Comité suprême de la lutte crétoise

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Comité suprême de la lutte crétoise
Ανωτάτη Επιτροπή Αγώνος Κρήτης
Idéologie Nationalisme grec
Vénizélisme
Positionnement politique Résistance crétoise
Fondation
Date de formation
Pays d'origine Drapeau de la Grèce Grèce
Date de dissolution
Fusionné dans Organisation nationale de Crète (EOK)
Actions
Période d'activité 1941-1943
Organisation
Chefs principaux Andreas Papadakis[1]
Seconde Guerre mondiale

Le comité suprême de la lutte crétoise, en grec moderne : Ανωτάτη Επιτροπή Αγώνος Κρήτης / Anotáti Epitropí Agónos Krítis (AEAK), est une organisation de résistance crétoise, en Grèce, fondée en . Elle est la première organisation de résistance armée fondée en Grèce après son occupation, par les puissances de l'Axe et est un précurseur de l'Organisation nationale de Crète (EOK)[1].

Fondation[modifier | modifier le code]

Le comité suprême de la lutte crétoise est créée à La Canée, le [2], deux semaines après la fin de la bataille de Crète et l'occupation de l'île par les Allemands. Ses membres fondateurs sont Ioannis Paizis, un médecin de La Canée, Andreas Papadakis[1], un colonel vétéran de la guerre gréco-turque de 1919-1922, les avocats Titos Georgiadis, Ioannis Ioannidis et Andreas Polentas, en tant que secrétaire général. Le président de la Cour d'appel de Crète, Aristomenis Karakoulakis, rejoint le comité directeur de l'organisation[2].

L'AEAK est vénizéliste par son idéologie. Certains de ses membres fondateurs (par exemple Papadakis et Paizis) ont participé à la tentative de coup d'État manquée contre le régime de Métaxas, en 1938.

Activité[modifier | modifier le code]

L'organisation a son siège chez Papadakis à Vourvoures, un endroit isolé entre les villages d'Así Goniá et Kallikrátis[3]. L'AEAK a coordonné le sauvetage et l'évacuation de nombreux soldats alliés qui étaient restés bloqués, en Crète, après son occupation. Elle a également participé à la collecte de renseignements militaires et à leur partage avec les agents du Special Operations Executive, opérant en Crète.

Les activités d'Andreas Polentas sont dénoncées aux Allemands, qui l'arrêtent et l'exécutent, à la prison d'Agia, le .

L'AEAK est ensuite intégré à l'Organisation nationale de Crète (EOK), qui est créé en .

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Pettibone 2014, p. 128.
  2. a et b (el) « Η ίδρυση της Α.Ε.Α.Κ.: «Πρωτόκολλον τιμής και θυσίας δια την απελευθέρωσιν της Κρήτης μας» » [« La création de A.E.A.K.: "Protocole d'honneur et de sacrifice pour la libération de notre Crète" »], patris.gr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Beevor 1994.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) A. Beevor, Crete : The Battle and the Resistance, Westview Press, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Charles D. Pettibone, The organization and order of battle of militaries in World War II, Trafford Publishing, , 612 p. (ISBN 978-1-4907-3386-9, lire en ligne), p. 128. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Source de la traduction[modifier | modifier le code]