Famille d'Oncieu

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Oncieu (de)
Image illustrative de l’article Famille d'Oncieu
Armes de la famille.

Blasonnement D'or à trois chevrons de gueules
Branches Oncieu de la Bâtie,
Oncieu de Chaffardon
Pays ou province d’origine Bresse
Savoie
Charges Bailli
Premiers Présidents du Sénat de Savoie
Sénateurs de Savoie
Présidents de l'Académie de Savoie
Fonctions militaires Colonel des dragons du roi
Récompenses militaires Croix des Saints-Maurice-et-Lazare

La famille d'Oncieu, on trouve également la forme Oncieux, mentionnée depuis au moins le XIIe siècle, est une famille noble originaire de la Bresse.

Elle se partage en deux branches, en Savoie, au XVIIe siècle, avec les marquis de la Bâtie et les marquis de Chaffardon. Elle est une famille de la noblesse française subsistante, depuis l'Annexion de la Savoie à la France en 1860[1]. Elle adhère à l'ANF en 1950[2] .

Histoire[modifier | modifier le code]

Famille noble du Bugey[modifier | modifier le code]

Samuel Guichenon, dans son Histoire de Bresse et de Bugey (1650), rapporte la « fable » d'une famille originaire de la ville de Douvres en Angleterre et qui aurait fait construire le château de Douvres en Bugey[3].

Le premier membre de la famille d'Oncieu, ou Oncieux[3], est un certain Boson mentionné comme témoin lors d'une concession faite à l'abbaye de Saint-Sulpice en 1160[4]. Il s'agit de la paroisse d'Oncieu en Bugey, situé à proximité de Saint-Rambert-en-Bugey[5] et possession de son abbaye. Un chevalier, Guy d'Oncieu, fait hommage au comte de Savoie, Thomas Ier, en 1217[3] (Guichenon le confond avec le comte Philippe Ier).

Les Oncieu obtiennent par le mariage du chevalier Guillaume d'Oncieu avec Marguerite de Douvres, vers 1300, les seigneuries de Douvres et de Dyenne (?), dont elle est l'héritière[6],[7]. Les descendants de Guillaume d'Oncieu forment deux branches de la famille, à partir de 1340, ceux installés en Dauphiné, et ceux de Savoie, à partir de Pierre d'Oncieu[8]. La branche établit en Dauphiné s'éteint en 1680 avec la dernière descendante Catherine d'Oncieu, femme de Jean de Menze, seigneur de Sarcenas[6]. Les descendants de Pierre, installés à Chambéry, prennent les titres de marquis de la Bâtie et de marquis de Chaffardon aux cours du XVIIe siècle[6].

Le chevalier Guiguonnet d'Oncieu obtient par mariage, vers 1350, la seigneurie de Montiernoz (commune de Saint-Jean-sur-Reyssouze)[6],[4].

Famille noble au service du duc de Savoie[modifier | modifier le code]

François d'Oncieu, de la branche savoyarde installée à Chambéry, devient Premier Président du Sénat de Savoie[9]. Il succède ainsi à son père Janus d'Oncieu Cogna(c)[10]. Ses services auprès du duché de Savoie sont remerciés et la seigneurie de Saint-Jean-d'Arvey avec son centre, le château de Chaffardon, sont érigés en marquisat, en 1682[11]. Il obtient par la suite l'érection de la baronnie de La Bâtie, obtenue en vingt ans plus tôt, en marquisat[10],[12], le [9],[13]. Par la grâce du duc Victor-Amédée II, les deux marquisats sont partagés au bénéfice de ses deux fils[10]. L'aîné, Guillaume, obtient le marquisat de la Bâtie, donnant naissance à la branche aînée des Oncieu de la Bâtie[10],[12]. Le second, François-Antoine, obtient Chaffardon, donnant naissance à la branche cadette des Oncieu de Chaffardon[10]. Il aura quatorze enfants[10].

Guillaume-Joseph d'Oncieu de Chaffardon, petit-fils du marquis François-Antoine, hérite du titre de marquis de la Bâtie à la mort de ses oncles[14].

