Claude Joseph d'Ivory

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Claude Joseph d'Ivory
Fonctions
Député à la Chambre des députés

(1 an et 14 jours)
Législature Chambre des députés
Groupe politique Droite
Biographie
Nom de naissance Claude Joseph d'Ivory
Date de naissance
Lieu de naissance Mézières, France
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès Donchery, France
Nationalité Français

Claude Joseph d’Ivory, né le , à Mézières, mort le à Donchery, est un militaire, maréchal de camp, devenu à la Restauration, un homme politique, député des Ardennes.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il sert, sous l'ancien régime, comme officier du génie, dans les armées du roi et se marie assez tard, le [1] avec Marie Louise Ursule Rault de Ramsault, fille du commandant en chef de l’école royale du génie de Mézières[2]. Il est alors capitaine[1]. Il devient inspecteur général des gardes nationales au département des Ardennes. Il acquiert en 1790 le domaine du Faucon, à Donchery, mais doit émigrer quelques mois plus tard. Son épouse, Marie Louise Ursule Rault de Ramsault, est arrêtée le , pour avoir passé quelques jours chez son beau-frère, commandant le château de Bouillon. Elle est emprisonnée pendant la Terreur dans la prison Saint-Pierre à Mézières le puis à la chartreuse du Mont-Dieu[3]. Le domaine du Faucon est mis en adjudication en , comme bien national, et acheté par l’aubergiste de la commune de Donchery qui le cède à son tour à un prête-nom de Marie Louise Ursule Rault de Ramsault[4]

Il revient en France en 1814, à la première Restauration, avec le grade de maréchal de camp. La Restauration le conduit à se lancer dans la politique. Le , il est élu député des Ardennes, avec 91 voix sur 132 votants, et 239 inscrits. Il siège dans la majorité de la Chambre introuvable. Il est nommé, le , prévôt à Charleville. Il devient conseiller général des Ardennes le de la même année[5], et reçoit le titre de comte par lettres patentes du . Il est décédé en son château de Faucon, à l’âge de 75 ans, sans enfants de son mariage[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « acte de mariage vue 3/26 », sur le site des archives départementales des Ardennes
  2. « Dictionnaire historique et biographique des généraux français. Vol.8, p.480 »
  3. Henry 1907.
  4. Seydoux 1997, p. 198.
  5. a et b Robert et Cougny 1889.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philippe Seydoux, Gentilhommières et Maisons fortes en Champagne : Marne et Ardennes, t. 1, Paris, Éditions de La Morande, , 320 p. (ISBN 2-902091-30-3), p. 172-173.
  • Ernest Henry, « Les prisonniers du Mont-Dieu », Revue d'Ardenne et d'Argonne,‎ .
  • Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la restauration 1814-1830, vol. 4, Éditions Honoré Champion, (lire en ligne).
  • Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français (1789-1889), t. 3, (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]