Discussion:Marie-Anne de Bavière (1660-1690)

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Le dauphin a un an de moins que la dauphine. Quand celle-ci avait 8 ans, le dauphin en avait 7. Quant à Marie-Antoinette, elle est tout aussi allemande que marie-anne, l'archiduché d'Autriche (empire seulement en 1804) faisant partie comme la Bavière du saint-Empire Romain germanique et n'étant pas, comme aujourd'hui séparé de l'Allemagne qui à cette époque n'existe pas dans la conception nationale et territoriale du terme d'aujourd'hui (ce qu'un lecteur aurait pu croire avant cette petite correction). En revanche, l'archiduc d'Autriche est inférieur (hiérarchiquement) au duc de Bavière dans la mesure ou ce dernier est Electeur... L'archiduc d'Autriche n'est Electeur qu'en tant qu'il est aussi Roi de Bohême. De plus La mère de Louis XVI, saxonne, n'aurait elle pas fait le même genre de réponse lors de son arrivée en france en 1747? Idem les commentaires s'il pleut: "L'Allemagne pleure de chagrin de vous voir partir" à quoi répondent les "La France pleure de joie de vous voir arrivée" etc...etc... Bien cordialement...

Je ne comprends pas très bien le sens de cette intervention. Marie-Antoinette est autrichienne, et voilà tout. Il est exact qu'on parle à l'époque de l'Empereur d'Allemagne pour désigner le souverain du Saint-Empire, et que le terme d' Empereur d'Autriche ne sera officiellement adopté qu'en 1804, par l'Empereur François II. Mais cela ne fait rien à l'affaire. En même temps qu'ils conservent le Saint-Empire dans leur maison depuis le XVème siècle, les membres de la famille de Habsbourg sont archiducs d'Autriche, et tout le monde appelle d'ailleurs leur dynastie la maison d'Autriche. Et on les appelle depuis toujours les autrichiens. Lorsque Philippe V, petit-fils de Louis XIV, monte sur le trône d'Espagne, son grand-père lui écrit, concernant la femme qu'il doit choisir: "Je ne crois pas que vous deviez prendre une autrichienne" (c'est-à-dire une archiduchesse). Lorsque Madame Adélaïde, tante de Louis XVI, et hostile au mariage choisi pour son neveu, se voit demander par un écuyer, peu avant l'arrivée de Marie-Antoinette en France, si elle a des ordres à donner relativement à cette cérémonie, elle réplique sèchement: "Si j'avais eu des ordres à donner, ce n'aurait pas été pour aller chercher une autrichienne!". Lorsque naît le fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, la Cour fait publier des gravures portant le sous-titre "L'heureuse alliance de la France et de l'Autriche couronnée par la naissance du dauphin". Et ainsi de suite...
Bien qu'appartenant certes toutes deux au Saint-Empire, si c'est ce que voulez dire, Marie-Anne et Marie-Antoinette viennent néanmoins de deux maisons différentes, et de deux états indépendants. Si je dis une autre dauphine, autrichienne cette fois, en parlant de Marie-Antoinette, c'est tout simplement pour marquer une différence avec Marie-Anne qui, elle, est bavaroise. Ni plus, ni moins.
Quant à la supériorité ou l'infériorité du duc de Bavière ou de l'archiduc d'Autriche qui du reste ne me semble pas avoir de rapport direct avec le sujet, pardon mais de de quoi parle-t-on? Infériorité ou supériorité par rapport à quoi?
Enfin en ce qui concerne la fameuse formule "Je ne parle plus que le français" et ses variantes, pour le coup c'est exact, c'est effectivement une phrase de circonstance qu'il était de bon ton de prononcer pour les princesses étrangères arrivant en France, et qu'elles se transmettaient plus ou moins de l'une à l'autre, pour reprendre la formule d'André Castelot sur le sujet, dans sa biographie de Marie-Antoinette. Fan2jnrc (d) 11 juillet 2008 à 17:23 (CEST)[répondre]

Oraison funèbre de la dauphine[modifier le code]

Sur cette page est indiqué que l'oraison funèbre a été prononcée par Esprit Fléchier... Sur la page Pierre de La Broue, on apprend que c'est lui l'a prononcée. Qui a raison ? A moins qu'il soit coutume que plusieurs oraisons soient prononcées ? Votre idée là dessus ? --M.B. (d) 23 juin 2008 à 10:13 (CEST)[répondre]

Eh bien, c'est effectivement tout simple, il était d'usage de prononcer, du moins pour les personnes de très haut rang, plusieurs oraisons funèbres différentes, et ce de façon assez compréhensible, puisqu'on ne célébrait pas une unique cérémonie d'enterrement, mais un grand nombre de somptueuses cérémonies funèbres différentes à la mémoire du défunt, dans différentes églises, dans différentes villes, et sur de longues périodes... Chacune de ces cérémonies avait en général son oraison funèbre. Ainsi, on possède la célèbre oraison funèbre de la reine Marie-Thérèse d'Autriche, femme de Louis XIV, par Bossuet, mais également celle, moins célèbre, qui fut prononcée par Fléchier, pour ne pas évoquer les nombreuses autres, dont les prédicateurs n'eurent pas la postérité des premiers.
Dans le cas de la dauphine de Bavière, l'oraison funèbre de Fléchier fut prononcée à Versailles, celle de La Broue à Saint-Denis...Fan2jnrc (d) 11 juillet 2008 à 17:36 (CEST)[répondre]