Cerastium dubium

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Cerastium dubium
Description de cette image, également commentée ci-après
Fleur de Céraiste douteux.
Classification Catalogue of Life
Règne Plantae
Embranchement Tracheophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Caryophyllales
Famille Caryophyllaceae
Tribu Alsineae
Genre Cerastium

Espèce

Cerastium dubium
(Bastard) Guépin, 1838[1]

Synonymes

  • Alsine viscida E. H. L. Krause
  • Arenaria anomala (Waldst. & Kit. ex Willd.) Shinners
  • Cerastium anomalum Waldst. & Kit. (synonyme ambigu)
  • Cerastium dubium (Bast.) O. Schwarz
  • Cerastium mauritanicum Pomel
  • Dichodon anomalum (Rchb.) Rchb.
  • Dichodon dubium (Bast.) Ikonn.
  • Dichodon viscidum (M. Bieb.) Holub
  • Holosteum dichotomum C. Koch
  • Provancheria dubia (Bast.) B. Boiv.
  • Stellaria anomala Rchb.
  • Stellaria cerastoides Merlet ex Steud. (synonyme ambigu)
  • Stellaria dubia Bast.
  • Stellaria sabulosa Fisch. ex DC.
  • Stellaria viscida Bieb.[2]

Cerastium dubium, de noms communs Céraiste douteux, Céraiste aberrant ou Stellaire visqueuse, est une espèce de plantes à fleurs annuelle de la famille des Caryophyllaceae et du genre Cerastium, originaire d'Europe.

Description[modifier | modifier le code]

Appareil végétatif[modifier | modifier le code]

  • Tige (détail).
    Tige (détail).
  • Tige et feuilles (détail).
    Tige et feuilles (détail).
  • Feuilles (détail).
    Feuilles (détail).

C'est une plante annuelle. La tige est genouillée, assez grêle, de 10 à 35 cm de hauteur, pubescente-glanduleuse au sommet. Les feuilles sont ciliées à la base, souvent velues-glanduleuses, les caulinaires étroites, sublinéaires, les basales plus longues, spatulées[3].

Appareil reproducteur[modifier | modifier le code]

  • Détails de la fleurs, avec les trois styles caractéristiques.
    Détails de la fleurs, avec les trois styles caractéristiques.
  • Fleurs.
    Fleurs.
  • Graines.
    Graines.

L'inflorescence est en cyme pauciflore lâche ; les bractées sont herbacées, non membraneuses ; les pédoncules floraux sont dressés, inégaux, au moins aussi longs que le calice. Les fleurs sont blanches, grandes ; les sépales sont lancéolés-aigus, à trois nervures, pubescents extérieurement, scarieux au bord et au sommet ; les pétales sont blancs, fortement échancrés, plus longs que les sépales ; il y a trois styles. Le fruit est une capsule s'ouvrant par six dents. La floraison se déroule d'avril à juin[3].

Confusions possibles[modifier | modifier le code]

La détermination des Cerastium est souvent difficile, et implique des échantillons complets (fleurs et fruits, graines...). C. dubium est cependant assez facile à reconnaître à ses feuilles velues-glanduleuses, à ses trois styles, et à son caractère de plante annuelle[3].

Habitat et écologie[modifier | modifier le code]

Cerastium dubium dans son habitat.

L'espèce est thérophyte ; elle peut être localement abondante. Elle pousse dans les pâturages temporairement inondés, les bords des chemins dans les prairies humides[3].

Répartition[modifier | modifier le code]

Cette espèce a pour aire de répartition l'Europe méridionale et centrale, de l'Espagne à la Crimée, au nord jusqu'en France, en Pologne, en Russie ; elle est aussi présente en Asie occidentale et au Maghreb. En France, elle pousse çà et là, disséminée dans les régions atlantiques, des Landes à l'Anjou et à la Touraine, et, plus rarement, en Lorraine[3].

Menaces et conservation[modifier | modifier le code]

Le Céraiste douteux est globalement rare, et vulnérable, sur tout le territoire français. L'espèce est menacée par la dégradation ou la destruction de ses milieux, souvent fragiles[3]. Elle est « en danger critique d'extinction » (CR) dans le Centre-Val-de-Loire et « en danger » (EN) dans le Poitou-Charentes[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 8 novembre 2020
  2. ↑ Catalogue of Life Checklist, consulté le 8 novembre 2020
  3. ↑ a b c d e et f A. LOMBARD et R. BAJON, « Cerastium dubium (Bastard) Guépin, 1838 », sur Conservatoire botanique national du Bassin parisien, Muséum national d'Histoire naturelle [Ed]. 2006, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • BONNIER G., réédition 1990. La grande flore en couleurs de Gaston Bonnier. France, Suisse, Belgique et pays voisins. 4 tomes. Editions Belin, Paris. 1401 p.
  • CORILLION R., 1982. Flore et végétation de la Vallée de la Loire (cours occidental : de l'Orléanais à l'estuaire). Tome 1 : Textes. Imprimerie JOUVE, Paris. 736 p.
  • LAMBINON J., DELVOSALLE L., DUVIGNEAUD J., 1973, cinquième édition 2004. Nouvelle flore de la Belgique, du Grand-Duché du Luxembourg, du nord de la France et des régions voisines. Editions du Patrimoine du Jardin botanique national de Belgique, Meise. CXXX + 1167 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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