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« Politique en France » : différence entre les versions

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{{Article détaillé|Constitution française du 4 octobre 1958|constitutions françaises}}
{{Article détaillé|Constitution française du 4 octobre 1958|constitutions françaises}}


# La Suisse va gagner la coupe du monde 2022 de la Constitution française du {{date-|4 octobre 1958}} est l'actuelle [[constitution]] de la [[France]] et régit ainsi la [[Cinquième République française|{{Ve}} République française]]. Norme juridique suprême du pays, c'est l'une des plus stables qu'il ait connues.
# La Constitution française du {{date-|4 octobre 1958}} est l'actuelle [[constitution]] de la [[France]] et régit ainsi la [[Cinquième République (France)|{{Ve}} République française]]. Norme juridique suprême du pays, c'est l'une des plus stables qu'il ait connues.
# En pleine [[guerre d'Algérie]], elle a été rédigée dans l'objectif affiché de mettre un terme à l'instabilité gouvernementale et au risque de coup d'État militaire ; elle est marquée par le retour d'un [[pouvoir exécutif|exécutif]] fort. Deux hommes y ont notamment imprimé leurs idées : [[Michel Debré]], inspiré du [[Constitution du Royaume-Uni|modèle britannique]] et de son [[Premier ministre du Royaume-Uni|Premier ministre]] fort, et le [[Charles de Gaulle|Général de Gaulle]], entendant ériger le [[Président de la République française|président de la République]] en garant des institutions conformément aux principes énoncés dans ses [[discours de Bayeux]], le {{date-|16 juin 1946}}, et [[discours d'Épinal|d'Épinal]], le {{date-|29 septembre 1946}}.
# En pleine [[guerre d'Algérie]], elle a été rédigée dans l'objectif affiché de mettre un terme à l'instabilité gouvernementale et au risque de coup d'État militaire ; elle est marquée par le retour d'un [[pouvoir exécutif|exécutif]] fort. Deux hommes y ont notamment imprimé leurs idées : [[Michel Debré]], inspiré du [[Constitution du Royaume-Uni|modèle britannique]] et de son [[Premier ministre du Royaume-Uni|Premier ministre]] fort, et le [[Charles de Gaulle|Général de Gaulle]], entendant ériger le [[Président de la République française|président de la République]] en garant des institutions conformément aux principes énoncés dans ses [[discours de Bayeux]], le {{date-|16 juin 1946}}, et [[discours d'Épinal|d'Épinal]], le {{date-|29 septembre 1946}}.
# Elle instaure un système politique à géométrie variable selon que l'on soit en période de concordance des majorités présidentielle et législative ou, au contraire, de [[Cohabitation (politique)|cohabitation]]. En période de concordance, l'Assemblée nationale, le Premier ministre et son gouvernement ainsi que le président de la République sont du même bord politique : le président de la République exerce une autorité qui limite l'exercice des attributions constitutionnelles du Premier ministre. À l'inverse, en période de cohabitation, la lettre de la Constitution est mieux respectée<ref>''Droit constitutionnel de la {{Ve}} République 2014-2015'', Gilles Toulemonde, Université de Lille 2.</ref>.
# Elle instaure un système politique à géométrie variable selon que l'on soit en période de concordance des majorités présidentielle et législative ou, au contraire, de [[Cohabitation (politique)|cohabitation]]. En période de concordance, l'Assemblée nationale, le Premier ministre et son gouvernement ainsi que le président de la République sont du même bord politique : le président de la République exerce une autorité qui limite l'exercice des attributions constitutionnelles du Premier ministre. À l'inverse, en période de cohabitation, la lettre de la Constitution est mieux respectée<ref>''Droit constitutionnel de la {{Ve}} République 2014-2015'', Gilles Toulemonde, Université de Lille 2.</ref>.
# Son [[Préambule de la Constitution de la Cinquième République française|préambule]] renvoie à deux textes fondamentaux la [[Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789|Déclaration des droits de l'homme et du citoyen]] du {{date-|26 août 1789}} et le [[Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946]] (la [[Charte de l'environnement de 2004]] leur a, par la suite, été jointe). Ces textes ainsi que les [[principes fondamentaux reconnus par les lois de la République]] forment ce qu'il est convenu d'appeler le [[bloc de constitutionnalité]].
# Son [[Préambule de la Constitution de la Cinquième République française|préambule]] renvoie à deux textes fondamentaux la [[Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789|Déclaration des droits de l'homme et du citoyen]] du {{date-|26 août 1789}} et le [[Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946]] (la [[Charte de l'environnement|Charte de l'environnement de 2004]] leur a, par la suite, été jointe). Ces textes ainsi que les [[principes fondamentaux reconnus par les lois de la République]] forment ce qu'il est convenu d'appeler le [[bloc de constitutionnalité]].
# Exécutif
# Exécutif
{{Article détaillé|Président de la République française|Élection présidentielle en France}}
{{Article détaillé|Président de la République française|Élection présidentielle en France}}


=== Pouvoir exécutif ===



==== Le Président de la République ====
==== Le Président de la République ====
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Le président de la République française exerce la plus haute [[fonction (sciences sociales)|fonction]] du [[pouvoir exécutif]] de la [[Régime républicain en France|République française]].
Le président de la République française exerce la plus haute [[fonction (sciences sociales)|fonction]] du [[pouvoir exécutif]] de la [[Régime républicain en France|République française]].