Une famille sous la Révolution et l'Empire[modifier | modifier le code]

Les Oncieu de Chaffardon migrent à Turin, lorsque le duché de Savoie est occupée par les troupes révolutionnaires françaises à partir de 1792[14]. De nombreux membres de cette famille font partie des troupes sardes qui luttent contre les armées françaises[14]. Les biens de la famille ne sont pas confisqués en raison d'un décret du Premier Consul, qui proclame que les soldats ayant combattu contre les Français n'ont fait que leur devoir[14].

En 1800, à la mort du dernier marquis de Chaffardon, son neveu Paul d'Oncieu, fils cadet du marquis de la Bâtie, hérite du titre[14].

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Famille d'Oncieu

Les armes de la famille d'Oncieu se blasonnent ainsi : "D'or à trois chevrons de gueules[3],[15].

Titres et propriétés[modifier | modifier le code]

Le clos Saint-Anthelme devant le mont Granier.

Personnalités[modifier | modifier le code]

  • Boson l'ancien d'Oncieu : Bailli de Bresse
  • Guy d'Oncieu : Chevalier, vivant vers 1200, fit hommage à Philippe 1er, comte de Savoie.
  • Pierre d'Oncieu (premier du nom) : Fils de Guy d'Oncieu. En 1286, il acquiert d'Alix de Montferrand (veuve de Pierre de Montferrand), les hommes, les biens, les tailles, les servis, les cens de Romenas et de Saleysses (hameaux, aujourd'hui détruit, se situant entre Saint-Germain d'Ambérieu et les Balmettes).
  • Josserand d'Oncieu : fils de Pierre d'Oncieu, chevalier auquel Sibylle de Baugé & de Bresse fit un legs par son testament en 1294
  • Alix d'Oncieu : Épousa Jean de Francheleins, seigneur de Francheleins.
  • Guillaume d'Oncieu : Fils de Pierre d'Oncieu (deuxième du nom) se marie à Marguerite (ou Pétronille) de Douvres (ou Dolure) fille de Guichard de Douvres, seigneur de Douvres. Elle apporte en dot la seigneurie et le château de Douvres. Il meurt sans postérité vers l'an 1330 et le titre revient à Jean d'Oncieu. C'est à partir des enfants de Pierre d'Oncieu deuxième du nom que la famille quitte le village.
  • Guigonnet d'Oncieu : Fils de Pierre d'Oncieu deuxième du nom et fondateur de la branche des seigneurs de Montiernoz.
  • Guillaume d'Oncieu : Seigneur de Douvres et de Cognac, Guillaume d'Oncieu est issu de la famille d'Oncieu fixée en Savoie. Poète, philosophe et jurisconsulte. Il est nommé sénateur au sénat de Savoie dont il fut le président durant l'année 1599.

Oncieu du Dauphiné[modifier | modifier le code]

Oncieu de Savoie[modifier | modifier le code]

  • Guillaume d'Oncieu (v. 1560 — v. 1636)

Avocat et conseiller, puis Premier Président du Sénat de Savoie (1599-1600)[19],[20],[21]. Il a deux fils : Janus (qui suit) et Adrien († 1675), prévôt de l'église de Genève[22].
Il est l'auteur de : Quaestionum academicarum tegatium libre duo (1579) ; Numeratium tocorum décas, in omni ferme scientarum genre mysticis referta propositionibus (1584) ; Questiones juris philosophicae (1585) ; Discours sur la reprise de la Maurienne par le duc Charles-Emmanuel (1598) ; Mites venator (1599) ; Traité des mains-mortes (1608) ; Traité de l'amortissement (1612) ; Consultation sur l'opération césarienne (1614) ; Epistotae ad varios (1618) ; Colloquia mixta (1628) ; Traité des singularités de ta mémoire (1622) ; Poésie tatines (1604)[22].

  • Janus d'Oncieu de Cogna(c)

Fils du précédent[22]. Seigneur de Cogna(c). Premier Président du Sénat de Savoie (1643-1658)[20] et commandant général du duché de Savoie[23]. Conseiller de la régente Christine de France[10].

Fils du précédent, baron de Saint-Denis, de Chaffardon (Saint-Jean-d'Arvey), seigneur de Génissia (Injoux-Génissiat). Docteur en droit[10]. Président de la Chambre des comptes de Savoie[9]. Obtient l'érection de la seigneurie de La Bâtie en marquisat en 1699[9],[12],[13]. Ses deux fils donnent naissances à deux branches cadettes[10].

