Discussion:La Belle au bois dormant

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Il ne vaudrait pas la peine de faire un résumé de la version de Perrault, plutôt que la version romancée de Disney? MAX-k, 29 octobre 2006 à 16:45 (CET)[répondre]

Article incomplet[modifier le code]

Retrait du bandeau « Article incomplet » car son usage est prévu pour des articles entiers, et non une section particulière. En ce qui concerne la présente section, elle a pour vocation de un donner bref résumé de l'intrigue, et non du récit entier. Un article encyclopédique a pour vocation de donner une présentation et une analyse du conte, non pas un résumé de l'intégralité du récit. Le texte complet est consultable sur Wikisource, lié au présent article. --J i b i--44 17 août 2007 à 11:12 (CEST)[répondre]

Pourquoi écrit-on 'dormant', pas 'dormante'? Comme ça on dira que c'est le bois qui dors, pas la belle. HandigeHarry (d) 24 novembre 2007 à 19:35 (CET)[répondre]

Parce que grammaticalement, ça ne serait pas correct. On comprendrait mieux effectivement si le titre était "La Belle dormant au bois", l'auteur a sans doute trouvé la formule plus mystérieuse (la formule tire la chevillette, la bobinette cherra du même auteur ne veut strictement rien dire). La traduction anglaise est plus "efficace" : Sleeping Beauty : Beauté qui dort (ou endormie). --J i b i--44 24 novembre 2007 à 19:59 (CET)[répondre]
Mais il n'est pas question de l'ordre des mots. Naturellement je prefère "La Belle dormante au bois", pas "... au bois dormante", mais dans tous cas, parce que la belle est féminine, ça doit ëtre 'dormante', pas 'dormant'. Qui m'expliquera celà? HandigeHarry (d) 24 novembre 2007 à 20:30 (CET)[répondre]
Dormant est ici le verbe (c'est-à-dire l'action dans cette phrase) au participe présent. Que fait la Belle ? Elle dort. Dormant ne s'accorde donc pas dans ce cas. Il ne s'agit pas d'un adjectif qualificatif, qui lui, s'accorderait. Autrement dit : la Belle n'est pas « dormante » (ça ne voudrait rien dire, tu es bien d'accord ?). Je prends un exemple d'adjectif : la belle fatigante (là, ça s'accorde, car fatiguer n'est pas verbe, mais un adjectif qualifiant la belle : la belle est fatigante). Tu comprends ? --J i b i--44 24 novembre 2007 à 21:45 (CET)[répondre]
Je veux bien te croire. Peut-ëtre if faut que j'apprend français. Je suis assez sur qu'en espagnol on dit "El hombre dormiendO - La mujer dormiendA". Je parle cettes deux langues, mais elles ne sont pas mes langues maternelles. HandigeHarry (d) 25 novembre 2007 à 13:54 (CET)[répondre]
Le titre en espagnol est es:La bella durmiente, durmiente étant, selon mon dictionnaire Larousse, l'adjectif dormeur, dormeuse ou dormant, dormante. Ceci ne traduit donc pas littéralement le titre français. S'il fallait traduire littéralement le titre français en espagnol, ce serait : la bella durmiendo (et non pas « durmienda ») en el bosque (La belle dormant au bois, autrement dit : la belle « qui dort » au bois), durmiendo (de l'espagnol « dormir »), étant un verbe au participe présent, donc invariable. --J i b i--44 25 novembre 2007 à 14:14 (CET)[répondre]

Mais le titre en japonais est Nemureru mori no bijo (le bois dormant au celui il y a une belle). (212.247.11.156 (d) 13 janvier 2009 à 00:52 (CET))[répondre]

Non. En japonais, ce titre est ambigüe justement comme en français. — TAKASUGI Shinji (d) 2 septembre 2010 à 04:42 (CEST)[répondre]

On peut aussi croire que "La belle au bois" est le surnom de la fille qui dort, ce qui n'est pas si étrange. Un peu comme "la belle au champ" ou "la rose au bois". — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 204.48.95.176 (discuter), le 7 novembre 2020 à 22:36 (CET)[répondre]

Le nombre des fées...[modifier le code]

Je pense que l'on pourrait avancer une interprétation religieuse du nombre des fées, du fait du contexte culturel et cultuel dans lequel Perrault et les frères Grimm ont tour à tour adapté ce conte. En effet, le sept correspond aux sept jours de la création, et sont symbole de plénitude dans toute la culture biblique, donc chez les juifs puis les chrétiens, et le sept est en l'occurrence (semble-t-il) un rappel des sept dons du Saint-Esprit, mentionnés par le prophète Isaïe, chapitre XI, v.2,3 : « Sur lui reposera l'Esprit du Seigneur, l'Esprit de Sagesse et d'Intelligence, l'Esprit de Conseil et de Force, l'Esprit de Science et de Piété; et l'Esprit de Crainte du Seigneur le remplira ».

En outre, les douze fées présentes chez les frères Grimm rappellent à l'évidence les onze bons apôtres accompagnant le Christ en son dernier repas, le treizième, Judas, étant la triste figure de la trahison et de la mort.