Depuis [[1962]], le président de la République est élu par une [[élection présidentielle en France|élection présidentielle]] au [[suffrage universel direct]]. Il s'agit de la fonction politique la plus prestigieuse en [[France]], de par [[Ordre de préséance en France|l'ordre protocolaire]], mais aussi en tant qu'incarnation de l'autorité de l'État. Le président est le [[chef d'État|chef]] de l'[[État en France]], le [[Commandant en chef#France|chef]] des [[Forces armées françaises|armées]], le [[Cosuzeraineté d'Andorre|coprince d'Andorre]], chanoine d'honneur de la [[basilique Saint-Jean-de-Latran]]. Il est garant de la [[Constitutions françaises|constitution de la {{Ve}} République]].
Depuis [[1962]], le président de la République est élu par une [[élection présidentielle en France|élection présidentielle]] au [[Suffrage universel|suffrage universel direct]]. Il s'agit de la fonction politique la plus prestigieuse en [[France]], de par [[Ordre de préséance en France|l'ordre protocolaire]], mais aussi en tant qu'incarnation de l'autorité de l'État. Le président est le [[chef d'État|chef]] de l'[[État en France]], le [[Commandant en chef#France|chef]] des [[Forces armées françaises|armées]], le [[Cosuzeraineté d'Andorre|coprince d'Andorre]], chanoine d'honneur de la [[basilique Saint-Jean-de-Latran]]. Il est garant de la [[Constitutions françaises|constitution de la {{Ve}} République]].


Le président de la République a un poids prépondérant au sein de [[Pouvoir exécutif |l'exécutif]]. Il a un rôle déterminant en [[Diplomatie|politique étrangère]] et oriente en général la politique du [[Gouvernement de la France |gouvernement]]. Le Président de la République nomme un [[Premier ministre français |Premier Ministre]], et sur proposition de ce dernier, les autres membres du gouvernement. Il préside le [[ Conseil des Ministres |Conseil des ministres]] ou il signe les [[décret|décrets]] et les [[ordonnance|ordonnances]] et promulgue les [[loi|lois]].
Le président de la République a un poids prépondérant au sein de [[Pouvoir exécutif |l'exécutif]]. Il a un rôle déterminant en [[Diplomatie|politique étrangère]] et oriente en général la politique du [[gouvernement de la République française|gouvernement]]. Le Président de la République nomme un [[Premier ministre français |Premier Ministre]], et sur proposition de ce dernier, les autres membres du gouvernement. Il préside le [[Conseil des ministres]] ou il signe les [[décret|décrets]] et les [[ordonnance en droit constitutionnel français|ordonnances]] et promulgue les [[loi|lois]].


Les autres fonctions, attributions et modes de nomination ont beaucoup évolué dans le temps selon les régimes, mais aussi en fonction des circonstances et des hommes appelés à remplir cette charge. Sous la [[Cinquième République (France)|{{Ve}} République]], en place depuis [[1958]], son pouvoir est bien plus étendu que sous les [[Troisième République (France)|{{IIIe}}]] et [[Quatrième République (France)|{{IVe}}]] républiques, à l'instar de la [[Deuxième République (France)|{{IIe}} République]]. Le mandat du président de la République était de [[Septennat|sept années]] de [[Loi du 20 novembre 1873|1873]] à 2002, il est depuis lors de [[Quinquennat (politique)|cinq années]].
Les autres fonctions, attributions et modes de nomination ont beaucoup évolué dans le temps selon les régimes, mais aussi en fonction des circonstances et des hommes appelés à remplir cette charge. Sous la [[Cinquième République (France)|{{Ve}} République]], en place depuis [[1958]], son pouvoir est bien plus étendu que sous les [[Troisième République (France)|{{IIIe}}]] et [[Quatrième République (France)|{{IVe}}]] républiques, à l'instar de la [[Deuxième République (France)|{{IIe}} République]]. Le mandat du président de la République était de [[Septennat|sept années]] de [[Loi du 20 novembre 1873|1873]] à 2002, il est depuis lors de [[Quinquennat|cinq années]].


