Discussion:Palais Jacques-Cœur

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Bonjour, l'article susmentionné contient un important (et hors sujet) passage sur ce palais. Comme je n'ai pas envie de m'occuper de l'incorporer dans celui-ci, et que j'ai encore moin envie de vérifier si ce qu'il contient est correct ou pas (provient d'un contributeur douteux), je me contente de le copier ici. Cordialement. — PurpleHz, le 12 avril 2012 à 21:04 (CEST)[répondre]


Jacques-Cœur, ayant acquis l'une des tours des remparts de Bourges vulgairement appelée la tour de la Chaussée, du fief de ce nom, fait construire en [[1443]] une autre tour sur la même ligne, mais d'une structure beaucoup plus belle que cette dernière, et entre ces deux tours il fait élever son hôtel, qui porte alors le nom d'hôtel de la Chaussée. Il se sert en partie pour sa construction des pierres tirées des anciens fondements des murs élevés sur son emplacement sous la domination romaine, et que l'on avait commencé à démolir en grande partie en vertu d'une charte donnée par Louis VIII, en [[1224]], et par laquelle il a permis de bâtir sur les remparts et les fortifications<ref> ''Mémoires'', Société nationale des antiquaires de France, Maximilien de Béthune Sully, Paul de Gondi Retz, 1836, ser. 2 : t.2 (1836), p. 262. </ref>.
La [[maître d'œuvre|maîtrise d'œuvre]] est assurée par deux hommes de Jacques Cœur, Pierre Jobert et [[Jacquelin Culon]], aidé à partir de [[1447]] de Guillot Trépan et de personnes d'expérience qui avaient travaillé à la construction du palais du duc [[Jean Ier de Berry|Jean {{Ier}} de Berry]]. C'est dans la mouvance de Beauneuveu et Dammartin que ce chantier se déroule, mais l'homme de la situation est Colin Le Picard, maître des œuvres du roi, qui habite à Bourges depuis [[1413]]<ref name="Bourges_Palais">[http://jacques-coeur.bourges.net/le%20palais%20Jacques%20Coeur.htm ''Le Palais Jacques Cœur de Bourges'']</ref>.
Cet ensemble est l'un des plus curieux monuments d'architecture que nous a laissé cette époque. Il est remarquable par le luxe de ses sculptures, au milieu desquelles on retrouve sans cesse des coquilles et les cœurs ainsi que le navire, symboles de la fortune de Jacques Cœur. Les devins abondent dans les bas-reliefs. Antoine Asti, poète contemporain, qui visite le palais, écrit qu'il a du coûter déjà cent mille écus et il n'est cependant pas terminé encore<ref name="Hoefer_11.49s"/>.
Ce vaste hôtel, élevé entre les rues des Arènes et de Jacques-Cœur, a sa principale entrée sur cette dernière rue. Sa façade, composée d'un pavillon et de deux ailes, est remarquable par la richesse de sa structure. Elle présente au premier étage sept grandes croisées, dont une est pratiquée dans le pavillon du centre; toutes sont carrées et accompagnées de balcons décorés de trèfles découpés à jour, dans lesquels sont alternativement sculptés des cœurs et des coquilles<ref>''Mémoires'', Société nationale des antiquaires de France, Maximilien de Béthune Sully, Paul de Gondi Retz, 1836, ser.2 : t.2 (1836), p. 263. </ref>.
La façade arrière est bâtie sur le rempart gallo-romain, en réutilisant les tours, son aspect est rude, à l'inverse de la façade donnant sur la rue, qui est un bijou de raffinement<ref name="Bourges_Palais"/>.