Traité de l'Oregon

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Le différend américano-britannique sur la région de l'Oregon.
Le tracé de la piste de l'Oregon est inscrite en rouge, celui de la frontière en bleu

Le traité de l'Oregon a été signé le 15 juin 1846 à Washington, D.C. par le Royaume-Uni et les États-Unis d'Amérique. Il définit le tracé de la frontière entre les États-Unis et le Canada à l'ouest des montagnes Rocheuses, dans ce qu'on appelait alors l'Oregon Country.

Auparavant, le Royaume-Uni revendiquait la souveraineté sur la totalité de la région jusqu'à sa frontière sud avec la Nouvelle-Espagne, et notamment la province de Alta California (territoire devenu le mexicain lors l'indépendance du pays en 1821), fixée au 42e parallèle nord par le Traité d'Adams-Onís signé en 1819 entre l'Espagne et les États-Unis.

Les Américains avaient les mêmes ambitions territoriales que les Britanniques, et revendiquaient leur souveraineté jusqu'au 54°40’ Nord, à la limite de l'Alaska, alors possession de l'Empire russe.

Le compromis fut trouvé en scindant la région en deux, prolongeant ainsi le tracé du 49e parallèle nord précédemment utilisé lors la Convention de 1818 entre les deux pays pour établir une partie de la frontière à l'est des Montagnes rocheuses.

Néanmoins la totalité de l'Île de Vancouver fut laissée au Royaume-Uni.

Ce traité permettra aux Américains et aux Britanniques d'organiser administrativement les territoires qui leurs ont été concédés : du côté des États-Unis, le Territoire de l'Oregon fut créé en 1848 ; alors que du côté du Canada, la Colombie-Britannique fut érigée en colonie en 1849.