==== Gouvernement ====
==== Gouvernement ====
{{Article détaillé|Premier ministre français|gouvernement de la France}}
{{Article détaillé|Premier ministre français|gouvernement de la République française}}
Le gouvernement de la République française sous la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]] constitue la seconde tête d'un pouvoir exécutif bicéphale. Il détermine et conduit la [[Vie politique en France depuis 1958|politique de la France]], selon l’[[Article 20 de la Constitution de la Cinquième République française|article 20, alinéa 1, de la Constitution de 1958]], mais en réalité, c'est le [[Président de la République française|Président de la République]], qui, en dehors des périodes de cohabitation, assure ce rôle.
Le gouvernement de la République française sous la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]] constitue la seconde tête d'un pouvoir exécutif bicéphale. Il détermine et conduit la [[Vie politique en France depuis 1958|politique de la France]], selon l’[[Article 20 de la Constitution de la Cinquième République française|article 20, alinéa 1, de la Constitution de 1958]], mais en réalité, c'est le [[Président de la République française|Président de la République]], qui, en dehors des périodes de cohabitation, assure ce rôle.


Le gouvernement est nommé par le [[Président de la République française|président de la République]] et est placé sous l'autorité politique du [[Premier ministre français|Premier ministre]], qui est le chef du gouvernement.
Le gouvernement est nommé par le [[Président de la République française|président de la République]] et est placé sous l'autorité politique du [[Premier ministre français|Premier ministre]], qui est le chef du gouvernement.
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=== Législatif ===
=== Pouvoir législatif ===
{{Article détaillé|Parlement français|Congrès du Parlement français}}
{{Article détaillé|Parlement français|Congrès du Parlement français}}
Le Parlement français exerce une grande partie du [[pouvoir législatif]] et peut en partie contrôler l’activité gouvernementale, selon la [[Constitution française du 4 octobre 1958|Constitution du 4 octobre 1958]]. Il est [[Bicamérisme|bicaméral]], c'est-à-dire composé de deux chambres dans un hôtel.
Le Parlement français exerce une grande partie du [[pouvoir législatif]] et peut en partie contrôler l’activité gouvernementale, selon la [[Constitution française du 4 octobre 1958|Constitution du 4 octobre 1958]]. Il est [[Bicamérisme|bicaméral]], c'est-à-dire composé de deux chambres dans un hôtel.
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L’Assemblée nationale forme, avec le [[Sénat (France)|Sénat]], le [[Parlement français|Parlement]] de la [[Cinquième République (France)|Cinquième République française]]. Son rôle principal est de débattre, d’amender et de voter les lois. De plus, cette institution a, contrairement au [[Sénat (France)|Sénat]], le pouvoir de renverser le [[Gouvernement de la République française|gouvernement]], ce qui implique que celui-ci ne devrait pas être en désaccord avec elle. Elle siège au [[palais Bourbon]] à [[Paris]].
L’Assemblée nationale forme, avec le [[Sénat (France)|Sénat]], le [[Parlement français|Parlement]] de la [[Cinquième République (France)|Cinquième République française]]. Son rôle principal est de débattre, d’amender et de voter les lois. De plus, cette institution a, contrairement au [[Sénat (France)|Sénat]], le pouvoir de renverser le [[Gouvernement de la République française|gouvernement]], ce qui implique que celui-ci ne devrait pas être en désaccord avec elle. Elle siège au [[palais Bourbon]] à [[Paris]].


En [[2012]], l’Assemblée compte 577 membres appelés « [[Député français|députés]] », élus ou réélus aux [[Élections législatives françaises de 2012|élections législatives de 2012]] au [[Suffrage universel#Suffrage universel direct et indirect|suffrage universel direct]] au [[scrutin uninominal majoritaire à deux tours]] pour une durée de cinq ans, qui forment la [[XIVe législature de la Cinquième République française|{{XIVe}} législature]], où le [[Groupe socialiste (Assemblée nationale)|groupe Socialiste, écologiste et républicain]] détient la majorité absolue, si l'on inclut ses [[Apparentement#En France|apparentés]], avec 290 représentants.
En [[2012]], l’Assemblée compte {{nobr|577 membres}} appelés « [[Député français|députés]] », élus ou réélus aux [[Élections législatives françaises de 2012|élections législatives de 2012]] au [[Suffrage universel#Suffrage universel direct et indirect|suffrage universel direct]] au [[scrutin uninominal majoritaire à deux tours]] pour une durée de cinq ans, qui forment la [[XIVe législature de la Cinquième République française|{{XIVe}} législature]], où le [[Groupe socialiste (Assemblée nationale)|groupe Socialiste, écologiste et républicain]] détient la majorité absolue, si l'on inclut ses [[Apparentement#En France|apparentés]], avec {{nobr|290 représentants}}.
==== Sénat ====
==== Sénat ====
{{Article détaillé|Sénat (France)}}
{{Article détaillé|Sénat (France)}}
Le Sénat constitue la [[chambre haute]] du [[Parlement français]] selon le système du [[bicamérisme]] et détient le [[pouvoir législatif]] avec l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]]. En vertu de l'[[Article 24 de la Constitution de la Cinquième République française|article 24]] de la [[Constitution de 1958|Constitution de la {{Ve}} République]], il est le représentant des collectivités territoriales. Il siège au [[palais du Luxembourg]].
Le Sénat constitue la [[chambre haute]] du [[Parlement français]] selon le système du [[bicamérisme]] et détient le [[pouvoir législatif]] avec l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]]. En vertu de l'[[Article 24 de la Constitution de la Cinquième République française|article 24]] de la [[Constitution française du 4 octobre 1958|Constitution de la {{Ve}} République]], il est le représentant des collectivités territoriales. Il siège au [[palais du Luxembourg]].


