« Yves de Nesle » : différence entre les versions
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Yves II de Nesle devient [[Liste des comtes de Soissons|comte de Soissons]] en 1141, investi par l'[[Liste des évêques de Soissons|évêque de Soissons]] Josselin de Vierzy, qu'il paye et à qui il fait [[Hommage lige|hommage]]{{Sfn|Newman|1971|p=25}}{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Dominique Barthélemy (historien)|Dominique Barthélemy]]|titre=Les deux âges de la seigneurie banale|sous-titre=Pouvoir et société dans la terre des sires de Coucy, milieu {{s-|XI}}- milieu {{s-|XIII}}|lieu=Paris|éditeur=Publications de la Sorbonne|collection=Publications de la Sorbonne. Série Histoire ancienne et médiévale|numéro dans la collection=12|date=1984|passage=100-101|pages totales=622|isbn=978-2-85944-073-2|lire en ligne=https://books.openedition.org/psorbonne/23374}}.</ref>{{,}}{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=283}}. En effet, le comté de Soissons, qui dépend de l'[[Diocèse de Soissons|évêché de Soissons]], est vacant à cause de l'entrée dans un monastère en 1141 du comte lépreux Renaud III, sans postérité{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=283}}. Cette succession est approuvée par le [[roi de France]]{{Souverain2|Louis VII le Jeune}}{{Sfn|Newman|1971|p=32}}. |
Yves II de Nesle devient [[Liste des comtes de Soissons|comte de Soissons]] en 1141, investi par l'[[Liste des évêques de Soissons|évêque de Soissons]] Josselin de Vierzy, qu'il paye et à qui il fait [[Hommage lige|hommage]]{{Sfn|Newman|1971|p=25}}{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Dominique Barthélemy (historien)|Dominique Barthélemy]]|titre=Les deux âges de la seigneurie banale|sous-titre=Pouvoir et société dans la terre des sires de Coucy, milieu {{s-|XI}}- milieu {{s-|XIII}}|lieu=Paris|éditeur=Publications de la Sorbonne|collection=Publications de la Sorbonne. Série Histoire ancienne et médiévale|numéro dans la collection=12|date=1984|passage=100-101|pages totales=622|isbn=978-2-85944-073-2|lire en ligne=https://books.openedition.org/psorbonne/23374}}.</ref>{{,}}{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=283}}. En effet, le comté de Soissons, qui dépend de l'[[Diocèse de Soissons|évêché de Soissons]], est vacant à cause de l'entrée dans un monastère en 1141 du comte lépreux Renaud III, sans postérité{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=283}}. Cette succession est approuvée par le [[roi de France]] {{Souverain2|Louis VII le Jeune}}{{Sfn|Newman|1971|p=32}}. |
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⚫ | En 1151 ou 1152, Yves de Nesle épouse Yolande de Hainaut, fille du comte de Hainaut [[Baudouin IV de Hainaut|Baudouin IV]]{{Sfn|Newman|1971|p=27}}. Le {{date-|10 juin 1155}}, Il participe à l'assemblée convoquée à [[Soissons]] par le roi Louis VII, pendant laquelle ce dernier proclame la [[trêve de Dieu]] pour dix ans{{Sfn|Newman|1971|p=28}}. |
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Yves de Nesle part en [[Deuxième croisade|croisade en 1147]] avec le roi Louis VII{{Sfn|Newman|1971|p=26-27}}{{,}}{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=283}}. En 1150, le [[Liste des rois de Jérusalem|roi de Jérusalem]] {{Souverain2|Baudouin III de Jérusalem}} propose Yves de Nesle comme conjoint à [[Constance d'Antioche]], [[Liste des princes d'Antioche|princesse d'Antioche]] et veuve de [[Raymond de Poitiers]]. Celle-ci le refuse, comme d'autres prétendants, et choisit plus tard [[Renaud de Châtillon]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=[[Claude Cahen]]|titre=La Syrie du nord à l’époque des croisades et la principauté franque d’Antioche|lieu=Paris-Damas|éditeur=Librairie orientaliste Paul Geuthner - Institut français de Damas|collection=Bibliothèque orientale|numéro dans la collection=1|date=1940|passage=391|pages totales=768|isbn=978-2-35159-418-6|doi=10.4000/books.ifpo.6169|lire en ligne=http://books.openedition.org/ifpo/6169|consulté le=2024-04-28}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Pierre Aubé]]|titre=Un croisé contre Saladin : Renaud de Châtillon|lieu=Paris|éditeur=Fayard|date=2007|pages totales=304|passage=53-54|isbn=978-2-213-63243-8|consulté le=2024-04-28}}.</ref>. |
