comme un assemblage de pavillons, reliés par des galeries couvertes, qui correspondent à la partie résidentielle. à l'ouest, on observe notamment une grande salle en abside, caractéristique des IIIe et IVe siècles, dans laquelle le propriétaire recevait ses hôtes et clients. Cette salle d'apparat est précédée d'un vestibule communiquant avec un portique de façade à l'ouest, un ensemble de salles, dont une circulaire, peut correspondre à des thermes.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Les guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux Morts porte les noms de 168 soldats morts pour la Patrie[3] :

  • 148 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 17 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
  • 1 est mort durant la Guerre d'Algérie.
  • 2 sont morts durant la Guerre d'Indochine.

Le , 19 corps furent exhumés d'une fosse commune de la forêt de Lorge. C'était ceux de 19 résistants FTPF[Note 1] (fusillés le au camp de manœuvre des Croix en Ploufragan, qui avaient été condamnés à mort par un tribunal allemand la veille à Saint-Brieuc[4].

Sous le titre « Douze terroristes condamnés à mort dans les Côtes-du-Nord », le journal L'Ouest-Éclair, alors journal collaborationniste, écrit dans son édition du  : « Le , une cour martiale allemande a condamné à mort douze terroristes convaincus d'attaques contre l'armée d'occupation, d'assassinats d'un feldgendarme et de soldats français. On leur reprochait en outre des attentats à la dynamite contre des immeubles abritant des services allemands et des actes de sabotage ayant occasionné des déraillement et causé de graves dégâts, enfin des cambriolages de mairies, de magasins et de fermes »[4].

Ces résistants étaient originaires des régions de Callac, Lannion, Guingamp, Ploumilliau et Maël-Carhaix.

Le lendemain sept résistants membres du groupe FTP « La Marseillaise », de Plouaret, arrêtés le , jugés à Plounévez-Moëdec furent exécutés au camp de manœuvre des Croix en Ploufragan. Le journal L'Ouest-Éclair écrit le sous le titre « Sept terroristes sont exécutés à Saint-Brieuc » : « Sept terroristes habitant les Côtes-du-Nord ont été jugés par une cour martiale allemande et condamnés à mort. La sentence a été exécutée. Les accusés étaient des auteurs de sabotages sur les voies ferrées, d'incendies volontaires et de plusieurs autres méfaits. Ils étaient en outre détenteurs d'armes, de munitions et d'explosifs »[4].

Héraldique et identité visuelle de la ville[modifier | modifier le code]

Blason[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur aux trois coquilles d'argent, au chef cousu de gueules chargé de trois mâcles d'or.

Logo de la ville[modifier | modifier le code]

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[6]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 800 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Trémuson à 6 km à vol d'oiseau[8], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,3 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Carte de la commune.

Ploufragan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Brieuc, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[15] et 95 528 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Brieuc, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 51 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (27,1 %), terres arables (26,4 %), zones urbanisées (17,6 %), forêts (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,4 %), prairies (6,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,8 %), eaux continentales[Note 4] (1,5 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Démolition au quartier Iroise, en 2019.

Plusieurs immeubles du quartier Iroise (près du centre-ville) sont prévus pour la démolition dans le cadre d'un projet de réhabilitation du quartier. Classé prioritaire, il compte près de 800 habitants en 2018[21].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 mai 1952
(décès)
Henri Montfort (1896-1952) SFIO  
juillet 1952 mai 1953 Pierre Gourio   Maraîcher
mai 1953 février 1956
(décès)
Jean Toquet   Commerçant, comptable
mars 1956 mars 1977 Marcel Cosson (1910-1999) DVD Maire honoraire
mars 1977 novembre 1997
(démission)
Jean Dérian PCF Cheminot
Sénateur des Côtes-d'Armor (1997 → 1998)
Conseiller général de Ploufragan (1982 → 2008)
novembre 1997 mai 2006[22]
(démission)
Janine Tardivel PCF Professeure de mathématiques
Adjointe au maire (1989 → 1997)
mai 2006 En cours
(au 7 juillet 2022)
Rémy Moulin[Note 5] App. PCF Employé
4e vice-président de Saint-Brieuc Armor Agglomération

Jumelages[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Ploufraganais. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[23],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 11 369 habitants[Note 7], en augmentation de 0,38 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0201 8521 9692 2522 5812 4672 4582 5962 493
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5362 4942 6042 5732 6422 7852 7932 9042 779
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7332 7162 7202 6852 7852 9043 1313 2593 511
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 0225 1098 39510 28910 58310 57910 93511 23411 398
2021 - - - - - - - -
11 369--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Activités économiques[modifier | modifier le code]

La commune est essentiellement rurale mais comporte une grande zone industrielle, la zone industrielle des Châtelets, qui accueille notamment une usine de fabrication de chaudières appartenant au groupe italien Ariston Thermo Group. Cependant, cette entreprise (Chaffoteaux) a cessé son activité de production fin 2009 après une forte mobilisation de ses salariés. Il ne reste que le centre de recherche et développement avec 40 salariés.