Lors du vote d'une loi, en cas de positions divergentes du Sénat et de l'Assemblée nationale, le Premier ministre peut donner le dernier mot à l'Assemblée. Cette dernière ne peut donc légiférer qu'avec l'accord de l'Assemblée ou du Premier ministre, mais jamais seule.
Lors du vote d'une loi, en cas de positions divergentes du Sénat et de l'Assemblée nationale, le Premier ministre peut donner le dernier mot à l'Assemblée. Cette dernière ne peut donc légiférer qu'avec l'accord de l'Assemblée ou du Premier ministre, mais jamais seule.


Le Sénat, qui compte 348 sénateurs depuis le renouvellement de 2011, a subi plusieurs réformes de son mode d'élection. Depuis l'adoption de la loi {{numéro|2003-697}} du {{date|30 juillet 2003}}, le mandat des sénateurs est de six ans, et le renouvellement s'effectue par moitié, tous les trois ans depuis [[2011]]. Les sénateurs sont élus au [[Suffrage universel|suffrage universel indirect]], par {{formatnum:150000}} [[Grands électeurs français|grands électeurs]]. Le scrutin est soit [[scrutin proportionnel plurinominal|proportionnel]] (52 %), soit [[scrutin uninominal majoritaire à deux tours|uninominal à deux tours]] (48 %) au niveau départemental<ref>{{fr}} {{Lien web |url=http://www.senat.fr/role/senate.html|titre=Mode d'élection des sénateurs |id=Mode d'élection des sénateurs |éditeur=Sénat français |consulté le={{date|21|février|2008}} }}</ref>.
Le Sénat, qui compte {{nobr|348 sénateurs}} depuis le renouvellement de 2011, a subi plusieurs réformes de son mode d'élection. Depuis l'adoption de la loi {{numéro|2003-697}} du {{date|30 juillet 2003}}, le mandat des sénateurs est de six ans, et le renouvellement s'effectue par moitié, tous les trois ans depuis [[2011]]. Les sénateurs sont élus au [[Suffrage universel|suffrage universel indirect]], par {{formatnum:150000}} [[Grands électeurs français|grands électeurs]]. Le scrutin est soit [[scrutin proportionnel plurinominal|proportionnel]] (52 %), soit [[scrutin uninominal majoritaire à deux tours|uninominal à deux tours]] (48 %) au niveau départemental<ref>{{fr}} {{Lien web |url=http://www.senat.fr/role/senate.html|titre=Mode d'élection des sénateurs |id=Mode d'élection des sénateurs |éditeur=Sénat français |consulté le={{date|21|février|2008}} }}</ref>.


La chambre haute a été dominée par la [[droite (politique)|droite]] et le [[centre (politique)|centre]] du début de la {{Ve République}} jusqu’à aujourd’hui, la [[Gauche (politique)|gauche]] n’ayant détenu la majorité qu’entre 2011 et 2014.
La chambre haute a été dominée par la [[droite (politique)|droite]] et le [[Centrisme|centre]] du début de la {{Ve République}} jusqu’à aujourd’hui, la [[Gauche (politique)|gauche]] n’ayant détenu la majorité qu’entre 2011 et 2014.


==== Conseil, économique, social et environnemental ====
==== Conseil, économique, social et environnemental ====
{{Article détaillé|Conseil économique, social et environnemental|}}
{{Article détaillé|Conseil économique, social et environnemental|}}
Le Conseil économique, social et environnemental) est une assemblée constitutionnelle française composée de représentants sociaux (patronat, syndicats, associations). En vertu de l'[[Article 69 de la Constitution de la Cinquième République française|article 69]] de la [[Constitution de 1958|Constitution de la {{Ve}} République]], le CESE a une fonction consultative, optionnelle ou obligatoire dans le cadre du processus législatif, cette assemblée permet la représentation au niveau national des organisations professionnelles et la communication entre les différents acteurs de l’économie. Son siège est situé au [[palais d'Iéna]] à [[Paris]].
Le Conseil économique, social et environnemental) est une assemblée constitutionnelle française composée de représentants sociaux (patronat, syndicats, associations). En vertu de l'[[Article 69 de la Constitution de la Cinquième République française|article 69]] de la [[Constitution française du 4 octobre 1958|Constitution de la {{Ve}} République]], le CESE a une fonction consultative, optionnelle ou obligatoire dans le cadre du processus législatif, cette assemblée permet la représentation au niveau national des organisations professionnelles et la communication entre les différents acteurs de l’économie. Son siège est situé au [[palais d'Iéna]] à [[Paris]].