Yves de Nesle part en [[Deuxième croisade|croisade en 1147]] avec le roi Louis VII{{Sfn|Newman|1971|p=26-27}}{{,}}{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=283}}. En 1150, le [[Liste des rois de Jérusalem|roi de Jérusalem]] {{Souverain2|Baudouin III de Jérusalem}} propose Yves de Nesle comme conjoint à [[Constance d'Antioche]], [[Liste des princes d'Antioche|princesse d'Antioche]] et veuve de [[Raymond de Poitiers]]. Celle-ci le refuse, comme d'autres prétendants, et choisit plus tard [[Renaud de Châtillon]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=[[Claude Cahen]]|titre=La Syrie du nord à l’époque des croisades et la principauté franque d’Antioche|lieu=Paris-Damas|éditeur=Librairie orientaliste Paul Geuthner - Institut français de Damas|collection=Bibliothèque orientale|numéro dans la collection=1|date=1940|passage=391|pages totales=768|isbn=978-2-35159-418-6|doi=10.4000/books.ifpo.6169|lire en ligne=http://books.openedition.org/ifpo/6169|consulté le=2024-04-28}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Pierre Aubé]]|titre=Un croisé contre Saladin : Renaud de Châtillon|lieu=Paris|éditeur=Fayard|date=2007|pages totales=304|passage=53-54|isbn=978-2-213-63243-8|consulté le=2024-04-28}}.</ref>. |
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Yves de Nesle est de retour en France dès la fin de l'année 1150 |
Yves de Nesle est de retour en France dès la fin de l'année 1150{{Sfn|Newman|1971|p=27}}. |
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=== Tuteur de Raoul II de Vermandois === |
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Yves de Nesle, en tant que tuteur, arrange les mariages des trois enfants de Raoul {{Ier}} de Vermandois : il marie le jeune comte Raoul II à [[Marguerite d'Alsace]], sœur du [[Liste des comtes de Flandre|comte de Flandre]] [[Philippe d'Alsace]] à qui il donne [[Élisabeth de Vermandois]], sœur de Raoul II. Leur sœur [[Éléonore de Vermandois]] est mariée au frère de la femme d'Yves de Nesle, Godefroy de Hainaut{{Sfn|Newman|1971|p=29}}. |
Yves de Nesle, en tant que tuteur, arrange les mariages des trois enfants de Raoul {{Ier}} de Vermandois : il marie le jeune comte Raoul II à [[Marguerite d'Alsace]], sœur du [[Liste des comtes de Flandre|comte de Flandre]] [[Philippe d'Alsace]] à qui il donne [[Élisabeth de Vermandois]], sœur de Raoul II. Leur sœur [[Éléonore de Vermandois]] est mariée au frère de la femme d'Yves de Nesle, Godefroy de Hainaut{{Sfn|Newman|1971|p=29}}. |
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Yves de Nesle est le premier comte de Soissons qui fait frapper son nom sur ses monnaies{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=248}}. |
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En 1157, Yves de Nesle, qui n'a pas d'enfant de sa femme Yolande, désigne son neveu Conon comme héritier s'il reste sans postérité{{Sfn|Newman|1971|p=28}}{{,}}{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=284}}, dans un acte confirmé ensuite par le roi Louis VII{{Sfn|Newman|1971|p=32}}{{,}}{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=284}}. Il associe Conon à l'administration de ses fiefs puisque ce dernier porte dès 1176 et 1177 les titres de comte de Soissons et de seigneur de Nesle{{Sfn|Newman|1971|p=35}}{{,}}{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=284}}. |
