« Ahmed Ouyahia » : différence entre les versions

	Ahmed Ouyahia; أحمد أويحيى
	; Ahmed Ouyahia en 2011.
Fonctions
Premier ministre d'Algérie
	16 août 2017 – 12 mars 2019; (1 an, 6 mois et 24 jours)
Président	Abdelaziz Bouteflika
Gouvernement	Ouyahia X
Prédécesseur	Abdelmadjid Tebboune
Successeur	Noureddine Bedoui
	23 juin 2008 – 3 septembre 2012; (4 ans, 2 mois et 11 jours)
Président	Abdelaziz Bouteflika
Gouvernement	Ouyahia VI, VII, VIII et IX
Prédécesseur	Abdelaziz Belkhadem
Successeur	Abdelmalek Sellal
Secrétaire général du Rassemblement national démocratique
	10 juin 2015 – 25 juin 2019; (4 ans et 15 jours)
Élection	5 mai 2016
Prédécesseur	Abdelkader Bensalah
Successeur	Azzedine Mihoubi (intérim); Tayeb Zitouni
	26 janvier 1999 – 3 janvier 2013; (13 ans, 11 mois et 8 jours)
Élection	26 janvier 1999
Réélection	15 mai 2003; 26 juin 2008
Prédécesseur	Tahar Benaibèche
Successeur	Abdelkader Bensalah
Ministre d'État; Directeur de cabinet du président de la République
	5 mai 2014 – 15 août 2017; (3 ans, 3 mois et 10 jours)
Président	Abdelaziz Bouteflika
Premier ministre	Abdelmalek Sellal; Abdelmadjid Tebboune
Gouvernement	Sellal III et IV; Tebboune
Successeur	Mokhtar Reguieg (indirectement)
Chef du gouvernement algérien
	5 mai 2003 – 24 mai 2006; (3 ans et 18 jours)
Président	Abdelaziz Bouteflika
Gouvernement	Ouyahia III, IV et V
Prédécesseur	Ali Benflis
Successeur	Abdelaziz Belkhadem
	31 décembre 1995 – 15 décembre 1998; (2 ans, 11 mois et 14 jours)
Président	Liamine Zéroual
Gouvernement	Ouyahia I et II
Prédécesseur	Mokdad Sifi
Successeur	Smaïl Hamdani
Ministre d’État; Conseiller spécial auprès du président de la République, représentant personnel du chef de l’État
	4 juin 2002 – 5 mai 2003; (11 mois et 1 jour)
Président	Abdelaziz Bouteflika
Chef du gouvernement	Ali Benflis
Gouvernement	Benflis III
Ministre d’État; Ministre de la Justice
	23 décembre 1999 – 4 juin 2002; (2 ans, 5 mois et 12 jours)
Président	Abdelaziz Bouteflika
Chef du gouvernement	Ahmed Benbitour; Ali Benflis
Gouvernement	Benbitour; Benflis I et II
Secrétaire d'État à la Coopération et aux Affaires maghrébines
	4 septembre 1993 – 12 mars 1994; (6 mois et 8 jours)
Président	Liamine Zéroual
Chef de l'État	Ali Kafi
Chef du gouvernement	Redha Malek
Gouvernement	Malek
Prédécesseur	Abdelaziz Khellef (ministre délégué)
Successeur	Ahmed Attaf
Biographie
Date de naissance	2 juillet 1952 (71 ans)
Lieu de naissance	Iboudraren (Algérie)
Nationalité	Algérienne
Parti politique	RND (à partir de 1997)
Fratrie	Laïfa Ouyahia
Diplômé de	ENA d'Alger
Profession	Haut fonctionnaire
Religion	Islam
	Premiers ministres d'Algérie
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Ahmed Ouyahia (en arabe : أحمد أويحيى), né le 2 juillet 1952 à Iboudraren (actuelle wilaya de Tizi Ouzou), est un homme d'État algérien.

Haut fonctionnaire diplômé de l'École nationale d'administration d'Alger en 1976, il est quatre fois chef du gouvernement entre 1995 et 2019, ministre de la Justice de 1999 à 2002, directeur de cabinet du président de la République de 2014 à 2017. Il est la seule personnalité à avoir été à la tête du gouvernement plus d'une fois^{[N 3]} et détient le record de durée à cette fonction. Il est par ailleurs secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) entre 1999 et 2019.

Dans le cadre des manifestations de 2019 en Algérie, il est contraint de quitter la tête du gouvernement. Arrêté dans la foulée pour corruption, il est incarcéré.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et éducation[modifier | modifier le code]

Ahmed Ouyahia naît le 2 juillet 1952 dans le village de Bouadnane (commune d'Iboudraren, dans l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou, en Kabylie, région berbèrophone du Nord est de l'Algérie). La famille déménage ensuite à Alger, où naît son frère Laïfa^[1] (1963-2020)^[2]. Après des études primaires dans cette ville de 1958 à 1965, il entre au lycée El-Idrissi et obtient le baccalauréat ès lettres en 1972.

La même année, il passe le concours d'entrée à l'École nationale d'administration d'Alger, qu'il réussit, parmi les trois premiers avec Ahmed Attaf (futur ministre des Affaires étrangères et membre du RND). Il se spécialise alors dans la diplomatie et sciences politiques en 1976. Il fait son service de 1977 à 1978, qu'il passe à l'enceinte d'El Mouradia de la présidence algérienne où il intègre l'équipe des relations publiques.

Carrière diplomatique[modifier | modifier le code]

En 1978, il entre à la présidence de la République au département des Affaires africaines en tant qu'administrateur stagiaire^[3]. Il est ensuite envoyé en 1981, comme conseiller aux Affaires étrangères à l'ambassade d'Algérie en Côte d'Ivoire, puis en 1984, à la direction de la Mission permanente de l'Algérie aux Nations unies à New York. De 1988 à 1989, il devient co-représentant algérien au Conseil de sécurité des Nations unies, puis le 3 novembre 1990 il est nommé comme chargé d'études au cabinet du ministre des Affaires étrangères, Sid Ahmed Ghozali à Alger^[4] avant de devenir moins d'un mois plus tard le directeur général du département africain du ministère le 25 novembre 1990^[5].

Il dirige le département Afrique jusqu'au 15 septembre 1992^[6] lorsqu'il est envoyé comme ambassadeur au Mali^[7] chargé de négocier la paix comme intermédiaire dans le conflit entre le gouvernement malien et le mouvement touareg, Azaouad, et abouti avec la création du traité de « Pacte national » de Bamako.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Entrée au gouvernement[modifier | modifier le code]

Il est rappelé en Algérie en août 1993 pour servir dans le gouvernement de Redha Malek comme sous-secrétaire d'État aux Affaires arabes et africaines. Il entre en avril 1994, en pleine décennie noire, au cabinet directeur du président de l'État, Liamine Zéroual, où il est chargé des affaires politiques, notamment pour les négociations avec le Front islamique du salut (FIS) et la préparation de l'élection présidentielle que le président Zéroual remporte en novembre 1995.

Chef du gouvernement[modifier | modifier le code]

Nommé chef du gouvernement le 31 décembre 1995 par le président de la République, Liamine Zéroual, poste qu'il conserve jusqu'au 16 décembre 1998, lorsque le président Liamine Zéroual annonce qu'il ne se représentera pas pour l'élection de 1999.

C'est sous l'administration Ouyahia qu'a été promulguée la loi de généralisation de la langue arabe, visant essentiellement à l'arabisation de la Kabylie. Son entrée en vigueur en 1998 ainsi que l'assassinat le 25 juin 1998 du chanteur engagé kabyle Matoub Lounès ont déclenché un soulèvement en Kabylie et créé une vive émotion en Kabylie et dans la diaspora.

Il applique une cure d'austérité pour réduire l'inflation et favoriser le libre-marché, ce qui amène environ 500 000 personnes à perdre leur emploi, mais les réserves de change étrangères augmentent^[8].

Ministre de la Justice[modifier | modifier le code]

Le 26 janvier 1999, il prend la tête du RND^[9], à l'issue d'une fronde du Conseil national du parti contre le secrétaire général Tahar Benaibèche, sur fond de désaccord de celui-ci sur le soutien de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika^[10].

Alors qu'Abdelaziz Bouteflika est élu président de la République en avril 1999, il est nommé ministre d'État et ministre de la Justice du premier gouvernement d'Ali Benflis. Dirigeant du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia est élu secrétaire général du parti. Durant le conflit entre l'Éthiopie et l'Érythrée, le président Bouteflika, alors président de l'Organisation de l'unité africaine (OUA), le charge de mener les négociations de résolution du conflit qui aboutissent à la signature d'un accord de cessation des hostilités à Alger en décembre 2000.

Ahmed Ouyahia remet sa démission de sa fonction de ministre de la Justice au président après la défaite de son parti, le RND, aux élections législatives de juin 2002. Il est nommé ministre d'État du nouveau gouvernement et représentant spécial du président, poste honorifique mais sans budget ni pouvoir de décision.

Chef du gouvernement[modifier | modifier le code]

Après la crise politique entre le président Bouteflika et Ali Benflis, devenu un sérieux prétendant à la présidence, ce dernier est écarté et Ahmed Ouyahia est nommé chef du gouvernement pour la seconde fois. Il remet sa démission le 24 mai 2006, après des négociations entre les partis de la coalition présidentielle, son parti, le RND, le FLN et le MSP.

Premier ministre[modifier | modifier le code]

Il est nommé Premier ministre le 24 juin 2008 par le président Bouteflika en vue de la révision de la Constitution, mission accomplie le 13 novembre 2008, permettant ainsi à Bouteflika de briguer un troisième mandat. Il est remplacé par Abdelmalek Sellal en septembre 2012^[11].

Directeur de cabinet du président de la République[modifier | modifier le code]

Le 3 janvier 2013, à l'issue d'une fronde interne consécutive à son départ du gouvernement^[12], il démissionne de son poste de secrétaire général du Rassemblement national démocratique^[13]. Abdelkader Bensalah lui succède. Le 10 juin 2015, après la démission de Bensalah, il redevient secrétaire général, en assurant l'intérim dans un premier temps^[14]. Le 5 mai 2016, candidat unique, il est formellement élu à l'unanimité à la tête de son parti^[15].

En mars 2014, dans le contexte de l'élection présidentielle algérienne de 2014 et de la maladie du président Bouteflika, il est nommé directeur de cabinet du président de la République^[16].

Il est présenté comme le principal animateur du mouvement anti-français exigeant une repentance de la France pour « les crimes de la colonisation »^[17].