=== Judiciaire ===
=== Pouvoir judiciaire ===
{{Article détaillé|Organisation juridictionnelle (France)|}}
{{Article détaillé|Organisation juridictionnelle (France)|}}
==== Cour de cassation ====
==== Cour de cassation ====
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La Cour de cassation est la [[Tribunal|juridiction]] la plus élevée de l'[[Ordre judiciaire en France|ordre judiciaire français]]. C'est une juridiction permanente, qui siège au [[palais de justice de Paris]], au {{nobr|5, [[quai de l'Horloge]]}}. La Cour de cassation comprend six chambres.
La Cour de cassation est la [[Tribunal|juridiction]] la plus élevée de l'[[Ordre judiciaire en France|ordre judiciaire français]]. C'est une juridiction permanente, qui siège au [[palais de justice de Paris]], au {{nobr|5, [[quai de l'Horloge]]}}. La Cour de cassation comprend six chambres.


Cette Cour prononce la [[Cassation (droit)|cassation]] et l'annulation des décisions de justice qui ont été rendues au prix d'une méconnaissance de la loi<ref>{{Ref-Vocabulaire juridique}}, « Cour de cassation », {{p.|246}}.</ref>.
Cette Cour prononce la [[Recours en cassation|cassation]] et l'annulation des décisions de justice qui ont été rendues au prix d'une méconnaissance de la loi<ref>{{Ref-Vocabulaire juridique}}, « Cour de cassation », {{p.|246}}.</ref>.


Il n'y a qu'une seule Cour de cassation pour toute la France : elle est, en effet, une cour régulatrice ; son office est de faire en sorte que le droit soit appliqué de la même façon sur l'ensemble du territoire français : {{citation|Il y a, pour toute la République, une Cour de cassation}}<ref>{{Légifrance|base=COJ|numéro=L411-1|texte=Article L411-1 du Code de l'organisation judiciaire}}.</ref>.
Il n'y a qu'une seule Cour de cassation pour toute la France : elle est, en effet, une cour régulatrice ; son office est de faire en sorte que le droit soit appliqué de la même façon sur l'ensemble du territoire français : {{citation|Il y a, pour toute la République, une Cour de cassation}}<ref>{{Légifrance|base=COJ|numéro=L411-1|texte=Article L411-1 du Code de l'organisation judiciaire}}.</ref>.
==== Conseil d'État ====
==== Conseil d'État ====
{{Article détaillé|Conseil d'État (France)|}}
{{Article détaillé|Conseil d'État (France)|}}
Le Conseil d'État est une institution publique française créée en 1799 par [[Napoléon Bonaparte]], dans le cadre de la [[constitution de l'an VIII]] ([[Consulat (histoire de France)|Consulat]]), sur l'héritage d'anciennes institutions ayant porté ce nom sous la [[Monarchie française|Monarchie]]. Il siège au [[Palais-Royal]] à [[Paris]] depuis 1875.
Le Conseil d'État est une institution publique française créée en 1799 par [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]], dans le cadre de la [[constitution du 22 frimaire an VIII|constitution de l'an VIII]] ([[Consulat (histoire de France)|Consulat]]), sur l'héritage d'anciennes institutions ayant porté ce nom sous la [[Royaume de France|Monarchie]]. Il siège au [[Palais-Royal]] à [[Paris]] depuis 1875.


Dans les institutions de la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]], son premier rôle est celui de conseiller le gouvernement. À cette fin, le Conseil d'État doit être consulté par le gouvernement pour un certain nombre d'actes, notamment les [[projet de loi en France|projets de lois]]. Son second rôle est celui de plus haute des juridictions de l'[[Ordre administratif en France|ordre administratif]].
Dans les institutions de la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]], son premier rôle est celui de conseiller le gouvernement. À cette fin, le Conseil d'État doit être consulté par le gouvernement pour un certain nombre d'actes, notamment les [[processus législatif en France|projets de lois]]. Son second rôle est celui de plus haute des juridictions de l'[[Ordre administratif en France|ordre administratif]].