En 1157, Yves de Nesle, qui n'a pas d'enfant de sa femme Yolande, désigne son neveu Conon comme héritier s'il reste sans postérité{{Sfn|Newman|1971|p=28}}{{,}}{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=284}}, dans un acte confirmé ensuite par le roi Louis VII{{Sfn|Newman|1971|p=32}}{{,}}{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=284}}. Il associe Conon à l'administration de ses fiefs puisque ce dernier porte dès 1176 et 1177 les titres de comte de Soissons et de seigneur de Nesle{{Sfn|Newman|1971|p=35}}{{,}}{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=284}}. |
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Yves de Nesle est ensuite régulièrement cité dans divers actes, jusqu'à sa mort en {{date de décès-|août 1178}}{{Sfn|Newman|1971|p=30-31}}. Comme prévu, son neveu Conon lui succède{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=284}}. |
Yves de Nesle est ensuite régulièrement cité dans divers actes, jusqu'à sa mort en {{date de décès-|août 1178}}{{Sfn|Newman|1971|p=30-31}}. Comme prévu, son neveu Conon lui succède{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=284}}. |
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⚫ | Au total, soixante-deux d'actes d'Yves de Nesle sont conservés. Il a surtout des rapports avec les comtes de Vermandois et les [[Liste des évêques de Soissons|évêques de Soissons]] et de [[Liste des évêques de Noyon|Noyon]], beaucoup moins avec le roi de France Louis VII, sauf pendant leur croisade commune{{Sfn|Newman|1971|p=32}}. |
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== Références == |
== Références == |
Version du 28 avril 2024 à 17:00
Légende : Ivo Comes Svessionis[1].
Comte de Soissons | |
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- | |
Renaud III de Soissons (en) |
Comte |
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Décès | |
---|---|
Père |
Raoul de Nesle (d) |
Conjoint |
Yolande de Hainaut (d) |
Yves de Nesle, ou Ives de Nesle, cité à partir de 1115 et mort en , est seigneur de Nesle et comte de Soissons de 1141 à sa mort.
Biographie
Seigneur de Nesle
Yves de Nesle est le fils de Raoul de Nesle[2],[3], lui-même fils d'un premier Yves de Nesle et d'une fille, dont on ignore le nom, du comte de Soissons Guillaume Busac[2].
Yves est cité pour la première fois en 1115. Il succède à son père Raoul comme seigneur de Nesle au plus tard en 1131[4].
Yves de Nesle, qualifié de baron, est l'un deux plus importants vassaux de la maison des comtes de Vermandois[5]. Il y apparaît dès 1133, mais est au début peu présent, notamment parce qu'il est occupé à diriger son comté de Soissons puis à cause de son départ en croisade[6].
Comte de Soissons
Yves II de Nesle devient comte de Soissons en 1141, investi par l'évêque de Soissons Josselin de Vierzy, qu'il paye et à qui il fait hommage[7],[8],[9]. En effet, le comté de Soissons, qui dépend de l'évêché de Soissons, est vacant à cause de l'entrée dans un monastère en 1141 du comte lépreux Renaud III, sans postérité[9]. Cette succession est approuvée par le roi de France Louis VII[10].
En 1151 ou 1152, Yves de Nesle épouse Yolande de Hainaut, fille du comte de Hainaut Baudouin IV[11]. Le , Il participe à l'assemblée convoquée à Soissons par le roi Louis VII, pendant laquelle ce dernier proclame la trêve de Dieu pour dix ans[12].
Au total, soixante-deux d'actes d'Yves de Nesle sont conservés. Il a surtout des rapports avec les comtes de Vermandois et les évêques de Soissons et de Noyon, beaucoup moins avec le roi de France Louis VII, sauf pendant leur croisade commune[10]. Yves de Nesle est le premier comte de Soissons qui fait frapper son nom sur ses monnaies[13].
Croisé
Yves de Nesle part en croisade en 1147 avec le roi Louis VII[14],[9]. En 1150, le roi de Jérusalem Baudouin III propose Yves de Nesle comme conjoint à Constance d'Antioche, princesse d'Antioche et veuve de Raymond de Poitiers. Celle-ci le refuse, comme d'autres prétendants, et choisit plus tard Renaud de Châtillon[15],[16].
Yves de Nesle est de retour en France dès la fin de l'année 1150[11].
