La Giuditta

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Judith tenant la tête d’Holopherne, par Cristofano Allori, 1613 (Royal Collection, Londres).

La Giuditta peut se référer à l'un des nombreux oratorios italiens.

Toutes ces œuvres intitulées La Giuditta concernent la figure de Judith, issue d'apocryphes bibliques, qui a libéré la ville assiégée de Bethulia par la séduction et la décapitation de l'ennemi, le général Holopherne. Judith et Holopherne sont les deux rôles principaux communs à toutes les versions. Les caractères accessoires, tels que, dans la plus vaste Giuditta de Scarlatti, Achior, capitaine révolté par la brutalité d'Holopherne qui passe à l'armée israélite, n'apparaissent pas dans les autres versions.

Oratorios en italien[modifier | modifier le code]

Le premier récitatif de Judith dans le manuscrit de Naples (1693) : « Amis, quelle est donc cette crainte jamais vue qui vous paralyse ? ».

Giuditta de Scarlatti (5 voix)[modifier | modifier le code]

Alessandro Scarlatti, La Giuditta, Rome, 1693 (R.500.9) ; livret du Cardinal Pietro Ottoboni. À cinq voix. « Scarlatti le considère comme son meilleur oratorio et sa structure dramatique, rapidement entrelacé de brèves scènes dans le camp d'Holopherne, avec des événements de la ville troublée, est remarquable »[1].

Enregistrements :

Giuditta de Scarlatti (3 voix)[modifier | modifier le code]

Alessandro Scarlatti, La Giuditta, Rome ou Naples 1697. Livret du Prince Antonio Ottoboni, père du cardinal. Ce petit ouvrage pour trois voix, cordes et basse continue, qui est aujourd'hui connu comme La Giuditta de « Cambridge », depuis que le manuscrit est conservé à la Rowe Music Library[2] du King's College de Cambridge[3],[4].

Enregistrements :

Giuditta d'Almeida[modifier | modifier le code]

Francisco António de Almeida, La Giuditta, Rome 1726

Enregistrement :

Giuditta de Metastasio[modifier | modifier le code]

Autres compositeurs[modifier | modifier le code]

Judith décapite Holopherne par Le Caravage.

Oratorios latins[modifier | modifier le code]

Ces oratorios sont généralement répertoriées sous les noms latins :

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « La Giuditta » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Eleanor Selfridge-Field, « Juditha in historical perspective : Scarlatti, Gasparini, Marcello and Vivaldi », dans Francesco Degrada (dir.), Vivaldi veneziano europeo, Florence, L.S. Olschki, coll. « Studi di musica veneta, Quaderni vivaldiani » (no 1), , xii-370 (ISBN 8822229304, OCLC 848712991), p. 135–153.

Liens externes[modifier | modifier le code]