La vida loca

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La vida loca

Réalisation Christian Poveda
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau du Mexique Mexique
Drapeau de l'Espagne Espagne
Genre Documentaire
Durée 90 minutes (1 h 30)
Sortie 2009

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La vida loca est un documentaire mexicano-français réalisé par Christian Poveda, sorti en 2009.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le quotidien des maras, ces gangs salvadoriens dirigés, connus pour leur ultra-violence et leur cruauté. Ils sont construits sur le modèle des gangs de Los Angeles et sèment la terreur dans toute l'Amérique centrale. Ce nouveau fléau mondial détruit par la violence aveugle les principes démocratiques et condamne à mort une jeunesse privée de tout espoir d'avenir.

Résumé[modifier | modifier le code]

Ce documentaire raconte la vie courante des membres (masculins et féminins) de la Mara 18, près de San Salvador. Cette vie est faite de fusillades, enterrements, représailles, contrôles de police, de peines de prison et de « panier à salade ».

On y voit aussi les actions de la police, qui reconnait son impuissance à juguler cette guerre par une politique purement répressive ; le chef de la police réclame la mise en place de programmes de réinsertion pour les jeunes de ces gangs qui sont entraînés dans un cycle infernal : chaque règlement de comptes est suivi des représailles adverses...

On peut aussi suivre l'histoire de personnes membres de la Mara mais désirant désormais se repentir dans la boulangerie et laisser le crime derrière eux. Malheureusement, le gangster qui a eu l'idée de faire cette boulangerie se fera arrêter et accuser d'homicide, symbole de la répression policière sans limite qui est loin de sortir le pays de la violence comme certains voudraient le faire croire...

Parcours du réalisateur[modifier | modifier le code]

Le réalisateur Christian Poveda a longtemps vécu au Salvador. C'est en 1980 qu'il y vient pour la première fois, en tant que photo reporter. Il y couvre l'actualité au quotidien jusqu'au début des années 1990. C'est en 1991 qu'il y réalise son premier documentaire, ce qui lui permet de se faire de nombreux amis et contacts dans le pays. En 1990, après avoir quitté le photojournalisme, il décide de se consacrer entièrement à la réalisation de documentaires. Le cinéaste signe ainsi On ne tue que le temps en 1996 et Voyage au bout de la droite en 1998. Dix ans plus tard, il réalise La vida loca, son premier long métrage, qui suit le quotidien de jeunes salvadoriens vivant au rythme de l'ultra-violence des gangs.

Il est assassiné le , de quatre balles dans la tête, alors qu'il rentrait d'un tournage avec la Mara 18.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]