La présidence du Conseil d'État est assurée par son vice-président<ref>[http://legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006449177&cidTexte=LEGITEXT000006070933&dateTexte=vig Article L. 121-1 du code de justice administrative] (site Légifrance). Avant la publication de ce code en l'an 2000, l'[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006495116&cidTexte=LEGITEXT000006069157&dateTexte=20001231 article {{1er}} de l'ordonnance {{n°}}45-1708 du 31 juillet 1945 portant sur le Conseil d'État] rattachait cette institution au chef du gouvernement.</ref>. Son assemblée générale peut être présidée par le [[Premier ministre français|Premier ministre]] ou bien le [[Ministère de la Justice (France)|ministre de la Justice]], ce qui n'a lieu que de manière exceptionnelle<ref>[http://www.conseil-etat.fr/fr/le-vice-president-du-ce/ Le Vice-président du Conseil d'État] (site du Conseil d'État).</ref>.
La présidence du Conseil d'État est assurée par son vice-président<ref>[http://legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006449177&cidTexte=LEGITEXT000006070933&dateTexte=vig Article L. 121-1 du code de justice administrative] (site Légifrance). Avant la publication de ce code en l'an 2000, l'[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006495116&cidTexte=LEGITEXT000006069157&dateTexte=20001231 article {{1er}} de l'ordonnance {{n°}}45-1708 du 31 juillet 1945 portant sur le Conseil d'État] rattachait cette institution au chef du gouvernement.</ref>. Son assemblée générale peut être présidée par le [[Premier ministre français|Premier ministre]] ou bien le [[Ministère de la Justice (France)|ministre de la Justice]], ce qui n'a lieu que de manière exceptionnelle<ref>[http://www.conseil-etat.fr/fr/le-vice-president-du-ce/ Le Vice-président du Conseil d'État] (site du Conseil d'État).</ref>.
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{{Article détaillé|Politique culturelle française}}
{{Article détaillé|Politique culturelle française}}


La France a une longue tradition de politiques culturelles. Dès le {{s|XVI}}, {{François Ier}} impose la [[langue française]] comme langue officielle.
La France a une longue tradition de politiques culturelles. Dès le {{s|XVI}}, {{François Ier}} impose le [[français]] comme langue officielle.


Dans la période contemporaine, la politique culturelle est marquée par la création en 1959 du [[Ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]].
Dans la période contemporaine, la politique culturelle est marquée par la création en 1959 du [[Ministère de la Culture (France)|ministre de la Culture]].
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==== Politiques industrielles ====
==== Politiques industrielles ====
{{Article détaillé|Politique industrielle en France}}
{{Article détaillé|Politique industrielle de la France}}


En France, la [[politique industrielle]] commence au {{s|XVII}} avec la création des [[manufacture]]s royales comme la [[manufacture des Gobelins]] ou la [[manufacture des Glaces]].
En France, la [[politique industrielle]] commence au {{s|XVII}} avec la création des [[manufacture]]s royales comme la [[manufacture des Gobelins]] ou la [[manufacture royale de glaces de miroirs]].


=== Politiques sociales ===
=== Politiques sociales ===

Version du 5 décembre 2022 à 10:33

La politique en France s'exerce aujourd’hui dans le cadre d'un régime semi-présidentiel, déterminé par la Constitution de la Cinquième République.

Principes généraux

Institutions

  1. La Constitution française du est l'actuelle constitution de la France et régit ainsi la Ve République française. Norme juridique suprême du pays, c'est l'une des plus stables qu'il ait connues.
  2. En pleine guerre d'Algérie, elle a été rédigée dans l'objectif affiché de mettre un terme à l'instabilité gouvernementale et au risque de coup d'État militaire ; elle est marquée par le retour d'un exécutif fort. Deux hommes y ont notamment imprimé leurs idées : Michel Debré, inspiré du modèle britannique et de son Premier ministre fort, et le Général de Gaulle, entendant ériger le président de la République en garant des institutions conformément aux principes énoncés dans ses discours de Bayeux, le , et d'Épinal, le .
  3. Elle instaure un système politique à géométrie variable selon que l'on soit en période de concordance des majorités présidentielle et législative ou, au contraire, de cohabitation. En période de concordance, l'Assemblée nationale, le Premier ministre et son gouvernement ainsi que le président de la République sont du même bord politique : le président de la République exerce une autorité qui limite l'exercice des attributions constitutionnelles du Premier ministre. À l'inverse, en période de cohabitation, la lettre de la Constitution est mieux respectée[1].
  4. Son préambule renvoie à deux textes fondamentaux la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du et le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 (la Charte de l'environnement de 2004 leur a, par la suite, été jointe). Ces textes ainsi que les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République forment ce qu'il est convenu d'appeler le bloc de constitutionnalité.
  5. Exécutif

Pouvoir exécutif

Le Président de la République

Le président de la République française exerce la plus haute fonction du pouvoir exécutif de la République française.

Depuis 1962, le président de la République est élu par une élection présidentielle au suffrage universel direct. Il s'agit de la fonction politique la plus prestigieuse en France, de par l'ordre protocolaire, mais aussi en tant qu'incarnation de l'autorité de l'État. Le président est le chef de l'État en France, le chef des armées, le coprince d'Andorre, chanoine d'honneur de la basilique Saint-Jean-de-Latran. Il est garant de la constitution de la Ve République.

