Discussion:Trois Refuges

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Pourquoi prendre et non aller ?[modifier le code]

Buddham = "Dans le Bouddha" ; saranam = "en tant que refuge" ; gacchami = "je vais". Quelqu'un peut-il expliquer pourquoi ou comment la traduction (ou la tradition, ou quoi que ce soit d'autre) est passée de "je vais en refuge" à "je prends refuge" ? Merci.

En pâli, Buddhaṃ et saraṇaṃ sont deux accusatifs qui indiquent le mouvement. Donc mot à mot : "je vais vers le Bouddha vers le refuge". A noter que Prajñānanda (qui était toujours à la recherche du sens le plus proche de l'original) traduisait ainsi : "Je vais vers le Bouddha comme refuge". Hélas l'expression de "prendre refuge" au lieu de "aller en refuge" est restée dans les traductions occidentales, peut-être à cause des Anglo-saxons ("to take refuge"). Le pire encore est que "refuge" donne une idée de fuite (latin refugio-refugere, s'enfuir), qui n'est pas adéquate. Dilbert (d) 28 janvier 2013 à 22:31 (CET)[répondre]
C'est vrai cela vient peut-être de l'anglais ; j'ai moi-même cherché à trouver une réponse à cette question, sans succès au-delà de cette hypothèse (si quelqu'un d'autre a une autre idée je la prends !). En revanche l'idée de refuge n'est à mes yeux peut-être pas si mauvaise, si l'on se demande ce que l'on fuit : "Je vais vers le Bouddha comme refuge", c'est-à-dire comme refuge loin de la souffrance. Ce que je trouve important ici c'est l'idée d'"aller", un processus dynamique toujours recommencé, toujours approfondi. Criric (d) 29 janvier 2013 à 16:37 (CET)[répondre]