Josefine Gallmeyer
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Actrice, directeur de théâtre, écrivaine, mécène, artiste de théâtre, chanteuse, danseuse, artiste lyrique |
| Père |
Michael Greiner (d) |
| Mère |
| A travaillé pour |
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Josefine Gallmeyer, née le à Leipzig et morte le à Vienne, est une actrice autrichienne.
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille[modifier | modifier le code]
Josefine Gallmeyer est la fille illégitime de l'actrice Katharina Tomaselli[1], son père est le chanteur d'opéra Michael Greiner (de)[2]. En 1842, elle prend le nom de son beau-père Christian Gallmeyer[1].
Carrière artistique[modifier | modifier le code]
Josefine Gallmeyer fait ses débuts à 15 ans au théâtre de Brno[3]. Elle est ensuite engagée au théâtre allemand de Budapest[3]. Ce contrat est rompu peu après pour insubordination[3].
De retour à Brno, elle joue dans des parodies[3] puis est découverte par Johann Nestroy qui l'engage en 1856 à Vienne pour le Theater in der Josefstadt puis au Carltheater à Vienne[4]. Mais elle ne s'y plaît pas et repart jouer à Brno[3]. Elle vit une relation amoureuse avec Adele Spitzeder pendant le séjour de cette dernière à Brno ; il s'agit de la première relation documentée de Spitzeder[5].
Elle joue à Brno, mais aussi à Sibiu et à Timișoara[3]. Le directeur local, Friedrich Strampfer, la découvre et lui fait faire une tournée en Allemagne[3]. Elle se produit au Victoria-Theater (de) de Berlin et au Hoftheater (de) de Dresde, mais elle reste peu de temps à cause de son caractère colérique[3].
Lorsque Friedrich Strampfer prend la direction du Theater an der Wien, il reprend Josefine Gallmeyer en 1862[3]. Elle atteint la célébrité en jouant des farces en compagnie d'Ottokar Franz Ebersberg (de) et Karl Costa[3].
En 1865, elle vient au Carltheater[3]. Jacques Offenbach, de qui elle s'était fait promettre un rôle, refuse alors d'écrire pour elle[3]. En 1875, elle joue au Strampfer-Theater, toujours à Vienne, les pièces de Julius Rosen (sv) jusqu'à la fermeture pour faillite du théâtre en 1884[3].
En 1882 et 1883, elle fait une tournée aux États-Unis[1]. Elle joue ensuite tour à tour au Theater an der Wien, au Carltheater puis à Hambourg, Berlin et Graz[3].
Endettée, elle meurt dans la pauvreté à l'âge de 45 ans. Elle est enterrée au cimetière central de Vienne avec les honneurs[6].
Références[modifier | modifier le code]
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Josefine Gallmeyer » (voir la liste des auteurs).
- Österreichisches Biographisches Lexikon 1957, p. 395f
- (de) Hermann Arthur Lier, « Gallmeyer, Josephine », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 51, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 739-742
- (de) Deutsche Biographie, « Gallmeyer, Josephine - Deutsche Biographie », sur www.deutsche-biographie.de (consulté le )
- « ANNO, Morgen-Post, 1857-10-14, Seite 3 », sur anno.onb.ac.at (consulté le )
- Nebel 2018, p. 34.
- « ANNO, Die Zeit, 1906-10-04, Seite 6 », sur anno.onb.ac.at (consulté le )
Biographie[modifier | modifier le code]
- [Nebel 2018] (de) Julian Nebel, Adele Spitzeder : Der größte Bankenbetrug aller Zeiten, FinanzBuch Verlag, , 2e éd. (ISBN 978-3-95972-048-9, OCLC 1012845220, présentation en ligne).
- (de) Hermann Arthur Lier, « Gallmeyer, Josephine », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 51, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 739-742
Liens externes[modifier | modifier le code]
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