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== Histoire ==
== Histoire ==
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Avant que Basse-Terre ne devienne une ville française, une commune, elle a d'abord été un village d'Amérindiens horticulteurs et potiers. En effet, il s'élevait juste sur le site de l'actuelle cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe, où des excavations archéologiques ont trouvé des restes humains mais aussi des preuves d'occupation, à l'occasion de la restauration de la cathédrale.

En 2005, des fouilles ont mis au jour, sur la partie avale d’un dépotoir amérindien, un nouveau dépotoir renfermant de grandes quantités de mobilier archéologique : restes alimentaires, céramiques, outils de pierre et outils sur coquillages, parures, charbons de bois… ainsi qu’une sépulture2.

Naissance du bourg de Basse-Terre (1635-1649)
En 1635, partie de Saint-Christophe-et-Niévès, une expédition cherchait un lieu d'implantation durable à la Guadeloupe. L'opération est confiée à Charles Liènard de l'Olive et à Jean du Plessis d'Ossonville, qui s'associent à 4 missionnaires et 550 colons. Le débarquement se fait le 28 juin 1635, à la Pointe Allègre, bien loin de Basse-Terre même. C'est la famine qui fait venir la troupe vers le sud, dans les environs de l'actuelle commune de Vieux-Fort au début de l'année 1636. Les rapports entre Amérindiens et colons se dégradent assez vite ; L'Olive entame alors une guerre meurtrière contre les locaux. En 1660, un traité les contraint à se retirer en Dominique et à Saint-Vincent. La guerre obligea à bâtir un fort, aujourd'hui Fort Olive à Vieux-Fort. En 1640, Aubert succède à L'Olive au gouvernement de l'île, et très vite il délaisse le site pour s'installer sur la rive gauche du Galion, ce qui correspond à l'actuelle marina de Gourbeyre. En 1643, Charles Houël, remplace Aubert et en 1649, il délaisse le site de la marina pour la rive droite du Galion et y bâtit un fort. Des religieux élèvent la première église, aujourd'hui l'église Notre-Dame du Mont-Carmel, peu de temps après et la ville s'organise autour de la chapelle, et ce depuis le fort jusqu'à la rivière aux Herbes. Basse-terre est née.

Naissance du bourg de Saint-François (v.1680)[
Vers 1680, sur la rive droite de la rivière aux Herbes, des Capucins bâtissent une chapelle dédiée à Saint-François d'Assise, là où se trouve l'actuelle cathédrale Notre-Dame de Guadeloupe et autour de ce lieu de culte nait un second foyer de peuplement. Ainsi la rivière aux Herbes sépare deux bourgs distincts : Basse-Terre et Saint-François. En réalité, les habitants affluent vers le nouveau bourg à cause des attaques des Anglais, qui incendient le bourg de Basse-Terre en 1691 (et de nouveau en 1703). À la suite de ces raids, les habitants pensent que c'est le fort même qui attire les envahisseurs et par conséquent se déplacent vers le bourg de Saint-François. Un pont de pierre est construit en 1739, en remplacement d'un gué et d'un pont en bois traversant la rivière aux Herbes.

Occupation anglaise (1759-1763) et timide renouveau (1763-1789)

Le mouillage de Basse-Terre en 1776.
Elle est prise par les Anglais le 23 janvier 1759 qui la dévastent et comme l'île même, elle subit l'occupation jusqu'au 10 février 1763. La colonie connaît un regain d'activité, malgré la fondation de Pointe-à-Pitre vers 1764, bourg mieux placé par rapport à la houle, et malgré un incendie en septembre 1782 ; elle est même redessinée partiellement à partir de 1787.

Période révolutionnaire (1789-1802)
La Révolution atteint l'île et donc Basse-Terre à partir de septembre 1789. Les Anglais reprennent la ville le 22 avril 1794 aux mains du gouverneur Collot et Victor Hugues, envoyé par la Convention depuis Paris pour à la fois reprendre la colonie en main et abolir l'esclavage, les en déloge à coups de canon en décembre 1794 et y installe la guillotine. La ville est le théâtre d'opérations militaires réalisées par le général Richepanse, envoyé par Napoléon Bonaparte pour rétablir l'esclavage, contre Louis Delgrès en 1802. Delgrès se replie dans le fort le 20 mai 1802 et l'abandonne le 22 mai.

