Alexeï Alexandrovitch Bobrinski

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le comte Alexeï Alexandrovitch Bobrinski, en russe : Алексей Александрович Бобринский, né en 1852 à Saint-Pétersbourg, et mort en 1927 à Grasse est un homme politique russe, et également homme d'affaires, qui fut archéologue, historien, ethnographe et critique d'art, président de la noblesse de Saint-Pétersbourg du au et du au , sénateur (1896), et membre du Conseil d'État ().

Il était descendant de Catherine II et de Grigori Orlov par son aïeul le comte Alexeï Grigorievitch Bobrinski (1762-1813) et fils du comte Alexandre Bobrinski.

Biographie[modifier | modifier le code]

Alexeï Alexandrovitch Bobrinski était avant la révolution de 1917 un grand propriétaire terrien. Il fit ses études à la faculté de droit de l'Université de Saint-Pétersbourg, mais il dut arrêter ses études pour raison de santé.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En 1873, il entre au Département du Conseil des ministres.

Il est président de l'Assemblée de la noblesse de Saint-Pétersbourg du au et du au , représentant de la noblesse de cette même ville au Sénat et à la troisième Douma de Kiev. Nicolas II le nomme à la tête de la Commission chargée des festivités données à l'occasion du tricentenaire des Romanov (1912). Au cours de la Première Guerre mondiale il est nommé président de la banque anglo-russe. Il est le chef du parti de droite à la Douma (1915). En 1916, il occupe le poste de directeur adjoint au ministère de l'Intérieur (mars à juillet 1916) et devient ministre de l'Agriculture (juillet à ). De 1918 à 1919, il siège au Conseil pour l'unification de la Russie.

Le scientifique[modifier | modifier le code]

Historien et archéologue, Alexeï Bobrinski occupe les postes de président de la Commission impériale d'archéologie (1889), président de la Société économique libre[1] (1894). Il dirige les fouilles sur les tumulus scythes près de Kertch et de Kiev. Il est également chargé de l'extraction et de l'exposition du trésor de Perechtchepine. Dans sa monographie, le comte fait un descriptif concernant les ruines de la ville de Chersonèse (située au sud-ouest de la Crimée).

Découverte archéologique[modifier | modifier le code]

Le comte Bobrinski découvre dans un tumulus scythe, au kourgane de Solokha, un peigne d'or qui est exposé de nos jours au Trésor d'État du musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg.

Exil[modifier | modifier le code]

La Révolution russe oblige le comte à fuir la Russie en 1919. Il émigre en France où il milita activement pour la cause monarchiste.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Société fondée en 1865 dans le but de soutenir l'agriculture et les logements en Russie

Publications[modifier | modifier le code]

  • (fr) A. A. Bobrinski, Notes d’archéologie russe, in Revue d'archéologie, 1904

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ru) B. Roudakov, Activités graphiques et archéologiques d'A. A. Bobrinski pendant les vingt-cinq années de sa présidence à la Commission archéologique / / Orient. Vestn. 1911. T. 123, mars. pp. 1064-1068
  • (ru) Anniversaire du comte A. A. Bobrinski / / Ibid. pp. 1160-1162, M. Smith
  • (ru) MV Petrova, Types de graphiques de Bobrinski / / VI. De la dernière forme de graphiques de Bobrinski / / VI. 1993. Numéro 5. Numéro 5. pp. 171-176.

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]