Le 8 juillet 2017, il affirme que les « étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux », que « ces gens-là sont venus de manière illégale » et qu'« on ne dit pas aux autorités « jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts », mais le séjour en Algérie doit obéir à des règles », ce qui conduit Amnesty International à dénoncer des propos « choquants et scandaleux » et « alimentent le racisme et favorisent la discrimination et le rejet de ces personnes [qui] ont fui les guerres, la violence et la pauvreté »^[18]. Enfin, Abdelmoumene Khelil, secrétaire général de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), estime pour sa part que ces propos « dignes des discours de l'extrême droite européenne viennent torpiller le discours équilibré sur le sujet du nouveau Premier ministre »^[18]. Le 14 juillet 2017, il reçoit le soutien du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, qui déclare que « les Algériens sont connus pour leur hospitalité, leur sens de la fraternité, mais ils sont aussi jaloux de leur sécurité et de la sécurité de leur pays », ajoutant que « notre obligation en tant qu'État est de préserver la souveraineté nationale et la sécurité de notre pays...nous n'avons de leçons à recevoir de personne, ni des ONG nationales ni des partis politiques. Leurs déclarations n’engagent qu’eux »^[19].

Premier ministre[modifier | modifier le code]

Il redevient Premier ministre le 15 août 2017, à la suite du limogeage d'Abdelmadjid Tebboune^[20]. L'une de ses premières mesures est de dissoudre l'Inspection générale du Premier ministre^[21]. Se qualifiant d'« homme des sales besognes »^[22], il se distingue par ses déclarations controversées, comme celles affirmant que « les Algériens ne sont pas obligés de manger du yaourt », « affame ton chien, il te suit », de même que par son soutien au cinquième mandat de Bouteflika ou encore ses dénégations sur l'état de santé de celui-ci^[23]^,^[24].

Alors qu'il fait partie des figures contestées par les manifestations de 2019 en Algérie, il dresse un parallèle entre le mouvement en cours, la guerre civile algérienne et la guerre civile syrienne^[25]. Dans le cadre de ces manifestations de masse, il démissionne de sa fonction de Premier ministre, après le retrait d'Abdelaziz Bouteflika de l’élection présidentielle^[26].

Procès et condamnations[modifier | modifier le code]

Le 26 mai 2019, il est renvoyé devant la Cour suprême^[27]. Le 12 juin suivant, il est arrêté pour des affaires de corruption liées notamment aux hommes d’affaires algériens Mahieddine Tahkout et Ali Haddad^[28]. Le juge d’instruction auprès la Cour suprême ordonne sa mise en détention provisoire, et il est incarcéré dans la foulée à la prison d'El-Harrach^[29]^,^[30].

Son premier procès pour une affaire de corruption en lien avec des usines de montage automobile commence le 2 décembre 2019^[31]^,^[32], puis est ajourné au 4 décembre^[33]. Ahmed Ouyahia est condamné à 15 ans de prison ferme le 10 décembre^[34]. Sa condamnation est confirmée en appel le 25 mars^[35].

Son frère Laïfa, qui est aussi son avocat — le dernier qui continuait à assurer sa défense —, meurt le 21 juin d'un arrêt cardiaque lors de son procès. Ahmed Ouyahia assiste menotté à ses obsèques^[2]^,^[36]. Cette séquence est largement commentée, les uns se réjouissant de la déchéance de l'ancien chef du gouvernement, les autres dénonçant une humiliation d'un homme jeté en pâture à la vindicte populaire, voire une atteinte à la dignité humaine^[37]. Le tribunal de Sidi M'Hamed le condamne le 24 juin pour cette affaire de corruption en lien avec Sovac à douze ans de prison ferme^[38].

Dans l'affaire Haddad le tribunal de Sidi M'Hamed le condamne à douze ans de réclusion criminelle pour corruption^[39], peine réduite en appel à huit ans le 3 novembre 2020^[40].

Dans l'affaire Tahkout, il est condamné à dix ans d'emprisonnement pour des faits de corruption^[41], peine ramenée à cinq ans en appel^[42] puis portée à sept ans de prison lors d'un nouveau jugement le 12 décembre 2021^[43]. Lors de son procès en 2020, il a déclaré être touché par un cancer^[44].

Le 30 novembre 2020, il est condamné à cinq ans de prison pour « octroi de privilèges injustifiés au Groupe Condor et ses filiales »^[45].

Le 4 janvier 2021, poursuivi dans des affaires de corruption dans le secteur du tourisme à Skikda, il est condamné à sept ans de prison^[46].

En 2022, ses biens sont confisqués^[47].

En avril 2022, poursuivi pour « dilapidation de deniers publics et abus de fonction aux fins d'octroi d'indus avantages », il est condamné à quatre ans de prison dans l'affaire dite « du groupe agroalimentaire Benamor »^[48].

En décembre 2022, il est condamné à douze ans de prison pour, notamment, « dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus privilèges lors de conclusion de marchés publics »^[49].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Gouvernement[modifier | modifier le code]


Fonction gouvernementale	Début	Fin
Secrétaire d'État à la Coopération et aux Affaires maghrébines (gouvernement Malek)	4 septembre 1993	12 mars 1994
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia I)	31 décembre 1995^[50]	10 juin 1997^[51]
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia II)	24 juin 1997^[51]	15 décembre 1998
Ministre d'État, ministre de la Justice (gouvernement Benbitour)	23 décembre 1999	26 août 2000
Ministre d'État, ministre de la Justice (gouvernement Benflis I)	26 août 2000	31 mai 2001
Ministre d'État, ministre de la Justice (gouvernement Benflis II)	31 mai 2001	4 juin 2002
Ministre d'État, représentant personnel du président de la République (gouvernement Benflis III)	4 juin 2002	5 mai 2003^[52]
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia III)	5 mai 2003^[52]	19 avril 2004^[53]
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia IV)	19 avril 2004^[53]	1^er mai 2005^[54]
Chef du gouvernement (gouvernement Ouyahia V)	1^er mai 2005^[54]	24 mai 2006^[55]
Premier ministre (gouvernement Ouyahia VI)	23 juin 2008^[56]	15 novembre 2008^[57]
Premier ministre (gouvernement Ouyahia VII)	15 novembre 2008^[57]	27 avril 2009^[58]
Premier ministre (gouvernement Ouyahia VIII)	27 avril 2009^[58]	28 mai 2010^[59]
Premier ministre (gouvernement Ouyahia IX)	28 mai 2010^[59]	3 septembre 2012^[60]
Ministre d'État, Directeur de cabinet du président de la République (gouvernement Sellal III)	5 mai 2014	14 mai 2015
Ministre d'État, Directeur de cabinet du président de la République (gouvernement Sellal IV)	14 mai 2015	25 mai 2017
Ministre d'État, Directeur de cabinet du président de la République (gouvernement Tebboune)	25 mai 2017	15 août 2017
Premier ministre (gouvernement Ouyahia X)	16 août 2017	12 mars 2019

Rassemblement national démocratique[modifier | modifier le code]

26 janvier 1999 - 3 janvier 2013 : secrétaire général du Rassemblement national démocratique
10 juin 2015 - 25 juin 2019 : secrétaire général du Rassemblement national démocratique (par intérim jusqu'au 5 mai 2016)

Autres[modifier | modifier le code]

1978 - 1981 : administrateur civil à la présidence du Conseil
1981 - 1984 : conseiller aux affaires étrangères à l'Ambassade d'Algérie à Abidjan
1984 - 1989 : conseiller à la mission permanente de l'Algérie auprès de l'ONU (New York)
1988 - 1989 : représentant adjoint au Conseil de sécurité des Nations unies
1989 - 1990 : conseiller au cabinet du ministre des Affaires étrangères
1990 - 1991 : directeur général Afrique à l'administration centrale du ministère des Affaires étrangères
1992 : médiateur au nom de l'Algérie dans le règlement du conflit du Nord du Mali
1992 - 1993 : ambassadeur d'Algérie au Mali
1994 - 1995 : directeur de cabinet de la présidence de la République
1999 - 2000 : médiateur au nom du président de l'OUA dans le règlement du conflit Éthiopie-Érythrée
2014 - 2017 : directeur de cabinet de la présidence de la République (2^e fois)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

↑ Le titre officiel de la fonction est « chef du gouvernement » jusqu'au 12 novembre 2008.
↑ Par intérim du 10 juin 2015 au 5 mai 2016.
↑ N'est pas inclus Abdelmalek Sellal, dont le mandat fut brièvement interrompu par l'intérim de Youcef Yousfi dans le contexte de l'élection présidentielle algérienne de 2014, où il était directeur de campagne du président-candidat Abdelaziz Bouteflika, avant de reprendre ses fonctions à la suite de la réélection de celui-ci.

Références[modifier | modifier le code]

