Corinne Royer
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Ne pas confondre avec l’écrivaine Corinne Lesimple-Royer, dite Calouan
| Naissance |
Saint-Étienne |
|---|---|
| Activité principale |
écrivain ou écrivaine |
| Distinctions |
prix Terre de France |
| Langue d’écriture | français |
|---|---|
| Genres |
roman |
Corinne Royer, née le à Saint-Étienne, est une autrice française. Elle a notamment remporté le Prix du livre engagé pour la planète Mouans-Sartoux 2021 pour son roman Pleine terre.
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance et formation[modifier | modifier le code]
Elle naît le à Saint-Etienne[1],[2]. Elle fréquente l'établissement scolaire La Salle Saint-Louis[3].
Elle quitte Saint-Etienne à 16 ans pour devenir jockey[3].
Elle passe le bac en candidate libre, qu'elle obtient avec mention, puis réalise un BTS publicité et communication[3].
Carrière[modifier | modifier le code]
Au milieu des années 1980, à seulement 18 ans, elle crée l'agence de communication TV and Co, à Saint-Just-Malifaux dans la Loire, dont elle sera la co-directrice pendant une trentaine d'année[1],[3].
En 2009 parait son premier roman, M comme Mohican, publié par Héloïse d'Ormesson[1].
La vie contrariée de Louise est publié en 2012. Il remporte le prix Terre de France - La Montagne 2012 qui récompense les livres mettant en avant un terroir français et ses habitants. Il est traduit en espagnol[1].
En 2016, elle publie Et leurs baisers au loin les suivent chez Actes Sud[2]. Le roman évoque la quête identitaire, l’amour, la vieillesse, la transmission et le mensonge. Elle vend également son agence de communication pour se consacrer pleinement à l’écriture[3].
En 2019, en publiant Ce qui nous revient, elle s’intéresse au destin de la femme médecin et chercheuse Marthe Gautier et s'interroge sur la dépossession de sa découverte du chromosome surnuméraire de la trisomie 21 par Jérôme Lejeune[4]. Le roman raconte l'histoire d'une petite fille, Louisa, dont la mère s'est absentée pour une intervention médicale et n'est jamais revenue, et de sa rencontre, quinze ans après, avec Marthe Gautier[5],[6].
En 2021 sort Pleine terre, inspiré de l’histoire de l'agriculteur Jérôme Laronze, abattu par des policiers en 2017[7]. Le livre raconte la cavale de Jacques Bonhomme, agriculteur de Saône-et-Loire, qui prend la fuite après de multiples contrôles de l’administration française qui l'acculent[8],[9]. « A travers le destin d'un homme et de sa petite communauté, la romancière revient sur toute l'histoire, celle des politiques agricoles et des injonctions à produire toujours plus, à opter pour la monoculture, à industrialiser l'élevage des bêtes, jusqu'à trouer leurs panses pour mieux les exploiter. » écrit Laurence Houot de France Télévisions[10]. Le roman remporte le tout premier prix du festival littéraire de la bastide à Villeneuve-sur-Lot et le prix Claude-Fauriel[11],[12]. Il remporte également le Prix du livre engagé pour la planète Mouans-Sartoux 2021[13],[14]. Il est enfin sélectionné pour le prix du roman d'écologie 2022, finalement attribué à Antoine Desjardins[15],[16].
Parallèlement, Corinne Royer est également réalisatrice de documentaires et rédactrice indépendante pour plusieurs magazines[17].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Elle vit dans une ancienne ferme située dans le parc naturel du Pilat, où elle écrit la nuit, entre 21h30 et une heure du matin[1]. Elle séjourne également à Paris et Uzès dans le Gard[17].
Œuvres[modifier | modifier le code]
Roman[modifier | modifier le code]
- M comme Mohican, Paris, Éditions Héloïse d’Ormesson, 2009, 268 p. (ISBN 978-2-35087-120-2)
- La Vie contrariée de Louise, Paris, Éditions Héloïse d’Ormesson, 2012, 231 p. (ISBN 978-2-35087-189-9)
- - Prix Terre de France/La Montagne 2012[18]
- Et leurs baisers au loin les suivent, Arles, France, Actes Sud, 2016, 288 p. (ISBN 978-2-330-05784-8)
- Ce qui nous revient, Arles, France, Actes Sud, 2019, 272 p. (ISBN 978-2-330-11778-8)
- Pleine terre, Arles, France, Actes Sud, 2021, 336 p. (ISBN 978-2-330-15390-8)
Non fiction[modifier | modifier le code]
- Résidence en résonance. Un artiste, une entreprise : Fred Kleinberg, Saint-Étienne, France, Altavia, 2014, 128 p. (ISBN 978-2-7466-7399-1)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Plume de patrons, ces chefs d'entreprises écrivains », sur La Tribune, 2015-03-27cet18:11:00+0100 (consulté le )
- « Saint-étienne - littÉrature. Corinne Royer : « J’écris pour vivre en dehors du réel » », sur www.leprogres.fr (consulté le )
- « Centre-ville - Fête du livre. Corinne Royer : « Vous ne pouvez pas écrire si vous ne lisez pas » », sur www.leprogres.fr (consulté le )
- « La chercheuse oubliée », sur LExpress.fr,
- Yaël Hirsch, « "Ce qui nous revient" : deux femmes face aux chromosomes du passé, par Corinne Royer », sur Toutelaculture, (consulté le )
- « Roman. Ce qui nous revient », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
- « Corinne Royer: «Je veux bouleverser les clichés autour des paysans» », sur Le Figaro, (consulté le )
- Yaël Hirsch, « "Pleine Terre" : Corinne Royer enquête sur la fin d'un des agriculteur », sur Toutelaculture, (consulté le )
- « « Pleine terre », de Corinne Royer : la noblesse des paysans », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « "Pleine terre", de Corinne Royer : un roman coup de poing sur les tragédies du monde paysan », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Villeneuve-sur-Lot : avant l'inauguration du festival littéraire, le prix du roman dévoilé », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « Saint-Étienne. Corinne Royer lauréate du prix Fauriel », sur www.leprogres.fr (consulté le )
- Corinne Royer, Ceux du lac, Seuil, (ISBN 978-2-02-156009-1, lire en ligne)
- Frederic L'Helgoualch, « « Pleine terre », de Corinne Royer : l’agonie paysanne. En marche vers notre chute », sur Mediapart, (consulté le )
- « Prix du roman d’écologie 2022 : les 6 livres sélectionnés », sur Le Nouvel Obs, (consulté le )
- « Ouvrages 2022 - Sélection du Prix du Roman d'Écologie », sur Prix du Roman d'Écologie (consulté le )
- « Corinne Royer », sur www.lacauselitteraire.fr (consulté le )
- « Le prix Terre de France/La Montagne à Corinne Royer », sur Le Progrès, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
