Discussion:Chrystia Freeland

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Assez bizarre qu'il n'y à aucun mention du grand-père nazi, Mykhailo Khomiak/"Michael Chomiak". Peut-on corriger ça? 76.66.87.21 (discuter) 19 janvier 2019 à 03:28 (CET)[répondre]

Ministre fédérale *[modifier le code]

Depuis quand on précise le fait que les ministres du gouvernement du canada sont des ministres fédéraux ?

Dans les titres officiels, l'adjectif fédéral n'Existe pas.

Surtout quand vient le temps de parler du ministre des affaires étrangères. C'est un pléonasme de dire : ministre fédérale des affaires étrangères" alors qu'il n'y qu'un seul ministre des affaires étrangères dans l'ensemble du pays. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 159.33.64.216 (discuter), le 24 septembre 2020 à 17:50 (CEST)[répondre]

Il n'est probablement pas inutile, dans une fédération comme le Canada qui comporte 14 conseils des ministres (fédéral, 10 provinces + 3 territoires), d'apporter cette précision. Cependant je remarque aussi qu'il n'y a aucune uniformité dans la façon d'écrire dans les infobox le nom de la fonction de ministre des Finances. C'est sûrement pareil pour les autres ministères. Un travail d'harmonisation serait certainement le bienvenu. --Cortomaltais parloir ➔ 25 septembre 2020 à 02:49 (CEST)[répondre]

Élections du 20 septembre 2021[modifier le code]

Sous "Résultats électoraux", on mentionne « élections fédérales canadiennes de 2001 ». Or on devrait lire 2021 et non 2001. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 96.23.61.207 (discuter), le 9 octobre 2021 à 19:03 (CEST)[répondre]

En effet, c'est corrigé. Merci d'avoir signalé l'erreur.--Manodestina (discuter) 9 octobre 2021 à 19:04 (CEST)[répondre]

Photo de meilleure qualité et plus formelle[modifier le code]

Bonjour @AndréLegault je voulais discuter avec vous du retrait du fichier [[Chrystia Freeland MSC 2018 (cropped).jpg]] au profit de Chrystia Freeland - 2019 (MUS9897) (cropped).jpg]] . Étant éloignés d’une année, ce qui n’a pas fait changer physiquement [[Chrystia Freeland ne peut on pas préférer la haute qualité de la première ( 1 677 × 2 237 pixels ) au lieu de la seconde ( 517 × 774 pixels ) nous pouvons mieux distinguer les traits de son visage qui sont très pixelisés. Elle est aussi plus formelle que je trouve en accord avec le poste hiérarchique de Vice-premier ministre du Canada Mozz1217 (discuter) 31 août 2023 à 18:11 (CEST)[répondre]

Son ascendance nazie[modifier le code]

Tout d'abord vous omettez d'écrire que le journal utilisé par son grand père était un journal spolié à un juif et que ce même grand père s'est beaucoup accaparé les bien spoliés aux juifs de Pologne : Chomiak a été très bien récompensé pour sa propagande nazie et a personnellement bénéficié de la dépossession des Juifs de Pologne. Il a reçu un appartement de luxe dans le palais Pugetów au 15 Starowiślna, comme le montre le courrier qu’il a envoyé le 19 septembre 1940 à l’agence d’État allemande prédatrice officiellement chargée de dépouiller les Juifs de leurs biens. Comme cette lettre le laisse entendre, Chomiak a été en tête de file pour le butin de l’Holocauste à Cracovie.

Ce qui est reproché à Freeland ce n'est pas qu'elle ait un grand père nazi, mais de mentir sur ces origines.

Freeland dans un article de 2015 intitulé Le grand mensonge de Poutine, s’est décrite comme un membre fier de la communauté ukrainienne canadienne. Elle a écrit :

Mes grands-parents maternels ont fui l’Ukraine occidentale après qu’Hitler et Staline ont signé leur pacte de non-agression en 1939. Ils n’ont jamais osé y retourner, mais ils sont restés en contact étroit avec leurs frères et sœurs et leurs familles, qui sont restés sur place. Pour le reste de leur vie, mes grands-parents se sont considérés comme des exilés politiques ayant la responsabilité de maintenir en vie l’idée d’une Ukraine indépendante, qui avait existé pour la dernière fois, brièvement, pendant et après le chaos de la révolution russe de 1917. Ce rêve a persisté jusqu’à la génération suivante, et dans certains cas jusqu’à la génération d’après.

Cette histoire – qu’elle a souvent répétée, souvent accompagnée d’hommages touchants à son grand-père et au rôle qu’il a joué dans son éducation à la culture et au nationalisme ukrainiens – est un faux récit politiquement motivé. En bref, un mensonge. 2A01:CB11:85:5900:93FF:6D49:1F64:EE99 (discuter) 2 février 2024 à 07:58 (CET)[répondre]

Peut-on séparer un individu d'un phénomène plus général ?[modifier le code]

L'histoire de Freeland est associée à l'UCC, le congrès ukrainien canadien, association qui a reçu l'ensemble des membres de l'OUN, de l'UPA et une bonne partie de la Waffen SS Galicie.