↑ Khidr Ali, « Liâfa Ouyahia (PNL) critique la politique de Ahmed Ouyahia (RND) » (consulté le 26 mars 2019).
↑ ^{a et b} « Algérie : disparition de Laïfa Ouyahia, le « frère ennemi » – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 22 juin 2020 (consulté le 22 juin 2020).
↑ JO 1978-27 du 4-juillet-1978, arrêté du 7-juin-1978 portant mouvement dans le corps des administrateurs
↑ JO 1990-47, arrêté du 3 novembre 1990, portant nomination de chargé d'études au cabinet du ministre des Affaires étrangères
↑ JO 1990-47 du 6-février-1991 décret présidentiel du 1-février-1991 portant nomination du directeur général de l'Afrique au ministère des Affaires étrangères
↑ JO 1992-70 du 1-octobre-1992, décret présidentiel du 1-septembre-1992 mettant fin aux fonctions du directeur général de l'Afrique au Ministère des affaires étrangères
↑ JO 1992-70 du 1-octobre-1992, décret présidentiel du 1-septembre-1992 portant nomination d'ambassadeurs exceptionnels et plénipotentiaires
↑ (en) « The Statesman's Yearbook 2011 », sur Google Books (consulté le 4 juin 2020).
↑ « Algérie: Ahmed Ouyahia démissionne de la présidence du RND - RFI », sur RFI Afrique (consulté le 17 juillet 2017).
↑ « ALGÉRIE : Le secrétaire général du RND est destitué », sur Le Monde.fr, Le Monde, 28 janvier 1999 (ISSN 1950-6244, consulté le 4 juin 2020).
↑ Algérie : Abdelmalek Sellal nommé Premier ministre, Le Figaro, 3 septembre 2012.
↑ « Algérie : Ahmed Ouyahia est-il fini ? – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 18 février 2013 (consulté le 4 juin 2020).
↑ Algérie : changement à la tête du RND, Le Figaro, 3 janvier 2013.
↑ « Algérie : Ahmed Ouyahia prend de nouveau la tête du RND - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le 17 juillet 2017).
↑ « Algérie : Ahmed Ouyahia fait officiellement son retour à la tête du RND - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le 17 juillet 2017).
↑ « Algérie : Ahmed Ouyahia, d’ancien dauphin à nouvelle doublure de Bouteflika – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 20 mars 2014 (consulté le 29 mai 2020).
↑ Frédéric Pons, « L'inquiétant héritage de Bouteflika », Conflits, n^o 13, janv.-mars 2017, p. 13-16.
↑ ^{a et b} « Algérie: vives critiques après des propos antimigrants d'un haut dirigeant », sur L'Obs (consulté le 9 juillet 2017).
↑ liberte-algerie.com, « Messahel au secours d’Ouyahia: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur liberte-algerie.com (consulté le 17 juillet 2017).
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↑ Adlène Meddi, « Algérie : l'arrestation de deux ex-Premiers ministres dévoile l'étendue de la corruption », sur lepoint.fr, 14 juin 2019 (consulté le 15 juin 2019).
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↑ AFP/VOA, « Les dossiers de 12 anciens hauts responsables transmis à la justice », sur voaafrique.com, 26 mai 2019 (consulté le 20 avril 2023).
↑ « Algérie : l’ex-premier ministre Ouyahia écroué », sur Le Monde.fr (consulté le 12 juin 2019).
↑ « Ouyahia placé sous mandat de dépôt », sur Al HuffPost Maghreb, 12 juin 2019 (consulté le 14 juin 2019).
↑ « Algérie : Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de Bouteflika, placé en détention provisoire », sur JeuneAfrique.com, 12 juin 2019 (consulté le 14 juin 2019).
↑ « Procès d’Alger : 15 ans de prison pour Ahmed Ouyahia, 12 ans pour Sellal, acquittement pour Zâalane », sur doi.crossref.org (consulté le 11 décembre 2019).
↑ « Algérie : polémique sur la juridiction compétente pour juger les caciques du système Bouteflika – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 28 novembre 2019 (consulté le 29 novembre 2019).
↑ « Algérie: un procès pour corruption d'ex-dirigeants et patrons ajourné », sur la-croix.com, 2 décembre 2019 (consulté le 4 décembre 2019).
↑ « Algérie : Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal condamnés à 15 et 12 ans de prison », sur jeuneafrique.com, 10 décembre 2019 (consulté le 10 décembre 2019).
↑ « Algérie: lourdes peines de prison confirmées contre d'ex-dirigeants de l'ère Bouteflika - L'Orient-Le Jour », sur www.lorientlejour.com, 25 mars 2020 (consulté le 1^er avril 2020).
↑ Khelifa Litamine, « Ouyahia assiste menotté à l'enterrement de son frère (Vidéo) - Algerie Eco », sur Algerie Eco, AlgerieEco, 22 juin 2020 (consulté le 22 juin 2020).
↑ « [Tribune] Algérie : requiem pour Ouyahia – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 25 juin 2020 (consulté le 25 juin 2020).
↑ liberte-algerie.com, « 20 ans de prison pour Bouchouareb, 12 ans pour Ouyahia et 10 ans pour Oulmi: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur liberte-algerie.com (consulté le 24 juin 2020).
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↑ Amara Benyounès retrouve la liberté, site tsa-algerie.com, 3 novembre 2020.
↑ Dib Nassima, « Tribunal de Sidi M’hamed: Mahieddine Tahkout condamné à 16 ans de prison ferme », sur www.aps.dz (consulté le 15 juillet 2020).
↑ Tahkout condamné à 14 ans de prison ferme, Ouyahia et Sellal à 5 ans de réclusion, site aps.dz, 18 novembre 2020.
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↑ « L’opération concerne notamment leurs propriétés immobilières : La justice saisit les biens de la «îssaba» – Algeria-Watch », sur algeria-watch.org (consulté le 14 mars 2023).
↑ Les deux anciens Premiers ministres Sellal et Ouyahia condamnés respectivement à 5 et 4 ans de prison ferme, site aps.dz, 13 avril 2022.
↑ Tribunal de Sidi M'hamed : 12 ans de prison ferme contre Ouyahia et 10 ans de prison ferme contre Sellal et Bedoui, site aps.dz, 1er décembre 2022.
↑ http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1996/F1996001.pdf
↑ ^{a et b} http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1997/F1997044.pdf
↑ ^{a et b} http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2003/F2003032.pdf
↑ ^{a et b} http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2004/F2004027.pdf
↑ ^{a et b} http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2005/F2005032.pdf
↑ http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2006/F2006035.pdf
↑ http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2008/F2008035.pdf
↑ ^{a et b} http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2008/F2008064.pdf
↑ ^{a et b} http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2009/F2009025.pdf
↑ ^{a et b} http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2010/F2010036.pdf
↑ http://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/2012/F2012049.pdf

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notices d'autorité :
- VIAF
- GND
- WorldCat
« Biographie du Secrétaire général », sur le site officiel du RND (22-10-2006)

[1] Le titre officiel de la fonction est « chef du gouvernement » jusqu'au 12 novembre 2008.

[2] Par intérim du 10 juin 2015 au 5 mai 2016.

[3] N'est pas inclus Abdelmalek Sellal, dont le mandat fut brièvement interrompu par l'intérim de Youcef Yousfi dans le contexte de l'élection présidentielle algérienne de 2014, où il était directeur de campagne du président-candidat Abdelaziz Bouteflika, avant de reprendre ses fonctions à la suite de la réélection de celui-ci.

[4] Khidr Ali, « Liâfa Ouyahia (PNL) critique la politique de Ahmed Ouyahia (RND) » (consulté le 26 mars 2019).

[dec-5] {a et b} « Algérie : disparition de Laïfa Ouyahia, le « frère ennemi » – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 22 juin 2020 (consulté le 22 juin 2020).

[6] JO 1978-27 du 4-juillet-1978, arrêté du 7-juin-1978 portant mouvement dans le corps des administrateurs

[7] JO 1990-47, arrêté du 3 novembre 1990, portant nomination de chargé d'études au cabinet du ministre des Affaires étrangères

[8] JO 1990-47 du 6-février-1991 décret présidentiel du 1-février-1991 portant nomination du directeur général de l'Afrique au ministère des Affaires étrangères

[9] JO 1992-70 du 1-octobre-1992, décret présidentiel du 1-septembre-1992 mettant fin aux fonctions du directeur général de l'Afrique au Ministère des affaires étrangères

[10] JO 1992-70 du 1-octobre-1992, décret présidentiel du 1-septembre-1992 portant nomination d'ambassadeurs exceptionnels et plénipotentiaires

[11] (en) « The Statesman's Yearbook 2011 », sur Google Books (consulté le 4 juin 2020).

[12] « Algérie: Ahmed Ouyahia démissionne de la présidence du RND - RFI », sur RFI Afrique (consulté le 17 juillet 2017).

[13] « ALGÉRIE : Le secrétaire général du RND est destitué », sur Le Monde.fr, Le Monde, 28 janvier 1999 (ISSN 1950-6244, consulté le 4 juin 2020).

[14] Algérie : Abdelmalek Sellal nommé Premier ministre, Le Figaro, 3 septembre 2012.

[15] « Algérie : Ahmed Ouyahia est-il fini ? – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 18 février 2013 (consulté le 4 juin 2020).

[16] Algérie : changement à la tête du RND, Le Figaro, 3 janvier 2013.

[17] « Algérie : Ahmed Ouyahia prend de nouveau la tête du RND - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le 17 juillet 2017).

[18] « Algérie : Ahmed Ouyahia fait officiellement son retour à la tête du RND - JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le 17 juillet 2017).

[19] « Algérie : Ahmed Ouyahia, d’ancien dauphin à nouvelle doublure de Bouteflika – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 20 mars 2014 (consulté le 29 mai 2020).

[Pons-20] Frédéric Pons, « L'inquiétant héritage de Bouteflika », Conflits, n^o 13, janv.-mars 2017, p. 13-16.

[propos-21] {a et b} « Algérie: vives critiques après des propos antimigrants d'un haut dirigeant », sur L'Obs (consulté le 9 juillet 2017).

[22] rte-algerie.com, « Messahel au secours d’Ouyahia: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur liberte-algerie.com (consulté le 17 juillet 2017).

[23] Algérie: le premier ministre limogé, Le Figaro, 15 août 2017.

[24] Adlène Meddi, « Algérie : l'arrestation de deux ex-Premiers ministres dévoile l'étendue de la corruption », sur lepoint.fr, 14 juin 2019 (consulté le 15 juin 2019).

[25] « Algérie : Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de Bouteflika, placé en détention provisoire – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le 15 juin 2019).

[26] « Algérie : ce qu’il est reproché aux accusés du procès Ouyahia-Sellal – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 4 décembre 2019 (consulté le 24 juin 2020).

[27] « En Algérie, les incarcérations d'ex-dirigeants n'ont pas calmé la rue », sur Le Point (consulté le 15 juin 2019).

[28] « observalgerie.com/actualite-al… »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}.

[29] « Les dernières heures d'Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement », sur Interlignes Algérie, 11 mars 2019 (consulté le 11 mars 2019).

[30] AFP/VOA, « Les dossiers de 12 anciens hauts responsables transmis à la justice », sur voaafrique.com, 26 mai 2019 (consulté le 20 avril 2023).

[31] « Algérie : l’ex-premier ministre Ouyahia écroué », sur Le Monde.fr (consulté le 12 juin 2019).

[32] « Ouyahia placé sous mandat de dépôt », sur Al HuffPost Maghreb, 12 juin 2019 (consulté le 14 juin 2019).

[33] « Algérie : Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de Bouteflika, placé en détention provisoire », sur JeuneAfrique.com, 12 juin 2019 (consulté le 14 juin 2019).

[34] « Procès d’Alger : 15 ans de prison pour Ahmed Ouyahia, 12 ans pour Sellal, acquittement pour Zâalane », sur doi.crossref.org (consulté le 11 décembre 2019).

[35] « Algérie : polémique sur la juridiction compétente pour juger les caciques du système Bouteflika – JeuneAfrique.com », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 28 novembre 2019 (consulté le 29 novembre 2019).

[36] « Algérie: un procès pour corruption d'ex-dirigeants et patrons ajourné », sur la-croix.com, 2 décembre 2019 (consulté le 4 décembre 2019).

[37] « Algérie : Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal condamnés à 15 et 12 ans de prison », sur jeuneafrique.com, 10 décembre 2019 (consulté le 10 décembre 2019).

[38] « Algérie: lourdes peines de prison confirmées contre d'ex-dirigeants de l'ère Bouteflika - L'Orient-Le Jour », sur www.lorientlejour.com, 25 mars 2020 (consulté le 1^er avril 2020).

[39] Khelifa Litamine, « Ouyahia assiste menotté à l'enterrement de son frère (Vidéo) - Algerie Eco », sur Algerie Eco, AlgerieEco, 22 juin 2020 (consulté le 22 juin 2020).

[40] « [Tribune] Algérie : requiem pour Ouyahia – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, jeuneafrique1, 25 juin 2020 (consulté le 25 juin 2020).

[41] rte-algerie.com, « 20 ans de prison pour Bouchouareb, 12 ans pour Ouyahia et 10 ans pour Oulmi: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur liberte-algerie.com (consulté le 24 juin 2020).

[42] rte-algerie.com, « 18 ans de prison pour Haddad, 12 ans pour Ouyahia et Sellal: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur liberte-algerie.com (consulté le 1^er juillet 2020).

[43] Amara Benyounès retrouve la liberté, site tsa-algerie.com, 3 novembre 2020.