Renouveau difficile (1802-1870)[modifier {{!}} modifier le code]
Elle est occupée du 6 février 1810 au 30 mai 1814, et de nouveau du 10 août 1815 à juillet 1816. Pendant plus de 20 ans, Basse-Terre souffre des séquelles de ces agitations. Ce n'est qu'après quatre cyclones (en 1816, 1821, 1825 et 1844) que Basse-Terre songe à se réhabiliter par la construction et l'aménagement du Champ d'Arbaud, la construction de l'hôpital militaire (actuel Lycée Gerville-Réache), la construction d'un évêché, l'assainissement et l'agrandissement de la cité par la création de nouveaux quartiers tels que Trianon, Versailles, Petite Guinée, Petit-Paris, mais la situation demeure inchangée, aggravée de plus par l'épidémie de choléra en 1865.

Regain d'activité (1870-1976)[
À partir de 1870, la commune commence à se reprendre et inaugure en 1889 son hôtel de ville. Elle sera la première ville à être électrifiée en 1913. L'impulsion arrive avec Ali Tur, après le cyclone de septembre 1928 et sont bâtis le palais de justice, le palais du Conseil Général et un marché dans les années 1930. Un port est construit (car jadis des quais en bois servaient de port) de 1961 à 1964, le boulevard est tracé en 1962 pour la déserte du port ; il est prolongé en 1964 et de nouveau en 1965; c'était jadis une grève de galets et de sable noir qui longeait le littoral. La houle cyclonique ravage à maintes reprises l'aménagement de ce boulevard : en 1989 avec Hugo, en 1995 avec le cyclone Marilyn, en 1999 avec Lenny, en 2008 avec Omar.

Depuis 1976
En 1976, 73 600 habitants de la commune furent évacués (15 août-18 novembre 1976) en raison de la forte activité de la Soufrière. Certains évacués ne revinrent pas. Son activité est transférée à Jarry. Depuis 20 ans, le centre-ville se dépeuple au profit de zones péri-urbaines ou des communes limitrophes telles Baillif, Saint-Claude et Gourbeyre, malgré les tentatives de renouveau.}}


== Liste des villes de la Basse-Terre ==
== Liste des villes de la Basse-Terre ==

Version du 6 avril 2016 à 12:57

Basse-Terre
Image satellite de la Guadeloupe avec Basse-Terre au premier plan.
Image satellite de la Guadeloupe avec Basse-Terre au premier plan.
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Archipel Petites Antilles
Localisation Mer des Caraïbes
Coordonnées 16° 09′ 00″ N, 61° 40′ 00″ O
Superficie 847,82 km2
Côtes 180 km
Point culminant La Soufrière (1 467 m)
Géologie Île volcanique
Administration
Région d'outre-mer Guadeloupe
Département Guadeloupe
Démographie
Population 186 661 hab. (2006)
Densité 220,17 hab./km2
Plus grande ville Baie-Mahault
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC-4
Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe
(Voir situation sur carte : Guadeloupe)
Basse-Terre
Basse-Terre
Géolocalisation sur la carte : Petites Antilles
(Voir situation sur carte : Petites Antilles)
Basse-Terre
Basse-Terre
Îles de France

La Basse Terre est une île française des Petites Antilles volcanique et montagneuse au climat tropical, qui est également la plus étendue du département de la Guadeloupe. Son nom caraïbe est Karukéra, littéralement « l’île aux belles eaux ». Durant son second voyage en 1493, c'est lors de son arrivée sur cette terre, au lieu dit Sainte-Marie de Capesterre-Belle-Eau, que Christophe Colomb la baptisa « Santa Maria de Guadalupe de Estremadura » d'après le nom du Monastère royal de Santa María de Guadalupe. Le mot « Guadeloupe » est fondé sur deux racines, l'une arabe - « oued », qui a donné « guad » par alternance consonantique - qui signifie rivière, et l'autre latine - « lupus », le loup. Ainsi, la Guadalupe était une « Rivière aux Loups ».