  • Joseph Guillaume d'Oncieu de la Bâtie (1739 — 1800)

Syndic de Chambéry[24]. Membre du conseil municipal de Chambéry de 1805 à une date indéfinie[25].

  • Jean-Baptiste d'Oncieu de la Bâtie (1765 — 1847)

Fils de Joseph d'Oncieu de la Bâtie (1739-1800).
Officier du Piémont pendant l'invasion du duché par les troupes révolutionnaires françaises jusqu'en 1798. Ralliement (avec réticence) à l'Empire et devenu maire de Chambéry en 1813. Devient major-général puis inspecteur général des carabiniers. Nommé gouverneur général du duché (1831-1833)[24],[25].

  • Marquis Alexandre d'Oncieu de Chaffardon (1811 — 1849)

Archéologue. Écuyer de la reine Marie-Christine. Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie[26].

Né le à Turin (Turin) et mort le au château de Montgex (Chambéry - Savoie)[27].
Président de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (1870-1872)[28].

  • Auguste-Marie-Édouard d'Oncieu de la Bâtie (1833 — 1904)

Né le (Chambéry, Savoie)[29] et mort le [30] (Alassio, Italie). Fils d'Eugène d'Oncieu de la Bâtie (1795-1846)
Capitaine de vaisseau. Commandeur de la Légion d'Honneur (24 avril 1888)[30].

  • Alexandre César Paul Marie d'Oncieu de la Bâtie (1838 — 1875)

Né le (Chambéry, Savoie) et mort le (, Italie). Fils d'Eugène d'Oncieu de la Bâtie (1795-1846)
Lieutenant de vaisseau. Chevalier de la Légion d'Honneur[31].

Né le et mort le au château de Montgex (Chambéry, Savoie)[32].
Officier de cavalerie, homme politique. Président de l'Union Catholique de Savoie[33]. Président de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie (1889-1892, 1889-1892)[28]. Il est l'auteur d'un manuel d'enseignement agricole (1898)[34].

  • Comte Aimé d'Oncieu de la Bâtie (1862 — 1952)

Né le et mort le , fils du marquis César d'Oncieu de la Bâtie (1828-1903).
Écrivain. Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie[35].

Alliances[modifier | modifier le code]