Le président de la République a un poids prépondérant au sein de l'exécutif. Il a un rôle déterminant en politique étrangère et oriente en général la politique du gouvernement. Le Président de la République nomme un Premier Ministre, et sur proposition de ce dernier, les autres membres du gouvernement. Il préside le Conseil des ministres ou il signe les décrets et les ordonnances et promulgue les lois.

Les autres fonctions, attributions et modes de nomination ont beaucoup évolué dans le temps selon les régimes, mais aussi en fonction des circonstances et des hommes appelés à remplir cette charge. Sous la Ve République, en place depuis 1958, son pouvoir est bien plus étendu que sous les IIIe et IVe républiques, à l'instar de la IIe République. Le mandat du président de la République était de sept années de 1873 à 2002, il est depuis lors de cinq années.

Gouvernement

Le gouvernement de la République française sous la Cinquième République constitue la seconde tête d'un pouvoir exécutif bicéphale. Il détermine et conduit la politique de la France, selon l’article 20, alinéa 1, de la Constitution de 1958, mais en réalité, c'est le Président de la République, qui, en dehors des périodes de cohabitation, assure ce rôle.

Le gouvernement est nommé par le président de la République et est placé sous l'autorité politique du Premier ministre, qui est le chef du gouvernement.

Limites du pouvoir exécutif

Pouvoir législatif

Le Parlement français exerce une grande partie du pouvoir législatif et peut en partie contrôler l’activité gouvernementale, selon la Constitution du 4 octobre 1958. Il est bicaméral, c'est-à-dire composé de deux chambres dans un hôtel.

Avant 1962, le Parlement était le détenteur unique de la souveraineté populaire. Depuis cette date, le pouvoir est partagé entre le Parlement et le chef de l'État, choisi lors de l’élection présidentielle au suffrage universel.

Tout-puissant sous les IIIe et IVe Républiques, il a vu son pouvoir diminuer sous la Ve République. Les évolutions actuelles des institutions françaises tendent à lui redonner quelques nouvelles prérogatives (cf: réforme de 1995 et du ). Cependant, la montée en puissance des pouvoirs des institutions européennes tend à limiter son influence, environ 70 % de son activité étant consacrée à la mise en œuvre du droit communautaire[2].

Assemblée nationale

L’Assemblée nationale forme, avec le Sénat, le Parlement de la Cinquième République française. Son rôle principal est de débattre, d’amender et de voter les lois. De plus, cette institution a, contrairement au Sénat, le pouvoir de renverser le gouvernement, ce qui implique que celui-ci ne devrait pas être en désaccord avec elle. Elle siège au palais Bourbon à Paris.

En 2012, l’Assemblée compte 577 membres appelés « députés », élus ou réélus aux élections législatives de 2012 au suffrage universel direct au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour une durée de cinq ans, qui forment la XIVe législature, où le groupe Socialiste, écologiste et républicain détient la majorité absolue, si l'on inclut ses apparentés, avec 290 représentants.

Sénat

Le Sénat constitue la chambre haute du Parlement français selon le système du bicamérisme et détient le pouvoir législatif avec l'Assemblée nationale. En vertu de l'article 24 de la Constitution de la Ve République, il est le représentant des collectivités territoriales. Il siège au palais du Luxembourg.

Lors du vote d'une loi, en cas de positions divergentes du Sénat et de l'Assemblée nationale, le Premier ministre peut donner le dernier mot à l'Assemblée. Cette dernière ne peut donc légiférer qu'avec l'accord de l'Assemblée ou du Premier ministre, mais jamais seule.

Le Sénat, qui compte 348 sénateurs depuis le renouvellement de 2011, a subi plusieurs réformes de son mode d'élection. Depuis l'adoption de la loi no 2003-697 du , le mandat des sénateurs est de six ans, et le renouvellement s'effectue par moitié, tous les trois ans depuis 2011. Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, par 150 000 grands électeurs. Le scrutin est soit proportionnel (52 %), soit uninominal à deux tours (48 %) au niveau départemental[3].

La chambre haute a été dominée par la droite et le centre du début de la Ve République jusqu’à aujourd’hui, la gauche n’ayant détenu la majorité qu’entre 2011 et 2014.

Conseil, économique, social et environnemental

Le Conseil économique, social et environnemental) est une assemblée constitutionnelle française composée de représentants sociaux (patronat, syndicats, associations). En vertu de l'article 69 de la Constitution de la Ve République, le CESE a une fonction consultative, optionnelle ou obligatoire dans le cadre du processus législatif, cette assemblée permet la représentation au niveau national des organisations professionnelles et la communication entre les différents acteurs de l’économie. Son siège est situé au palais d'Iéna à Paris.