Avec le massif montagneux le plus élevé des Petites Antilles, elle ne doit certainement pas sa toponymie actuelle à son altitude mais au langage de la marine qui voulait qu'on appelle les terres "sous le vent", les terres basses ou d'en bas. Comportant une superficie de 848 km2, la Basse-Terre est la partie occidentale du « papillon » que forme l'île de la Guadeloupe, la partie orientale étant l’île de Grande-Terre.

L’île correspond aussi à l’arrondissement français du même nom : l’arrondissement de Basse-Terre qui a pour chef-lieu la ville de Basse-Terre.

Le centre de l’île, montagneux, est l’un des parcs nationaux de France : le Parc national de la Guadeloupe.

L'île de Basse-Terre possède sur son territoire le volcan de la Soufrière, surnommée aussi la vieille Dame, point culminant des Petites Antilles. Elle regorge de cascades, rivières et cours d'eau, sources thermales, plages de sable doré ou noir et une forêt tropicale humide recouvrant son massif montagneux.

Géographie

Histoire

Liste des villes de la Basse-Terre

Rang Villes Pop. (2006) Superficie (km²) Densité
1 Baie-Mahault - PTP 27 906 46,02 606
2 Petit-Bourg 21 153 130,88 162
3 Sainte-Rose 19 989 119,65 167
4 Capesterre-Belle-Eau 19 610 104,31 188
5 Lamentin 15 738 65,63 240
6 Basse-Terre - BTR 12 834 5,78 2 220
7 Saint-Claude - BTR 10 502 34,27 306
8 Trois-Rivières 8 864 31,22 284
9 Gourbeyre - BTR 8 033 23,52 342
10 Vieux-Habitants 7 675 58,70 131
11 Goyave 7 575 60,91 124
12 Bouillante 7 511 43,46 173
13 Pointe-Noire 7 149 59,71 120
14 Baillif - BTR 6 086 24,37 250
15 Deshaies 4 287 32,15 133
16 Vieux-Fort 1 749 7,24 242

Environnement

L'île de Basse-Terre abrite encore quelques paysages à haut degré de naturalité et biocénoses typiques des milieux originels de la Caraïbe, en altitude, et le long de quelques cours d'eau, mais la pression anthropique ne cesse de croître.

Le milieu sous-marin est resté mal étudié jusque dans les années 1970, mais depuis 30 ans, une centaine d'études du milieu marin guadeloupéen[1] a montré qu'il abritait une grande richesse écologique, mais en voie rapide et accélérée de dégradation[2]. Des biocénoses très différentiées colonisent naturellement les rivages et fonds marins jusqu'à - 30 m environ ; selon qu'ils sont durs, détritiques ou meubles et selon leur profondeur. Ces habitats ont aussi des caractéristiques modelées par leur exposition au vent, vagues, courant, soleil, et par l'inclinaison du plateau continental.

Les principales biocénoses et habitats sont :

- les mangroves, à palétuvier rouge (Rhizophora mangle) souvent dégradées ou disparues à proximité des zones urbanisées et/ou agricoles
- les récifs bioconstruits
- les fonds rocheux couverts de coraux (mais non bioconstruits), qui dans les Petites Antilles sont généralement encore plus riches en biodiversité que sur les côtes américaines atlantiques
- les fonds détritiques, qui accueillent des spongiaires, gorgonaires, anthipataires, hydraires...
- les vases et/ou galets réputés de moindre intérêt écologique (peuplements de gorgonaires), mais assez peu étudiés, sauf sous les mangroves.
- Les herbiers sous-marins de phanérogames, qui en Guadeloupe couvrent normalement les fonds sédimentaires des lagons ou baies sableuses non pollués. Ces herbiers associent souvent deux phanérogames : Thalassia testudinum qui pousse de 0 à 10 m de fond, formant de véritables prairies sous-marines, grasses et denses, abritant un grand nombre d'espèces. On trouve aussi Syringodium filiforme qui évoque les herbiers européens de posidonies, formant des prairies aux feuilles plus fines et clairsemées, mais poussant bien plus profondément (jusqu'à 30 m de fond) grâce à la clarté des eaux caribéennes. Syringodium filiforme est plus résistante aux pollutions et impacts des activités humaines, mais présente une biomasse très inférieure à surface égale. Des Halophila et Halodules colonisent normalement les estuaires là où l'eau est saumâtre). Par mer calme, les herbiers sont clairement visibles du ciel jusqu'à 20 m de profondeur. Thalassia testudinum est considérée comme le meilleur bioindicateur et l'état climacique de l'herbier guadeloupéen.