[44] Dib Nassima, « Tribunal de Sidi M’hamed: Mahieddine Tahkout condamné à 16 ans de prison ferme », sur www.aps.dz (consulté le 15 juillet 2020).

[45] Tahkout condamné à 14 ans de prison ferme, Ouyahia et Sellal à 5 ans de réclusion, site aps.dz, 18 novembre 2020.

[46] Affaire Tahkout: Ouyahia et Sellal condamnés à 7 ans de prison ferme, site aps.dz, 12 décembre 2021.

[47] « Algérie : Ahmed Ouyahia annonce être atteint d'un cancer », sur Observ'Algérie, 7 juillet 2020 (consulté le 15 juillet 2020).

[48] Affaire du groupe Condor : Cinq ans de prison ferme contre Ouyahia et Sellal, site aps.dz, 30 novembre 2020.

[49] Pillage d'un foncier touristique à Skikda: des peines allant de 3 à 7 ans de prison ferme, site aps.dz, 4 janvier 2021.

[50] « L’opération concerne notamment leurs propriétés immobilières : La justice saisit les biens de la «îssaba» – Algeria-Watch », sur algeria-watch.org (consulté le 14 mars 2023).

[51] Les deux anciens Premiers ministres Sellal et Ouyahia condamnés respectivement à 5 et 4 ans de prison ferme, site aps.dz, 13 avril 2022.

[52] Tribunal de Sidi M'hamed : 12 ans de prison ferme contre Ouyahia et 10 ans de prison ferme contre Sellal et Bedoui, site aps.dz, 1er décembre 2022.

[F1996001-53] ttp://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1996/F1996001.pdf

[F1997044-54] {a et b} http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1997/F1997044.pdf

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[F2012049-63] ttp://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/2012/F2012049.pdf