N'hésitez pas à me répondre : gdechaillechezfree.fr

Bonjour, la symbolique des nombres 7 et 12 est abordée dans les articles liés, ainsi que leur usage dans les contes de fée. Quant à avancer une « interprétation religieuse » du nombre des fées, il faut être en mesure de le sourcer. Cordialement, --J i b i--44 14 décembre 2007 à 16:34 (CET)[répondre]

Problème de cohérence[modifier le code]

Je vois un problème de cohérence dans cet article sur le rôle de la plus jeune fée : dans le résumé, on lit qu'il échoit à la plus jeune d'adoucir la malédiction, et dans la citation deux lignes plus loin, on lit que la plus jeune donne une vertu spécifique sans rapport avec la malédiction. Philippe, 08-03-2014, 23:07

Problème résolu à la lecture du texte original des éditions Barbin. Une jeune fée s'est cachée pour parler en dernier, mais ce n'est pas la plus jeune.--Marzhin (discuter) 11 mars 2014 à 10:45 (CET)[répondre]

Précisions[modifier le code]

Connaissant bien les versions respectives de Charles Perrault et des frères Grimm, je peux témoigner que la seconde version se termine par le mariage de la princesse et du prince. Sachez d'ailleurs que dans le conte original de Giambattista Basile « Le Soleil, la Lune et Thalie » qui a largement inspiré la version de Charles Perrault, la reine-ogresse veut forcer le roi à manger la princesse et les deux enfants. Pour répondre à HandigeHarry : en ancien français, le participe présent s'accordait en genre comme en nombre. Pierre de Ronsard écrivait : « J'aime la bouche imitante la rose. » C'est au XVIIe siècle que Vaugelas puis l'Académie française ont condamné cet accord. Toutefois, la langue juridique, qui pour sa part est très conservatrice en est restée à l'ancien usage. Elle écrit au pluriel : « les rendants compte », « les ayants cause », « les ayants droits ». Ces types d'expressions manquent franchement de rigueur orthographique. Le dernier mot y est au singulier car il est question d'une seule chose. Le participe présent prend un s au pluriel comme avant le XVIIe siècle. Ne serait-t'il pas temps aujourd'hui de moderniser quelque peu la langue juridique ? IJKL (d) 24 juin 2010 à 18:09 (CEST)[répondre]

Ajout de sous-catégories[modifier le code]

Au départ, il n'y avait que la section « Jeux vidéo » qui était une sous-catégorie, j'ai donc décidé de faire de même pour tous les autres et de regrouper littérature, manga et bande-dessinée ensemble. Peut-être serait-il intéressant de regrouper quelques sous-catégories ensemble afin d'éviter qu'il y en ait trop sur une page, tel qu'Opéra, Théâtre et Ballet ensemble. Qu'en pensez-vous? Est-ce trop?

--Cmasson13 24 octobre 2018 à 16:55 (CEST)

Bonjour,

J'ai revu la mise en forme de la page, pour qu'elle soit conforme aux attentes de Wikipédia. J'ai retiré les listes. J'ai ainsi retiré également le bandeau qui demandait la revue de la mise en forme.

Si vous considérez que ce n'était pas judicieux, merci de me le faire savoir !

--Pierre Mienville (discuter) 16 octobre 2019 à 18:47 (CEST)[répondre]

La Belle selon Perrault[modifier le code]

La phrase "Perrault quant à lui écrit pour un public de la haute bourgeoisie, inculquant des valeurs de patience et de passivité chez la femme" est extrêment discutable, pour plusieurs raisons: 1) les contes de Perrault et des conteuses de son temps sont écrits pour les femmes de la haute aristocratie: par exemple, le manuscrit des Contes de Ma Mère l'Oye, en 1695, est offert à une princesse du sang, Elisabeth Charlotte d'Orléans, dite "Mademoiselle". D'une façon générale, les contes de l'époque sont récités dans les grands salons mondains et à Versailles, comme Mme de Sévigné en donne le témoignage dans une lettre de 1677. Les valeurs des contes sont les valeurs de la noblesse, pas de la bourgeoisie. 2) la Belle n'est pas si passive que cela: son premier mot à son réveil est pour adresser un reproche au prince, qui se retrouve en fait instrumentalisé, séduit, marié aussitôt selon le désir de la princesse. Lui n'arrive pas à aligner deux mots qui se tiennent: c'est lui qui est dans une position de passivité, il se contente de tomber à genoux devant le lit, et tout s'enchaîne sans qu'il y prenne vraiment part... Les contes du XVIIe siècle, écrits pour plaire aux grandes dames, développent un féminisme certain, étudié par exemple, pour le cas de Mme d'Aulnoy, par Nadine Jasmin (Mots et Merveilles. Naissance du conte féminin, Paris, Champion). C'est contre-intuitif, parce que dans notre souvenir la version féministe de Perrault se télescope avec les versions plus misogynes de Grimm ou Disney. Mais Perrault était bien, en son temps, un champion des femmes, rédacteur du Mercure galant destiné à un lectorat féminin, auteur de l'Apologie des femmes.

Je proposerais plutôt une phrase comme celle-ci: "Perrault quant à lui écrit pour un public de la haute aristocratie: il met en scène un conte féminin voire féministe où fées et femmes se partagent le pouvoir, tandis que les hommes, et en particulier le prince, jouent un rôle peu glorieux: le héros peu héroïque, manipulé par le destin, puis par la princesse, et finalement inquiétant complice de sa mère l'ogresse."

Ce n'est qu'une proposition, à discuter avant correction, je pense.

--Gheeraert (discuter) 26 mars 2021 à 15:15 (CET)[répondre]