Les herbiers sont moins médiatisés que les coraux, mais ils sont un habitat essentiel, irremplaçable nurserie pour de nombreuses espèces dont d'oursins commercialisés (Tripneustes ventricosus), de Strombus ( Strombus gigas, ou « Lombi », bien connu des touristes, mais en régression).

À 50-60 m de fond et jusqu'aux tombants (bord du plateau continental), les coraux cèdent la place aux associations d'espèces plus adaptées aux fonds meubles et/ou détritiques (vers marins, holothuries..). Au-delà est le domaine moins connu des espèces des profondeurs, présentes à faible densité dans les eaux très noires et oligotrophes.

Les activités humaines sont devenues l'un des déterminants de la qualité, voire de la survie des biocénoses sous-marines, surtout celles qui sont proches des communes, des estuaires, des bananeraies et culture de canne à sucre et des zones de pêche ou de débarquement du poisson. Elles sont les plus exposées aux rejets anthropiques en mer et à l'exploitation de la mer par l'homme. Elles sont dans toute la caraïbe et notamment en Guadeloupe aujourd'hui toutes dégradées, et pour les coraux ; marquées à plus de 50 % par l'apparition de nécroses, le blanchiment, la mort de coraux. Le recul des herbiers et/ou l'envasement et/ou l'apparition de macro-algues molles sur ces fonds est également jugé préoccupant par les experts[3].

Coraux : Le littoral atlantique de basse-terre abrite des formations bioconstruites frangeantes, presque toutes d'origine corallienne (de Pointe-à-Pitre à Capesterre Belle Eau). La côte caraïbe de la Basse Terre, pour des raisons probables d'exposition (vent-courant) ne possède pas de tels récifs, mais des fonds rocheux supportant d'autres communautés coralliennes dont la biodiversité est encore plus élevée, en particulier près de la Pointe Lézarde et des îlets Pigeon (région de Bouillante)[4].

Dans les années 1980-1990, on comptait 5 591 hectares de peuplements coralliens (au sens large du terme), dont 604 hectares bioconstruits. Ces zones d'importance écologique majeure sont réputées sensibles au risque climatique et à l'acidification des océans, mais à court terme ce sont la pollution, l'eutrophisation et l'hypersédimentation qui les menacent ou les tuent. Les évaluations récentes (des DIREN Guadeloupe et Martinique, du Laboratoire de biologie marine de l'Université des Antilles et de la Guyane, de l'Observatoire du milieu marin de Fort-de-France, dans le cadre du programme Ifrecor (Initiative française pour les récifs coralliens) montrent par exemple que 67 % des herbiers de Thalassia et 76 % des biocénoses coralliennes sont dégradés ou très dégradés dans le Petit Cul-de-Sac marin de la Basse-terre. Autour de la Basse-terre, 39 % des zones coralliennes étaient dégradées ou très dégradées, surtout face à l'embouchure de la Petite Rivière à Goyave, où le herbiers sont également très dégradés, alors que la zone corallienne la mieux conservée est à l'opposé sur le récif de la Caye à Dupont. Certaines zones comme le Petit-Bourg sont envasées, mais conservaient de beaux herbiers en bonne santé (sur 128,5 hectares).

Pour le sud de la côte au vent, et la côte sous le vent, il ne reste plus aucune zone où l'on a pu retrouver des biocénoses en très bonne santé ; la moitié des peuplements corraliens sont dégradés, 6 communes sur 10 sont plus gravement touchées. Les zones les plus dégradées sont celles de Deshaies, Pointe-Noire, Bouillante-Nord (les biocénoses sont en meilleure santé, sans être optimale au sud de la commune) et Vieux-Habitants. La situation étant la pire à Baillif et Basse-Terre et Gourbeyre. Les îlets Pigeon (en face de Malendure, à Bouillante) ou le site de Trois-Rivières conservent des habitats sous-marins remarquables, mais toujours soumis à risques de pollution et dégradation.