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  | jusqu'au fonction2            = {{date|3|septembre|2012}}<br /><small>({{durée|23|6|2008|3|9|2012}})</small>
  | président 2                   = [[Abdelaziz Bouteflika]]
- | gouvernement 2                = [[Gouvernement Ouyahia V|Ahmed Ouyahia VI]], [[Gouvernement Ouyahia VII|VII]], [[Gouvernement Ouyahia VIII|VIII]] et [[Gouvernement Ouyahia IX|IX]]
+ | gouvernement 2                = [[Gouvernement Ouyahia V|Ouyahia VI]], [[Gouvernement Ouyahia VII|VII]], [[Gouvernement Ouyahia VIII|VIII]] et [[Gouvernement Ouyahia IX|IX]]
  | prédécesseur 2                = [[Abdelaziz Belkhadem]]
  | successeur 2                  = [[Abdelmalek Sellal]]
  | fonction3                     = [[Secrétaire général]] du [[Rassemblement national démocratique (Algérie)|Rassemblement national démocratique]]
- | à partir du fonction3         = {{date|10|juin|2016}}<ref group=N>Par intérim du 10 juin 2015 au 5 mai 2016.</ref>
+ | à partir du fonction3         = {{date|10|juin|2015}}<ref group=N>Par intérim du 10 juin 2015 au 5 mai 2016.</ref>
  | jusqu'au fonction3            = {{date|25|juin|2019}}<br /><small>({{durée|10|6|2015|25|6|2019}})</small>
  | élection3                     = {{date|5 mai 2016}}
@@ Ligne 42 : / Ligne 42 : @@
  | jusqu'au fonction6            = {{date|24|mai|2006}}<br /><small>({{durée|6|5|2003|24|5|2006}})</small>
  | président 6                   = [[Abdelaziz Bouteflika]]
- | gouvernement 6                = [[Gouvernement Ouyahia III|Ahmed Ouyahia III]], [[Gouvernement Ouyahia IV|IV]] et [[Gouvernement Ouyahia V|V]]
+ | gouvernement 6                = [[Gouvernement Ouyahia III|Ouyahia III]], [[Gouvernement Ouyahia IV|IV]] et [[Gouvernement Ouyahia V|V]]
  | prédécesseur 6                = [[Ali Benflis]]
  | successeur 6                  = [[Abdelaziz Belkhadem]]
@@ Ligne 49 : / Ligne 49 : @@
  | jusqu'au fonction7            = {{date|15|décembre|1998}}<br /><small>({{durée|31|12|1995|15|12|1998}})</small>
  | président 7                   = [[Liamine Zéroual]]
- | gouvernement 7                = [[Gouvernement Ouyahia I|Ahmed Ouyahia I]] et [[Gouvernement Ouyahia II|II]]
+ | gouvernement 7                = [[Gouvernement Ouyahia I|Ouyahia I]] et [[Gouvernement Ouyahia II|II]]
  | prédécesseur 7                = [[Mokdad Sifi]]
  | successeur 7                  = [[Smaïl Hamdani]]
@@ Ligne 64 : / Ligne 64 : @@
  | chef du gouvernement 9        = [[Ahmed Benbitour]]<br>[[Ali Benflis]]
  | gouvernement 9                = [[Gouvernement Benbitour|Benbitour]]<br>[[Gouvernement Benflis I|Benflis I]] et [[Gouvernement Benflis II|II]]
- | fonction10                    = Secrétaire d'État à la Coopération et aux Affaires maghrébines
+ | fonction10                    = [[Ministère des Affaires étrangères (Algérie)|Secrétaire d'État à la Coopération et aux Affaires maghrébines]]
  | à partir du fonction10        = {{date|4 septembre 1993}}
  | jusqu'au fonction10           = {{date|12 mars 1994}}<br /><small>({{durée|4|9|1993|12|3|1994}})</small>
- | chef de l'état 10             = [[Ali Kafi]]<br>[[Liamine Zéroual]]
+ | chef de l'état 10             = [[Ali Kafi]]
+ | président 10                  = [[Liamine Zéroual]]
  | chef du gouvernement 10       = [[Redha Malek]]
  | gouvernement 10               = [[Gouvernement Malek|Malek]]
+ | prédécesseur 10               = [[Abdelaziz Khellef]] <small>(ministre délégué)</small>
+ | successeur 10                 = [[Ahmed Attaf]]
  | nom de naissance              =
  | date de naissance             = 2 juillet 1952
@@ Ligne 89 : / Ligne 92 : @@
  | religion                      = [[Sunnisme|Islam]]
  | résidence                     =
  | signature                     =
- | emblème                       = Seal_of_Algeria.svg
+ | emblème                       = Emblem of Algeria.svg
  | liste                         = [[Liste des chefs du gouvernement algérien|Premiers ministres d'Algérie]]
 }}
-'''Ahmed Ouyahia '''(en [[arabe]] : أحمد أويحيى), né le {{date|2|juillet|1952}} à [[Iboudraren]] (actuelle [[wilaya de Tizi Ouzou]]), est un [[homme d'État]] [[algérie]]n.
+'''Ahmed Ouyahia '''(en {{langue avec nom|ar|أحمد أويحيى}}), né le {{date|2|juillet|1952}} à [[Iboudraren]] (actuelle [[wilaya de Tizi Ouzou]]), est un [[homme d'État]] [[algérie]]n.
 [[Fonction publique algérienne|Haut fonctionnaire]] diplômé de l'[[École nationale d'administration (Algérie)|École nationale d'administration]] d'[[Alger]] en 1976, il est quatre fois [[Liste des Premiers ministres d'Algérie|chef du gouvernement]] entre 1995 et 2019, ministre de la Justice de 1999 à 2002, directeur de cabinet du président de la République de 2014 à 2017. Il est la seule personnalité à avoir été à la tête du gouvernement plus d'une fois<ref group=N>N'est pas inclus [[Abdelmalek Sellal]], dont le mandat fut brièvement interrompu par l'intérim de [[Youcef Yousfi]] dans le contexte de l'[[élection présidentielle algérienne de 2014]], où il était directeur de campagne du président-candidat [[Abdelaziz Bouteflika]], avant de reprendre ses fonctions à la suite de la réélection de celui-ci.</ref> et détient le record de durée à cette fonction. Il est par ailleurs secrétaire général du [[Rassemblement national démocratique (Algérie)|Rassemblement national démocratique]] (RND) entre 1999 et 2019.
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 === Enfance et éducation ===
-Ahmed Ouyahia naît le {{date-|2|juillet|1952}} dans le village de Bouadnane (commune d'[[Iboudraren]], dans l'actuelle [[wilaya de Tizi Ouzou]], en [[Kabylie]], région [[Langues berbères|berbèrophone]] du Nord est de l'[[Algérie]]). La famille déménage ensuite à [[Alger]], où naît son frère [[Laïfa Ouyahia|Laïfa]]<ref>{{Lien web|auteur=Khidr Ali|titre=Liâfa Ouyahia (PNL) critique la politique de Ahmed Ouyahia (RND)|url=https://algerie1.com/actualite/liafa-ouyahia-pnl-critique-la-politique-de-ahmed-ouyahia-rnd|consulté le=26 mars 2019}}</ref> (1963-2020)<ref name=dec/>. Après des études primaires dans cette ville de 1958 à 1965, il entre au lycée El-Idrissi et obtient le baccalauréat ès lettres en 1972.
+Ahmed Ouyahia naît le {{date-|2|juillet|1952}} dans le village de Bouadnane (commune d'[[Iboudraren]], dans l'actuelle [[wilaya de Tizi Ouzou]], en [[Kabylie]], région [[Langues berbères|berbèrophone]] du Nord est de l'[[Algérie]]). La famille déménage ensuite à [[Alger]], où naît son frère [[Laïfa Ouyahia|Laïfa]]<ref>{{Lien web|auteur=Khidr Ali|titre=Liâfa Ouyahia (PNL) critique la politique de Ahmed Ouyahia (RND)|url=https://algerie1.com/actualite/liafa-ouyahia-pnl-critique-la-politique-de-ahmed-ouyahia-rnd|consulté le=26 mars 2019}}.</ref> (1963-2020)<ref name=dec/>. Après des études primaires dans cette ville de 1958 à 1965, il entre au lycée El-Idrissi et obtient le baccalauréat ès lettres en 1972.
 La même année, il passe le concours d'entrée à l'[[École nationale d'administration (Algérie)|École nationale d'administration]] d'[[Alger]], qu'il réussit, parmi les trois premiers avec [[Ahmed Attaf]] (futur ministre des Affaires étrangères et membre du RND). Il se spécialise alors dans la diplomatie et [[Science politique|sciences politiques]] en 1976. Il fait son service de 1977 à 1978, qu'il passe à l'enceinte d'El Mouradia de la présidence algérienne où il intègre l'équipe des relations publiques.
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 ==== Ministre de la Justice ====
-Le 26 janvier 1999, il prend la tête du RND<ref>{{Lien web|titre=Algérie: Ahmed Ouyahia démissionne de la présidence du RND - RFI|url=http://www.rfi.fr/afrique/20130104-algerie-rnd-ahmed-ouyahia-demissionne-redresseurs-presidentielle|site=RFI Afrique|consulté le=17 juillet 2017}}</ref>, à l'issue d'une fronde du Conseil national du parti contre le secrétaire général Tahar Benaibèche, sur fond de désaccord de celui-ci sur le soutien de la candidature d'[[Abdelaziz Bouteflika]]<ref>{{Lien web|titre=ALGÉRIE : Le secrétaire général du RND est destitué|jour=28|mois=janvier|année=1999|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1999/01/28/algerie-le-secretaire-general-du-rnd-est-destitue_3533757_1819218.html|site=Le Monde.fr|éditeur=Le Monde|issn=1950-6244|consulté le= 4 juin 2020}}.</ref>.
+Le 26 janvier 1999, il prend la tête du RND<ref>{{Lien web|titre=Algérie: Ahmed Ouyahia démissionne de la présidence du RND - RFI|url=http://www.rfi.fr/afrique/20130104-algerie-rnd-ahmed-ouyahia-demissionne-redresseurs-presidentielle|site=RFI Afrique|consulté le=17 juillet 2017}}.</ref>, à l'issue d'une fronde du Conseil national du parti contre le secrétaire général Tahar Benaibèche, sur fond de désaccord de celui-ci sur le soutien de la candidature d'[[Abdelaziz Bouteflika]]<ref>{{Lien web|titre=ALGÉRIE : Le secrétaire général du RND est destitué|jour=28|mois=janvier|année=1999|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1999/01/28/algerie-le-secretaire-general-du-rnd-est-destitue_3533757_1819218.html|site=Le Monde.fr|éditeur=Le Monde|issn=1950-6244|consulté le= 4 juin 2020}}.</ref>.
-Alors qu'Abdelaziz Bouteflika est élu président de la République en {{date-|décembre 1999}}, il est nommé ministre d'État et ministre de la Justice du premier gouvernement d'[[Ali Benflis]]. Dirigeant du [[Rassemblement national démocratique (Algérie)|Rassemblement national démocratique]] (RND), Ahmed Ouyahia est élu secrétaire général du parti. Durant le conflit entre l'[[Éthiopie]] et l'[[Érythrée]], le président Bouteflika, alors président de l'[[Organisation de l'unité africaine]] (OUA), le charge de mener les négociations de résolution du conflit qui aboutissent à la signature d'un accord de cessation des hostilités à Alger en {{date-|décembre 2000}}.
+Alors qu'Abdelaziz Bouteflika est élu président de la République en {{date-|avril 1999}}, il est nommé ministre d'État et ministre de la Justice du premier gouvernement d'[[Ali Benflis]]. Dirigeant du [[Rassemblement national démocratique (Algérie)|Rassemblement national démocratique]] (RND), Ahmed Ouyahia est élu secrétaire général du parti. Durant le conflit entre l'[[Éthiopie]] et l'[[Érythrée]], le président Bouteflika, alors président de l'[[Organisation de l'unité africaine]] (OUA), le charge de mener les négociations de résolution du conflit qui aboutissent à la signature d'un accord de cessation des hostilités à Alger en {{date-|décembre 2000}}.
 Ahmed Ouyahia remet sa démission de sa fonction de ministre de la Justice au président après la défaite de son parti, le RND, aux [[Élections législatives algériennes de 2002|élections législatives de juin 2002]]. Il est nommé ministre d'État du nouveau gouvernement et représentant spécial du président, poste honorifique mais sans budget ni pouvoir de décision.
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 ==== Directeur de cabinet du président de la République ====
-Le {{date-|3|janvier|2013}}, à l'issue d'une fronde interne consécutive à son départ du gouvernement<ref>{{Lien web|titre=Algérie : Ahmed Ouyahia est-il fini ? – Jeune Afrique|jour=18|mois=février|année=2013|url=https://www.jeuneafrique.com/138307/politique/alg-rie-ahmed-ouyahia-est-il-fini/|site=JeuneAfrique.com|éditeur=jeuneafrique1|consulté le= 4 juin 2020}}.</ref>, il démissionne de son poste de secrétaire général du [[Rassemblement national démocratique (Algérie)|Rassemblement national démocratique]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/03/97001-20130103FILWWW00395-rnd-l-ex-1e-ministre-algerien-demissionne.php Algérie : changement à la tête du RND], ''[[Le Figaro]]'', 3 janvier 2013.</ref>. [[Abdelkader Bensalah]] lui succède. Le {{date-|10 juin 2015}}, après la démission de Bensalah, il redevient secrétaire général, en assurant l'intérim dans un premier temps<ref>{{Lien web|titre=Algérie : Ahmed Ouyahia prend de nouveau la tête du RND - JeuneAfrique.com|url=http://www.jeuneafrique.com/234782/politique/algerie-ahmed-ouyahia-prend-de-nouveau-la-tete-du-rnd/|site=JeuneAfrique.com|consulté le=17 juillet 2017}}</ref>. Le {{date-|5 mai 2016}}, candidat unique, il est formellement élu à l'unanimité à la tête de son parti<ref>{{Lien web|titre=Algérie : Ahmed Ouyahia fait officiellement son retour à la tête du RND - JeuneAfrique.com|url=http://www.jeuneafrique.com/323390/politique/algerie-ahmed-ouyahia-officiellement-retour-a-tete-rnd/|site=JeuneAfrique.com|consulté le=17 juillet 2017}}</ref>.
