Discussion:Mélanésie

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Je trouve que les concepts de "océanie proche" ou "lointaine" dénotent avant tout d'une vision européo-centriste encore plus contestable. "Proche" ou "lointaine" par rapport à quoi? Par rappoirt à quel localité de référence? L'Europe, l'Asie ou l'Amérique? C'est absurde et terriblement rétrograde. Quant au rejet du terme "mélanésien", c'est tout aussi contestable. Après tout, l'une des principales caractéristiques distinctives des habitants de ces îles est, comparativement, l'aspect négroïde et il n'y a rien de honteux à cela! Si problème il y a, celui-ci se trouve manifestement dans le "subconscient" de l'antiraciste qui devrait lui-même commencer à se poser des questions sur ses motivations à l'origine de son ambarras. Est-ce que les Micronésiens devraient aussi se vexer car dans la signification de l'appellation de leur région on retrouve le terme "micro"? N'est-ce pas plutôt réducteur? Et que dire de "Océanie"? Cela renvoie à une déesse grecque (d'où européo-centrisme!) et semble réduire des mondes insulaires à son seul élément liquide.
May — Le message qui précède, non signé, a été déposé par un utilisateur sous l’IP 80.119.221.93 (discuter), le 14 février 2006 à 00:28 CEST.

Pawley entendait (je suppose) par Océanie proche, les îles proches géographiquement entre elles et Océanie éloignée, les îles éloignées entre elles. Mais c'est vrai qu'étant lui-même australien, c'est source d'ambiguité et ces deux dénominations sont sans doute malheureuses. En ce qui concerne le découpage entre Mélanésie, Polynésie et Micronésie, s'il ne repose certes sur aucune réalité anthropologique, culturelle, il est pourtant considéré sur place comme "identitairement" pertinent. Va dire à un Tuvaluan qu'il n'est pas polynésien, je ne suis pas certain qu'il sera d'accord. C'est justement sur l'argument nous sommes des Polynésiens et non des Micronésiens, que Tuvalu a obtenu une indépendance séparée du Kiribati. Va expliquer à un Tahitien, un Maori, un Samoan... qu'ils ne sont pas Polynésiens mais des Océaniens éloignés; à un Kanak, un Salomonais, un Ni Vanuatu, qu'ils ne sont pas Mélanésiens mais qu'ils sont eux aussi des Océaniens éloignés, etc... ils vont sans doute bien rigoler. Il ne fait aucun doute que l'Océanie est avant tout un continuum dont l'espace va au delà du seul Pacifique insulaire et de l'Australie. Ce qui n'empêche pas les ruptures qu'elles soient historiques, culturelles, linguistiques mais dont les frontières restent difficiles à définir tant il y a eu de brassages, métissages et ce depuis des siècles et bien avant l'arrivée des Européens. Des découpages artficiels, nous pourrions en faire des dizaines sans qu'un seul se recoupe, en pourquoi pas zone Lapita et non Lapita, en espace linguistique austronésien et non austronésien... Ce découpage de l'Océanie est un peu "la tarte à la crème" du monde des Océanistes. C'est un débat vieux comme le monde. Déjà à l'époque de D'Urville, il y avait loin d'y avoir l'unaminité, y compris parmi ses compagnons de voyage. Voilà ce qu'écrit, Jacquinot, le commandant de la Zélée, navire qui accompagnait l'expédition de D'Urville : « Je pense qu'il eût été plus conforme à la nature, aux rapports géologiques des îles océaniennes, de comprendre dans la division polynésienne la Micronésie et la Polynésie proprement dite; sans en excepter les îles Viti (Fidji), et de fixer les limites est de la Malaisie à la côte ouest des Moluques en s'élevant jusqu'à la latitude de Formose ; de comprendre ensuite sous la dénomination de Mélanésie les deux centres géologiques qui reçurent le nom de Nouvelle-Hollande et Nouvelle-Guinée, puis les Moluques, la Louisiade, les îles Salomon, les Hébrides, la Calédonie, y comprise la Nouvelle-Zélande et Van Diémen qui, comme tous ces archipels, ne sont que des annexes de l'Australie. Je voudrais, en outre, que ces deux dénominations Malaisie et Mélanésie fussent réunies sous l'appellation générale d'Australasie » (Voyage au pôle sud et dans l'Océanie sur les corvettes l'Astrolabe et la Zélée, Tome 1, p. 258). Nevers — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Nevers (discuter), le 2 mai 2007 à 12:44 CEST.

Océanie proche et éloignée[modifier le code]

Ce n'est pas une vision australienne, mais bien une vision géographique et nautique. En Océanie proche, on voyage en sachant qu'il y a quelque chose à atteindre, qui est visible ou presque visible, et dont les distances restent raisonnables. En Océanie éloignée, il y a la mer du Sud, et l'horizon sans fin. Quand à l'avis des Tuvaluans, (et de tous les autres peuples du Pacifique), 99 % d'entre eux ignorent tout des Austronésiens et des langues formosanes, et à 98 % le nom des archipels les plus proches des leurs. Leur vision du Pacifique est parcellaire et pleine de trous béants, d'autant que les sciences de navigation et d'astronomie se sont peu à peu perdues, avec l'appui massif de la colonisation. On y préfère les mythes, comme les absurdités proférées dans Parlons marquisien (L'Harmattan) — plutôt que la vraie recherche et la science — ce qui fait vendre plutôt que la triste décadence d'un peuple décimé par les beachcombers et les marchands de rêve occidental. Ayant, ces derniers temps, complété les articles sur la Mélanésie, je me rends compte, qui plus est, du désintérêt quasi total pour cette région (à comparer à d'autres considérées comme plus « nobles », plus « mythiques »). Tristes tropiques, décidément.--ᄋEnzino᠀ (d) 3 janvier 2011 à 05:38 (CET)[répondre]

Attention article contestable[modifier le code]

Cet article n'est pas conforme aux sources qu'il prétend expliquer; Parce qu'il est utile de ne pas dire n'importe quoi, il conviendrait de rappeler que les concepts d'océanie proche et d'océanie lointaine ont été proposés par le linguiste pawley et l'archéologue Roger green (pawley and green, 1974) afin d'abandonner la division basée sur des concepts racistes hérités des decouvreurs du XVIIIème siècle. La subdivision actuelle de l'océanie, Malaisie, micronésie, Mélanésie, polynésie, se base sur une répartition établie par Dumont d'urville (lire à ce propos, le voyage de l'astrolabe) selon des critères de hiérarchisation des peuples vivants en océanie. Cette subdivision n'a plus lieu d’être aujourd'hui et les chercheurs tentent d'en établir une plus conforme à la réalité humaine océanienne. Les concepts d'océanie proche et lointaine ne font pas référence à la situation géographique des Iles mais aux flux migratoires de peuplement de la zone pacifique. Ainsi l'océanie proche est la zone ayant connu la première vague de peuplement humain, tandis que l'océanie proche renvoie aux peuplements plus tardif. La considération de ces concepts n'a rien à voir avec l'ethnie, bien au contraire, elle revalorise l'unité transpacifique qui relie les peuples du pacifique de l'asie du sud-est à l'amérique du sud. il ne faut pas oublier que ces auteurs sont de ceux qui déconstruisent la vision ethnocentriste des conceptions sur l'océanie, il convient donc de ne pas dénaturer leurs théories. Avant d'avoir un avis, tentez d’abord de comprendre ce que vous lisez.09/05/2015. BC, étudiante en langues cultures et sociétés océaniennes à l'université de polynésie. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par un utilisateur sous l’IP 203.185.177.94 (discuter), le 9 mai 2015 à 23:31 CEST.