Les Oncieu ont contracté des alliances avec de nombreuses familles de la région : Francheleins (Dombes), La Palud (Bresse), Douvres (Bugey), La Balme (Bugey), La Baume (Bresse), Chandée (Bresse), Châtillon (Bugey), Montchenu, Viry (Genevois), Bonnivard (Savoie), Carron, Lescheraine (Savoie), Andelot, Chapicol (Mâconnais), La Forest (Bugey), Champier, Maillard de Tournon (Albanais-Genevois), Costa de Beauregard (Savoie), Seyssel (Savoie) etc.[5],[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, p.147
  2. Annuaire de l'ANF, Albedia, 2007, p.58
  3. a b c et d Guichenon 1650, p. 190.
  4. a b et c Louis Trénard et Raymond Chevallier, Histoire des communes de l'Ain : Le Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 503 p. (ISBN 978-2-7171-0314-4), p. 392.
  5. a et b Marc de Seyssel-Cressieu, La maison de Seyssel : La maison de Seyssel : ses origines, sa généalogie, son histoire : d'après les documents originaux, t. 2, Grenoble, Allier Frère, , 569 p. (lire en ligne), p. 407.
  6. a b c d e et f Edmond Révérend du Mesnil, Armorial historique de Bresse, Bugey, Dombes, Pays de Gex, Valromey et Franc-Lyonnais, Vingtrinier, 1872, 714 pages, p. 486-487 (lire en ligne).
  7. a et b Louis Trénard et Raymond Chevallier, Histoire des communes de l'Ain : Le Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 503 p. (ISBN 978-2-7171-0314-4), p. 68.
  8. a et b Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 98 (tome 2). (lire en ligne).
  9. a b c d et e Gabriel Pérouse, Les environs de Chambéry : Guide historique et archéologique, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », (réimpr. 1993) (1re éd. 1926-1927), 389 p. (ISBN 978-2-908697-47-6, lire en ligne), p. 58.
  10. a b c d e f g h i et j Nicole Vaget Grangeat, Saint-Jean-d'Arvey en Savoie : évocation des époques traversées par une communauté villageoise du parc naturel régional du massif des Bauges, La Fontaine de Siloé, coll. « Savoie vivante », , 138 p. (ISBN 978-2-84206-119-7, lire en ligne), p. 42.
  11. a b et c Nicole Vaget Grangeat, Saint-Jean-d'Arvey en Savoie : évocation des époques traversées par une communauté villageoise du parc naturel régional du massif des Bauges, La Fontaine de Siloé, coll. « Savoie vivante », , 138 p. (ISBN 978-2-84206-119-7, lire en ligne), p. 36.
  12. a b c et d Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 209. (lire en ligne).
  13. a b et c Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 48-49.
  14. a b c d et e Nicole Vaget Grangeat, Saint-Jean-d'Arvey en Savoie : évocation des époques traversées par une communauté villageoise du parc naturel régional du massif des Bauges, La Fontaine de Siloé, coll. « Savoie vivante », , 138 p. (ISBN 978-2-84206-119-7, lire en ligne), p. 42-43.
  15. a et b Armorial Foras, p. 287.
  16. Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 112-116.
  17. Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Éditions Cabédita, , 193 p. (ISBN 978-2-88295-117-5), p. 60-63.
  18. Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN 978-2-88295-142-7), p. 283-284.
  19. « Oncieu, Guillaume d' (1560 - 1636) », sur Thésaurus du CERL - Accès au Patrimoine imprimé européen (consulté le )
  20. a et b Eugène Burnier, Histoire du Sénat de Savoie et des autres compagnies judiciaires de la même province, 1329-1844, Chambéry, Puthod, 1864-1865, 2 vol.
  21. Notice sur data.bnf.fr
  22. a b et c Jean-Irénée Depery, Biographie des hommes célèbres du département de l'Ain : qui se sont distingués par leurs sciences, leurs talens, leurs actions, leurs vertus ou leurs vices, 1835, pp. 40-41 (lire en ligne).
  23. Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 100 (tome 2). (lire en ligne).
  24. a et b André Palluel-Guillard, L'aigle et la croix : Genève et la Savoie, 1798-1815, Éditions Cabedita, , 662 p. (ISBN 978-2-88295-260-8), p. 612-613.
  25. a et b Christian Sorrel, Histoire de Chambéry, Éditions Privat, , 328 p. (ISBN 978-2-7089-8303-8), p. 147.
  26. Fiche sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques.
  27. Henry de baron Woelmont, Notices généalogiques : Deuxième série, 1923, 766.
  28. a et b [PDF] Institut des travaux historiques et scientifiques, « Liste des Présidents et Secrétaires Perpétuels de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Savoie arrêtée au 31 décembre 2014 », sur le site de l'Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Savoie, (consulté le ).
  29. François Miquet, « Les Savoyards au XIXe siècle - Les marins », Revue savoisienne,‎ , p. 211-212 (lire en ligne)
  30. a et b « Cote LH/2019/3 », base Léonore, ministère français de la Culture
  31. « Cote LH/2019/2 », base Léonore, ministère français de la Culture
  32. Notice sur data.bnf.fr
  33. Christian Sorrel, Les catholiques savoyards : histoire du diocèse de Chambéry (1890-1940), La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », 2002 (3e édition), 444 p. (ISBN 978-2-908697-98-8, lire en ligne), p. 236.
  34. Charles André, La banque des quatre saisons : Histoire du Crédit agricole et du Crédit agricole du Sud-Est, FeniXX, 376 p. (lire en ligne), p. 57.
  35. Fiche sur le site du Comité des travaux historiques et scientifiques.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 4, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966
  • Samuel Guichenon, Histoire de Bresse et de Bugey : contenant ce qui s'y est passé de mémorable sous les Romains, rois de Bourgogne et d'Arles, empereurs ... jusques à l'eschange du marquisat de Saluces : divisé en quatre parties, Jean Antoine Huguetan, (lire en ligne), p. 190 et suivantes

Articles connexes[modifier | modifier le code]