Tuteur de Raoul II de Vermandois
En 1152, Yves de Nesle est désigné par le comte Raoul Ier de Vermandois comme tuteur de ses enfants[12],[6]. Par ce geste, ce dernier choisit à la fois un de ses vassaux pour ses possessions en Vermandois et l'un de ses égaux comme comte de Soissons. Yves de Nesle exerce sa tutelle du à 1158, mais reste présent dans la plupart des chartes de son pupille Raoul II de Vermandois jusqu'à la mort de ce dernier en 1167[6]. Yves de Nesle introduit dans l'entourage des comtes de Vermandois son jeune frère, Thierry de Nesle, archidiacre et prévôt de la cathédrale Notre-Dame de Cambrai en 1158/1159[17].
Yves de Nesle, en tant que tuteur, arrange les mariages des trois enfants de Raoul Ier de Vermandois : il marie le jeune comte Raoul II à Marguerite d'Alsace, sœur du comte de Flandre Philippe d'Alsace à qui il donne Élisabeth de Vermandois, sœur de Raoul II. Leur sœur Éléonore de Vermandois est mariée au frère de la femme d'Yves de Nesle, Godefroy de Hainaut[18].
Succession
En 1157, Yves de Nesle, qui n'a pas d'enfant de sa femme Yolande, désigne son neveu Conon comme héritier s'il reste sans postérité[12],[1], dans un acte confirmé ensuite par le roi Louis VII[10],[1]. Il associe Conon à l'administration de ses fiefs puisque ce dernier porte dès 1176 et 1177 les titres de comte de Soissons et de seigneur de Nesle[19],[1].
Yves de Nesle est ensuite régulièrement cité dans divers actes, jusqu'à sa mort en [20]. Comme prévu, son neveu Conon lui succède[1].
Références
- Hourlier et Dhénin 1998, p. 284.
- Newman 1971, p. 23.
- Waroquier 2021, p. 574.
- Newman 1971, p. 24.
- Waroquier 2021, p. 572.
- Waroquier 2021, p. 575-576.
- Newman 1971, p. 25.
- Dominique Barthélemy, Les deux âges de la seigneurie banale : Pouvoir et société dans la terre des sires de Coucy, milieu XIe siècle- milieu XIIIe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Publications de la Sorbonne. Série Histoire ancienne et médiévale » (no 12), , 622 p. (ISBN 978-2-85944-073-2, lire en ligne), p. 100-101.
- Hourlier et Dhénin 1998, p. 283.
- Newman 1971, p. 32.
- Newman 1971, p. 27.
- Newman 1971, p. 28.
- Hourlier et Dhénin 1998, p. 248.
- Newman 1971, p. 26-27.
- Claude Cahen, La Syrie du nord à l’époque des croisades et la principauté franque d’Antioche, Paris-Damas, Librairie orientaliste Paul Geuthner - Institut français de Damas, coll. « Bibliothèque orientale » (no 1), , 768 p. (ISBN 978-2-35159-418-6, DOI 10.4000/books.ifpo.6169, lire en ligne), p. 391.
- Pierre Aubé, Un croisé contre Saladin : Renaud de Châtillon, Paris, Fayard, , 304 p. (ISBN 978-2-213-63243-8), p. 53-54.
- Waroquier 2021, p. 568.
- Newman 1971, p. 29.
- Newman 1971, p. 35.
- Newman 1971, p. 30-31.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Michel Hourlier et Michel Dhénin, « Monnaies médiévales de Soissons », Revue numismatique, vol. 6, no 153, , p. 245–295 (DOI 10.3406/numi.1998.2199, lire en ligne, consulté le ).
- William Mendel Newman, Les seigneurs de Nesle en Picardie (XIIe – XIIIe siècle) : Leurs chartes et leur histoire, Philadelphie, The American Philosophical Society, coll. « Memoirs of The American Philosophical Society » (no 91), , 358 p. (lire en ligne).
- Romain Waroquier, « Les hommes du pouvoir. L’entourage des comtes de Vermandois au XIIe siècle », Le Moyen Age, vol. CXXVII, nos 3-4, , p. 559–604 (ISSN 0027-2841, DOI 10.3917/rma.273.0559, lire en ligne, consulté le ).
Liens externes