+Le {{date-|3|janvier|2013}}, à l'issue d'une fronde interne consécutive à son départ du gouvernement<ref>{{Lien web|titre=Algérie : Ahmed Ouyahia est-il fini ? – Jeune Afrique|jour=18|mois=février|année=2013|url=https://www.jeuneafrique.com/138307/politique/alg-rie-ahmed-ouyahia-est-il-fini/|site=JeuneAfrique.com|éditeur=jeuneafrique1|consulté le= 4 juin 2020}}.</ref>, il démissionne de son poste de secrétaire général du [[Rassemblement national démocratique (Algérie)|Rassemblement national démocratique]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/03/97001-20130103FILWWW00395-rnd-l-ex-1e-ministre-algerien-demissionne.php Algérie : changement à la tête du RND], ''[[Le Figaro]]'', 3 janvier 2013.</ref>. [[Abdelkader Bensalah]] lui succède. Le {{date-|10 juin 2015}}, après la démission de Bensalah, il redevient secrétaire général, en assurant l'intérim dans un premier temps<ref>{{Lien web|titre=Algérie : Ahmed Ouyahia prend de nouveau la tête du RND - JeuneAfrique.com|url=http://www.jeuneafrique.com/234782/politique/algerie-ahmed-ouyahia-prend-de-nouveau-la-tete-du-rnd/|site=JeuneAfrique.com|consulté le=17 juillet 2017}}.</ref>. Le {{date-|5 mai 2016}}, candidat unique, il est formellement élu à l'unanimité à la tête de son parti<ref>{{Lien web|titre=Algérie : Ahmed Ouyahia fait officiellement son retour à la tête du RND - JeuneAfrique.com|url=http://www.jeuneafrique.com/323390/politique/algerie-ahmed-ouyahia-officiellement-retour-a-tete-rnd/|site=JeuneAfrique.com|consulté le=17 juillet 2017}}.</ref>.
 En mars 2014, dans le contexte de l'[[élection présidentielle algérienne de 2014]] et de la maladie du président Bouteflika, il est nommé directeur de cabinet du président de la République<ref>{{Lien web|titre=Algérie : Ahmed Ouyahia, d’ancien dauphin à nouvelle doublure de Bouteflika – Jeune Afrique|jour=20|mois=mars|année=2014|url=https://www.jeuneafrique.com/134125/politique/alg-rie-ahmed-ouyahia-d-ancien-dauphin-nouvelle-doublure-de-bouteflika/|site=JeuneAfrique.com|éditeur=jeuneafrique1|consulté le=29 mai 2020}}.</ref>.
-Il est présenté comme le principal animateur du mouvement anti-français exigeant une repentance de la France pour « les crimes de la colonisation »<ref name="Pons">Frédéric Pons, « L'inquiétant héritage de Bouteflika », ''Conflits'', {{n°|13}}, janv.-mars 2017, {{p.|13-16}}</ref>.
+Il est présenté comme le principal animateur du mouvement anti-français exigeant une repentance de la France pour « les crimes de la colonisation »<ref name="Pons">Frédéric Pons, « L'inquiétant héritage de Bouteflika », ''Conflits'', {{n°|13}}, janv.-mars 2017, {{p.|13-16}}.</ref>.
-Le {{date-|8 juillet 2017}}, il affirme que les {{citation|étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux}}, que {{citation|ces gens-là sont venus de manière illégale}} et qu'{{citation|on ne dit pas aux autorités « jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts », mais le séjour en Algérie doit obéir à des règles}}, ce qui conduit [[Amnesty International]] à dénoncer des propos {{citation|choquants et scandaleux}} et {{citation|alimentent le racisme et favorisent la discrimination et le rejet de ces personnes [qui] ont fui les guerres, la violence et la pauvreté}}<ref name=propos>{{Lien web|titre=Algérie: vives critiques après des propos antimigrants d'un haut dirigeant|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20170709.AFP6990/algerie-vives-critiques-apres-des-propos-antimigrants-d-un-haut-dirigeant.html|site=L'Obs|consulté le=9 juillet 2017}}</ref>. Enfin, Abdelmoumene Khelil, secrétaire général de la [[Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme]] (LADDH), estime pour sa part que ces propos {{citation|dignes des discours de l'extrême droite européenne viennent torpiller le discours équilibré sur le sujet du nouveau Premier ministre}}<ref name=propos/>. Le {{date-|14 juillet 2017}}, il reçoit le soutien du ministre des Affaires étrangères, [[Abdelkader Messahel]], qui déclare que {{citation|les Algériens sont connus pour leur hospitalité, leur sens de la fraternité, mais ils sont aussi jaloux de leur sécurité et de la sécurité de leur pays}}, ajoutant que {{citation|notre obligation en tant qu'État est de préserver la souveraineté nationale et la sécurité de notre pays...nous n'avons de leçons à recevoir de personne, ni des ONG nationales ni des partis politiques. Leurs déclarations n’engagent qu’eux}}<ref>{{Lien web|auteur=liberte-algerie.com|titre=Messahel au secours d’Ouyahia: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com|url=http://www.liberte-algerie.com/actualite/messahel-au-secours-douyahia-273346|site=http://www.liberte-algerie.com/|consulté le=17 juillet 2017}}</ref>.
+Le {{date-|8 juillet 2017}}, il affirme que les {{citation|étrangers en séjour irrégulier amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux}}, que {{citation|ces gens-là sont venus de manière illégale}} et qu'{{citation|on ne dit pas aux autorités « jetez ces migrants à la mer ou au-delà des déserts », mais le séjour en Algérie doit obéir à des règles}}, ce qui conduit [[Amnesty International]] à dénoncer des propos {{citation|choquants et scandaleux}} et {{citation|alimentent le racisme et favorisent la discrimination et le rejet de ces personnes [qui] ont fui les guerres, la violence et la pauvreté}}<ref name=propos>{{Lien web|titre=Algérie: vives critiques après des propos antimigrants d'un haut dirigeant|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20170709.AFP6990/algerie-vives-critiques-apres-des-propos-antimigrants-d-un-haut-dirigeant.html|site=L'Obs|consulté le=9 juillet 2017}}.</ref>. Enfin, Abdelmoumene Khelil, secrétaire général de la [[Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme]] (LADDH), estime pour sa part que ces propos {{citation|dignes des discours de l'extrême droite européenne viennent torpiller le discours équilibré sur le sujet du nouveau Premier ministre}}<ref name=propos/>. Le {{date-|14 juillet 2017}}, il reçoit le soutien du ministre des Affaires étrangères, [[Abdelkader Messahel]], qui déclare que {{citation|les Algériens sont connus pour leur hospitalité, leur sens de la fraternité, mais ils sont aussi jaloux de leur sécurité et de la sécurité de leur pays}}, ajoutant que {{citation|notre obligation en tant qu'État est de préserver la souveraineté nationale et la sécurité de notre pays...nous n'avons de leçons à recevoir de personne, ni des ONG nationales ni des partis politiques. Leurs déclarations n’engagent qu’eux}}<ref>{{Lien web|auteur=liberte-algerie.com|titre=Messahel au secours d’Ouyahia: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com|url=http://www.liberte-algerie.com/actualite/messahel-au-secours-douyahia-273346|site=liberte-algerie.com|consulté le=17 juillet 2017|brisé le = 2023-10-25}}.</ref>.
 ==== Premier ministre ====
-Il redevient Premier ministre le {{date-|15|août|2017}}, à la suite du limogeage d'[[Abdelmadjid Tebboune]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/08/15/97001-20170815FILWWW00078-algerie-le-premier-ministre-limoge.php Algérie: le premier ministre limogé], ''[[Le Figaro]]'', 15 août 2017.</ref>. L'une de ses premières mesures est de dissoudre l'Inspection générale du Premier ministre<ref>{{Lien web|auteur=Adlène Meddi|titre=Algérie : l'arrestation de deux ex-Premiers ministres dévoile l'étendue de la corruption|jour=14|mois=juin|année=2019|url=https://www.lepoint.fr/monde/algerie-l-arrestation-de-deux-ex-premiers-ministres-devoile-l-etendue-de-la-corruption-14-06-2019-2318884_24.php|site=lepoint.fr|consulté le=15 juin 2019}}</ref>. Se qualifiant d'{{citation|homme des sales besognes}}<ref>{{Lien web|titre=Algérie : Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de Bouteflika, placé en détention provisoire – JeuneAfrique.com|url=https://www.jeuneafrique.com/787805/politique/algerie-ahmed-ouyahia-ex-premier-ministre-de-bouteflika-place-en-detention-provisoire/|site=JeuneAfrique.com|consulté le=15 juin 2019}}</ref>, il se distingue par ses déclarations controversées, comme celles affirmant que {{citation|les Algériens ne sont pas obligés de manger du yaourt}}, {{citation|affame ton chien, il te suit}}, de même que par son soutien au cinquième mandat de Bouteflika ou encore ses dénégations sur l'état de santé de celui-ci<ref>{{Lien web|titre=Algérie : ce qu’il est reproché aux accusés du procès Ouyahia-Sellal – Jeune Afrique|jour=04|mois=décembre|année=2019|url=https://www.jeuneafrique.com/865756/societe/algerie-ce-quil-est-reproche-aux-accuses-du-proces-ouyahia-sellal/|site=JeuneAfrique.com|éditeur=jeuneafrique1|consulté le=24 juin 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=En Algérie, les incarcérations d'ex-dirigeants n'ont pas calmé la rue|url=https://www.lepoint.fr/monde/en-algerie-les-incarcerations-d-ex-dirigeants-n-ont-pas-calme-la-rue-14-06-2019-2319016_24.php|site=Le Point|consulté le=15 juin 2019}}</ref>.
+Il redevient Premier ministre le {{date-|15|août|2017}}, à la suite du limogeage d'[[Abdelmadjid Tebboune]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/08/15/97001-20170815FILWWW00078-algerie-le-premier-ministre-limoge.php Algérie: le premier ministre limogé], ''[[Le Figaro]]'', 15 août 2017.</ref>. L'une de ses premières mesures est de dissoudre l'Inspection générale du Premier ministre<ref>{{Lien web|auteur=Adlène Meddi|titre=Algérie : l'arrestation de deux ex-Premiers ministres dévoile l'étendue de la corruption|jour=14|mois=juin|année=2019|url=https://www.lepoint.fr/monde/algerie-l-arrestation-de-deux-ex-premiers-ministres-devoile-l-etendue-de-la-corruption-14-06-2019-2318884_24.php|site=lepoint.fr|consulté le=15 juin 2019}}.</ref>. Se qualifiant d'{{citation|homme des sales besognes}}<ref>{{Lien web|titre=Algérie : Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de Bouteflika, placé en détention provisoire – JeuneAfrique.com|url=https://www.jeuneafrique.com/787805/politique/algerie-ahmed-ouyahia-ex-premier-ministre-de-bouteflika-place-en-detention-provisoire/|site=JeuneAfrique.com|consulté le=15 juin 2019}}.</ref>, il se distingue par ses déclarations controversées, comme celles affirmant que {{citation|les Algériens ne sont pas obligés de manger du yaourt}}, {{citation|affame ton chien, il te suit}}, de même que par son soutien au cinquième mandat de Bouteflika ou encore ses dénégations sur l'état de santé de celui-ci<ref>{{Lien web|titre=Algérie : ce qu’il est reproché aux accusés du procès Ouyahia-Sellal – Jeune Afrique|jour=04|mois=décembre|année=2019|url=https://www.jeuneafrique.com/865756/societe/algerie-ce-quil-est-reproche-aux-accuses-du-proces-ouyahia-sellal/|site=JeuneAfrique.com|éditeur=jeuneafrique1|consulté le=24 juin 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=En Algérie, les incarcérations d'ex-dirigeants n'ont pas calmé la rue|url=https://www.lepoint.fr/monde/en-algerie-les-incarcerations-d-ex-dirigeants-n-ont-pas-calme-la-rue-14-06-2019-2319016_24.php|site=Le Point|consulté le=15 juin 2019}}.</ref>.
-Alors qu'il fait partie des figures contestées par les [[Hirak (Algérie)|manifestations de 2019 en Algérie]], il dresse un parallèle entre le mouvement en cours, la [[guerre civile algérienne]] et la [[guerre civile syrienne]]<ref>https://www.observalgerie.com/actualite-algerie/gronde-populaire-algerie-ouyahia-evoque-decennie-noire-guerre-syrie/</ref>. Dans le cadre de ces manifestations de masse, il démissionne de sa fonction de Premier ministre, après le retrait d'Abdelaziz Bouteflika de l’élection présidentielle<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Les dernières heures d'Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement|url=https://www.inter-lignes.com/les-dernieres-heures-dahmed-ouyahia-a-la-tete-du-gouvernement/|site=Interlignes Algérie|date=2019-03-11|consulté le=2019-03-11}}</ref>.
+Alors qu'il fait partie des figures contestées par les [[Hirak (Algérie)|manifestations de 2019 en Algérie]], il dresse un parallèle entre le mouvement en cours, la [[guerre civile algérienne]] et la [[guerre civile syrienne]]<ref>{{Lien brisé |url= https://www.observalgerie.com/actualite-algerie/gronde-populaire-algerie-ouyahia-evoque-decennie-noire-guerre-syrie/ |titre=observalgerie.com/actualite-al… |brisé le=20-04-2023}}.</ref>. Dans le cadre de ces manifestations de masse, il démissionne de sa fonction de Premier ministre, après le retrait d'Abdelaziz Bouteflika de l’élection présidentielle<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Les dernières heures d'Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement|url=https://www.inter-lignes.com/les-dernieres-heures-dahmed-ouyahia-a-la-tete-du-gouvernement/|site=Interlignes Algérie|date=2019-03-11|consulté le=2019-03-11}}.</ref>.
 === Procès et condamnations ===