Pouvoir judiciaire

Cour de cassation

La Cour de cassation est la juridiction la plus élevée de l'ordre judiciaire français. C'est une juridiction permanente, qui siège au palais de justice de Paris, au 5, quai de l'Horloge. La Cour de cassation comprend six chambres.

Cette Cour prononce la cassation et l'annulation des décisions de justice qui ont été rendues au prix d'une méconnaissance de la loi[4].

Il n'y a qu'une seule Cour de cassation pour toute la France : elle est, en effet, une cour régulatrice ; son office est de faire en sorte que le droit soit appliqué de la même façon sur l'ensemble du territoire français : « Il y a, pour toute la République, une Cour de cassation »[5].

Conseil d'État

Le Conseil d'État est une institution publique française créée en 1799 par Napoléon Bonaparte, dans le cadre de la constitution de l'an VIII (Consulat), sur l'héritage d'anciennes institutions ayant porté ce nom sous la Monarchie. Il siège au Palais-Royal à Paris depuis 1875.

Dans les institutions de la Cinquième République, son premier rôle est celui de conseiller le gouvernement. À cette fin, le Conseil d'État doit être consulté par le gouvernement pour un certain nombre d'actes, notamment les projets de lois. Son second rôle est celui de plus haute des juridictions de l'ordre administratif.

La présidence du Conseil d'État est assurée par son vice-président[6]. Son assemblée générale peut être présidée par le Premier ministre ou bien le ministre de la Justice, ce qui n'a lieu que de manière exceptionnelle[7].

Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel est une institution française créée par la Constitution de la Cinquième République du . Il veille à la régularité des élections nationales et référendums. Il se prononce sur la conformité à la Constitution des lois et de certains règlements dont il est saisi. Il intervient également dans certaines circonstances de la vie parlementaire et publique.

Contrairement à d'autres tribunaux compétents en matière constitutionnelle tels que la Cour suprême des États-Unis, le Conseil constitutionnel français ne se situe au sommet d'aucune hiérarchie de tribunaux, ni judiciaires ni administratifs. Ces deux hiérarchies sont dominées respectivement par la Cour de cassation (droit privé) et le Conseil d'État (droit administratif). Ses décisions s'imposent toutefois « aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles[8] ». Le Conseil constitutionnel français a donc une grande autorité sur l'ensemble des institutions françaises, mais cette autorité est limitée au champ du contrôle de constitutionnalité.


Partis politiques

Élections

Politiques publiques

Politique étrangère

Politique culturelle

La France a une longue tradition de politiques culturelles. Dès le XVIe siècle, François Ier impose le français comme langue officielle.

Dans la période contemporaine, la politique culturelle est marquée par la création en 1959 du ministre de la Culture.

Politique économique

Politiques industrielles

En France, la politique industrielle commence au XVIIe siècle avec la création des manufactures royales comme la manufacture des Gobelins ou la manufacture royale de glaces de miroirs.

Politiques sociales

Politique de la ville

Initiée dans les années 1980, la politique de la ville est une spécificité française qui conjugue des aspects sociaux, économiques, culturels et urbains visant à revaloriser les quartiers sensibles et réduire les inégalités territoriales.

Politiques environnementales

Climat

La politique climatique de la France vise conjointement deux objectifs : l'atténuation du changement climatique et l'adaptation au changement climatique afin d'atteindre les objectifs fixés dans l'Accord de Paris (2015), à savoir le maintien de l'augmentation de la température moyenne de la planète bien en dessous de °C par rapport aux niveaux préindustriels, et de préférence de limiter l'augmentation à 1,5 °C.

Bibliographie

  • Gérard Mauger, Repères (2) pour résister à l'idéologie dominante, Éditions du croquant, 2018

Notes et références

  1. Droit constitutionnel de la Ve République 2014-2015, Gilles Toulemonde, Université de Lille 2.
  2. Claude Truchot, Europe : l'enjeu linguistique, page 79
  3. (fr) « Mode d'élection des sénateurs », Sénat français (consulté le )
  4. Gérard Cornu (dir.) et Association Henri Capitant, Vocabulaire juridique, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadridge », , 7e éd., 970 p. [détail des éditions] (ISBN 978-2-13-055097-6, OCLC 469313788), « Cour de cassation », p. 246.
  5. Article L411-1 du Code de l'organisation judiciaire.
  6. Article L. 121-1 du code de justice administrative (site Légifrance). Avant la publication de ce code en l'an 2000, l'article 1er de l'ordonnance no 45-1708 du 31 juillet 1945 portant sur le Conseil d'État rattachait cette institution au chef du gouvernement.
  7. Le Vice-président du Conseil d'État (site du Conseil d'État).
  8. Constitution de 1958, Article 62 alinéa 2.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens exernes