Alain Durel (musicien)
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Radio France Théâtre des Champs-Élysées (d) Cité de la musique - Philharmonie de Paris Opéra National de Lyon |
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Alain Durel, est un directeur musical français né en 1941 [Où ?]. Il occupe notamment les postes de direction au Théâtre des Champs-Élysées, à Radio France, à l'Opéra de Lyon et préside le conseil d'administration de la Cité de la musique à La Villette .
Carrière[modifier | modifier le code]
Après une formation musicale auprès d'Igor Markevitch[1], Alain Durel dirige le Festival de musique contemporaine de La Rochelle à partir de 1980[2] ; il est directeur de la musique à Radio France et préside le conseil d'administration de la Cité de la musique à La Villette (1992-1996)[3]. Il est également directeur artistique du label Montaigne[4].
En 1990, il devient directeur du théâtre des Champs-Élysées. Il contribue[5],[6] à la création de l'Orchestre des Champs-Élysées, confié à Philippe Herreweghe pour des interprétations historiquement informées. Dans sa programmation[7], Durel mêle opéras mis en scène, en version de concert, aux concerts symphoniques, en particulier avec l'Orchestre philharmonique de Vienne, et de musique de chambre.
En 1998, Durel devient directeur de l'Opéra national de Lyon, dont il ouvre sa première saison avec Ariane et Barbe-Bleue de Paul Dukas. Il nomme Louis Langrée à la direction musicale et tâche de redresser la maison, dans un état délicat du fait de procès pénaux, d'insécurité sur le plateau[8] et d'un budget critiqué par la Chambre régionale des comptes, ce qui a conduit à la mise en examen des prédécesseurs de Durel[9]. Avec de beaux succès[10], son mandat est toutefois entaché par une mésentente chronique avec Louis Langrée, ce qui pousse le jeune chef français à quitter Lyon pour l'Opéra de Liège[11]. Il est remplacé par Ivan Fischer avec lequel l'entente est excellente et se concrétise par de belles productions: Rusalka, Ariane à Naxos, Boris Godounov, etc.[réf. nécessaire]
C'est finalement Durel qui démissionne, en décembre 2001, « pour raisons personnelles[12],[13] », et se retire de la vie musicale.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Alain Durel : « Je veux centrer nos activités sur le lyrique, le vocal et le chorégraphique » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Éditions Larousse, « Rencontres internationales d'art contemporain de La Rochelle - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
- « La présentation de la politique musicale de M. Jack Lang pour 1992 M. Alain Durel est nommé président de la Cité de la musique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Diriger l'Opéra de Lyon, dernier défi d'Alain Durel », sur Le Soir (consulté le )
- Théâtre des Champs-Élysées : l'orchestre
- « RENCONTRES D'ÉTÉ Philippe Herreweghe, chef de chœur », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Le Théâtre des Champs-Élysées intensifie sa production d'opéras », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Marie-Christine Vernay, « L'Opéra de Lyon estimé «dangereux» L'édifice est fermé jusqu'à nouvel ordre. », sur Libération (consulté le )
- « Les dirigeants de l'Opéra de Lyon mis en examen », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Les audaces lyriques lyonnaises », sur Les Echos, (consulté le )
- « « Mon contrat à l'Opéra de Lyon était régulièrement bafoué » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Alain Durel annonce son départ à la direction de l'Opéra de Lyon, photo de Marcos Quinones, Lyon Figaro, 14 décembre 2001 (consultée le 5 septembre 2022)
- « La succession est ouverte à la tête de l'Opéra de Lyon », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
