Asakaze (destroyer, 1923)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Asakaze (朝風)
illustration de Asakaze (destroyer, 1923)
L'Asakaze dans les années 1920.

Type Destroyer
Classe Kamikaze
Histoire
A servi dans  Marine impériale japonaise
Commanditaire Drapeau du Japon Japon
Constructeur Mitsubishi Heavy Industries
Chantier naval Nagasaki, Japon
Quille posée
Lancement
Mise en service
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 154 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 102,6 m
Maître-bau 9,1 m
Tirant d'eau 2,9 m
Déplacement 1 400 t (standard)
Port en lourd 1 750 t (pleine charge)
Propulsion 2 turbines à gaz Parsons Kampon
4 chaudières Ro-Gō Kampon
2 hélices
Puissance 38 500 ch
Vitesse 37 nœuds (69 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement Origine :
Rayon d'action 3 600 milles marins à 14 nœuds (420 tonnes de fioul)
Pavillon Empire du Japon
Localisation
Coordonnées 16° 06′ 00″ nord, 119° 44′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Philippines
(Voir situation sur carte : Philippines)
Asakaze (朝風)
Asakaze (朝風)

L'Asakaze (朝風?) est un destroyer de la classe Kamikaze construit pour la Marine impériale japonaise pendant les années 1920.

Historique[modifier | modifier le code]

Au moment de l'attaque de Pearl Harbor le , l'Asakaze fait partie de la 5e division du 5e escadron de destroyers (3e flotte), déployé depuis le district de garde de Mako, dans les Pescadores, dans le cadre de l'opération M (invasion des Philippines), au cours duquel il assiste les débarquements des forces japonaises dans la zone du golfe de Lingayen.

Au début de 1942, l'Asakaze est affecté à l'escorte des convois de troupes à Singora, en Malaisie, ainsi qu'en Indochine française. Affectée à l'opération J (invasion de Java dans les Indes orientales néerlandaises), le destroyer participe à la bataille du détroit de la Sonde le 1er mars. Au cours de cette bataille, il lança des torpilles sur le croiseur léger HMAS Perth et le croiseur lourd USS Houston.

Le , l'Asakaze et sa division sont réaffectés à la Flotte de la région sud-ouest (Southwest Area Fleet), escortant des convois de troupes de Singapour à Penang et Rangoon, et couvrant des débarquements de troupes japonais dans les îles Nicobar dans le cadre de l'opération D le . De la fin de à , l'Asakaze patrouille dans une zone entre Ambon et le Timor dans les Indes néerlandaises. À la fin de février, il est basé à Saigon et affecté à des tâches d'escorte de convois entre Takao et Moji-ku. Réaménagé à l'arsenal naval de Sasebo à la fin de mai, le navire reprend ses fonctions d'escorte de convois vers Saipan et Manille jusqu'en .

Le , l'Asakaze appareille de Takao pour Manille en tant qu'escorte d'un convoi lorsqu'il est torpillé par le sous-marin USS Haddo. Il est remorqué par l'un des navires du convoi — le pétrolier Nijō Maru — mais finit par sombrer à 32 km (19,883878144 mi) au sud-ouest du cap de Bolinao, à Luçon (Philippines), à la position géographique 16° 06′ N, 119° 44′ E.

L'Asakaze est rayé des listes de la marine le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Robert Gardiner (dir.), Conway's All the World's Fighting Ships : 1906–1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 439 p. (ISBN 978-0-85177-245-5)
  • (en) Stephen Howarth, The Fighting Ships of the Rising Sun : The Drama of the Imperial Japanese Navy, 1895–1945, Atheneum, , 398 p. (ISBN 978-0-689-11402-1)
  • (en) Hansgeorg Jentschura, Dieter Jung et Peter Mickel (trad. de l'allemand par Antony Preston & J.D. Brown), Warships of the Imperial Japanese Navy, 1869–1945 [« Japanischen Kriegsschiffe, 1869-1945 »], Annapolis, Maryland, United States Naval Institute, (ISBN 978-0-87021-893-4, OCLC 34017123)
  • Anthony J. Watts et Brian G. Gordon, The Imperial Japanese Navy, Garden City, New York, Doubleday, (OCLC 202878)
  • (en) M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , 320 p. (ISBN 978-0-87021-326-7)

Liens externes[modifier | modifier le code]