Elle accueille également le Zoopôle, institut de recherche sur la santé et l'hygiène des animaux d'élevage. Ainsi au centre de pathologie porcine, des porcelets naissent sous bulle, après ablation de l'utérus de leur mère. Indemnes de microbes, consommant de l'air, de l'eau et des aliments stérilisés, ils serviront à étudier maladies infectieuses et traitements vétérinaires. Cette méthode pourrait aussi permettre de fournir aux élevages intensifs des reproducteurs de haute qualité à la fois sanitaire et génétique.

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Côtes-d'Armor ainsi que l'ANSES.

Transports[modifier | modifier le code]

Ploufragan est relié au reste de l'agglomération du lundi au samedi grâce aux lignes B, 40, 90, 120 et 130, en soirée par la ligne N2 et les dimanches et jours fériés par la ligne DF2 uniquement, des Transports urbains briochins (TUB).

Bien que la commune soit traversée par la ligne de Saint-Brieuc à Pontivy, fermée à tout trafic depuis 2017, elle ne dispose pas de gare.

Culture locale, patrimoine et tourisme[modifier | modifier le code]

Allée couverte de la Couette

Pour toutes informations concernant la culture et le tourisme de la commune : article sur Wikivoyage.

Édifices religieux et civils[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre.

Espace culturel[modifier | modifier le code]

Ploufragan possède un pôle culturel nommé l'Espace Victor-Hugo comprenant une médiathèque et un centre culturel, situés face à l'église, tout près de la mairie.

Des informations sur les activités de ce pôle culturel sont disponibles sur le site de la ville.
De plus, Ploufragan compte sur son territoire 7 écoles publiques, un collège public[26] et une école privée. Elle accueille également l'école de la sécurité et de la défense du Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM)[27], le CNAM Bretagne ainsi que l'École Vaucanson.

Sports[modifier | modifier le code]

Le centre technique Henri Guérin de la ligue de Bretagne de football est un centre fédéral de préformation de football. Il a accueilli[28], entre autres, Yoann Gourcuff et Sylvain Marveaux. Il a été créé en 1995 à l’initiative d’Henri Guérin et de Paul Le Hersan. Le Tournoi des centres de formation s'y déroule tous les ans.

Jusqu'en 2012, il y avait trois clubs de football à Ploufragan : L'Association sportive de Saint-Hervé (ASSH), la Société Sportive Ouvrière Ploufraganaise (SSOP) et Gazélec Sports mais à la suite de la fusion de ces deux derniers en , une nouvelle entité est créée, le Ploufragan Football Club, évoluant en Régionale 2 durant la saison 2022-2023[29].

Le joueur de tennis professionnel Marc Gicquel a été formé à l'ATG (Amicale Tennis Griffon).

Le club de rink hockey de Ploufragan (le SPRS) joue en National 1 et a accueilli le championnat d'Europe U17 en [30].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Marcel Bitaille, Eugène Cazoulat et Pierre Menguy (tous trois de Callac) , Eugène Daniel, Auguste Le Pape et Joseph Hénaff (tous trois de Plouaret) , Auguste Duguay (de Plourac'h), Arsène Faujouron et Pierre Menou (tous deux du Vieux-Marché), Émile Henry (de Ploumilliau), Maurice Lagadec (de Lannion), Arsène Le Bozec, Léon Querson et Roger Quentric (tous trois de Trébrivan), Charles Le Gallou (de Guingamp), Roger Madigou (de Louargat), Jean Pleyber (de Maël-Carhaix), François Prigent (de Maël-Pestivien).
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Réélu en 2014 et 2020 : Thibaud Grasland, « Ploufragan. Rémy Moulin entame un troisième mandat de maire avec cinq nouveaux adjoints », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]


Cartes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Loire Atlantique, B 2978
  2. Archives des Côtes-d'Armor.
  3. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  4. a b et c Éric Rondel, Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944), Sables-d'Or-les-Pins, Astoure, , 255 p. (ISBN 978-2-36428-032-8).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  7. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Ploufragan et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Saint-Brieuc » (commune de Trémuson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Saint-Brieuc » (commune de Trémuson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Saint-Brieuc », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Quartier Prioritaire : Iroise sur sig.ville.gouv.fr
  22. « Janine Tardivel démissionne pour raison de santé », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. collège public.
  27. « Jean-Yves Le Drian inaugure l'école de la sécurité et de la défense à Ploufragan (22) », sur France 3 Bretagne (consulté le ).
  28. http://www.ctr-foot.com/page/pole.
  29. « recherche clubs – DISTRICT DE FOOTBALL DES COTES D'ARMOR » (consulté le ).
  30. « Ligue de Bretagne - Euro 17 - Ploufragan 2012 », sur bretagne.ffroller.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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