Dans les années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale, le gouvernement canadien, en étroite collaboration avec ses alliés américain et britannique, a ouvert les portes aux collaborateurs nazis et aux nationalistes d’extrême droite d’Ukraine et d’autres pays d’Europe de l’Est considérant qu’il n’y avait pas de meilleurs alliés dans la guerre froide contre l’Union soviétique que ces fascistes et ultranationalistes.

Les nationalistes ukrainiens d’extrême droite en sont venus à jouer un rôle essentiel dans la politique canadienne au pays et à l’étranger. Par l’entremise du Comité ukrainien canadien, devenu plus tard le Congrès ukrainien canadien (UCC), Ottawa a soutenu le développement d’un réseau d’organisations niant toute participation ukrainienne à l’Holocauste et créant et promouvant une mythologie nationaliste célébrant la lutte « héroïque » des fascistes ukrainiens contre l’Union soviétique (se référer à l'historien Himka, gendre de Chomiak qui a écrit lui-même : je connais la légende j'ai aidé à la promouvoir) pour obtenir un État ukrainien « indépendant » – d’abord en collaboration avec le Troisième Reich, puis avec le MI6 de Grande-Bretagne et la CIA.

Ceci est un résumé de nombreux ouvrages historiques.

À partir de 1947, l’État canadien accepte plus de 165.000 réfugiés comme immigrants dans le pays. Pour obtenir des renseignements sur ces nouveaux immigrants, le Canada s’en remet largement aux services de renseignements britanniques et américains, qui ont établi des relations collaboratives avec l’OUN et d’autres nationalistes ukrainiens d’extrême droite dès 1946. La CIA nouvellement créée avait conclu qu’ils pourraient être des alliés précieux dans leurs efforts pour espionner et déstabiliser l’URSS. En fait, la relation naissante de la CIA avec les fascistes ukrainiens allait rapidement devenir le modèle de tout son dispositif de subversion et de « changement de régime » de la guerre froide, selon l’histoire confidentielle de la CIA elle-même. À l’instar de leurs homologues américains et britanniques, les autorités canadiennes étaient parfaitement au courant du contexte politique et des activités des nationalistes ukrainiens d’extrême droite, mais elles ont choisi de s’aligner sur eux lorsque la guerre froide s’est intensifiée.

L’UCC a fait pression sur le Sénat canadien en mai 1946, puis en juin 1947 pour faire venir au Canada des anciens combattants de l’OUN et de la division Galicie. Le gouvernement libéral contrôlé par la grande entreprise de Louis St-Laurent n’était que trop disposé à fermer les yeux lorsqu’il s’agissait d’accepter des collaborateurs fascistes, et pas seulement ukrainiens. Des fascistes et des collaborateurs nazis slovaques, roumains, hongrois, croates et des États baltes ont été admis au Canada au cours de cette période.

En 1948, le gouvernement canadien commença à accepter en masse des immigrants ukrainiens provenant des camps de réfugiés. La majorité des personnes acceptées étaient des cadres et des partisans de l’OUN et de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne de l’OUN-B, ainsi que leurs familles. Parmi eux se trouvait Mykhailo Chomiak, rédacteur en chef du quotidien ukrainien pronazi Krakivski Visti (Nouvelles de Cracovie) et futur grand-père bien-aimé de Chrystia Freeland, vice-première ministre de l’actuel gouvernement du Canada.

En 1950, l’OUN-B comptait 30 sections à travers le Canada. Elle a également créé la Canadian League for the Liberation of Ukraine [Ligue canadienne pour la libération de l’Ukraine], qui resta distincte de l’UCC pendant une décennie, jusqu’en 1959, en raison de son soutien inconditionnel à Stepan Bandera.

Dans un premier temps, les vétérans de la division Galicie sont restés interdits de séjour au Canada. La Waffen-SS avait été déclarée organisation criminelle dans son ensemble lors du procès de Nuremberg, ce qui signifiait que tous les membres de la Division Galicie étaient des criminels de guerre. Toutefois, cette réticence initiale de l’État canadien à admettre les collaborateurs nazis les plus explicites a été rapidement surmontée grâce aux efforts de lobbying de l’UCC et aux impératifs de la guerre froide d’Ottawa et de Washington. Finalement, plus de 2.000 anciens combattants de la Division Galicie ont été réinstallés au Canada, où ils ont été protégés de toute responsabilité pour leurs crimes au cours des décennies suivantes grâce aux efforts combinés de l’UCC et de l’État canadien et de son establishment politique.

Mais en aucun cas, selon le narratif anglo-saxon ces nazis et SS ont continué à être attaché à leurs valeurs mortifères. 2A01:CB11:85:5900:93FF:6D49:1F64:EE99 (discuter) 2 février 2024 à 20:23 (CET)[répondre]