CJRS (1510 kHz)

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CJRS

Présentation
Pays Drapeau du Canada Canada
Siège social Sherbrooke (Québec, Canada)
Propriétaire

Radiodiffusion Mutuelle ltée. (Raymond Crépault) (1967-1982)
Radiodiffusion Mutuelle Canada ltée. (1982-1985)
CJRS Radio-Media inc. (Claude Boulard) (1985-1987)

Radiomutuel (1985) Limitée (1987-1994)[1]
Langue Français
Statut commerciale privée
Historique
Création
Disparition
Diffusion hertzienne
AM 1510 kHz
Diffusion câble et Internet

CJRS, aussi appelée Radio Sherbrooke, est une station de radio de langue française située à Sherbrooke (Québec) et qui a été en ondes de 1967 à 1994.

La diffusion se fait sur 1510 kHz sur la bande AM, avec une puissance durant la journée de 10 000 watts, puis de 50 000 watts à partir de 1978[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1965, Raymond Crépault, propriétaire de CJMS à Montréal, fait la demande de création d'une nouvelle station AM à Sherbrooke[1]. La nouvelle station est mise en ondes le [2] et fait partie du réseau Radiomutuel. Les premiers studios sont situés au 2675 rue King Ouest, dans l'édifice abritant le salon de quilles Lorraine, et le premier gérant est Serge Raymond[2]. La période 1967-1972 est considérée comme l'âge d'or de CJRS, celle-ci obtenant d'excellentes cotes d'écoute et étant, selon des employés de l'époque, proche de son auditoire[3].

En 1982, la station fait face à des difficultés financières et doit mettre à pied une partie de son personnel[4]. En 1985, CJRS est acquise par CJRS Radio-Média inc., dont l'actionnaire principal est Claude Boulard, déjà propriétaire de la station CIMO-FM[5]. Le nouveau propriétaire se départ de ses stations deux ans plus tard et Radiomutuel redevient propriétaire de CJRS, alors que la station emménage dans de nouveaux locaux au 3395 de la rue King Ouest[6]. La station est ainsi identifiée comme « CJRS-Rétro 1510 » et le directeur général est André Côté. Cependant les choses ne vont pas très bien puisqu'en juin 1991, Radiomutuel cesse toute programmation locale à CJRS et en fait une simple antenne de retransmission de CJMS Montréal[7]. La chute de l'auditoire et les difficultés financières sont les raisons invoquées, CJRS étant largement devancé par sa rivale CHLT au niveau des cotes d'écoute[8].

Le , au cours d'une journée qui a été appelée le vendredi noir de la radio, l'annonce est faite que Télémédia et Radiomutuel fusionnent leurs activités radiophoniques sur la bande AM en créant un nouveau réseau appelé Radiomédia dont ils sont propriétaires à parts égales. Dans chacun des six marchés auxquels les deux réseaux sont présents, la station qui a le meilleur signal reste à l'antenne, et l'autre est fermée. À Sherbrooke c'est la station CHLT qui est conservée. Le permis de la station est révoqué par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « CJRS-AM », sur Histoire de la radiodiffusion canadienne (consulté le )
  2. a et b « Place a la joie de vivre - CJRS: l'heure du départ sonnera lundi », sur La Tribune, (consulté le )
  3. Gilles Fisette, « Comme la mort d'un bébé - René Ouellet », sur La Tribune, (consulté le )
  4. Gilles Fisette, « CJRS met fin au programme de travail partagé - " Pourquoi ne ferment-ils pas ? " — Un employé », sur La Tribune, (consulté le )
  5. « Entente soumise à l’approbation du CRTC - CJRS passe aux mains de Claude Boulard », sur La Tribune, (consulté le )
  6. Pierrette Roy, « CJRS a changé de locaux et embauché 9 employés - Une nouvelle vitalité gonfle les voiles de la station », sur La Tribune, (consulté le )
  7. Gilles Fisette, « CJRS met fin à une aventure d'un quart de siècle - La station radiophonique du réseau Radiomutuel à Sherbrooke n'existe plus depuis hier matin », sur La Tribune, (consulté le )
  8. Gilles Fisette, « CJRS met la clé dans la porte », sur La Tribune, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • « CJRS-AM », sur Histoire de la radiodiffusion canadienne (consulté le )