Origine des dégradations : Selon un rapport de la DDE (Seguin, 1994), les principales sources de pollution sont les distilleries (83 % de la DBO exportée en mer, soit 400 000 équivalents-habitants, avec un taux de traitement pire que pour les habitants (seul 1/3 des effluents serait - partiellement - traité, hormis pour une distillerie ayant installé une unité de méthanisation), élevages industriels ou semi-industriels (porc, volailles, qui seraient responsables de plus de 99 % des nitrates et phosphores) et les abattoirs (dont celui de Baillif), responsables de 79 % des graisses rejetées dans la nature.

Les stations d'épuration, dont plus de 50 % dysfonctionnaient, et probablement les mini-stations ou micro-stations défaillantes ; les rejets directs d'effluents industriels et d'eaux usées ou d'eau de ruissellement urbain en mer, les carrières (matières en suspension) et divers autres pollutions classiques par les garages, particuliers, agriculteurs/pesticides-engrais, décharges, etc., ce à quoi il faut ajouter la pression de pêche[5] et l'impact des antifoolings et ancres des bateaux et rejets directs de matière organique (déchets de poissons, excréments, appâts non consommés, etc). Les zones les plus à risque au regard de la pollution sont Petit-Bourg,qui abrite les récifs les plus importants du Petit-cul-de-sac-marin, Capesterre-Belle-Eau dont les récifs littoraux sont menacés, Trois-Rivière où les coraux sont déjà dégradés, Bouillante (2 décharges sauvages, et importante flottille de pêche), Pointe-Noire (deux décharges sauvages, et nombreux rejets d'eau usées ou de ruissellement urbain en mer [6] (Diagnostic écologique et des pressions anthropiques)]

Perspectives : L'Initiative française pour les récifs coralliens (IFRECOR) a permis d'affiner le diagnostic mais a eu peu d'impacts concrets encore, et le SMVM (Schéma de mise en valeur de la mer) en cours prévoit l'extension de 6 ports existants, et la création de plusieurs nouveaux ports polyvalents (Bouillante, Deshaies) et d'un port de pêche, à Bananier) est également prévue.

Galerie

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Références

  1. Voir notamment les publications des DIREN et leurs bibliographies qui montrent que le Grand Cul-de-Sac marin est le milieu qui a été le plus étudié
  2. Source principale : pages 14 à 17/60 du format PDF de l'étude, § 8.5 "Carte de l'état de santé des Biocénoses"
  3. Le 1er bilan global de l’état de santé des récifs coralliens antillais a été dressé par Rogers en 1985 et toutes ses réactualisations dont par A.H. Smith, C Rogers, C Bouchon en 1996 (Status of Western Atlantic Coral reefs in the Lesser Antilles. Coral Reef Symp., Panama, vol 1 : 351-356., 2000) et par C.Bouchon C., Y Navaro Y, C Gabrié en 1999 (La Guadeloupe. pages 107-117. In : L’état des récifs coralliens en France outre-mer. Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement et Secrétariat d’État à l’outre-mer (éd.), 136 p.) montrent une dégradation continue des milieux, qui semble toujours liée à la démographie et au mode de développement de l'île. Le plateau continental de la Basse-Terre (34 000 ha) était dans les années 1980-1990 couvert de 3 500 hectares environ de phanérogames marines, dont 1526 hectares de Thalassia testudinum
  4. étude universitaires sur les récifs guadeloupéens et de La Martinique (voir notamment page6/33)
  5. Selon les Affaires maritimes, 2 200 pêcheurs déclarés pêchaient dans les Antilles françaises en 2000 (c'est 14 % du total des pêcheurs français / Source Europe : DG XIV)
  6. Mémoire de fin d'études sur la cartographie des biocénoses marines côtières de la Basse-terre de Guadeloupe

Annexes

Articles connexes

Liens externes