Auribat

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L'Auribat est un pays historique de la Gascogne située en dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Défini comme région naturelle ou encore pays traditionnel[1], l'Auribat est une petite région constitutive du Nord de la Chalosse située au Sud de la confluence de l'Adour et de la Midouze (affluent rive droite), dans le canton de Montfort-en-Chalosse.


L'Auribat occupe notamment la plus grande partie de la presqu'île formée par le confluent de l'Adour et du Louts[2], (affluent rive gauche) qui traverse la Chalosse. Historiquement, l'archiprêtré d'Auribat couvrait aussi toute la presqu'île entre l'Adour et le Louts[2].

Il est composé de douze communes : Goos, Préchacq-les-Bains, Louer, Gousse, Cassen, Saint-Jean-de-Lier, Vicq-d'Auribat, Onard, Saint-Geours-d'Auribat, Poyanne, Laurède et Lourquen[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Auribat a été acquis par la maison d'Albret vers 1308-1312.

Au XVe siècle, ses habitants profitèrent de la puissance des Albrets et de la décadence de Bayonne pour tenter d'accaparer le trafic du fleuve[4].

Toponymie[modifier | modifier le code]

D’après M. Gourdon, Auribat est issu du gascon vath (prononcer bate) : le vallon, et du latin aurum : l'or et signifie donc la vallée dorée. On y aurait trouvé de l'or sous forme de minerai superficiel et de paillettes[5].

Selon Hervé Coudroy, le nom Auribat proviendrai du latin Aurea Valle (vallée d’or)[3].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Dictionnaire des pays et provinces de France, Bordeaux, Éditions Sud-Ouest, , 349 p. (ISBN 978-2-87901-367-1).
  2. a et b Anne Zink, Pays ou Circonscriptions : Les collectivités territoriales de la France du Sud-Ouest sous l'Ancien Régime, Publications de la Sorbonne, (ISBN 2-85944-389-4, lire en ligne), p. 104-105
  3. a et b « L'Auribat... », sur www.auribat.com (consulté le )
  4. Laurent Védrine et Philippe Saint-Arroman, « La batellerie de l’Adour. Enquête sur les bateaux à architecture monoxyle et monoxyle assemblée », Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie, vol. 23, no 1,‎ , p. 287–320 (p. 312) (ISSN 0758-9670, DOI 10.3406/aquit.2007.901, lire en ligne Accès libre, consulté le )
  5. M. Gouron, « Un collier d'or découvert à Uchacq (Landes) », Revue des Études Anciennes, vol. 31, no 1,‎ , p. 51–52 (ISSN 0035-2004, DOI 10.3406/rea.1929.2519, lire en ligne, consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]