-Le {{date-|26 mai 2019}}, il est renvoyé devant la [[Cour suprême (Algérie)|Cour suprême]]<ref>https://www.voaafrique.com/a/les-dossiers-de-12-anciens-hauts-responsables-transmis-à-la-justice/4933297.html</ref>. Le {{date-|12 juin}} suivant, il est arrêté pour des affaires de corruption liées notamment aux hommes d’affaires algériens Mahieddine Tahkout et [[Ali Haddad]]<ref>{{Lien web|titre=Algérie : l’ex-premier ministre Ouyahia écroué|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/12/algerie-l-ex-premier-ministre-ouyahia-ecroue_5475392_3210.html|site=Le Monde.fr|consulté le=12 juin 2019}}</ref>. Le juge d’instruction auprès la Cour suprême ordonne sa mise en détention provisoire, et il est incarcéré dans la foulée à la [[prison d'El-Harrach]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Ouyahia placé sous mandat de dépôt|url=https://www.huffpostmaghreb.com/entry/ouyahia-place-sous-mandat-de-depot_mg_5d01206be4b0dc17ef02e3a0|site=Al HuffPost Maghreb|date=2019-06-12|consulté le=2019-06-14}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Algérie : Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de Bouteflika, placé en détention provisoire|url=https://www.jeuneafrique.com/787805/politique/algerie-ahmed-ouyahia-ex-premier-ministre-de-bouteflika-place-en-detention-provisoire/|site=JeuneAfrique.com|date=2019-06-12|consulté le=2019-06-14}}</ref>.
+Le {{date-|26 mai 2019}}, il est renvoyé devant la [[Cour suprême (Algérie)|Cour suprême]]<ref>{{lien web |auteur1=[[Agence France-Presse|AFP]]/VOA |titre=Les dossiers de 12 anciens hauts responsables transmis à la justice |url=https://www.voaafrique.com/a/les-dossiers-de-12-anciens-hauts-responsables-transmis-à-la-justice/4933297.html |site=voaafrique.com |date=26-05-2019 |consulté le=20-04-2023}}.</ref>. Le {{date-|12 juin}} suivant, il est arrêté pour des affaires de corruption liées notamment aux hommes d’affaires algériens Mahieddine Tahkout et [[Ali Haddad]]<ref>{{Lien web|titre=Algérie : l’ex-premier ministre Ouyahia écroué|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/12/algerie-l-ex-premier-ministre-ouyahia-ecroue_5475392_3210.html|site=Le Monde.fr|consulté le=12 juin 2019}}.</ref>. Le juge d’instruction auprès la Cour suprême ordonne sa mise en détention provisoire, et il est incarcéré dans la foulée à la [[prison d'El-Harrach]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Ouyahia placé sous mandat de dépôt|url=https://www.huffpostmaghreb.com/entry/ouyahia-place-sous-mandat-de-depot_mg_5d01206be4b0dc17ef02e3a0|site=Al HuffPost Maghreb|date=2019-06-12|consulté le=2019-06-14}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Algérie : Ahmed Ouyahia, ex-Premier ministre de Bouteflika, placé en détention provisoire|url=https://www.jeuneafrique.com/787805/politique/algerie-ahmed-ouyahia-ex-premier-ministre-de-bouteflika-place-en-detention-provisoire/|site=JeuneAfrique.com|date=2019-06-12|consulté le=2019-06-14}}.</ref>.
 Son premier procès pour une affaire de corruption en lien avec des usines de montage automobile commence le 2 décembre 2019<ref>{{Lien web|titre=Procès d’Alger : 15 ans de prison pour Ahmed Ouyahia, 12 ans pour Sellal, acquittement pour Zâalane|date=|url=https://www.radiom.info/proces-dalger-15-ans-de-prison-pour-ahmed-ouyahia-12-ans-pour-sellal-acquittement-pour-zaalane/|site=doi.crossref.org|consulté le=11 décembre 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Algérie : polémique sur la juridiction compétente pour juger les caciques du système Bouteflika – JeuneAfrique.com|jour=28|mois=novembre|année=2019|url=https://www.jeuneafrique.com/863043/societe/algerie-polemique-sur-la-juridiction-competente-pour-juger-les-caciques-du-systeme-bouteflika/|site=JeuneAfrique.com|éditeur=jeuneafrique1|consulté le=29 novembre 2019}}.</ref>, puis est ajourné au 4 décembre<ref>{{Lien web|titre=Algérie: un procès pour corruption d'ex-dirigeants et patrons ajourné|jour=02|mois=décembre|année=2019|url=https://www.la-croix.com/Monde/Algerie-proces-corruption-dirigeants-patrons-ajourne-2019-12-02-1301063964|site=la-croix.com|consulté le= 4 décembre 2019}}.</ref>. Ahmed Ouyahia est condamné à 15 ans de prison ferme le 10 décembre<ref>{{Lien web |titre=Algérie : Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal condamnés à 15 et 12 ans de prison |url=https://www.jeuneafrique.com/868018/societe/algerie-ahmed-ouyahia-et-abdelmalek-sellal-condamnes-a-15-et-12-ans-de-prison/ |date=10 décembre 2019 |site=jeuneafrique.com |consulté le=10 décembre 2019}}.</ref>. Sa condamnation est confirmée en appel le 25 mars<ref>{{Lien web|titre=Algérie: lourdes peines de prison confirmées contre d'ex-dirigeants de l'ère Bouteflika - L'Orient-Le Jour|jour=25|mois=mars|année=2020|url=https://www.lorientlejour.com/article/1211968/algerie-lourdes-peines-de-prison-confirmees-contre-dex-dirigeants-de-lere-bouteflika-avocat-a-lafp.html|site=www.lorientlejour.com|consulté le= 1 avril 2020}}.</ref>.
-Son frère Laïfa, qui est aussi son avocat {{incise|le dernier qui continuait à assurer sa défense}}, meurt le 21 juin d'un arrêt cardiaque lors de son procès. Ahmed Ouyahia assiste menotté à ses obsèques<ref name=dec>{{Lien web|titre=Algérie : disparition de Laïfa Ouyahia, le « frère ennemi » – Jeune Afrique|jour=22|mois=juin|année=2020|url=https://www.jeuneafrique.com/1001271/politique/algerie-disparition-de-laifa-ouyahia-le-frere-ennemi/|site=JeuneAfrique.com|éditeur=jeuneafrique1|consulté le=22 juin 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Khelifa Litamine|titre=Ouyahia assiste menotté à l'enterrement de son frère (Vidéo) - Algerie Eco|jour=22|mois=juin|année=2020|url=https://www.algerie-eco.com/2020/06/22/ouyahia-assiste-menotte-a-lenterrement-de-son-frere-video/|site=Algerie Eco|éditeur=AlgerieEco|consulté le=22 juin 2020}}.</ref>. Cette séquence est largement commentée, les uns se réjouissant de la déchéance de l'ancien chef du gouvernement, les autres dénonçant une humiliation d'un homme jeté en pâture à la vindicte populaire, voire une atteinte à la dignité humaine<ref>{{Lien web|titre=[Tribune] Algérie : requiem pour Ouyahia – Jeune Afrique|jour=25|mois=juin|année=2020|url=https://www.jeuneafrique.com/1005167/politique/tribune-algerie-requiem-pour-ouyahia/|site=JeuneAfrique.com|éditeur=jeuneafrique1|consulté le=25 juin 2020}}.</ref>. Le [[tribunal de Sidi M'Hamed]] le condamne le 24 juin pour cette affaire de corruption en lien avec Sovac à douze ans de prison ferme<ref>{{Lien web |langue=FR |nom=liberte-algerie.com |titre=20 ans de prison pour Bouchouareb, 12 ans pour Ouyahia et 10 ans pour Oulmi: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com |url=https://www.liberte-algerie.com/actualite/20-ans-de-prison-pour-bouchouareb-12-ans-pour-ouyahia-et-10-ans-pour-oulmi-340864 |site=http://www.liberte-algerie.com/ |consulté le=2020-06-24}}</ref>.
+Son frère Laïfa, qui est aussi son avocat {{incise|le dernier qui continuait à assurer sa défense}}, meurt le 21 juin d'un arrêt cardiaque lors de son procès. Ahmed Ouyahia assiste menotté à ses obsèques<ref name=dec>{{Lien web|titre=Algérie : disparition de Laïfa Ouyahia, le « frère ennemi » – Jeune Afrique|jour=22|mois=juin|année=2020|url=https://www.jeuneafrique.com/1001271/politique/algerie-disparition-de-laifa-ouyahia-le-frere-ennemi/|site=JeuneAfrique.com|éditeur=jeuneafrique1|consulté le=22 juin 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Khelifa Litamine|titre=Ouyahia assiste menotté à l'enterrement de son frère (Vidéo) - Algerie Eco|jour=22|mois=juin|année=2020|url=https://www.algerie-eco.com/2020/06/22/ouyahia-assiste-menotte-a-lenterrement-de-son-frere-video/|site=Algerie Eco|éditeur=AlgerieEco|consulté le=22 juin 2020}}.</ref>. Cette séquence est largement commentée, les uns se réjouissant de la déchéance de l'ancien chef du gouvernement, les autres dénonçant une humiliation d'un homme jeté en pâture à la vindicte populaire, voire une atteinte à la dignité humaine<ref>{{Lien web|titre=[Tribune] Algérie : requiem pour Ouyahia – Jeune Afrique|jour=25|mois=juin|année=2020|url=https://www.jeuneafrique.com/1005167/politique/tribune-algerie-requiem-pour-ouyahia/|site=JeuneAfrique.com|éditeur=jeuneafrique1|consulté le=25 juin 2020}}.</ref>. Le [[tribunal de Sidi M'Hamed]] le condamne le 24 juin pour cette affaire de corruption en lien avec Sovac à douze ans de prison ferme<ref>{{Lien web |langue=FR |nom=liberte-algerie.com |titre=20 ans de prison pour Bouchouareb, 12 ans pour Ouyahia et 10 ans pour Oulmi: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com |url=https://www.liberte-algerie.com/actualite/20-ans-de-prison-pour-bouchouareb-12-ans-pour-ouyahia-et-10-ans-pour-oulmi-340864 |site=liberte-algerie.com |consulté le=2020-06-24|brisé le = 2023-10-25}}.</ref>.
-Dans l'affaire [[Ali Haddad|Haddad]] le tribunal de Sidi M'Hamed le condamne à douze ans de réclusion criminelle pour corruption<ref>{{Lien web |langue=FR |nom=liberte-algerie.com |titre=18 ans de prison pour Haddad, 12 ans pour Ouyahia et Sellal: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com |url=https://www.liberte-algerie.com/actualite/18-ans-de-prison-pour-haddad-12-ans-pour-ouyahia-et-sellal-341283 |site=http://www.liberte-algerie.com/ |consulté le=2020-07-01}}</ref>, peine réduite en appel à huit ans le 3 novembre 2020<ref>[https://www.tsa-algerie.com/amara-benyounes-retrouve-la-liberte/ Amara Benyounès retrouve la liberté], site tsa-algerie.com, 3 novembre 2020.</ref>.
+Dans l'affaire [[Ali Haddad|Haddad]] le tribunal de Sidi M'Hamed le condamne à douze ans de réclusion criminelle pour corruption<ref>{{Lien web |langue=FR |nom=liberte-algerie.com |titre=18 ans de prison pour Haddad, 12 ans pour Ouyahia et Sellal: Toute l'actualité sur liberte-algerie.com |url=https://www.liberte-algerie.com/actualite/18-ans-de-prison-pour-haddad-12-ans-pour-ouyahia-et-sellal-341283 |site=liberte-algerie.com |consulté le=2020-07-01|brisé le = 2023-10-25}}.</ref>, peine réduite en appel à huit ans le 3 novembre 2020<ref>[https://www.tsa-algerie.com/amara-benyounes-retrouve-la-liberte/ Amara Benyounès retrouve la liberté], site tsa-algerie.com, 3 novembre 2020.</ref>.
-Dans l'affaire Tahkout, il est condamné à dix ans d'emprisonnement pour des faits de corruption<ref>{{Lien web |langue=fr-fr |prénom=Dib |nom=Nassima |titre=Tribunal de Sidi M’hamed: Mahieddine Tahkout condamné à 16 ans de prison ferme |url=http://www.aps.dz/algerie/107427-tribunal-de-sidi-m-hamed-mahieddine-tahkout-condamne-a-16-ans-de-prison-ferme |site=www.aps.dz |consulté le=2020-07-15}}</ref>, peine ramenée à cinq ans en appel<ref>[http://www.aps.dz/algerie/113017-cour-d-alger-tahkout-condamne-a-14-ans-de-prison-ferme-ouyahia-et-sellal-a-5-ans-de-reclusion Tahkout condamné à 14 ans de prison ferme, Ouyahia et Sellal à 5 ans de réclusion], site aps.dz, 18 novembre 2020.</ref> puis portée à sept ans de prison lors d'un nouveau jugement le 12 décembre 2021<ref>[https://www.aps.dz/algerie/132499-affaire-tahkout-ouyahia-et-sellal-condamnes-a-7-ans-de-prison-ferme Affaire Tahkout: Ouyahia et Sellal condamnés à 7 ans de prison ferme], site aps.dz, 12 décembre 2021.</ref>. Lors de son procès en 2020, il a déclaré être touché par un cancer<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Algérie : Ahmed Ouyahia annonce être atteint d'un cancer |url=https://www.observalgerie.com/algerie-ahmed-ouyahia-annonce-etre-atteint-dun-cancer/2020/ |site=Observ'Algérie |date=2020-07-07 |consulté le=2020-07-15}}</ref>.
+Dans l'affaire Tahkout, il est condamné à dix ans d'emprisonnement pour des faits de corruption<ref>{{Lien web |langue=fr-fr |prénom=Dib |nom=Nassima |titre=Tribunal de Sidi M’hamed: Mahieddine Tahkout condamné à 16 ans de prison ferme |url=http://www.aps.dz/algerie/107427-tribunal-de-sidi-m-hamed-mahieddine-tahkout-condamne-a-16-ans-de-prison-ferme |site=www.aps.dz |consulté le=2020-07-15}}.</ref>, peine ramenée à cinq ans en appel<ref>[http://www.aps.dz/algerie/113017-cour-d-alger-tahkout-condamne-a-14-ans-de-prison-ferme-ouyahia-et-sellal-a-5-ans-de-reclusion Tahkout condamné à 14 ans de prison ferme, Ouyahia et Sellal à 5 ans de réclusion], site aps.dz, 18 novembre 2020.</ref> puis portée à sept ans de prison lors d'un nouveau jugement le 12 décembre 2021<ref>[https://www.aps.dz/algerie/132499-affaire-tahkout-ouyahia-et-sellal-condamnes-a-7-ans-de-prison-ferme Affaire Tahkout: Ouyahia et Sellal condamnés à 7 ans de prison ferme], site aps.dz, 12 décembre 2021.</ref>. Lors de son procès en 2020, il a déclaré être touché par un cancer<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Algérie : Ahmed Ouyahia annonce être atteint d'un cancer |url=https://www.observalgerie.com/algerie-ahmed-ouyahia-annonce-etre-atteint-dun-cancer/2020/ |site=Observ'Algérie |date=2020-07-07 |consulté le=2020-07-15}}.</ref>.
 Le 30 novembre 2020, il est condamné à cinq ans de prison pour {{citation|octroi de privilèges injustifiés au [[Condor Electronics|Groupe Condor]] et ses filiales}}<ref>[http://www.aps.dz/algerie/113520-affaire-du-groupe-condor-cinq-ans-de-prison-ferme-contre-ouyahia-et-sellal Affaire du groupe Condor : Cinq ans de prison ferme contre Ouyahia et Sellal], site aps.dz, 30 novembre 2020.</ref>.
