Jacques Cottiby

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Jacques Cottiby
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
PoitiersVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Enfant

Jacques Cottiby, mort à Poitiers le , est un pasteur protestant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques Cottiby est le fils de Jacques Cottiby, fabricant de canons à La Rochelle, et de Marie Barbier. Marié avec Suzanne Gobert, fille de René Gobert, sieur de Chouppes et de Beaulieu, consul des marchands à Poitiers, et de Jeanne Chessé, il est le père de Samuel Cottiby.

Né catholique, Cottiby avait été nommé, après avoir embrassé la religion réformée, pasteur à Poitiers. Le Poitou l’avait député à divers synodes nationaux, entre autres, à celui de Charenton (en 1623) qui l’avait envoyé en Cour avec Dubois-Saint-Martin pour demander au roi le retour du célèbre Pierre Du Moulin.

Il gouverna pendant 30 ans l’église protestante de Poitiers, à la suite de quoi son fils Samuel Cottiby lui succéda, en 1653.

Restés fidèles à la religion réformée, ses parents qui s'étaient enrichis dans la commerce et la banque, dont Charles Cottiby et son neveu René Cottiby, se sont sauvés à Londres peu avant la révocation, en compagnie du pasteur Balthazar Gardemau, savant renommé, oncle maternel de René, qui est devenu curé d'une paroisse de l'église anglicane, en Suffolk[1].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Huguenot Society Proceedings, xxi 1965-70.

Sources[modifier | modifier le code]

  • E. Haag, La France protestante : ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l’histoire depuis les premiers temps de la réformation jusqu’à la reconnaissance du principe de la liberté des cultes par l’Assemblée nationale, t. 4, Joël Cherbuliez, 1846-1859, 560 p. (lire en ligne), p. 77-8.
  • Auguste-François Lièvre, Histoire des protestants et des Églises réformées du Poitou, t. 3, Paris, Grassart, , 375 p. (lire en ligne), p. 78-9.
  • Alfred Richard, Les Œuvres de Jean Drouhet, Poitiers, E. Druineaud, , 216 p. (lire en ligne), p. 147.