Louis de Caters

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Louis de Caters
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Louis Pierre Ernest de CatersVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Saint-Georges, RapièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Père
Ernest de Caters (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marie-Isabelle Lablache (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Marie de Caters (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Pierre Joseph de Caters (grand-père)
Luigi Lablache (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Haras de Lamorlaye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Sports
Escrime, équitation (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques

Le baron Louis de Caters, dit Saint-Georges, né le à Maisons-Laffitte et mort le à Paris[1], est un sportif, écrivain et chroniqueur français, propriétaire de haras.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis Pierre Ernest de Caters est le fils du baron Ernest de Caters, un gentleman-rider qui prend part à la création de la Société des steeple-chases de France, et le petit-fils du baron Pierre Joseph de Caters et de Luigi Lablache.

Marié à Mlle Seif Dahan, fille de Seif Dahan bey, conseiller d'Ismaïl Pacha et petite-fille du baron Raïss[2], il est le père de Christian de Caters et d'Alain de Caters (1895-1971), ingénieur centralien et officier d'artillerie, chevalier de la Légion d'honneur[3], époux de Marie Thérèse de Penfentenyo de Cheffontaines (remariée au banquier Pierre-Edouard Hentsch).

D'une famille liée au monde hippique, il est propriétaire du haras de Lamorlaye, situé entre Chantilly et l'abbaye de Royaumont (propriété de Jules Goüin, qui est marié à sa cousine germaine Marie-Thérèse Singer). Il a vingt-cinq chevaux dans son écurie, dont plusieurs participent avec succès à des courses (Saint-Georges, en derby ; Capucin, Fort-en-Gueule, Vaillance, Avermes et Ismaël, en steeple-chase).

Pratiquant également l'escrime, il est l'un des meilleurs tireurs de la salle de Lucien Mérignac, qui dit à son sujet : « À mon meilleur élève et ami ».

Chroniqueur d'escrime, journaliste et critique hippique réputé, mais également critique littéraire, il collabore notamment au Pays, à Paris, au Musée des familles, à La Revue des sports, à L'Événement, à L'Écho de Paris, au Soir et à L'Escrime et le tir[4].

Il est admis en tant que membre de la Société des gens de lettres en 1896.

Ses obsèques ont lieu en l'église Saint-François-de-Sales de Paris.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Crimes d'orgueil (1891)
  • Revanche d'amour (Flammarion, 1893)
  • Confession d'une femme du monde. L'Amour brutal (Flammarion, 1894)
  • De Baisers en baisers : La comtesse Lydie (Flammarion, 1895)
  • Passionnette, roman (Flammarion, 1896)
  • Le lion de Camors : épisode des guerres de la chouannerie, 1795-1804 (1895)
  • L'Amour d'aimer (Flammarion, 1897)
  • Les Pirates de Venise... (1898)
  • Les courses de chevaux - préface de Fernand Vandérem (Lafitte, 1912)

Sources[modifier | modifier le code]

  • Larousse
  • L'illustration, Volume 97, 1891
  • Charles de Vaux, "Louis de Caters", in Le sport en France et à l'étranger ; 1. Le sport en France et à l'étranger : silhouettes sportives. Tome premier. Tome 1, 1899
  • Émile André, "Un ancien chroniqueur d'escrime : Louis de Caters", in L'Escrime et le tir, mai 1932
  • "La vie sportive : Louis de Caters et le sport", in Gil Blas, 27 décembre 1893

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]