 Le 4 janvier 2021, poursuivi dans des affaires de corruption dans le secteur du tourisme à [[Skikda]], il est condamné à sept ans de prison<ref>[https://www.aps.dz/algerie/115396-pillage-d-un-foncier-touristique-a-skikda-des-peines-allant-de-3-a-7-ans-de-prison-ferme Pillage d'un foncier touristique à Skikda: des peines allant de 3 à 7 ans de prison ferme], site aps.dz, 4 janvier 2021.</ref>.
+En 2022, ses biens sont confisqués<ref>{{Lien web|auteur=|titre=L’opération concerne notamment leurs propriétés immobilières : La justice saisit les biens de la «îssaba» – Algeria-Watch|date=|url=https://algeria-watch.org/?p=82209|site=algeria-watch.org|consulté le=14 mars 2023}}.</ref>.
 En avril 2022, poursuivi pour {{citation|dilapidation de deniers publics et abus de fonction aux fins d'octroi d'indus avantages}}, il est condamné à quatre ans de prison dans l'affaire dite {{citation|du [[Groupe Amor Benamor|groupe agroalimentaire Benamor]]}}<ref>[https://www.aps.dz/algerie/138472-les-deux-anciens-premiers-ministres-sellal-et-ouyahia-condamnes-respectivement-a-5-et-4-ans-de-prison-ferme Les deux anciens Premiers ministres Sellal et Ouyahia condamnés respectivement à 5 et 4 ans de prison ferme], site aps.dz, 13 avril 2022.</ref>.
+En décembre 2022, il est condamné à douze ans de prison pour, notamment, {{citation|dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus privilèges lors de conclusion de marchés publics}}<ref>[https://www.aps.dz/algerie/148217-tribunal-de-sidi-m-hamed-12-ans-de-prison-ferme-contre-ouyahia-et-10-ans-de-prison-ferme-contre-sellal-et-bedoui Tribunal de Sidi M'hamed : 12 ans de prison ferme contre Ouyahia et 10 ans de prison ferme contre Sellal et Bedoui], site aps.dz, 1er décembre 2022.</ref>.
 == Détail des mandats et fonctions ==
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  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | Secrétaire d'État à la Coopération et aux Affaires maghrébines ([[gouvernement Malek]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|4|9|1993}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|4|9|1993}}
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|12|03|1994}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|12|03|1994}}
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | [[Liste des gouvernements algériens|Chef du gouvernement]] ([[gouvernement Ouyahia I]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|31|12|1995}}<ref name="F1996001">http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1996/F1996001.pdf</ref>
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|31|12|1995}}<ref name="F1996001">http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1996/F1996001.pdf</ref>
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|10|06|1997}}<ref name="F1997044">http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1997/F1997044.pdf</ref>
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|10|06|1997}}<ref name="F1997044">http://www.joradp.dz/FTP/Jo-Francais/1997/F1997044.pdf</ref>
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | [[Liste des gouvernements algériens|Chef du gouvernement]] ([[gouvernement Ouyahia II]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|24|06|1997}}<ref name="F1997044" />
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|24|06|1997}}<ref name="F1997044" />
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|15|12|1998}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|15|12|1998}}
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | Ministre d'État, [[Ministère de la Justice (Algérie)|ministre de la Justice]] ([[gouvernement Benbitour]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|23|12|1999}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|23|12|1999}}
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|26|08|2000}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|26|08|2000}}
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | Ministre d'État, [[Ministère de la Justice (Algérie)|ministre de la Justice]] ([[gouvernement Benflis I]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|26|08|2000}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|26|08|2000}}
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|31|05|2001}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|31|05|2001}}
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | Ministre d'État, [[Ministère de la Justice (Algérie)|ministre de la Justice]] ([[gouvernement Benflis II]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|31|05|2001}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|31|05|2001}}
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|04|06|2002}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|04|06|2002}}
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | Ministre d'État, [[Président de la République algérienne démocratique et populaire|représentant personnel du président de la République]] ([[gouvernement Benflis III]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|04|06|2002}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|04|06|2002}}
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|05|05|2003}}<ref name="F2003032">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2003/F2003032.pdf</ref>
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|05|05|2003}}<ref name="F2003032">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2003/F2003032.pdf</ref>
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | [[Liste des gouvernements algériens|Chef du gouvernement]] ([[gouvernement Ouyahia III]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|05|05|2003}}<ref name="F2003032" />
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|05|05|2003}}<ref name="F2003032" />
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|19|04|2004}}<ref name="F2004027">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2004/F2004027.pdf</ref>
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|19|04|2004}}<ref name="F2004027">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2004/F2004027.pdf</ref>
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | [[Liste des gouvernements algériens|Chef du gouvernement]] ([[gouvernement Ouyahia IV]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|19|04|2004}}<ref name="F2004027" />
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|19|04|2004}}<ref name="F2004027" />
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|01|05|2005}}<ref name="F2005032">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2005/F2005032.pdf</ref>
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|01|05|2005}}<ref name="F2005032">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2005/F2005032.pdf</ref>
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | [[Liste des gouvernements algériens|Chef du gouvernement]] ([[gouvernement Ouyahia V]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|01|05|2005}}<ref name="F2005032" />
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|01|05|2005}}<ref name="F2005032" />
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|24|05|2006}}<ref name="F2006035">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2006/F2006035.pdf</ref>
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|24|05|2006}}<ref name="F2006035">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2006/F2006035.pdf</ref>
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | [[Liste des gouvernements algériens|Premier ministre]] ([[gouvernement Ouyahia VI]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|23|06|2008}}<ref name="F2008035">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2008/F2008035.pdf</ref>
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|23|06|2008}}<ref name="F2008035">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2008/F2008035.pdf</ref>
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|15|11|2008}}<ref name="F2008064">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2008/F2008064.pdf</ref>
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|15|11|2008}}<ref name="F2008064">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2008/F2008064.pdf</ref>
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | [[Liste des gouvernements algériens|Premier ministre]] ([[gouvernement Ouyahia VII]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|15|11|2008}}<ref name="F2008064" />
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|15|11|2008}}<ref name="F2008064" />
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|27|04|2009}}<ref name="F2009025">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2009/F2009025.pdf</ref>
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|27|04|2009}}<ref name="F2009025">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2009/F2009025.pdf</ref>
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | [[Liste des gouvernements algériens|Premier ministre]] ([[gouvernement Ouyahia VIII]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|27|04|2009}}<ref name="F2009025" />
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|27|04|2009}}<ref name="F2009025" />
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|28|05|2010}}<ref name="F2010036">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2010/F2010036.pdf</ref>
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|28|05|2010}}<ref name="F2010036">http://www.joradp.dz/FTP/jo-francais/2010/F2010036.pdf</ref>
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | [[Liste des gouvernements algériens|Premier ministre]] ([[gouvernement Ouyahia IX]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|28|05|2010}}<ref name="F2010036" />
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|28|05|2010}}<ref name="F2010036" />
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|03|09|2012}}<ref name="F2012049">http://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/2012/F2012049.pdf</ref>
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|03|09|2012}}<ref name="F2012049">http://www.joradp.dz/FTP/JO-FRANCAIS/2012/F2012049.pdf</ref>
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | Ministre d'État, [[Président de la République algérienne démocratique et populaire|Directeur de cabinet du président de la République]] ([[Gouvernement Abdelmalek Sellal (3)|gouvernement Sellal III]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|5|5|2014}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|5|5|2014}}
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|14|5|2015}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|14|5|2015}}
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | Ministre d'État, [[Président de la République algérienne démocratique et populaire|Directeur de cabinet du président de la République]] ([[Gouvernement Abdelmalek Sellal (4)|gouvernement Sellal IV]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|14|5|2015}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|14|5|2015}}
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|25|5|2017}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|25|5|2017}}
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | Ministre d'État, [[Président de la République algérienne démocratique et populaire|Directeur de cabinet du président de la République]] ([[Gouvernement Abdelmadjid Tebboune|gouvernement Tebboune]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|25|5|2017}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|25|5|2017}}
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|15|8|2017}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|15|8|2017}}
  |-
  | style="text-align:left; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | [[Liste des gouvernements algériens|Premier ministre]] ([[Gouvernement Ahmed Ouyahia (10)|gouvernement Ouyahia X]])
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|16|8|2017}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|16|8|2017}}
- | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{Tri date|12|3|2019}}
+ | style="text-align:center; border-bottom: 3px solid grey; background: ;" | {{date|12|3|2019}}
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 === Liens externes ===
+{{liens}}
 * [http://www.rnd-dz.com/view_news.php?news_id=28 « Biographie du Secrétaire général »], sur le site officiel du RND (22-10-2006)
 {{Palette|Chefs de gouvernement de l'Algérie}}
-{{Portail|Politique|Algérie|Kabylie|Berbères}}
+{{Portail|politique|Algérie|Kabylie|Berbères}}
 {{DEFAULTSORT:Ouyahia, Ahmed}}
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 [[Catégorie:Prisonnier à la prison d'El-Harrach]]
 [[Catégorie:Prisonnier algérien]]
+[[Catégorie:Naissance en Algérie française]]